- La seconde comprenant les vieilles futaies sur le retour, celles qui ont, été pillées ou dégradées, les demi-futaies dépérissantes à cause de "l'ingratitude" du sol, le recrû des vieilles ventes de 30 à 40 ans dégradées ou abrouties, les bois brûlés, qui dépérissent et "abusent la terre" sans profit. -- La troisième comprenant les coupes usées depuis 25 à 30 ans -- enfin les bouleaux.

Le règlement de Barillon d'Amoncourt commence par ordonner le recépage de tous les bois de seconde catégorie, des futaies sur le retour par conséquent, au cours des années 1665 à 1670. Pendant ces six années on recèpera 1200 arpents, soit près du dixième de la superficie boisée (13 212 arpents).
A partir de 1671 Barillon d'Amoncourt prévoit l'exploitation chaque année de 200 arpents, soit 96 arpents sous forme de coupe, de bois tant bon que

médiocre ou, mauvais, et 110 arpents sous forme de recépage. La coupe proprement dite doit s'entendre d'une exploitation avec réserve de baliveaux conformément à l'ordonnance ; elle se distingue du recépage qui est une exploitation absolument rase.

Barillon d'Amoncourt conclut qu'à la suite des recépages il sera "absolument nécessaire de replanter les places vides et notamment aux endroits où il ne reste que quelques vieux arbres et aux environs du dit Fontainebleau, d'autant que les dits arbres étant de trop mauvaise nature et trop vieux pour espérer aucun rejet de leurs racines, comme d'ailleurs il n'y a aucun recru dessous, tous les dits bois seraient réduits en plaine" (Réformation de 1664, page 279).

 

A couper 200 arpents par an, on aurait parcouru en 66 ans toute la forêt. Barillon d'Amoncourt semble donc totalement exempt de cette "hésitation religieuse" que M. Uzanne attribue si généreusement aux hommes du passé. Mais le règlement de 1664 n'a pas été suivi ; le Grand Maître de la Faluère le constate en 1716. Il se plaint qu'on ait coupé des bois en pleine croissance tandis qu'on laissait sur pied des peuplements sur le retour.
 "Les ventes ont rentré dans l'ancien usage d'être faites sans avoir égard à l'ordre et circulation des âges, des triages en état de profiter ou d'attendre ayant, pour la seule raison de leur éloignement de la fréquentation des chasses, été coupés préférablement à tous autres ;