FELIX HERBET
dictionnaire historique et artistique de la forêt de fontainebleau
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Paru dans l'Abeille de Fontainebleau de 1902 à 1903
publié en 1903 par Maurice Bourges, imprimeur à Fontainebleau.

Préface de Félix Herbet :

En réunissant depuis vingt ans des documents iconographiques et bibliographiques sur le pays de Bière, l'auteur ne se proposait que d'ajouter quelque agrément à ses promenades de vacances, dans la forêt de Fontainebleau et dans ses environs.
On lui fait l'honneur de penser que les notes ainsi recueillies peuvent offrir de l'intérêt pour le public; les voici donc sous une forme qui a besoin d'être expliquée. Ce livre contient d'abord et surtout la nomenclature des routes de la forêt, aussi complète que possible. On pourrait croire que rien n'est plus facile qu'un pareil travail, et qu'il a suffi de faire le relevé des noms portés sur une carte. Qu'on se détrompe. Il n'existe pas de carte gravée ou lithographiée, qui contienne tous les noms des routes et carrefours. Celles qui sont à l'usage des agents des Eaux et Forêts, et qu'on a bien voulu nous communiquer obligeamment, sont contradictoires et incomplètes. La grande carte du canton de Fontainebleau, dressée sous les auspices du Conseil général, officielle, ne fournit pas la moitié des indications qu'on voudrait y trouver; on y lit des coquilles comme celles-ci :
Route Biche qui pleure, au lieu de la Roche qui pleure; le Mouton de Recloses, pour le Montoir de Recloses.
Entre le manuscrit préparé par le chef de service et la planche gravée, il y a place pour les fautes du graveur, qui n'est pas obligé de connaître la forêt. Pour compléter les renseignements donnés par les cartes, j'ai pu relever les inscriptions portées par les plaques, à une époque où elles étaient plus nombreuses qu'aujourd'hui. Là encore il faut compter avec la distraction du peintre qui écrit route de la Haie, pour route de la Laie, route de Colmar, pour route de Calmar, et aussi avec la négligence du garde, qui fait placer, par exemple, le poteau de la route du Saut au carrefour où elle ne passe pas, ce qui crée une deuxième route du Saut, à quelque cent mètres de la première. (Sans compter qu'on avait sans doute le projet de l'appeler route de Saulx à cause du voisinage de la route de Tavannes.) Ajoutez enfin que l'administration modifie à sou gré les noms des routes et leur parcours, qu'elle les allonge ou les raccourcit aux dépens ou à l'avantage des voisines, et que le public n'est avisé de ces changements que par l'apposition des nouvelles plaques, attendues avec tant d'impatience. Vous aurez ainsi des raisons de considérer avec indulgence un travail dont l'exactitude ne peut être absolue. Chaque route sera déterminée par ses tenants et aboutissants, les cantons qu'elle traverse et le numéro de la Garde dans laquelle elle est située.
De temps immémorial ces Gardes étaient désignées par le nom de la Croix qui se dressait sur leur territoire. Sous la première République, après la destruction des Croix, il fallut donner aux Gardes de nouveaux noms, empruntés pour la plupart aux villages riverains de la forêt. L'usage s'établit aussi d'appeler Cantons ce que nous appelons Gardes, et Triages ce que nous appelons Cantons.
Voici le tableau des anciennes et des nouvelles dénominations d'après l'Atlas des plantations et semis, faits dans la forêt de Fontainebleau pour les ordinaires des ans X, XI et XII  (Mss. Deroy).


Garde de la Croix de Guise : Canton de Thomery.
Garde de la Croix du Grand-maître : Canton de Grosbois.
Garde de la Croix de Saint-Hérem : Canton de Bourron.
Garde de la Croix de Souvray: Canton d'Ury.
Garde de la Croix de Franchard : Canton de Franchard.
Garde de la Croix du Grand-Veneur : Canton de Chailly.
Garde de Belle-Croix : Canton du Beau Tilleul.
Garde de la Croix de Vitry : Canton de Brolles.
Garde de la Croix d'Augas : Canton de Samois.

Après l'Empire on revint aux anciens noms.
Je conviens qu'aujourd'hui la. forêt n'est plus divisée en Cardes, mais en Séries.
Voici les noms des 21 nouvelles séries :

1. La Croix de Vitry.
2. La Croix du Grand Veneur.
3. La Croix de Toulouse.
4. La Croix d'Augas.
5. La Croix de Montmorin. 
6. La Croix du Grand Maître.
7. Érables et Déluge.
8. La Croix de Saint-Hérem.
9. La Croix de Souvray.
10. Buttes de Franchard.
1l. La Malmontagne.
12. La Haute Borne.
13. Série du Nord-est.
14. Série du Nord-ouest.
15. Série du Centre.
16. Série du Sud-est.
17. Série du Sud-ouest.
18. Courbuisson.
19. Table du Roi.
20. Butte du Montceau.
21. Série artistique.

De plus, la Forêt est divisée en deux cantonnements celui de l'Est, sous les ordres de l'inspecteur; celui de l'Ouest, sous les ordres de l'inspecteur adjoint). Cette nouvelle division, probablement plus commode au point de vue de l'exploitation forestière, n'est pas pratique au point de vue des promeneurs.

L'une des séries, la 21°, dite Série artistique, est partagée en plusieurs groupes dispersés dans toute la forêt. J'apprécie peu les titres donnés aux séries, empruntés à des ordres d'idées différents. D'ailleurs il n'a encore été publié aucune carte avec ces divisions, et le renvoi que nous pourrions y faire ne serait d'aucune utilité pour le lecteur. Nous nous en tenons donc à la vieille division en neuf gardes, désignées par des croix, que tout le monde connaît, pour peu qu'on ait parcouru la forêt.

Avec la nomenclature des routes, on trouvera celle des carrefours, des cantons, et des monuments répandus dans la forêt ou dans ses environs, tels que croix, ermitages, puits, fontaines, moulins, etc. Nous avons, en effet, compris dans notre dictionnaire les localités des environs, dont la vie se lie à la vie de la forêt, et qui, trop peu importantes pour posséder comme Fontainebleau, Avon, Moret, Nemours ou Larchant leurs historiens, risqueraient d'être oubliées si on ne les rattachait à leur illustre voisine. Nous touchons ainsi à la partie historique annoncée.
Pour chaque route se pose un double problème: Quand a t elle été ouverte? D'où lui vient le nom qu'elle porte? I1 ne sera pas inutile de présenter ici des considérations générales, qui nous dispenseront de répéter, pour chacune d'elles, les mêmes explications. Les routes de la forêt ont une double origine, l'utilité des habitants ou le plaisir du Roi. La première catégorie comprend celles qui servent ou ont servi à relier entre elles les localités habitées, comme la vieille route de Paris en Bourgogne, comme les chemins qui partent de Fontainebleau et de l'agglomération d'Avon pour aboutir aux villes et villages de la périphérie, Samois, Thomery, Veneux, More[, Marlotte, Montigny, Nemours, Bourron, Becloses, Ury, Achères, Milly, Arbonne, Fleury, Barbizon, Chailly, Melun, Bois le Roi, etc. De plus, les villages ont ouvert, à travers la forêt, les voies nécessaires à leurs relations réciproques, voies très anciennes comme les localités elles-mêmes, car on sait que les paroisses fixées aux reins de la forêt existaient déjà au neuvième siècle .

Enfin il convient de citer ici, quoique moins anciens, les chemins employés à l'exploitation des carrières et permettant l'évacuation des grès sur les ports de la Seine.Le sort de ces routes a été très différent; les unes, après force réfections et rectifications, se sont élevées à la dignité de chemins de grande communication, de routes départementales, même de routes nationales; les autres sont restées simples chemins de terre; quelques-unes ont disparu, comme l'ancien chemin de Nemours à la route de Bourgogne dont il ne subsiste qu'un tronçon. La seconde catégorie comprend les routes dont l'utilité n'était autre que de servir aux plaisirs du roi, c'est à dire de faciliter sa chasse. La route Ronde, sous Henri IV, n'eut pas d'autre origine. Louis XIV, de 1679 à 1713, fit ouvrir 300,000 toises de routes, dont je n'ai pas le détail. Sous Louis XV, les arrêts du Conseil ont ordonné la création de 50,000 toises de routes, qu'on peut essayer d'identifier.
En 1750, le grand-maître et réformateur Duvaucel fit circonscrire les cantons par des chemins nouveaux, là où manquaient les séparations.

 

Aussi peut-on considérer qu'après Louis XV la topographie de la forêt est achevée; c'est exceptionnellement que de nouvelles routes seront ouvertes après son règne.
On cite, sous Louis XVI, la route de la Reine. Sous Louis-philippe, l'administration n'a plus la préoccupation exclusive de la chasse; elle cherche un but purement esthétique, lorsqu'elle offre à la promenade en voiture des points de vue habilement ménagés.

Après les promeneurs en voiture, les promeneurs à pied eurent leur tour, Denecourt se chargea de dessiner à leur usage les sentiers qui l'ont rendu célèbre. Les routes de la première catégorie ont pris naturellement les noms des localités auxquelles elles conduisaient et les ont gardés. Les routes de chasse sont restées longtemps sans dénomination. D'ailleurs, l'usage en était interdit, et, en dehors du temps de la chasse, elles étaient coupées par des barrières fermées à clef. Seuls les carrefours étaient désignés, d'après le canton où ils étaient situés, ou le monument, croix ou puits, qui les distinguait. La forêt de Fontainebleau avec ses monts, ses rochers, ses plaines, ses plateaux, ses plantations si variées, était divisée en nombreux lieux dits, d'origine ancienne, aux limites vagues et variables. De ces lieux dits, les uns, de par la volonté du SR Duvaucel, sont devenus les cantons qui subsistent encore aujourd'hui; les autres ont disparu, en laissant quelquefois leur nom à un carrefour. Nous les faisons figurer sur notre liste.

Mais en 1835, les forestiers se sont avisés qu'il était fort incommode de ne pouvoir désigner chaque route par un nom simple, et d'être obligés d'employer les longues périphrases des arrêts de Louis XV. Et c'est alors qu'ont été donnés arbitrairement des noms empruntés quelquefois aux anciennes dénominations, mais pour la plupart choisis dans la faune, dans la flore, dans l'histoire, dans les registres de l'administration, dans l'almanach, ou tout simplement dans le dictionnaire. Quelques routes, restant anonymes, ont été nommées plus tard; d'autres attendent encore le baptême et sont, pour les chefs de service, une réserve où ils puisent à l'occasion. Nous ne nous chargeons pas d'expliquer tous ces noms; à défaut de procès-verbal régulier qui ne semble pas exister, qui pourrait deviner l'état d'âme du forestier qui a nommé, par exemple, la route Paul?
Quel Paul?
Aujourd'hui nous devinerions qu'on a voulu rendre hommage à un empereur de Russie; sous Louis-philippe, l'alliance n'était pas encore signée.C'est en distribuant entre ces noms les renseignements que nous avons recueillis, les extraits d'actes ou de documents inédits, les citations des auteurs, que nous avons essayé de justifier la qualification d'historique que nous avons donnée à ce dictionnaire.

Quant à la partie artistique, elle consiste dans le relevé des tableaux, dessins ou gravures ayant figuré aux Expositions, qui représentent des en­droits déterminés de la forêt de Fontainebleau. Autrefois on rencontrait des tableaux intitulés : Paysage d'Italie. C'était vague. Depuis le mouvement romantique, les paysages s'appellent : Forêt de Fontainebleau. C'est aussi vague. Les gorges de Franchard ne ressemblent pas au Bas-Bréau, et la Tillaie diffère du Long-rocher. Pour que nous puissions faire figurer un paysage sur notre liste, il faut qu'il ait une personnalité, qu'il dise nettement le lieu représenté. J'ai trouvé intéressant et curieux de noter les sites qui obtenaient les suffrages des artistes, de refaire les promenades qu'ils avaient parcourues, et d'essayer de retrouver les impressions qu'ils fixaient sur la toile ou sur le cuivre.

Voilà dans quel sens ce dictionnaire est artistique. Si je me suis soigneusement abstenu de toute description enthousiaste, de toute effusion lyrique, de toute invocation aux divinités bocagères, ce n'est pas que je ne sente très vivement le charme de cette forêt, à laquelle je consacre mes loisirs depuis tant d'années. Mais j'aime à laisser dans l'imprécision les sentiments qu'elle inspire, comme j'aime ses horizons baignés dans les brumes d'octobre, et je craindrais de dissiper mes rêveries par la parole écrite. J'ai cherché à fixer son état civil et à faire l'inventaire de ses papiers, mais je m'arrête au seuil de son âme. A quoi bon, d'ailleurs? Ses amis n'ont pas besoin d'être prévenus du moment où ils doivent ouvrir les yeux et regarder; pour les autres, ce n'est pas la lecture; d'un livre qui leur apprendra les pensées et les sentiments que fait naître la fréquentation des grands bois. Lecteur, si tu veux les éprouver, ferme le livre, va en forêt : c'est le meilleur.


Pour faciliter au lecteur l'usage de ce Dictionnaire voici l'explication des différents caractères qui y sont employés et de quelques abréviations :

GARDES, les neuf grandes divisions de la forêt; elles sont indiquées dans le texte par des chiffres romains, savoir :

I. GARDE DE LA CROIX DE GUISE
II. GARDE DE LA CROIX DU GRAND MAÎTRE
III GARDE DE LA CROIX DE SAINT-HÉREM.
IV GARDE DE LA CROIX DE SOUVRAY.
V GARDE DE LA CROIX DE FRANCHARD
VI GARDE DE LA CROIX DU GRAND
VENEUR
VII. GARDE DE BELLE CROIX.
VIII GARDE DE LA CROIX DE VITRY.
IX GARDE DE LA CROIX D'AUGAS.

CANTONS et ANCIENS CANTONS, en tête des articles qui les concernent
CANTONS, cités dans le texte.
VILLES, VILLAGES et HAMEAUX.
Curiosités naturelles (Arbres, Mares, Roches, etc.).
Monuments (Croix, Ermitages, Moulins, etc.).
Lieux dits, Variétés.
Routes et Carrefours. Le nom de la route est suivi d'un - (allant), qui précède ses aboutissants. Un second - annonce les CANTONS qu'elle longe ou traverse. Le carrefour est déterminé, sous le mot intersection, par les routes qui y aboutissent ou s'y croisent. Le chiffre romain qui termine l'alinéa indique la Garde, comme nous venons de le dire.
Art. . Les renseignements iconographiques sont placés à la suite sous cette rubrique.
Bibl. . Sous cette rubrique, une bibliographie sommaire, en petit texte, termine l'article.


ABRÉVIATIONS :
anc. . . . . . . . ancien, ancienne.
AN.. . . . . . . Archives Nationales.
Arch. de S.et M. . . Archives de Seine et Marne.

Art. . . . . . . Oeuvres d'art; iconographie.
Bx-A. . . . . . Beaux-Arts.
Bibl. . . . . , Bibliographie sommaire
AN. . . . . . . Bibliothèque Nationale.
AN. fr. n. a.. . . Bibliothèque Nationale, fonds français, nouvelles acquisitions.
carr.. . . . . . . carrefour.
ch. . . . . . . . chemin.

ch. de gr. comm. . chemin de grande communication
Exp. B.-L. . . . . Exposition des Basses-Loges.
Exp. F. . . . . . Exposition de Fontainebleau.
Exp. U. . . . . . Exposition Universelle.
gr. . . . . . . . . gravure.
héliog.. . . . . . héliogravure.
Inters. . . . . . . Intersection.
Lith. . . . . . . . lithographie.
Mss... . . . . . . Manuscrit.
r. . . . . . . . . route.
r.dép . . . . . . route départementale
r. nat. . . . . . . route nationale.
S. . . . . . . . . Salons de Paris.
V.posth.. . . . . Vente posthume.
vol. . . . . . . . volume.


 

 

A

Abbé Guénée (Route de I'). Allant de la route de NOTRE- DAME de BON -SECOURS à la route de la Reine. Traverse les CANTONS DE LA VALLÉE DE LA CHAMBRE et du ROCHER DU MONT USSY. VII.
L'abbé Guénée, sous-précepteur des Princes, auteur des Lettres de quelques Juifs portugais à Voltaire, est mort à Fontainebleau le 27 novembre 1803. En 1818 les ducs d'Angoulême et de Berry lui firent élever, dans la chapelle de I'hospice, un tombeau en marbre.

Abbé Guilbert (Route de I'). - De r. nationale bis, en face de la chapelle de Notre-dame de Bon-secours, à l'intersection des routes de Buffon et du Calvaire.- PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
L'abbé Guilbert, P. d. P. du roi, c'est-à-dire précepteur des pages de l'écurie du roi, est I'auteur d'une Description historique des Chasteau, Bourg et Forest de Fontainebleau. Paris, 1731, 2 vol in.-12. Ce livre n'est qu'une compilation des Mémoires manuscrits qui circulaient alors, dont Nicolas De Fer et le sieur de Masingi étaient les auteurs.

Abeille (Route de I'). - De r. Amédée à r. de I'Ermitage. - GORGES DE FRANCHARD. V.
Les ermites de Franchard élevaient des abeilles. En 1671, ils sont volés de cinq ruches.

Acacias (Carrefour des). - Intersection des r. du Rocher d'Avon, de la Retraite, de Cheyssac, de l'Impératrice, d'Orient. - SENTIERS D'AVON. II.
Nom donné par un plan Denecourt, en 1846, au carrefour des Sentiers d'Avon : ce dernier est le nom ancien et actuel. Jamin, dans ses Quatre Promenades 1837, I'appelle aussi carrefour des Acacias.

Acacias (Route des). - Du point de vue des Gorges d'Apremont à r. Marie-Thérèse. - VENTES ALEXANDRE. VI.
Très éloignée du carrefour des Acacias.

Accords (Route des). - De r. Larminat au carr. de la Croix du Grand-veneur. - BELLE-CROIX, HAUTEURS DE LA SOLLE. VII.

ACHÈRES. - Commune au S.-O. de la forêt, canton de La Chapelle-la-Reine, arrondissement de Fontainebleau. Des actes portent : Achères en bière.
En 1695, 141 feux ; en 1709, 130 feux dont 73 pour Meun ; en 1770, 300 communiants ; en 1840, 754 habitants ; en 1897, 624. Anc. seigneur d'Achères : M. d'Argougnes. Église ; revenus de la cure, 600 à 700 liv., à la nomination de I'archevêque. Ste Fare patronne.
Ses habitants avaient droit d'usage dans la forêt, mais seulement pour 17 maisons et 40 masures.
L'ancien château d'Achères, qui tombait en ruine, a été reconstruit en 1776 : il a du être démoli après quelques années d'habitation.
Sa construction avait été marquée par un grave accident : l'explosion d'une mine pratiquée pour l'extraction d'une roche avait causé la mort de l'ouvrier mineur.
Les d'Argouges allèrent habiter le superbe château de Fleury en bière.
Le 16 juillet 1688, le roi donne au duc de Noailles le commandement des troupes qui camperont dans la plaine d'Achères : quatre compagnies de gardes du corps et gendarmes de la garde, chevaux-légers de la garde, deux compagnies de mousquetaires, les grenadiers à cheval.
Elles furent campées du 21 juillet au 8 août. B. N. fr. 7659. Octobre 1773.
Un accident arrivé dans une chasse à un vigneron d'Achères donna l'occasion à la Dauphine de manifester sa bonté. Un dessin de Moreau, gravé par Godefroy, une estampe de Ch. Dagoty, représentent la scène.
Art. - Ortmans. Salon 1873, Les bruyères d'Achères par une matinée d'automne ; S. 1875, Petite mare des rochers d'Achères.

Achères (Carrefour d'). - Inters. des r. Ronde, de la Bonne Idée, d'Achères, des Aiguisoirs, Marquise. - PETITS FEUILLARDS. V.
Un poste forestier existait en cet endroit ; il a été démoli en 1895 parce qu'il était inhabitable durant les écoles à feu (mai à septembre), à cause de sa proximité du champ de tir et de la zone dangereuse. Il y pleuvait des obus.

Achères (Chemin d' - à Arbonne). - Du bornage, faisant suite au chemin des Vaches, à la r. du Liteau. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE, VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS, GORGE AUX ARCHERS, BOIS ROND. V.
Dans la Gorge aux Archers, le chemin se bifurque en ancien et nouveau.
Cette amélioration fut faite en 1770, à la demande de Messieurs d'Argouges, seigneurs à la fois d'Achères et de Fleury, qui pour obtenir que le chemin de Fleury à Achères soit facilité entre le canton appelé la Haute Borne et la Gorge aux Archers, faisaient valoir que le cerf s'enfuyait ordinairement dans les bois d'Arbonne et de Feuillardière. Archives Nationales 01 1433.
Aujourd'hui, la route la plus directe d'Achères à Arbonne est le chemin de grande communication n° 64, ouvert depuis une quarantaine d'années, qui coupe la forêt à son extrémité S.-O.
Une roche qui se distinguait des autres par sa forme singulière, se dressait en ce lieu comme un monument funèbre sans inscription.
C'est Ià, dans une sablière, que fut retrouvé le corps de Sambine Neveu, fille d'habitants de Meun, qui, partie de chez ses parents avec un séducteur, fut assassinée par lui en cet endroit.
Cela se passait vers le milieu du XVIIIème siècle.
Le chemin qui longe la sablière s'appelle encore chemin de la Sambine (d'après Dorvet).

Achères (Route d'). - Du bornage d'Achères à r. nationale n° 51. - BARNOLETS, CHÊNE AUX CHAPONS, GRANDS FEUILLARDS, PETITS FEUILLARDS, MONT ENFLAMME. IV.
Poste forestier près du bornage.
C'est le chemin d'Achères à Fontainebleau qui passait près du Puits du Cormier (P. Dan).
On y plaçait un relais quand I'assemblée pour la chasse à courre était à la Croix de Souvray (de Salnove).
Vente de terres au chemin d'Achères, le 28 mai 1627.
Dans le bail de Laurent Marchand, pour l'entretien du pavé de la route de Paris à Lyon, en 1774, la route de chasse conduisant à Achères est indiquée.
Art. - Marx. Exposition Fontainebleau 1887, Route d'Achères, Grands Feuillards.

Achères à I'Esguisoir (Chemin d'). Ancien chemin, d'après Domet, peut-être le même que le chemin de I'Amiral, peut-être la route du Sapin Blanc.

Achille (Route d'). - De la Seine au terroir de Bois le roi. - PLAINE DE SERMAISE QUEUE DE FONTAINE, Bois LA DAME. IX. Ouverte en 1706.

Adam (Route). - De r. des Dryades à r. d'Occident. - ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE, MONT ENFLAMME, ROCHER DE LA SALAMANDRE. IV et V.
M. Adam était receveur du Domaine sous le premier Empire.
La Restauration lui accorda une pension pour le récompenser de son énergie à défendre le Château contre ceux qui en demandaient la démolition, sous le Directoire.

Adélaïde (Route). - Du boulevard Circulaire à r. de la Fontaine. - MONT PIERREUX, BUTTE AUX AIRES. VII. Eugénie - Adélaïde - Louise, princesse d'Orléans, soeur de Louis-Philippe, née le 23 août 1777.

Adieux (Carrefour des). - Inters. des r. des Amants, du Lièvre, du Champ de Manoeuvre, des Adieux. - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.

Adieux (Route des). - Du carr. du Lièvre à r. du Mystère. - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.

Affectation (Route d'). - De r. de la Couvée à la r. du Sophora. - MONTOIR DE RECLOSES. III.
L'affectation est la division d'un canton au point de vue de son exploitation. (Omis dans les dictionnaires.)
Sur quelques cartes la route d'Affectation est dénommée route de l'Affection ; sur d'autres elle va de la r. de la Couvée au carr. de la Beauté.

Affiche (Route de I'). - De r. du Vacher à r. de la Gibelotte. - AIGUISOIRS. V.

Affût (Route de I'). - De r. du Piston au bornage de Bourron. - VENTES NICOLAS. III.

Agaric (Route de I'). - Du chemin de gr. comm. n° 137 au chemin de gr. comm. n° 116. - PLAINE DE SAMOIS. IX.

Aigrette (Carrefour de I'). - Inters. des r. de I'Aigrette, de Recloses à Bourron, des Tapisseries, de Villiers. - VENTES CUMIER. III.
Faisceau de plumes qui orne la tête de certains oiseaux, comme le héron, et par extension, l'oiseau lui-même.
Du 3 juillet 1804. Arrêt du Conseil inféodant à perpétuité I'île d'Aix, près La Rochelle, à présent déserte, au sieur De L'Angeray, à charge de bailler chaque année "
six aygrettes rendues vives" au Château de Fontainebleau.

Aigrette (Route de I'). - Du bornage à r. des Ventes Rigaud. - VENTES CUMIER. Ill.

Aigu. (Voir Mont Aigu.)

AIGUISOIRS (Les).- Canton de 67 hectares 89 ares V.
Ce nom s'écrivait autrefois : Esguisoirs. Probablement terme forestier.
On trouve encore dans les dictionnaires : Escuisser ; se dit des bois taillis (que l'on éclate en les abattant.

Aiguisoirs (Carrefour des). - Inters. des r. des Aiguisoirs, du Sapin Blanc, du Vacher. - LES AIGUISOIRS V.

Aiguisoirs (Route des). Du ch. d'Achères à Arbonne au carr. d'Achères. - LES AIGUISOIRS, LES GRANDS FEUILLARDS. V. Ouverte en vertu des arrêts des 16 mars 1721 et 19 décembre 1724.

Aires. (Voir Butte aux Aires.)

Alesma (Cavalière). - De r. de Cévise à r. des Hautes Plaines. - ROCHER DES HAUTES PLAINES. V.

Alexandre. (Voir Ventes Alexandre et Point de vue du Camp d'Arbonne ou des Ventes Alexandre.)

Alexandre (Route). - Du carr. du Sapin Blanc(, à r. de la Princesse Marie. GRANDS FEUILLARD.-. IV.

Alisier (Route de I'). - De r. de la Grive à r. des Barnolets. - PRIMEVÈRES. III.

Allée Forestière. - De r. de la Fontaine aux Biches au ch. de gr. comm. n° 138. - BUTTE DU MONCEAU. 1.

Allée Forestière. - Du ch. de gr. comm. n° 138 au Moulin de la Chaudière. - Bois GAUTHIER. 1.

Allures (Route des). - De r. Ronde à r. de la Prise.- VENTES AU DIABLE II.

Alouette (Route de I'). - Du carr. des Placereaux à r. de Cheyssac. - ROCHER D'AVON. II.

Amants (Route des). - Du carr. des Adieux au carr. Girardin. - PLAINE DE GRANDS GENIÈVRES. IV.

Amédée (Route). - De r. des Gorges de Franchard à r. des Gorges de Franchard (à peu près parallèle). - GORGES DE FRANCHARD. V.

Amélie (Carrefour). - Inters. r. des Deux Soeurs, r. Amélie. - GRAND MONT CHAUVET. VII.
C'est un des noms de Marie-Amélie, femme de Louis-Philippe.

Amélie (Route). - De r. nat. n° 5 bis à r. nat. n° 7, carr. de la Tillaie. - GRAND MONT CHAUVET, HAUTEURS DE LA, SOLLE. VII. Ouverte en 1844.

Amiral (Chemin de I') Ancien nom d'une route qui allait de Fontainebleau à Achères, en passant sans doute par la route du Grelot, la route du Gros Buisson et la route Trappe Charrette.
Le chemin de I'Amiral existe encore, mais hors la forêt.

Amitié (Route de I'). - De r. Amélie à r. du Luxembourg. - VALLÉE DE LA SOLLE. VII.

Amoncourt (Carrefour d'). - Inters. des r. Marrier, d'Amoncourt, de I'Enquêteur. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.
M. Barillon d'Amoncourt a été le réformateur de la forêt en 1664.

Amoncourt (Route d'). - De ancienne r. de Bourgogne au terroir de Bois le roi. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.

Amour (Route de I'). - De r. d'Orléans au carr. de Vénus. - ROCHER DES, DEMOISELLES. IV.

Anaïs (Route). - Du carr. des Gorges de la Solle à r. des Accords. - HAUTEURS DE LA, SOLLE. VII.
Sur certaines cartes , il y a confusion entre les routes Anaïs et Larminat.

Andart. (Voir Mont Andart.)

Andouiller (Route de I'). - De r. tournante des Monts de Truies à ancienne r. de Bourgogne. - MONTS de TRUIES, ROCHER PIERRE MARGOT, PLAINE SAINT LOUIS. VII et VIII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

André (Carrefour). - Inters. des r. André, du Puits du Cormier, Guyot, Marie. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.
Ce carrefour est compris dans le champ de tir.
André, intendant des domaines et forêts de la Couronne sous la Restauration, notable en 1792, mort en 1825.

André (Route). - Du carr. André à r. du long Boyau. - Plaine DU PUITS DU CORMIER. V.

Andréa (Route). - De r. du Mont SAINT-GERMAIN à r. du Cerf. - ROCHERS ET BAS SAINT - GERMAIN, BUTTE SAINT-LOUIS. VII et VIII.

Angle (Route de I'). - De r. des Forts de Marlotte à r. des Barnolets. - FORTS DE MARLOTTE, GORGE AUX Loups. III.
Sur le bord de cette route, on a élevé un monument à la mémoire du colonel Provost :

ICI LE 22 SEPTEMBRE 1898
EST TOMBE, MORT A L'AGE DE 49 ANS
LE LT -COLONEL PROVOST
CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR
BREVETÉ D'ÉTAT - MAJOR
EX - COMMANDANT DU BATAILLON DE SAINT - CYR
COMMANDANT LA PORTION CENTRALE
DU 4e RÉGIMENT D'INFANTERIE
A FONTAINEBLEAU
LA DEVISE : HONNEUR ET PATRIE FUT
BIEN CELLE DE SA VIE.

Anvers (Route d'). - De r. du Mont Merle à r. de Médicis. - MONT MERLE. III.

Apremont. (Voir Gorges, Chaos, Platières et Point de vue d'Apremont.)

Aqueducs. - 1° )L'aqueduc de la Vanne traverse la Plaine Rayonnée, le Rocher Brûlé, les Ventes au Diable, le Rocher Bouligny, le Rocher du Mont Morillon, le Rocher de la Salamandre, le Rocher de Milly, la Queue de Vache, les Platières de la Touche aux Mulets. Il a été construit de 1868 à 1873.
) L'aqueduc du Loing et du Lunain, dont la construction a été achevé en 1900, traverse Marion des Roches, la Plaine du Rosoir, la Malmontagne, le Rocher Besnard, puis double l'aqueduc de la Vanne.

ARBONNE.-. Commune du canton de Melun (Sud). En 1695 70 communiants ; en 1709, 19 feux ; en 1765, 50 communiants ; en 1825, 150 habitants ; en 1856, 208 ; on 1881, 198 ; en 1897, 225. Ancien seigneur : M. d'Argouges. -Cure, 500 livres, à la nomination de I'abbé de Saint Père de Melun. Patron : saint Éloi.
Quand le lieu de queste était aux rochers d'Arbonne et Buissons circonvoisins, I'assemblée se faisait à l'ermitage de Franchard (de Salnove).
Art. -.Anastasi. 1858, Les sables d'Arbonne, dessin grav. sur bois. - F. Chaigneau. S. 1865, Moutons dans la plaine d'Arbonne.
- Karl-Pierre Daubigny. S. 1885, Les sables d'Arbonne. - L. Degallaix. S. 1882, Les sables d'Arbonne. - Th. Rousseau (vente posthume) : Landes et rochers près d'Arbonne ; Rochers d'Arbonne ; Coucher de soleil sur la lande d'Arbonne ; Grand hêtre dans le bois d'Arbonne ; Landes et rochers d'Arbonne ; Chaumière à Arbonne. - Saint-Marcel (Charles-Edme) S. 1848, Souvenir d'Arbonne. - Ch. Wislin. S. 1881, Chemin abandonné allant à la mer de sable.

Arbonne (Chemin d' - à Ury). - Du carr. Neuf au bornage. - GROS BUISSON, AIGUISOIRS, PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS, QUEUE DE VACHE. V.

Arbonne (Chemin d' - à Achères). (Voir chemin d'Achères à Arbonne.)

Arbonne (Chemin d' - à Fontainebleau). - Inscrit sur le plan de 1809, aujourd'hui ancienne r. de Milly.

Arbonne (Point de vue du Camp d'). (Voir Point de vue du Camp d'Arbonne.)

Archers (Route de la Vallée de la Gorge aux). (Voir Vallée de la Gorge aux Archers.)

Artisan (Route de I'). - Du carr. de la Gorge aux Néfliers à r. du Milan. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

Artistes (Route des). - Du carr. du Bas Bréau au carrefour de l'Epine. - Bas BREAU. VI.
Art. - Ballue (Pierre-ERrnest. S. 1878. - Borchard (Edm.). Exp. F. 1891. - Chaigneau (Fd). Vente 1891, La Futaie, chemin des Artistes.- Drevet (Mlle Marie). S. 1883. -Richet (Léon).S. 1877. -Trouville (Henri-Ch.). S. 1887 fusain. - Watelin (Louis-Fd-Victor). S. 1870.

Aspic, (Route de l'). - Du carr. des Petits Feuillards à r. de Milly. - PETITS FEUILLARDS. V.

Assassinat (Route de I'). - Du carr. des Ventes Cumier au carr. des Tapisseries. - VENTES CUMIER. III.
Nom donné en mémoire du garde Marthe assassiné en 1815. Presque sur le bord de cette route, à gauche en allant du bornage de Recloses au carrefour des Ventes Cumier, a été placée, non loin de la route Marthe, sur un hêtre, une plaque noire avec cette inscription en blanc :

A LA MÉMOIRE
DU GARDE FORESTIER MARTHE
ASSASSINE ICI PAR DES DÉLINQUANTS
LE 26 AOÛT 1815

Attaque (Route de I'). - De r. Ronde à r. des Érables et Déluge. - ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

ATELIER GRAND JEAN. V. Lieu dit cité par le P. Dan près du Puits du Cormier ; canton indiqué sur les plans de 1778, 1809.
L'atelier se dit d'une carrière de grès. II y existait deux Parquets.
Ce canton a été compris dans le Grand Parquet, lorsque celui-ci a été constitué par arrêt du Conseil du 15 février 1753.

Attraction (route de I'). - De r. Cupidon à r. nat. n° 51. - ROCHER DU mont MORILLON, CHAMP MINETTE. IV.

Attraits (Route des). - De r. de Cupidon au carr. de I'Embrassade. - ROCHER DES DEMOISELLES, IV.

Aube (Route de I'). - De r. nat. n° 51 à r. d'Achères. - ROCHER DE LA COMBE. IV.

Aubier (Route de I'). - De r. de La Faluère au bornage. - PLAINE DU ROSOIR. II.

Audinet (Route). - Du bornage au ch. de gr. comm. n° 137, à l'inters. de la r. Barillon. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.
Coupée par le chemin de fer.
Un Audinet est marguillier de la paroisse de Fontainebleau en 1773.
Un Audinet est acquéreur de I'hôtel des Grands Audienciers en 1793.

Audriettes (Route des). - Du Nord au Sud. - LES POMMERAIES. Hors de la forêt.
Nom d'ancien lieu dit.

Augas (Carrefour de la Croix d'). - (Voir Croix d'Augas.)

Augier (Route). - De r. du Chêne Feuillu au carr. des Placereaux. - LES SENTIERS D'AVON, LES PLACEREAUX. II.

Aumale (Carrefour d'). - Inters. des r. d'Aumale, Jean Bart, du Luxembourg. - ROCHER CASSEPOT. IX.
Le duc d'Aumale, fils de Louis-Philippe, né à Paris le 16 JANVIER 1822.

Aumale (Route d'). - De r. de la Butte à Guay à r. de La Boissière. - LA BEHOURDIERE, ROCHER CASSEPOT, PLAINE DE SAMOIS, LA BOISSIERE. IX.

Autour (Route de I'). Du carr. du Mont Fessas à r. de la Tillaie. - MONT FESSAS, FOSSE, à RATEAU. V et VI.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Avenir (Route de I'). - Du ch. de gr. comm. n° 63 à r. des Petites Mares. - VENTES à GALÈNE et MARE AUX FOURMIS. IV.

AVON. - Commune du canton de Fontainebleau, ayant pour dépendances La Cave Coignard, Changis, Le Monceau, Les Basses-Loges.
La paroisse d'Avon comprenait même avant 1662 la ville de Fontainebleau. Le supérieur du couvent des Mathurins était en même temps curé d'Avon.
En 1770, 158 feux ou 400 communiants ; en 1840, 1117 habitants ; en 1881, 1241 ; en 1897, 2680. Anciens seigneurs : le Roi et les Mathurins. Cure : 700 livres à la nomination du général des Mathurins.
Église des XI et XVIII siècles, réparée récemment. Patron : saint Pierre.
Nombreuses pierres tombales.

Art. - Archenault. S. 1879, Une distribution de prix à Avon. - A. Cassagne. S. 1883, Le village d'Avon, aquarelle. - Loisel. S. 1835, Vue du village d'Avon à la Croix de Guise. - A. Protche. Entrée du village d'Avon, eau-forte. 1873. - L'église d'Avon, lithographie Thierry.
Bibl. - Rapport sur la tombe de l'église d'Avon, par Aug. Le Prevot. Bulletin archéologique, 1843. - De Laborde. Registre de la paroisse d'Avon. Renaissance des Arts, t. II, 1855. - Antoine Vidal. L'église d'Avon et le meurtre de Monaldeschi. Paris, Quentin, 1879. - VI de Grouchy. Extraits des registres paroissiaux. E. Bourges, 1890.

Avon (Chemin vicinal d' à Moret). - D'Avon à r. nat. n° 5 bis. - PLAINE. D'AVON. 1. Avon. - (Voir Rocher, Sentiers d'Avon.)

 

 

B

Bacchus (Route de). - De r. des Ventes du Lys au ch. gr. comm. n° 142. - PLAINE DE LA GLANDÉE, V Du LYS. VIII.

Bacs. - Quand Le roi était à Fontainebleau, il disposait de bacs particuliers pour la chasse. Voici une note du service des Bâtiments :
En 1783, les cinq bacs de chasse sont à Champagne, à Barbeau, à La Cave, au bois de Coulan, à Valvin ou à Vauve. Si Sa Majesté en veut aux deux endroits, il faudra qu'on en envoie un de la machine de Marly, comme on I'a fait il y a plusieurs années.. . Prévenir pour qu'on travaille aux berges.
A. N. O1 1431. Après le départ du roi, on les remise à Melun.
Au commencement du siècle dernier, il n'y avait pas d'autre moyen de communication entre les deux rives de la Seine depuis Melun jusqu'à Montereau.
Aujourd'hui les ponts de Chartrettes, Fontaine le Port, Valvins, Champagne, Saint Mammès, ont amené la suppression des bacs qui ne subsistent qu'à Barbeau et à Samois.
De même sur le Loing, le pont de la Gravine a remplacé le bac d'Episy.

Banc du Roi (Carrefour du), aujourd'hui carrefour de la Butte des Moulins. - A l'inters. des r. de Buffon et du Calvaire. - PLAINE Du FORT DES MOULINS. IX.

Baraque à Guinet (Route de la). - Du carr. du Rocher de Milly à r. d'Occident. - ROCHER DE MILLY, V.
Petite construction appelée baraque à Guinet. Guinet était un garde, placé là en surveillance.

BARBEAU. - Le Petit Barbeau est un hameau, sur la rive gauche de la Seine, dépendant de la commune de SAMOIS.
Barbeau, ou le Grand Barbeau, est un hameau dépendant de la commune d'Héricy, sur la rive droite de la Seine. L'ancienne abbaye de Barbeau, aussi sur la rive droite. de la Seine, dépend de la commune de Fontaine le Port.
Le Grand Barbaut et le Petit Barbaut sont lieux de queste, quand on chasse à courre dans les Buissons de Brie et que I'assemblée est au Chastelet (de Salnove).
Bibl. - Factum pour les moines de Barbeau contre leur abbé commendataire, Me de Brichanteau, qui, sur 24000 livres de revenu n'en laissait que 4000 aux vingt religieux du couvent.

Barbeau (Carrefour). - Inters. r. de Barbeau, du Rouget, allée du Bornage, du Putois, Cavillon. -BOIS LA DAME. IX.

Barbeau (Route). - Du carr. Barbeau au carr. de Tournezy. - Bois LA DAME, QUEUE DE FONTAINE, PLAINE DE SERMAISE. IX. Ouverte en 1706.
Art. - Veyrassat. Vente 1884, Le chemin de Barbeau.

Barbier (Route des Ventes). - (Voir Ventes Barbier.)

BARBIZON. - Hameau dépendant de la commune de Chailly en Bière, canton Sud de Melun ; il existait dès I'an 808, année de la création de la paroisse (Barbitio). Ancien seigneur : I'abbé de SAINT PÈRE de Melun.
Barbizon avait droit d'usage. (P,. Dan).
Arrêt de 1261, rapporté dans les Olim. 1. 144.
Il est question de Barbizon dans une charte de PHILIPPE-AUGUSTE d'octobre 1222 par laquelle I'abbé de Saint Père de Melun cède au roi ses droits dans le breuil de Barbizon, et dans une charte de Jean I, du 4 août 1351, par laquelle les habitants sont autorisés à se servir des genévriers de la forêt pour élever des clôtures (Stein).
Quoique la seigneurie de Barbizon ait toujours appartenu à I'abbé de Saint Père de Melun, il a existé cependant, un René de Barbuison, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, qui habitait en août 1583 à Saint Martin en Bière.
Depuis 1830, lieu de séjour de plusieurs générations d'artistes ; la première a produit une complainte, devenue célèbre, qui n'a pas encore été intégralement publiée. La voici :


Une auberge à la lisière
D'la forêt d'Fontainebleau,
Là vont y manger du veau
Les peintres à la lisière.
Ces peintres de Barbizon
Ont des barbes de bisons.
Martin a peint une botte
D'échalott's et d'harengs saurs
De ces harengs I'art en sort;
Les chats lèchent l'échalotte,
Et tombent en pâmoison
Devant ce savant bison.
Un peintre de bonne trempe
A Chailly coule ses jours :
Barbizon demand' toujours
A quand Decamps en décampe.
S'il venait à Barbizon
II serait roi des bisons.
Sans lanternes ni sans torches,
Le soir on rentre à bon port.
L'on mange comme des porcs
Et l'on boit comme des porches,
Certain vin de Barbizon
Qui f'rait valser les bisons.
C'est I'auberge du pèr' Ganne
On y voit de beaux panneaux
Peints par des peintres pas no
Vices et qui n'sont pas ânes
Les peintres de Barbizon
Peignent comme des bisons.
Qui rôtit sa nourriture
Sur ces rocs? c'est Paturot
Comm' l'lndien, il fait son rôt
Et s'croit plus près d'la nature..
II tomb'rait en oraison
Pour des grillad's de bison.
Tous ces grands homm's en peinture
Vêtus comme des gorets
Ils s'en vont dans la forêt
Fair' du chic d'après nature.
Avec un cloporte ils ont
L'adress' de faire un bison.
Puis, ô douce jouissance!
Dans les draps sentant le thym
L'on s'endort jusqu'au matin
D'un sommeil plein d'innocence,
Car l'on garde à Barbizon
L'innocence du bison!
On y voit des pétarades
De Diaz de la Peña :
Des fagots verts, ous' qu'y a
Des jaun's d'oeufs en marmelades.
Ce peintre de Barbizon
A la tête d'un bison.
Parmi ces grands noms on voit
Rousseau dont rien on ne voit.
Quand par hasard on en voit
Queuq'chose, rien on n'y voit.
Les jurés sont des oisons
Qui n'valent pas des bisons.
D'autres vont couper des cannes
Et font la guerre aux moiniaux
Du rest' pour tuer les moiniaux
Rien d'tel que les barbe à cannes.
On dit : sarbacann', mais on
Peut dir' Barbe à Barbizon.
Le berger, couronné d'aches,
A l'aub' jou' des airs nouveaux;
Sa corne éveille les veaux
En même temps que les vaches.
Ache rime à vach'. Posons
L'ache au berger d'Barbizon.
Diaz, avec sa patte adroite,
Quand il va peindr' son fatras,
A tous il donne le pas ;
Aussitôt chacun en boîte.
Ils le suivent à Barbizon
Comme un troupeau de bisons.
Citons encore, ô ma Muse!
Guignet, peintre, qu'on cognait ;
Coignet, peintre, qui guignait
La gloire qui I'homme amuse.
Pour peindre, ils brav'nt la bise, on
Les prendrait pour des bisons.
Près de la mare aux Evées
Ils entassent leurs effets
Et nag'nt à I'heur' des effets
Comm' des grenouill's éprouvées,
Barbottant sans caleçons,
Pas plus décents qu'des bisons.
Mais je m'arrête tout morne ;
Au fait, ce n'est pas joli
Que de se voir hors du lit
Entraîner par une corne.
Ceux qui fir'nt ces chansons sont
Des bard's à barb' de bison.
Ledieu sur tous les murs bâcle
L'grand homme et son p'tit chapeau.
C'est à I'fair' fuir d'Fontain'bleau
Comme au temps d'la grand' débâcle.
Les cerfs, dans ses chasses, ont
L'élégance du bison.
Et pour dire tous les fastes
D'la forêt de Fontain'bleau,
Citons : Fontaine, Belot,
Dont le palais est fort vaste;
Avec I'appétit qu'ils ont
Ils mangeraient un bison.
D'aucuns prennent des couleuvres
Ceux-là ne trvaill'nt pas en vain
Car avec de l'esprit d'vin
Ils feront vivre leurs oeuvres..
Seul'ment l'esprit à foison
N'se trouv' pas à Barbizon.
 
Français à la barbe raide
A peint du vert et du bleu
Entre la glace et le feu,
Aussi c'est un peintre tiède.
Il jabotte à Barbizon
De Fourrier, comme un bison.
Guillemin, de gloire avide,
Pour lui seul un panneau prit;
II y mit tout son esprit
Et le panneau resta vide.
Ses cheveux hérissés ont
L'aspect de poils de bison.
Les piocheurs plaçant leur tente
Dans des chemins pas trop doux,
Plant'nt leur piqu' dans les cailloux,
Les cailloux piquent leur pIante...
La plante des pieds qu'ils ont
N'vaut pas celle des bisons.
 
Wéry, gloire sans pareille
Pour ses dîners chers cotés,
A Barbizon fricotte, et
N'fait que potag's à l'oseille;
Ses tableaux couleur gazon
Transporteraient un bison.
Brissot y vient voir Toudouze.
Toudouze y vient voir Brissot.
Pour les verts ils font assaut :
Cent tableaux d'eux en val'nt douze.
On préfère avec raison
Les verr's pleins de Barbizon.
Deux rochers avec trois chênes.
Trois chên's avec deux rochers,
Des chênes tout bancroche, et
Des rochers qui font la chaîne.
Quels jolis horizons ont
Les peintres à Barbizon!
 

L'insouciant, le joyeux GUILLEMIN, le hardi PATUROT, le profond CANUT, le séduisant Alexandre MANCEAU, CHALLAMEL le vertueux et le romantique TENlNT restituent à leur bon ami Monsieur GANNE, hôtelier des artistes de Barbizon, ces délicieux couplets qu'ils ont trouvés au fond de ses bouteilles (1). - Fait à Barbizon, le 15 août, an de grâce 1846.

Le neuf mai cinquante-quatre
Mons, Lejeune et Pigeory
Heureux de descendre ici,
Ont copié quatre à quatre
La complainte des bizons
Vénérée à Barbizon


(1).La plupart de ces artistes peuvent être facilement identifiés.
Inutile d'insister sur DIAZ, ROUSSEAU, DECAMPS, FRANCAIS.
- Alexandre-Damien MANCEAU, graveur et auteur dramatique, secrétaire de Mme George Sand, né en 1817, mort en 1865, a exposé de 1841 à 1861. II a gravé d'après K. Bodmer.
- Pierre Hyppolite MARTIN, peintre, né en 1819, élève de Decamps, a exposé de 1841 à I868.
- Jean-Adrien GUIGNET, peintre, né en 1816, médaillé, a exposé de 1840 à 1848.
- Jules-Louis-Philippe COIGNET, peintre, médaillé et décoré, a exposé de 1824 à 1860. Dès 1833 il peint un Intérieur de la forêt de Fontainebleau.
- Félix-Saturnin BRISSOT DE WARVILLE, peintre, né en 1818, a exposé de 1840 à 1868 ; il est devenu régisseur du Palais de Compiègne.
- Emile TOUDOUZE, peintre, a exposé de 1844 à 1850.
- Pierre-Joseph CHALLAMEL, peintre et lithographe, né en 1813, a exposé de 1835 à 1848.
- Alexandre-Marie GUILLEMIN, né en 1817 médaillé et décoré, a exposé de 1840 à 1879 ; il s'était retiré à Bois-le-Roi.
- Victor WÉRY, peintre et graveur, a exposé de 1839 à 1852.
- Deux peintres LEDIEU, Alexis et Philippe, exposaient dès 1836 et 1838 des paysages et des chasses de la forêt de Fontainebleau.
- Plusieurs peintres ont porté le nom de FONTAINE.
- Les autres noms ont peut-être été altérés. PATUROT, ne serait-ce pas GEROME, l'illustre peintre-sculpteur, membre de l'Institut, qui a certainement habité Barbizon ?
- Le profond CANUT n'est autre que M. Louis-Alphonse LECANU, avocat à la Cour de Paris, préfet pendant la guerre, juge de paix du VI° arrondissement, mort à Bois-le-Roi en 1899.

D'autres additions anonymes y ont été apportées ; en voici un exemple :

Le neuf mai cinquante-quatre,
Mons Lejeune et Pigeory,
Heureux de descendre ici,
Ont copié quatre à quatre
La complainte des bisons
Vénérée à Barbizon.

Où sont les bisons d'autrefois
Avec leurs barbes de satyre,
Aux chapeaux grands comme un pavois,
Qui, le soir, en sortant des bois
Soupaient gaiement avec des pois,
Rabelaisant dans un fou rire?

Ces petits messieurs élégants
Qui chez Luniot font grand'chère
Et ne peignent qu'avec des gants
Se pensent-ils les vrais enfants
De si drôlatiques grands-pères?...

9 mai 1852

Ainsi il y a cinquante ans on se plaignait déjà des changements opérés à Barbizon : que cela nous rassure sur les regrets qu'on exprime aujourd'hui sur son compte.
L'hôtel Ganne n'existe plus ; l'hôtel de I'Exposition a changé de main ; les rapins d'autrefois sont devenus des propriétaires, membres du jury, décorés. Qu'importent ces transformations? elles prouvent la vie, et Barbizon est plus vivant que jamais.
Art.-Ballue (Pierre-Ern.). Salon 1876, La plaine de Barbizon. - Bodmer (Henri). S. 1883, La marnière.- Chabrié (Ch.). S. 1878, Maison de Théodore Rousseau. - Chaigneau (Fd). S.1867 Cour de ferme ; S. 1869, La rue ; S. 1874, Berger fuyant l'orage ; S 1878, La ferme ; S. 1888, La plaine ; vente 1891, Le chemin de la Messe ; Les rochers des Mucets ; S. 1893, Le matin ; vente 1894, La rue ; Soleil couchant, etc. - Chevillard. S. 1873, Le chemin de la Belle Marie. - Cock (Xavier de). Troupeau de vaches. - Colin (Paul-Alf.). S. 1875, Forêt près Barbizon. - Comble (P.). S. 1892, La maison abandonnée ; La plaine ; Exp. F. 1893, La maison de Diaz ; 1895, Un puits. - Diaz. Vente 1885, La plaine ; La route. Drouin. Cour d'auberge, eau-forte et tableau. - Dutilleux (H.-J.-C.). S. 1857, Route de Barbizon. - Elmerich (Ch.). S. 1878, Entrée de la forêt ; Intérieur d'une cour, aquarelles ; S. 1882, Intérieur d'écurie, dessin ; S. 1884, 1885, Intérieurs, aquarelles. - Gardette (Louis). S. 1890, Le rouleau, plaine de Barbizon. - Gassies (Georges). S. 1865, Une allée, effet de neige ;. S. 1872, La porte de Barbizon, effet du soir ; S. 1875, La fête ; Le bout du village ; S. 1881, 1887, Coin de bois ; Le moulin ruiné, gouache. - Gâtines.(René de). S. 1882, Dans la plaine. - Gourdet (P.-Eug.). S. 1874, Souvenir, fusain. Hamelet -Griffiths. S. 1887, Dans la forêt, près Barbizon. - Havet (H.-Ch.-J.). S. 1883, Les champs. - Herson (Em.). S. 1867, Le village, vu de la route de Macherin ; Intérieur de la cour de l'hôtel Luniot ; S. 1868, aquarelles. S. 1869, Le chemin de la Belle Marie ; Le village près de l'entrée de la forêt, aquarelles.- Jacque (Charles). 1850, Bornage ; La rue de Barbizon, eaux-fortes ; Exp. Marseille 1859, Paysage à Barbizon. - Jacque (Léon). -Eau-forte. - Jacque (Frédéric). Suite d'eaux-fortes pour Le Livre d'or de J.-F. Millet. - Lafitte (Théod.). S. 1852, ,Une cour de paysan. - Lavieille (Eug.). S. 1853, Entrée par la porte aux Vaches ; Intérieur de cour ; S. 1855. Une basse-cour. - Malont (Louis). 1835, Vue prise aux environs de Barbizon. - Millet (Jean-François). S. 1850, Le semeur. (le moulin ruiné est à l'horizon) ; Exp. U. 1867, L'Angélus (au loin le clocher de Chailly) ; vente 1875,.Rochers et pommiers ; 1863, vente Gavet : L'entrée de la forêt, effet de neige ; Meules et troupeau de moutons ; Fendeurs de bois ; La plaine, pastels ; vente A. Sensier : Un jardin, pastel ; vente Tillot Le jardin de Millet, pastel. - Millet (Jean-Baptiste). S 1874, La ferme, aquarelle. - Millet (François). S.,1880, détour de pâturage. - Ladislas de Paal. Vente 1880, Environs de Barbizon. - 0. de Penne. Fête de Barbizon, 1858, dessin -gravé. Radmisky. S. 1893, Un jardin. - Richet (L.). Vente II.L. 1873, Environs de Barbizon ; S. 1876, Bornage. - Rousseau (Théod.). S. 1851. Village de Barbizon, effet de printemps ; S.1855, Plaine de Barbizon, effet du soir ; Un coteau cultivé ; S. 1859, Bornage de Barbizon (1) ; Lisière de bois ; S.1866, Bornage ; vente posthume : Grands peupliers dans la plaine ; Soleil couchant ; Un jardin ; La plaine ; Rochers dans la plaine ; Champs cultivés et bois de la Plante à Biau, Les pommiers de la Belle Marie ; Peupliers à la porte de Rochefort ; Une rue, effet de lune ; Effet de crépuscule ; Sortie du bois de Macherin ; Sentier dans la plaine ; Bois et plaine sur la route de Fleury ; Plaine couverte de blés ; Petit bois de la Belle Marie. - Sauvageot. Hôtel des artistes ; Maison de Millet, dessins gravés. - Servin (Améd.-E.). S. 1853, Entrée du village. - Smith (Geo). S. 1876, La forêt aux environs de Barbizon. - Trouville (H.). S. 1883, Neige à Barbizon, fusain. - Vernon (P.). S. 1877, Plaine. - Wery (Vict.). S. 1848, Une chaumière. - Wagrez (Edmond). S. 1859, Paysage. - Wintz (Guill.). S. 1865, Une basse-cour. Zuber S. 1891, Fin de saison.
(1). Le tableau qui a été gravé sous ce titre représente une Ferme dans les Landes, Pourquoi ce changement de titre? Probablement pour la même raison qui est donnée par Beraldi, à l'occasion d'une planche de Chauvel, intitulée : A Samois, près Valvins, où sont figurés des oliviers," Ici, dit Beraldi, il est évident que le lecteur va nous faire une objection: Samois est situé près de la forêt de Fontainebleau. Or il est généralement admis que dans cette forêt il ne pousse pas d'oliviers - Réponse : Le paysage est une vue des environs de Montpellier.
Mais un paysage qui se respecte ne peut avoir été fait que dans la forêt de Fontainebleau ou autre localités consacrées, dont Montpellier n'est pas. Voilà pourquoi Cadart (l'éditeur) a tenu à baptiser cette planche : A Samois, près Valvins.
"
On explique de la même façon qu'une planche de Paul Huet, représentant un étang près de Compiègne a été nommée par Cadart: près de Fontainebleau.

Barbizon (Route de). - Du carr. de la croix du Grand Veneur au bornage. - PLAINE DE CLAIR BOIS, BAS BREAU. VI.
Sur un rocher, à droite de la route en sortant du hameau, se trouve le monument Millet - Rousseau, par Chapu, inauguré le 21 avril 1884.

Barbizon (Chemin de - à Samois et à Bois le roi). Du bornage à r. de Chailly à Samois et à Bois le Roi. - VENTES CHAPELIER, BAS BREAU. VII.

Barbizonnières (Les). - Bois hors la forêt. Terroir de Barbizon. Du 14 juin 1627. Vente par Germain Gornay et Jeanne Marteny à Jehan Jalnet, vigneron ; à Mascherin, de six perches de bois et friche, terroir de Barbizon, lieu dit les Barbizonnières, le long du chemin tendant a Saint-Martin-en-Bière.
Art. - F. Chaigneau. S. 1873, La Barbizonnière ; vente 1891, Le chemin de la Barbizonnière, dessin. - Edm. Luniot. S. 1876, Le soir, à la Barbizonnière.- Th. Rousseau. Vente posth. Sentiers dans les Barbizonnières, aquarelle ; Rocher et bois de la Barbizonnière.

Barillon (Carrefour). - Inters. des r. Barillon, de l'Enquête, de la Plaine de Bois le roi. PLAINE DE Bois le roi. IX.
M. Barillon d'Amoncourt, grand réformateur de la forêt de Bière en 1664.
Ce carrefour s'appelait autrefois carrefour des Repeuplements de La Boissière (carte des chasses de 1809).
Des plantations ont été faites en 1774 (carte de 1778).

Barillon (Route). - Du chemin de gr. comm. no 116 au ch. de gr. comm. no 137. - PLAINE DE Bois le roi. IX.

BARNOLETS (Les). - Canton de 155 hectares 80 ares 48 centiares. IV.
Les Bernoulets, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Croix de Souvray (de Salnove).
Bois des Bernolets (plan Defer).
On y fait des coupes en 1620, 1623, en 1742, du côté d'Ury.
L'étymologie est peut-être Bardeam, Bardolet, petit mulet, par corruption Barnolet. la Touche aux Mulets est voisine.
Le 22 mars 1621, F. Pierre Pépin, ministre du couvent de la Sainte-Trinité, baille à nouveau cens
" toutes et chascunes les terres, frisches, boys taillis, buissons, bruyères, assis sur les terrouers d'Aschères et Ury, contenant suivant les chartes de fondation cent soixante dix arpents, scitués dans l'enclos de la forest de Bière, clos du costé des champs des particuliers de murailles par endroits et du costé de la forest de fossez aussi en plusieurs endroits. . . " C'est à peu près la moitié du triage des Barnolets qui compte 804 arpents.
Le domaine royal n'est rentré en possession des parties donnèes par saint Louis aux Trinitaires que sous le règne de Louis XV. II fallut alors indemniser et les religieux et leurs preneurs à cens.
Le curé d'Achères, messire Simon Rouillon, figure dans le bail de 1621 pour 40 arpents.
On remarquera qu'il résulte.de la description des lieux que les murailles qui servaient d'enclos à la forêt sont antérieures à la fondation.
 Le 12 septembre 1669, bail par le marquis de Saint Herem à Gilles Vigneron, moyennant 400 livres et quatre douzaines de lapins par an, d'une garenne située dans la forêt de Bière, "
tenant d'une part au chemin de Fontainebleau à Aschères depuis le coin des Barnollets jusques au coin dud. bois entrant dans la forêt, continuant au - dehors de la d. forêt selon la muraille et fossé qui servoit cy devant de closture à la d. forest, jusques au chemin qui descend de la Coste Brulée, en remontant selon les Ventes de l'Esguisoir et centier des Vaches d'Açheres, revenant gagner directement le coin desd. Barnollets, avec droit de poursuivre les lapins ès rochers circonvoisins ".

Barnolets (Carrefour des). - Inters. des r. des Barnolets, des Béorlots, du Taureau. - LES BARNOLETS. IV.

Barnolets (Etoile des). Ancien nom du carrefour du Chêne aux Chapons (plan de 1809).

Barnolets (Route des). - De r. de la Grande Mare au bornage. - FORTS DE MARLOTTE , VENTES NicoLAS, VENTES RIGAUD, CAVE Aux BRIGANDS, MARCHAIS OLIVIER ET COULEUVRE, LES PRIMEVÈRES, LES VENTES LOPINOT ET CLOS Du Roi, VENTES à GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS, PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD, CLOS HÉRON, Bois DES SEIGNEURS, LES BARNOLETS. III et IV.
Ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.
Art. - Allongé. Vente 1890, Dans le sentier des Barnolets, aquarelle.

BAS BREAU (Le). - Canton double, appartenant à deux gardes ; il compte 114 hectares 55 ares 38 centiares sur la garde de la Croix du Grand Veneur (VI), et 57 hectares 99 ares 74 centiares sur la garde de BelleCroix (VII).
Ancien fief.
Le Bréau de Fontebleaudi est cité dans un olim de 1270 comme une partie de la forêt où les gens de Bois le Roy, Samois et Fontainebleau, avaient droit d'envoyer leurs porcs.
Le 8 juillet 1627, marché pour transporter au château de Courances du bois carré, c'est-à-dire destiné à la construction, provenant d'une coupe du Bas Bréau.
Art. - Anastasi. 1858, Dessin gravé dans l'Illustration. - Asselbergs (Alph.). S. 1884, Le Bas Bréau, près Barbizon. - Bléry (Eug.). 1860, Les deux gros chênes, eauforte ; 1865, Intérieur de forêt, eau-forte. - Bodmer (K.).Au Bas Bréau, gravure ; vente 1886, La harde au Bas Bréau. - Bourgeois (P.-J.). S. 1835,Vue prise dans le Bas Bréau. - Cassagne (Armand). S. 1859, Vue prise au Bas Bréau, aquarelle. - Ceramano. Exp. F. 1893, L'ouragan du 4 juillet 1893. - Chaigneau (Ferdinand). S. 1869, 1870, 1872, hêtres et chênes, intérieur de forêt dans le Bas Bréau. Couder (Mme Auguste), née Klein. S. 1848. Vue prise au Bas Bréau, eau-forte. - Delessard (A. J.). S. 1848, Chemin allant du Bas Bréau à Barbizon. - Desportes (Francisque). Exp. F. 1891, Sous bois. - Diaz de la Peña (Narcisse). S. 1814, 1847, Vente 1857, 1868, l'Entrée du Bas Bréau, grav. par Greux. - Dutilleux (H.-J.-C.). S. 1857, Vue prise dans les rochers du Bas Bréau. Flamant (Charles). S. 1881, Au Bas Bréau, aquarelle. Flandrin (J.-P.). S. 1875, Souvenir du Bas Bréau. - Forest (Eugène-H.). S. 1849, Etudes peintes au Bas Bréau. - Galle (L.-O.). S. 1848, Au Bas Bréau. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1868, L'hiver ; S. 1886, Soleil couchant, aquarelle. - Georget (Ch.-J.). S. 1877, 1879, Un sentier ; L'automne au Bas Bréau. - Guesnu (M.- H.) S. 1842, Le Bas Bréau, eau-forte, d'après Thierrée. -Hérisson (L.-Fr.). S. 1836, Vue prise au Bas Bréau. Jacque (Frédéric). Eau-forte. - Jung (Th.). S. 1850, Le Bas Bréau. - Labbé (Em.-Ch.). S. 1845, Etude d'après nature au Bas Bréau. - Lambert (Ant.-Eug.).S. 1857, Souvenir du Bas Bréau. - Lavieille (J.-A.).S. 1859, Gravure d'un dessin d'Anastasi. - Le Camus (Louis). S. 1876, Effet de neige dans le Bas Bréau. Lepère (Louis-Aug.). S. 1887, Au Bas Bréau. - Leroy (Louis-Jean). S. 1837, Le Bas Bréau, lithographie ; S. 1849, Lisière du Bas Bréau et des Gorges d'Apremont. Martial, Vieux chênes au Bas Bréau, eau-forte. - Masson (Eugène). S. 1877, Le Bas Bréau. - Masson (Francis). S. 1840, Vue prise au Bas Bréau. - De Montholon (F.-R.). S. 1881 -Matinée d'hiver dans le Bas Bréau. Niederhausen-Koechlin (de), dit Fritz. S. 1868, Vue prise dans le Bas Bréau, - Papeleu (Victor de). S. 1863, Le Bas Bréau. - Paris (Camille). S. 1865, Le Bas Bréau en hiver, dessin. - Renié (Jean -Emile). S. 1875, Le soir dans le Vieux Bas Bréau. - Rimbod (Ch.). S. 1868, Un chemin au Bas Bréau., fusain. - Rodet (Mlle Anne). S. 1839, Route au Bas Bréau. - Rousseau (Théodore). S. 1851, Haute futaie ; Entrée du Bas Bréau ; Vente posth., Allée dans le Bas Bréau ; Sortie du Bas Bréau sur les Gorges d'Apremont ; Dessous de bois ; Etude de hêtres ; Chênes du Bas Bréau, à l'extrémité de l'allée aux Vaches ; Chêne à l'entrée du Vieux Bas Bréau ; Lisière du Bas Bréau, sur la route de Chailly ; Hêtre sur le bord d'une route ; Les grands chênes du carrefour de la Reine Blanche ; Coup de soleil dans une clairière du Bas Bréau (Braun) ; Les grands chênes du Vieux Bas Bréau (Goupil et Braun) ; Lisière du Vieux Bas Bréau ; Intérieur du Bas Bréau. - Sargent (Alf.-Louis). S. 1864, Gravure sur bois d'après K. Bodmer. - Schetz (Jules). S. 1843, Vue prise dans le Bas Bréau. -Teinturier (Louis-F.-Y.). S. 1857, Le Bas Bréau. - Thienon. S. 1850, Rochers, bois, études au Bas Bréau. - Thierrée (E.-S.). S. 1841, Le soir, étude de chêne, gravé par Guesnu. - Thurneyssen (Th.). Exp. F. 1890, - Vernon (Paul). S. 1878, Le Bas Bréau. - Vuillefroy (F.-D. de). S. 1870, Le matin dans le Bas Bréau. Wacquez (A.-A.). S. 1859, Dénicheurs d'abeilles au Bas Bréau. - Wagrez (Edm.-L.-M.). 1869, Le Bas Bréau.. -- Wéry (Charles). S. 1841, -Etude d'arbres. - Wery (Victor). S. 1846, 1852, Futaie, vue prise au Bas Bréau.

Inscription relevée sur un hêtre du Bas Bréau :

Ne salissez-donc pas de vos noms éphémères
Ces vaillants spectateurs des siècles écoulés ;
Mais comme eux soyez forts!
Point de vaines chimères!
Résistez! Soyez grands!
Vos noms seront sauvés!

Un autre hêtre, sur le bord de la route de Paris, porte la signature : DIAZ

Bas Bréau (Carrefour du). - Inters. des r. de Barbizon, Marie-Thérèse, des Artistes, sentier de la Caverne des Brigands. - Bas BRÉAU. VI.
L'empereur Napoléon III y déjeune avec toute sa cour le 23 juin 1863. (Croquis de Moulin dans le Monde Illustré.)
Art. - Vionnois. Exp. F. 1893. Carrefour du Bas Bréau, le matin.

Bas Bréau (Route du). Du carr. de l'Epine au bornage. - BAs BREAU. VI.
Art. - Th. Rousseau. Vente posth. : Route de l'Epine, au Bas Bréau.

Base (Route de la). - De r. Tournante des Ventes Alexandre à r. de la Gorge aux Néfliers. - VENTES ALEXANDRE. VI.
Nom donné en 1899 à une partie de la route des Mathurins.

Basse (Route). - Du ch. de gr. comm. n° 137 au ch. de gr. comm. n° 137. - Bois DE LA MADELEINE. IX.

BASSE POMMERAYE (La). - Ancien canton : lieu de queste, quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly (de Salnove).
Les Pommeraies, ou les Bois des Pommeraies, font partie de la forêt de Fontainebleau au point de vue administratif. VIII.

BASSES LOGES. - Hameau de la commune d'Avon.
Prieuré fondé en 1310 par Henri d'Autry, desservi d'abord par les religieux de la Charité, appelés Billettes ; le prieuré fut cédé en 1633 aux Carmes réformés de la province de Touraine.
Art. - Saint Marcel. S. 1876, Ancienne cour, aux Basses-loges, aquarelle. - Tanzi (Léon). S. 1890, La voie ferrée, aux Basses-loges.
Bibl. - L'abbé Estournet. Le Prieuré des Basses Loges et le fief de Changy. Fontainebleau, M. Bourges, 1900 ; in-8°.

Basses Plaines (Route des). - De r. des Hautes Plaines au bornage. - ROCHER DEs HAUTES PLAINES. V.

Bassompierre (Route de). - De la route du Bréau au carrefour des Héronnières.- Quinconce D'Avon. l.
Bassompierre, né en 1579, colonel général des Suisses, ambassadeur et maréchal de France, mort en 1646.
C'est lui qui paria contre Henri IV que le grand Canal ne serait pas rempli en deux jours, et qui gagna son pari.

Batterie (Route de la). - De r. Vannier à r. d'Orléans. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER (Polygone). V.

Battue (Route de la). - Du carr. Sableux au bornage, ou route du Bineur. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Baudelu. - Ferme dépendant de la commune d'Arbonne, ancienne commanderie du Temple, supprimée en 1385 .
Ancienne chapelle Saint-Blaise.

Baudrillart (Route). - Du chemin de fer au carr. de la Butte des Moulins PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.

Baudrillart (JACQUES-JOSEPH), agronome, né à Givron en 1774, mort en 1832, auteur d'ouvrages sur les forêts.

Beauté (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Beauté, de Valmy, de la Joie, du Vert Galant, de l'Affectation, du Rossignol. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Beauté (Route de la). - Du carr. de la Beauté au carr. des Adieux. - ROCHER DES DEMOISELLES, PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.

Beau Tilleul (Route du). - De r. Ronde au carr. de Belle Vue. - MONTS DE FAYS. VII.
Arbre planté au centre du Cabinet de Monseigneur, appelé aussi carr. du Beau Tilleul.
Le nom de la route est moderne.
Voir Cabinet de Monseigneur.

BECASSIERES (Les). - Ancien canton, figurant sur la carte de 1778, supprimé sur la carte de -1809. VIII.
La Bécassière est lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly (de Salnove).
On y fait des coupes en 1611, 1612, 1620, 1625.
Jean de Beaune y est adjudicataire d'une vente en 1721.
Le mot Bécassière manque dans les dictionnaires lieu où l'on chasse les bécasses.

Bécassières (Carrefour des). Ancienne étoile. Inters. des r. des Bécassières, Ronde, du Marchais Artois, de la Boulaie. - VIEUX RAYONS. VIII.

Bécassières (Route des). - De l'ancienne r. de Bourgogne au ch. de Chailly à Bois le roi ou r. du Berceau- VIEUX RAYONS, ROCHER CANON. VIII.
En 1780, on procède au bombage de la route venant de l'Étoile des Bécassières au chemin de Melun, appelée la Marre aux Cannes. Arch. Nat. O1 1427.
C'est la route des Bécassières ou la route de la Boulaye.

Becfigue Route du). - De r. de la Fontaine aux Biches au carr. de la Butte du Monceau.
Fait suite à la route du Perdreau, avec laquelle on la confond quelquefois. - BUTTE DU MONTCEAU. I.

BEHOURDIERE (La). - Canton de 148 hectares 37 ares 44 centiares. IX
Carrières de grès en exploitation en 1638, 1667.
Le canton est replanté en 1775.
Le plan de 1778 distingue le canton de la Béhourdière et le rocher de la Béhourdière, partie occidentale du Rocher CASSEPOT actuel.
C'est un ancien fief, d'après Domet.
Béhourder est un vieux mot qui signifie jouter, quereller. La Béhourdière, lieu où l'on se bat.

Béhourdière (Carrerour de la). - Inters. des r. Domet, de Salnove, Sénancourt, Tournante de la Béhourdière. - LA BEHOURDIERE. IX.

Béhourdière (Route de la). - De r. de la Butte à Guay au carr. Jean Bart. - LA BÉHOURDIERE. IX.

Béhourdière (Route Tournante de la). - Du carr. de la Béhourdière à r. Tournante des Points de vue du CASSEPOT. - LA. BEHOURDIERE. IX.

Belair (Route du). - Du carr. des Buttes de Franchard au carr. de la Plaine de Macherin. - BUTTES DE FRANCHARD, CUL DU CHAUDRON. V.

Bélébat (Route). - Du ch. de gr. comm. n° 138 à la Seine. - Bois GAUTHIER. I.
Ancien lieu dit de la paroisse d'Avon.
Charles-Paul Hurault de l'Hospital, comte de Beu, seigneur de Belesbat, avait fort accomodé le jardin de Belesbat près de Fontainebleau, où les eaux et les bois sont admirables (dit Saint-Simon) et s'y était fort incommodé.

Belette (Route de la). - Du bornage, près du Buisson Mayard, au carr. Marrier. - PLAINE DE SERMAISE, QUEUE DE FONTAINE. IX.
Ancien canton près du Bois DE LA MADELEINE. IX.

BELLE CROIX. - La garde de la Belle Croix contient 21 cantons. :
le Mont Pierreux, la Vallée de la Chambre,le Rocher du Mont Ussy, le Grand Mont Chauvet, la Butte aux Aires, le Gros Fouteau, les Hauteurs de la Solle,la vallée de la Solle, le Rocher et Bas Saint-Germain, le Mont Saint-Germain, le Mont de Truies, le Rocher de Pierre Margot, la Longue Vallée, la Vente Chapelier, le Bas Bréau, la Plaine de Clair Bois, le Rocher du Cuvier Châtillon, le Mont Saint-Père, la Belle Croix, le Mont de Fays, occupant ensemble 1731 hectares 86 ares 12 centiares.

BELLE CROIX. - Canton de 30 hectares 23 ares 46 centiares portant le nom de la garde. VII
Carrières de grès en exploitation en 1667.
Art. - Berton (P.-E.). S. 1890, Marnière sur le plateau de Belle Croix ; S. 1892, Une mare, effet du soir. Berthelon (Eugène). S. 1873, Plateau de Belle Croix ; Exp. F. 1890, Janvier sur le plateau ; 1893, Vieux chênes à Belle Croix. - Bléry (Eug.). S. 1843, Vue du vieux chêne de Belle Croix, eau-forte, deux états ; S. 1847, Vue prise aux mares de Belle Croix, eau-forte. Boudier (Ed.-L,.). S. 1872, Plateau de Belle Croix. Ceramano. Exp. F. 1892, Un coin sur le plateau. - Coquard (Paul). S. 1877, Plateau de Belle Croix. - Cordier (Charles). S. 1879, Plateau de Belle Croix ; S. 1880, Coucher de soleil. - Dannequin. 1869, Plateau de Belle Croix, eau - forte pour l'Illustration nouvelle ; S. 1870, Effet du soir à Belle Croix, dessin. - Daubigny (Karl-P.). S.1868, Plateau de Belle Croix. - Defaux (Alexandre).S.1864, 1865, 1876, Plateau de Belle Croix. - Degallaix (Louis). S. 1879, 1880, Au printemps ; Avant l'orage, aux platières de Belle Croix ; Exp. F. 1887, Plateau de Belle Croix ; 1889, Sentier à Belle Croix. - Diaz. Vente 1885, Plateau de Belle Croix.- Gassies (J.-B.-Georges). S. 1870, 1877, 1880, 1884, Vues prises à Belle Croix ; Les mares, aquarelle. - Gelibert (J.-Bertr.). S. 1875, Hallali de cerf dans les mares de Belle Croix. - Georget (Ch.-J.). S. 1877, Plateau de Belle Croix. - Giroux (André). S. 1840. Vue prise aux mares de Belle Croix. - Jacque (Charles) Vente posthume, Plateau de Belle Croix. Lavieille (Eug.). S. 1850, Vue prise au plateau de Belle Croix (Musée de Lille). - Lepère (Louis-Auguste). S. 1888, Plateau de Belle Croix, gravure. Luniot (Edm.). S. 1879, Plateau de Belle Croix. Martin (Paul). S. 1880, Plateau de Belle Croix, eauforte. - Masson (Eug.). S. 1881, Plateau de Belle Croix. - Marx (C.). Exp. Basses - Loges, Près de Belle Croix, faïence. - Niederhauzen-Koechlin (de), dit Fritz. S. 1870, Sur le plateau de Belle Croix. - Ortmans (Fr.-Aug.). S. 1873, 1877, Les mares ; Une matinée d'automne. Paal (Ladislas de). Vente 1880, Plateau de Belle Croix. - Papeleu (Victor de). S. 1857, Plateau de Belle Croix, deux études. - Pitou (Camille). S. 1870, Plateau de Belle Croix.- Porcher (Ch.-Alb.). S. 1867. Au printemps. - Pron (Louis-Hector). S. 1846, Une mare. - Renié (J.-Em.). S. 1870, Plateau de Belle Croix ; S. 1883, Bouleaux au soleil couchant. - Richet (Léon). S. 1886, Vieux chêne à Belle Croix. - Riou (Edouard). S. 1868, Plateaude Belle Croix. - Rousseau (Théodore). 1837, Les bûcheronnes à Belle Croix, gravé par Lefort ; S. 1851, Plateau de Belle Croix ; vente posthume 1873, Mare sur le plateau de Belle Croix ; Monticule dans la descente du plateau,de Belle Croix, fusain ; Plateau de Belle Croix, fusain: Plateau de Belle Croix effet de givre. - Saunier (Oct.-Alfr.). S. 1873, 1876, aquarelles. - Thierrée (Eug.-St.). S. 1840, 1843, Hauteurs de Belle Croix ; Une mare ; S. 1852, étude de chênes. - Trouville (Henri-Ch.). S. 1880, 1881, à Belle Croix, fusains. - Van Marcke (Em.). S. 1872, Plateau de Belle Croix. - Vernon (P.). S. 1880, Plateau de Belle Croix.

Belle-Croix. - Erigée vers 1304 par Pierre Tapereau, s'il faut en croire l'inscription placée par son descendant, Simon Tapereau :

DEUX CENTS ANS A QUE DANS CE LIEU
PIERRE TAPEREAU FIT POSER
UNE CROIX EN L'HONNEUR DE DIEU,
POUR LA VOIR A TOUS EXPOSEE
PUIS NAGUERES A FAIT APPOSER
SIMON TAPEREAU CETTE CY
PRIEZ DIEU QUE REPOSER
PUISSENT LEURS AMES SANS NUL SOUCY

LE MOIS D'AOUT MDIIII.

Les Tapereau, seigneurs en partie de Brolles, existaient encore au XVIIe siecle.
Les plans Picard, Boisseau, Scotin, désignent cette croix sous le nom de Croix Tapreau.
Détruite en 1793, elle a été réédifiée en 1827 sans l'inscription.

Belle Croix (Carrefour de). - Inters. des r. Ronde, des Ligueurs, du Luxembourg. - BELLE CROIX. VII.
C'est près de ce carrefour qu'eut lieu en 1871 le duel Soutzo-Ghika, qui coûta la vie à ce dernier.
A quelques pas du sentier Colinet, une roche porte la date de ce triste événement.
Lieu de relais quand la chasse à courre est du côté de Chailly, de la Table du Roi ou de la Boissière (de Salnove).

Belle Croix (Route de la). - Du carr. de la Solle à r. du Luxembourg. - VALLÉE DE LA SOLLE. VII.
Sur le plan anonyme de la Chalcographie, la route des Ligueurs porte le nom de route de la Belle Croix.

Bellefontaine (Château de). - Commune de Samois, autrefois, dit Maison de la Chaudière ou du Chaudron, possédant une chapelle.
Propriétaires successifs :
Lebas, maître tailleur d'habits. - Jacques Polissard, ancien juge consul de la ville de Paris, 29 décembre 1762. - 22 juillet 1767, demoiselle Marie-madeleine de Fay, † 2 frimaire an VIII. - 16 floréal an VIII, MM. de Fay ; veuve d'Evrard Germain Le Bret ; Germain François Letourneur ; Louis-Etienne Letourneur ; Marie-françoise henry Letourneur. - 22 vendémiaire an IX. Perpétue Aubert du Petit Thomas, épouse de Nicolas Bergasse. 13 juillet 1808. Nicolas Bergasse, l'adversaire de Beaumarchais. Depuis, le château a été habité par le prince Troubetzkoï, mort le 11 juin 1874, et par le prince Orloff, son gendre, ambassadeur de Russie, mort le 29 mars 1885.
Aujourd'hui il est la propriété du
prince Orloff, fils du précédent, attaché militaire à l'ambassade de Russie à Paris.

Bellefontaine (Route de). - De l'inters. des r. Bezout et de Valvins (coupée par le chemin de fer) à r. de Bourgogne. - PLAINE Du FORT DES MOULINS. IX
Art. - Masson (Eug.). S. 1880, La Cavée, Bellefontaine.

Bellevue (Carrefour de). - Inters. des r. de Bellevue, du Beau Tilleul, Tournante des Longues Vallées, de la Femme. - MONTS De Fays. VII.

Bellevue (Route de). - Du carr. de Clair Bois au carr. de Bellevue. - PLAINE DE CLAIR Bois, ROCHER CUVIER Châtillon, MONT De Fays. VII.

Bélus (Le). - Vieux chêne, aux Monts Girard, qui semble avoir joui autrefois d'une grande réputation.
Art. - Nyon jeune, pinx. et sc.

Belvédère (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 58 à r. Verte. - ROCHER DES ETROITURES. III.

Belvédère de la Gorge aux Merisiers (Route du) Du Champ de Tir à r. du Veneur. GORGE AUX MERISIERS. V.

BEORLOTS (Les). - Canton de 127 hectares 18 ares 97 centiares. V.
Bonnaventure Pauly est adjudicataire en 1721 de la vente des Bois du Roy dits Béorlots.
Ancien lieu dit. Vient-il de Béhors, un des noms du Butor?

Béorlots (Carrefour des).- Inters. des r. de la Plaine de la Haute Borne, Circulaire, du Sapin Blanc, des Béorlots. - PLATIERES DES BEORLOTS. V.

Béorlots (Route des). - Du bornage au carr. des Béorlots. - LES BARNOLETS, LES BEORLOTS, PLATIERES DES BEORLOTS. IV et V.
Route ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.

Berceau (Carrefour du). - Inters. des r. Ronde, du Berceau, ch. de Chailly à Bois le roi, de la Mue, des Vieux Rayons, de la Mare aux Evées. MONT GAUTHIER, VIII.
Ce carrefour s'appelait autrefois simplement Le Berceau.

Berceau (Route du). - Du bornage de Chailly à r. nat. n° 5 bis. - VENTES CHAPELIER, VENTES à BAUGE:, MARE aux EVEES, MONT GAUTHIER. VII et VIII.
De la route du Marcassin au carrefour du Berceau, elle s'appelle chemin de Chailly à Bois le roi.

Berger (Route du). - De la r. Tournante des Ventes Alexandre au point de vue des Gorges d'Apremont. - VENTES ALEXANDRE. VI.

Beringhem (Carrefour). Inters. des r. Lemonnier, -Beringhem, de l'Espérance, N... - CHAMP MINETTE. IV.
Jean-Louis Beringhem était premier écuyer d'Henri IV.
Après lui, le marquis de Beringhem fut premier écuyer de la petite écurie du roi, de 1645 à 1685.
Son fils, Jacques-Louis, comte de Châteauneuf et du Plessis-Bernard, seigneur d'Armainvilliers, chevalier des Ordres, gouverneur des citadelles de Marseille, puis directeur des Ponts et Chaussées, lui succéda dans cette charge, 1651-1723.

Art. Un portrait de Beringhem, gravé par Moncornet, porte l'inscription: Belinghen. Dessin d'Horace Vernet, gravé en couleurs par Bourgeois de la Richardière: Aventure des bosquets dans le parc de Fontainebleau. Le roi, Beringhem et Mlle de la Vallière sont les personnages.

Beringhem (Route). - Du carr. de Cheyssac au carr. Beringhem. - PLAINE DES PiNs, BoiS DE LA HARDIE, CHAMP MINETTE. III et IV.

Berthe (Route). - De r. de La Trémoille (?) à r. Basse. - BoiS DE LA MADELEINE. IX.
Thomas Berthe, prêtre de la Mission, curé provisoire de la nouvelle paroisse de Fontainebleau, le 27 novembre 1661.
Le premier curé, Antoine Durand, a été nommé le 23 décembre 1661.
Est-ce son souvenir qu'on a voulu rappeler?

Besnard (Route du Rocher). - Voir Rocher Besnard.

BESSONVILLE. - Hameau dépendant d'Ury. Il avait droit d'usage (P. Dan).

Bezout (Route). - De la r. de la Tour Denecourt à r. de Valvins. - PLAINE Du FORT DES MOULINS. IX.
Bezout, savant géomètre, né à Nemours le 81 mars 1730, mort aux Basses-loges le 27 septembre 1783, enterré à l'église d'Avon. Voici son épitaphe:

GÉOMÈTRE SAVANT, PHILOSOPHE PAISIBLE
PÈRE, ÉPOUX, CITOYEN, AMI TENDRE ET SENSIBLE,
SON SAVOIR FUT PROFOND, SON ESPRIT PÉNÉTRANT.
IL CONNUT LES PLAISIRS QUE DONNE LA SAGESSE,
IL VÉCUT POUR LES SIENS, CULTIVA LEUR TENDRESSE
ET FIT DE LEUR BONHEUR SON BONHEUR LE PLUS GRAND
POUR SAUVER DE L'OUBLI SON NOM ET SA MÉMOIRE
CE MARBRE ÉTAIT SANS DOUTE UN TÉMOIN SUPERFLU
MAIS DES REGRETS QUE LAISSE APRÈS LUI SA VERTU
L'AMITIÉ SE CONSOLE EN PARLANT DE SA GLOIRE
L'EUROPE A VU PÉRIR ET PRESQUE AU MÊME TEMPS
EULER SI RENOMME CHEZ LES GERMAINS SAVANTS,
BEZOUT ET D'ALEMBERT, NON MOINS CHERS A LA FRANCE.
OH ! QUEL SIÈCLE FÉCOND EN VERTUS, EN TALENS,
POURRA DE CERTAINS NOMS REMPLIR LE VIDE IMMENSE!
                     Qu'il repose en paix!

Biche (Route de la). - De r. du Luxembourg à r. du Greffier. - PLAINE DES ECOUETTES. IX.

Bien Aller (Route du). - De r. Ronde à r. des Platanes. - LA TRANCHÉE, VENTES AU DIABLE, SENTIERS D'AVON. II.

Bière. - Ancien nom de la forêt de Fontainebleau, qui était celui de la contrée, du pagus.
En dehors de la forêt et des villages situés sur ses reins la Bière s'étendait au nord jusqu'à Melun, à l'ouest jusqu'à la rivière de l'Ecole.
Il est cependant à remarquer que seules les localités au sud-ouest et à l'ouest de la forêt portent le nom en Bière; on ne le retrouve pas pour les villages de l'est et du nord : Bois le roi, Samois, Thomery, etc.
Août 1271. Donation par Philippe III à l'Hôtel-Dieu de Melun, de 60 charretées de bois à prendre dans la forêt de Bière.

BILLEBAUTS (Les). - Ancien canton figurant encore sur le plan de 1778. - VIII.
Chasser à la billebaude, c'est chasser au hasard, sans avoir rembuché la bête d'avance dans une enceinte.

Billebauts (Carrefour des). - Inters. des r. des Billebauts, ch. de gr. comm. n° 115, du Marchais Artois. -QUEUE DE FAYS. VIII.
L'ancien carrefour des Billebauts est hors la forêt, sur le prolongement des routes des Billebauts et de la Livrée.

Billebauts (Route des). - De la piste d'entraînement au ch. de gr. comm. n° 64. - VENTES A BAUGE,, QUEUE DE FAYS, CHÊNE AUX CHIENS, PLAINE DE LA GLANDÉE. VIII.

Bineur (Route du). - De la Seine au terroir de SERMAISE. - BOIS DE FONTAINE, BUISSON MAYARD. IX.

Biron (Route). - Du ch. de gr. comm. n° 148 à r. Ronde. - LA MALMONTAGNE, VENTES HÉRON, VENTES BOURBON. II et III. Ouverte en 1701.
Biron, maréchal de France, né en 1561, arrêté à Fontainebleau, exécuté en 1602.
Sur quelques cartes et plaques on lit : route Byron.
Cette orthographe laisserait croire, à tort d'ailleurs, qu'il s'agit du grand poète anglais (1788-1824).
L'administration forestière se propose de faire rectifier l'erreur.

Blaireau (Carrefour du). - Inters. des r. du Blaireau, de la Poche, de Trévise. - TRAPPE CHARETTE. V.

Blaireau (Route du). - De r. de la Queue de Vache à r. de Montpensier. - TRAPPE CHARETTE. V.

Bocage. -Lieu dit près la Souille aux Pourceaux. MONTOIR DE RECLOSES. III.

Bois des Abîmes de By. - Hors la forêt, sur le bord de la Seine.
Roche Cousteau sur le plan de 1778.

BOIS DE BEL EBAT. - Canton nouveau ; il appartenait à la cure de Fontainebleau ; réuni à la forêt sous la Révolution, il a été borné le 6 décembre 1837, puis agrandi en 1868. l.

BOIS BLANC. - Ancien canton, dans la PLAINE DE BOIS LE ROI. - IX.

Bois Bluceau (Le). - Lieu dit relevé sur un acte du 1er février 1627 : friches et bruyères, où il y a quelque bois de chêne, au finage de By, touchant aux fossés de la forêt.

Bois du Bréau. - Paroisse de Samois ; ancien fief appartenant au prieuré des Basses Loges.

Bois de la Charbonnière. Hors la forêt ; terroir de Barbizon.

BOIS CHIQUARD. - V. Buisson Chiquard.

BOIS COULANT. - Canton de 108 hectares 34 ares 92 cent. - VIII.
C'est là que devait s'exercer le droit d'usage qui appartenait aux 91 maisons usagères du Petit Clos et faubourg des Carmes, de la paroisse Saint-Ambroise de Melun (Ordonnance de Duvaucel, 1763).
Ce bois a été incendié en deux endroits les 8 et 9 avril 1714 (Mss. Menin).
Dans l'ancien art militaire la herse des forteresses s'appelait porte coulant.
Le Bois Coulant est situé pour ainsi dire à l'entrée de la forêt. Est-ce l'explication du nom ?
Le bois de Coulas, lieu de queste, pour courre du côté de la Table du Roi (de Salnove).

Bois Coulant (Route du). - Du terroir de Brolles au terroir de la Rochette. - Bois COULANT. VIII.

BOIS DE COURBUISSON. - Canton nouveau réuni à la forêt, partie par arrêt du Conseil sous Louis XV, partie sous Louis XVIII borné seulement le 2 août 1845. Commune de Samois. IX.
En 1598, Jean Le Faure cède à Louis de l'Hospital, seigneur de Vitry, en même temps que la charge de gouverneur de Fontainebleau, la ferme de Courbuisson.
Pendant son séjour à Fontainebleau, en 1725, le roi Louis XV chasse vingt-trois fois le lièvre avec les petits chiens à Courbuisson ;
il en prend jusqu'à quatre par jour.

BOIS LA DAME. - Canton de 162 hectares 55 ares 70 centiares en 1809, agrandi sous Louis XIV et sous Louis XVIII. - IX.
Sur le plan Defer, on l'appelle Bois Madame.

Bois la Dame (Carrefour du). - Inters. des r. d'Achille, du Bois la Dame, du Hérisson. - Bois LA DAME. IX.

Bois la Dame (Route du). - Du terroir de Samois à la Seine. - Bois LA DAME. IX.

Bois de l'Epine. - Appartenant à l'abbaye du Lys ; confisqué à la Révolution et réuni au domaine.
7 hectares 20 ares 40 centiares.
Sur la commune de Chailly.

Bois d'Etrangleveau. - Hors la forêt, près Dammarie-lès-Lys.
Incendié le 8 avril 1714.
Les auteurs de l'incendie, Pierre Legrand, pâtre du hameau de Farcy, et Edme Yot dit Fourmy, pâtre de Dammarie-les-Lys, ont été condamnés par arrêt définitif de la Table de Marbre du 22 octobre 1714, au bannissement du ressort de la maîtrise de Fontainebleau, pendant trois ans (Mss Menin).

Bois de Fay. - Hors la forêt, entre les bois des Pommeraies et le canton du Chêne au Chien.

BOIS DE FONTAINE. - Canton nouveau, de 21 hectares 69 ares 15 centiares, borné le 5 mars 1844. -I.

BOIS DE LA FONTAINE AUX BICHES. - Ce canton nouveau, qui appartenait aux Carmes des Basses Loges, fut réuni à la forêt lors de la Révolution, borné le 6 décembre 1837 et agrandi par des acquisitions sous Louis-Philippe. - I.

BOIS GAUTIER. - Canton nouveau de 76 hectares 44 ares 25 centiares. Ancienne possession de l'abbaye Saint-germain des Prés, borné le 8 octobre 1845. - I.
M. Damour y a découvert, en 1872, les ruines d'une construction gallo-romaine.
Elle se présentait sous la forme d'un petit monument carré: ses murs étaient recouverts de peintures à fresques de différentes teintes, rouge, jaune, vert, bleu, etc.
On a retrouvé une branche chargée de feuilles ou de fruits, faite avec soin, des fragments de vases décorés du motif connu : un Amour assis se chauffant, puis des fragments de statuettes, la Vénus, la Fécondité.
M. Damour suppose que ce monument était un temple élevé en l'honneur de la nymphe de la fontaine voisine.
En 1259, le bois Gautier,
nemus de bosco Galcheri, in Byeria, est la propriété de Jean de Villiers (Olim. I. 401).
En 1266 et 1268, il est cédé à l'abbaye Saint-germain des Prés qui le conserve jusqu'à la Révolution.
Le Bois Gautier et la Butte du Monceau sont lieux de queste lorsque l'assemblée est au puits de Moret. Pour courre aux buissons de Champagne, il faut aussi placer un relai au Mont Gautier (de Salnove).
Bibl. - Léon Damour. Un souvenir de l'époque gallo-romaine au Bois- Gautier (E. Bourges).

Bois Gautier à Saint-Aubin (Chemin du). Du 2 octobre 1518. Vente d'une pièce de terre, tenant d'un bout au chemin conduisant du Boys Gautier à Saint-Aubin, d'autre bout au grand chemin tendant des Basses Loges à Moret (la route de Bourgogne).

Bois Gautier (Route du). - Du ch. de Saint-Aubin à l'allée Forestière.  Bois GAUTIER. I.

BOIS DE LA HARDIE. - Canton de 54 hectares 63 ares 10 centiares. - III.
Pierre Fils est adjudicataire en 1721 d'une coupe dans ce canton.
Il porte sur quelques cartes le nom de Plaine de la Hardie.
Le plan de 1809 donne un nom à la carte, un autre nom au tableau.

Bois Huré (Route du). - Du bornage à r. nat. n° 5 bis. - Bois COULANT. VIII.
Le vrai nom est Bois Huro, appellation d'un canton supprimé.

BOIS DES LOGES. - Canton nouveau de 6 hectares 02 ares 60 centiares, borné en 1843. - l.
Sur la commune d'Avon.

BOIS DE LA MADELEINE. - Canton de 53 hectares 69 ares 71 centiares. - IX.
Lieu de queste pour courre du côté de la Boissière (de Salnove).
Art. - Baër (Th.). Exp. Basses-loges. Partie de forêt à la Madeleine.

Bois de la Madeleine (Carrefour du). - Inters. des r. du Gambard, de la Madeleine, Bezout, Rémard, de la Vallée de la Solle. - BOIS DE LA MADELEINE. IX. Bois Ministre. -
1. Hors la forêt. Plan 1778, près Sorques.
2. Hors la forêt. Plans 1778,1809, contre les Ventes Chapelier.
Ce sont des bois ayant appartenu au ministre, c'est-à-dire au supérieur des Trinitaires de Fontainebleau ; dépendant de la donation de Saint Louis, ils n'ont pas été rachetés par le domaine.

Bois Notre-Dame (Route du). - Du bornage à r. nat. n° 5 bis. - Bois COULANT. -VIII.
Le bois Nostre Dame est lieu de queste : on y place deux hommes quand L'assemblée est à Chailly (de Salnove).
Il s'agit là du Bois Notre-dame, prés de Mémorant.
La route ci-dessus y mêne directement.

BOIS PRIEUR. - Nouveau canton, commune de Veneux - Nadon, de 12 hectares 33 ares 45 centiares. - II.
II appartenait autrefois au prieuré de Pont-loup, près Moret (d'où son nom), puis au séminaire de Sens ; réuni au domaine en vertu du senatus-consult du 30 janvier 1810, par application des lois révolutionnaires.

Bois Prieur (Route du). - De, r. de Biron au carr. de la Porte- Nadon. - LA PLAINE DU ROSOIR, LE ROCHER BESNARD, LA PLAINE, RAYONNEE,. II.
Arrêt du 2 novembre 1731 pour l'ouverture de la route.

Art. - Sisley. Route du Bois Prieur à l'automne.

Bois de la Roche l'Etang. - Hors la forêt, près d'Arbonne.

BOIS LE ROI. - Commune du canton de Fontainebleau, comprenant plusieurs hameaux : Brolles, La Cave, La Ruelle, Sermaise, et autrefois les Hautes Loges.
On y comptait 232 feux en 1564 ;
110 en 1771 ;
1 029 habitants en 1876 ;
1 213 en 1897 ;
1 314 en 1902.
En outre de la seigneurie qui appartenait au roi, il s' y trouvait deux fiefs, le fief de Vezeu et le fief du Grand Hostel.
Le possesseur du fief des Bergeries, sur la paroisse de Chartrettes, y possédait aussi des censives.
En 1301, les hommes de Bois le roi, unis à ceux de Fontainebleau et de Samois, veulent empêcher les religieux de la Sainte-trinité d'envoyer paître leurs porcs dans la forêt ; ils perdent leur procès (Olim).
Le 21 juin 1651, le représentant des héritiers de feu Me Nicolas Lejay, premier président au Parlement de Paris, baille, à nouveau cens et à rente, à quelques habitants de Bois le roi, 877 arpents de terre en friche, bruyères et genets, en une seule pièce.
Ce contrat mettait fin à des procès incessants dirigés congre des gens de Bois le roi et de Samois qui envoyaient sur ces terres leurs bestiaux. Les tenants et aboutissants sont ainsi libellés :
"d'une part les bois de la Boissière et fossé Boulard, du côté de Sermaise, d'autre part le grand chemin de Paris à Moret-, d'un bout le chemin des Trois-croix, d'autre bout les friches du côté de Samois et Rocher de Samois".
Ce fief avait été vendu à Nicolas Le Jay par les Trinitaires de Fontainebleau, qui le tenaient du roi saint Louis : il leur revint en 1702, après avoir passé par les mains de Charles Le Jay et de Frangois de Mesgrigny ; des noms de ses propriétaires successifs, on l'appelait Le Jay-Les Ministres.
En 1763 messire Duvaucel, réformateur de la-forêt reconnaît le droit d'usage à 232 maisons de Bois le roi, Brolles et hameaux en dépendant.
L'église, qui date de la fin du XIIe siècle a subi de grandes réparations.
Le 6 avril 1614, l'assemblée des habitants décide, sur la proposition des marguilliers, de vendre d'avance la coupe du bois taillis, sis au bois de Coullant, appartenant à la fabrique, pour faire face aux frais de la reconstruction du comble de la tour de l'église qui menace ruine.
De même, en 1730, un arrêt du Conseil permet la vente de 229 arbres pour payer des réparations à l'église et acheter du linge de sacristie ; arrêt semblable en 1764.
Un temple Protestant avait été construit à Bois le roi en 1598, surtout à l'usage des gens de la Cour ou suivant la Cour, qui pratiquaient la religion réformée. Il fut détruit le 11 août 1682, en vertu d'un arrêt du Conseil du 4 juillet, et le curé de la paroisse, Claude Martin, qui consigne cet événement sur ses registres, a soin de dire qu'il est monté sur l'un des pignons du temple pour donner le premier coup de pioche.
Beaucoup d'artistes de Fontainebleau, peintres, sculpteurs, émailleurs sur terre, étaient protestants.
La cure de Bois le roi, qui valait 700 livres de revenu, était à la nomination du chapitre de Sens.
Voici les noms de quelques cures : Pierre Piloust assiste, en 1560, à la rédaction de la coutume de Melun ; Jehan Merlin exerce son ministère en 1612, 1614 ; Liger Mignon, en 1615, 1624 ; Guy du Martroy, en 1627, non résidant ; Jean Chevallier, en 1633,1640 ; François Deschamps, bachelier en droit canon, chapelain de la chapelle Saint-Jean, appelé Le Flamand, fondée en l'église de Saint jean en grève, en 1648,1655 ; Denis Lhoste, docteur en théologie, en 1660, Jacques Texier en 1670-1675 ; Claude Martin, cité plus haut, de 1675 à 1696, etc.
La chapelle Sainte Catherine de Bois le roi, fondée en la basse Sainte-Chapelle du Palais à Paris, devant le grand autel, était entretenue au moyen de revenus tirés de la paroisse.
D'après M. l'abbé Delaforge, elle avait été instituée d'abord dans le manoir seigneurial du Grand Hôtel et il existait encore, en 1648, dans la cour, une cave au-dessus de laquelle s'élevait la chapelle.
Nombreux étaient les chemins qui unissaient les hameaux entre eux ou les faisaient communiquer aux villages voisins ; voici quelques noms relevés dans les actes :
Deux rues de Sermaise à Bois le roi ; voirie allant de Sermaise à l'église ; deux chemins de Brolles allant à l'église sentier Collas ; sentier Barbeau ; sentier du Bois Saint-Pierre ; rue du Courtil au Loup ; rue allant à l'église du lieu dit Les Marchais (Hautes-loges) ; le sentier de la Haie Verdon ; la rue de Gringoche ou les Couldreaux, la Grand Rue, la Petite Rue; deux chemins allant à Samois, la voierie de l'Ouche, le sentier du Milieu, et enfin le Grand Chemin du Roi allant à Melun, appelé ailleurs le Grand Chemin de Paris.

Art. - Bourgoin (Désiré). Exp. F. 1891, Dans les petits rochers près Bois-le-Roi. - Coster (W.). S. 1883, Les pommiers des Marchais. - Devauchelle (J.). S. 1864, Vue prise à la porte aux Vaches. - Devé (Aug.). S. 1867, 1869, Bords de la Seine ; Fenaison ; La Seine, le soir. - Jackson (Ferd.). S. 1885, La Seine à Bois-le-Roi . Mangin (Marcel). S. 1875, Vue prise à Bois-le-Roi. Perret (Aimé). Exp. F. 1887, La neige à Bois-le-Roi.
Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne, 1869, art. de G. Leroy - C. Parisot, instituteur: Notice historique et géographique sur Bois-le-Roi.

BOIS ROND. Canton de 41 hectares 29 ares 68 centiares. - V.
ancien lieu dit dont la plus grande partie est hors la forêt.
Incendié en 1652 et aussi en 1897.

Bois Rond (Carrefour du). - Inters., des ch. d'Arbonne à -Achères (ancien et nouveau) et r. du Larron.Bois ROND. V.

Bois Rond (Route du). - Du bornage à r. du Bouquin. - Bois ROND. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Bois Roussi (Route du). - Du N.-O. au S.-O. Ancien nom. - LES POMMERAIES. VIII.

Bois Saint-Pierre. - Le nom complet était : Côte du Bois Saint Pierre (plan de 1809). Ancienne propriété de la cure de Bois le roi; réuni au domaine de la forêt sous la Révolution ; dans le canton du Bois COULANT. - VIII.
Le 6 avril 1614, les habitants de la paroisse, réunis en assemblée, décident, sur la proposition des marguilliers, de vendre d'avance la coupe de leurs bois, attendu qu'il est nécessaire de faire travailler au comble de la tour de l'église.

Bois Saint Pierre (Route du). - Du bornage de la Rochette au bornage de Brolles, parallèle à la route du Bois Coulant. - Bois COULANT. VIII.

Bois Saint- Victor. - En 1270, l'occasion des porcs appartenant au fermier de l'abbé de Saint Victor de Paris, seigneur d'Ury, procès sur la question de savoir si le bois Saint-Victor appartenait au roi.
"
Qui boscus est bene bonnatus et divisus a bosco regis."
On trouve encore dans des. actes de 1609.
1613, mention de coupes dans le Bois Saint-Victor.
Cependant aucune carte ne porte ce nom ; il s'agit sans doute du Bois des Seigneurs, sur lequel l'abbé de Saint Victor éleva, lors de la réformation de 1664, des prétentions qui furent accueillies.
La Révolution, en prononçant la confiscation des biens du clergé, supprima les droits de l'abbé de Saint-Victor.

Bois de Souldrai. - Hors la forêt; entre Fortoiseau et Villiers en Bière.

BOIS DES SEIGNEURS. - Canton de 113 hectares 69 ares 13 centiares. - IV.
La propriété de ce bois, alors d'une contenance de 212 arpents 76 perches, appartenait à l'abbé de Saint-Victor, et le roi n'y possédait que le droit de gruerie.
La propriété entière fit retour au domaine, avec la Révolution.
On y fait des coupes en 1609, 1613, 1621.

Bois des Seigneurs (Carrefour du). - Inters. des r. du Prince Royal, des Barnolets, du Bois des Seigneurs, de la Gorge .aux Archers. - Bois DES SEIGNEURS. IV.

Bois des Seigneurs (Route du). - Du bornage à r. de Montpensier, à gauche de la r. nat. n°51. Bois des Seigneurs. IV.

Bois des Seigneurs (Sentier du). - Du bornage à r. de Montpensier, à droite de la r. nat. n°51. - Bois des Seigneurs,. IV.

BOIS DE SEVEUX. - Contigu à la forêt, mais hors de ses limites, près Moret.
Figure sur les cartes de 1778 et de 1809.

BOIS SIMON. - Ancien canton, en bas du Calvaire. - IX.
Denis Remond y est adjudicataire d'une coupe, en 1721.

Boisdhyver (Carrefour de). - Inters. des r. du Cul du Chaudron, Tournante des Ventes Alexandre, de Boisdhyver. - MONTS GIRARD. VI.M.
Marrier de Boisdhyver (Jean) était lieutenant en la maîtrise particulière des eaux et forêts.
Son fils, Achille, a été conservateur de la forêt de Fontainebleau de 1830 à 1848.
Il a fait ouvrir plusieurs routes.

Boisdhyver (Route de). - Du carr. de l'Ermitage de Franchard au carr. du Chêne des Marais. CHÊNE BRÛLE, BUTTES DE FRANCHARD, FOURNEAU DAVID, MONTS GIRARD. V et VI.

BOISSIERE (La). - Canton de 285 hectares 55 ares 88 centiares. - IX.
Sur le plan Defer, on distingue la Futaye et la Plaine de la Boissiére.
Des coupes y sont faites en 1610, 1611, 1612.
Lors de l'arpentage de 1718, les Mathurins sont reconnus propriétaires de 307 arpents dans les taillis du pourtour de la futaye de la Boissière.
28 arpents sont replantés en 1774.
Lieu de queste ou de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Table du Roy ou aux Hautes-Loges (de Salnove).
François Ier y fait ouvrir plusieurs routes en 1539 ceci résulte d'une quittance d'Alof de l'Hospital. (B.N. Pièces originales, vol. 1531, dossier Hôpital 34 987), publiée par E. Bourges, Recherches, p. 403.
"Premièrement une Rotte faicte en la dict forest au lieu dict Laboyssiére et icelle délivrée à Jehan Mery, dict Guignard demourant à Boisleroy le Mercredi unziesme jour de juin mil cinq cens trente neuf à la somme de trente, livres parisis. Item une autre Rotte au lieu dict de La Boyssière délivrée à Hillaire Permal demourant à Samoys le sixième jour d'aoust mil cinq cens trente neuf à la somme de quarante troys livres parisis. Item une autre Rotte au lieu dict de La Boyssière délivrée ledict jour sixiesme aoust au dict an à Symon Fouquelyn demeurant à Boisleroy à la somme de vingt deux livres parisis"
Les murs élevés en cet endroit de la forêt existaient encore en 1612.
Des actes de vente les désignent comme tenants de terres vendues.
Dans les tons de chasse et fanfares à une et deux trompes gravés à la fin du livre "
Les dons des enfants de Latone", Paris, 1734, figure " LE LAISSER - COURRE. ROYAL, faite à l'occasion d'un cerf à sa troisième tête détourné à la Boixière par le Roi luy même ; il fut pris et la tête mise dans la galerie des Cerfs, à Fontainebleau ; le jour et l'année y sont marqués."

Boissière (Carrefour de La). 1. Carrefour du Rendez-vous de la Boissière, aujourd'hui carrefour Carré ;
2.Carrefour des Repeuplements de la Boissière, aujourd'hui carrefour Barillon ;
3.Ancienne étoile de la Boissière. Inters. des r. de la Boissière, des Chevreuils, ch. de gr. comm. n°116, Gaullier. - LA BOISSIERE. IX.

Boissière (Route de la). - Du bornage de Bois-le-Roi au bornage de Samois. - LA BOISSIERE. IX.
Le P. Dan cite la route de la Boissière , mais ce n'était probablement pas celle-ci.
Le ch. de gr. comm. n° 116 qui va de la Croix d'Augas à la Boissière, en passant par la Croix de Toulouse, était sans doute alors désigné sous le nom de route de la Boissière.

Bougard (R. de). De r. des Points de Vue du Cassepot à r. du Luxembourg. - ROCHER CASSEPOT. IX.

Bonheur (Carrefour du). - Inters. des r. du Champ de Manoeuvre, des Oublis, des Dryades, du Mystère, de la Tendresse, du Bonheur. - ROCHER DES DEMOISELLES IV.

Bonheur (Route du). - Du carr. du Bonheur au carr. de Venus. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Bonne-Dame (Chemin vicinal de la) - à la Gare. De r. dep. n° 10 à r. nat. n°5 bis. - VALLEE DE LA CHAMBRE. VII.
On appelle la Bonne-Dame Notre-Dame de Bon-Secours.

Bonne Idée (Route de la). - De r. du Décagone au carr. d'Achères. - GRANDS FEUILLARDS. IV.

Bornage (Allée du). - Du carr. Barbeau à r. de la Pépinière. - BOIS LA DAME. IX.
Sur une partie du pourtour de la forêt règne une route appelée route du Bornage.

Bornage de Barbizon (Route du). - De r. nat. n° 7 au ch. de gr. comm. n° 11. - Bas Bréau, GORGES ET PLATIERES D'APREMONT, VENTES ALEXANDRE. VI.

Bosc (Route). - De r. d'Occident à r. du Tour. PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.
Bosc (Louis-Augustin-Guillaume), naturaliste, né en 1750, fils du médecin de Louis XV, mort en 1828.
Il fut le successeur de l'illustre Thouin comme professeur de culture au Jardin des Plantes, membre de l'Institut.
Tuteur de Mlle Roland, il édita les mémoires de sa mère ; il est en outre l'auteur de nombreux et considérables ouvrages sur l'histoire naturelle.

Bossuet (Route). - De r. nat. n° 5 bis à carr. de la Croix du Calvaire. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
Bossuet, évêque de Meaux, né en 1627, mort en 1704.
Fontainebleau, qui dépend aujourd'hui de l'évêché de Meaux, appartenait, au temps de Bossuet, à l'archevêché de Sens.

Bouchard (Carrefour des Ventes). - Voir Ventes Bouchard.

BOULAIE (La). - Ancien canton qui figure encore sur le plan de 1809. - VIII.
Lieu planté de bouleaux.

Boulaie (Route de la). - Du carr. des Bécassières au carr. de la Croix de Vitry. - MONT GAUTIER. VIII.

Bouleaux (Route des). - De r. des Platanes à r. nat. n° 'a bis. - SENTIERS D'AVON. II.

Bouligny (Route du Rocher-). - Voir Rocher Bouligny.

Boulin (Carrefour du Rocher,). - Voir Rocher Boulin.

BOULINIERES (Les). - Ancien canton marqué sur les plans de 1778 et de 1809. - PLAINE DU ROSOIR. II.
Boulinière. Lieu où poussent les bouleaux ou bois propres à faire des boulins.

Bouquets. - Nom donné aux plus beaux arbres ; nous citerons : le Bouquet du Roi, dans la Tillaie, disparu ; le Bouquet de la Reine, hêtre à quelques pas du Bouquet du Roi, disparu ; le Bouquet de l'Empereur-, maintenant Briarée, abattu ; le Bouquet du Prince Impérial, maintenant le Jupiter, dans la Tillaie ; Mon Bouquet, hêtre, au Bas Bréau près du bornage de Barbizon.
Art. - Tardif (Henri). S. 1837, Vue du bouquet de la reine.

Bouquet du Roi (Carrefour du). - Inters. des r. du Bouquet du Roi, de la Tillaie, du Mont Chauvet. - LA TILLAIE, VI
"Autrefois Carrefour de la Tillaie Toi, dont la nuit des temps cache le premier âge, Et dont avec transport j'aime l'antique ombrage, Géant de la forêt, noble Bouquet du Roi..." Alexis Durand
Art. - Assiette de Sèvres, vers 1838.-. Le chêne dit le Bouquet du Roi.

Bouquet du Roi (Route du). - Du carr. de Paris au carr. des Cépées. - LA TILLAIE, VENTES DES CHARMES. VI.
Autrefois la route à Pinguet (d'après Paillet, 1806).

Bouquin (Route du). - De r. du Bois Rond au bornage. - PLATIERES DE LATOUCHE AUX MULETS. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724. Le bouquin est le mâle du lièvre ou du lapin.

Bourbon. - Voir Ventes Bourbon. Grand, Petit Bourbon, Point de vue.

Bourgogne (Ancienne route de). - Des Sablons au carr. de la Croix de Vitry. - Traverse ou longe LES FRAILLONS, LES MARES DE BY, LA PETITE HAIE.., LE FOURNEAU, LE MONT ANDART, LA FOSSE AUX BOULINS, LE GRAND JARRIER, LE PETIT JARRIER, LE ROCHER CASSEPOT, LA PLAINE DE SAMOIS, LA PLAINE DES ECOUETTES, LA PLAINE DE BOIS-LE-ROI, LA PLAINE SAINT-LOUIS, LE BOIS DES MARCHAIS, LES VENTES BOUCHARD, LE BUISSON CHEDEAU.
Cette route, figurée Sur le plan Boisseau, est appelée sur le plan Defer chemin de Bourgogne. Elle a été redressée, en 1730, près du Mont Saint-Louis et de la Plaine des Ecouettes. Certaines parties se confondent :
avec le chemin de grande communication ;
avec le chemin de grande communication n° 138.
Sur le plan anonyme de la Chalcographie, la route aujourd'hui chemin de grande communication n° 142, est la route de Bourgogne.

Art. - Danis (Alf.). Exp. B.- L. La vieille route de Bourgogne. - Georget (Ch. Jean). S. 1883, Route de Bourgogne. - Tanzi (Léon). Exp. B.-L,. Ancienne route de Bourgogne. - Marx. Exp. F. 1887, Ancienne route de Bourgogne.

BOURRON. - Commune du canton de Nemours, arrondissement de Fontainebleau.
En 1772, 130 feux, 330 communiants.
En 1810, 1 257 habitants.
En 1901, 1 301.
Le hameau de Marlotte dépend de cette commune. Château et terre seigneuriale.
Adam de Villiers, Denis de Chailly, le vicomte de Melun, Olivier Sallard, le marquis de Beringhem, en ont été seigneurs.
La cure, de 1,000 livres, était à la nomination de l'archevêque de Sens.
L'avocat Patru séjournait à Bourron.
Le droit de ramagim, c'est-à-dire de prendre le bois mort en forêt, donne lieu à un procès, en 1271, qui est jugé en faveur des hommes de Borron. (Olim, 1. 875.)
Le 16 octobre 1725, l'équipage de M. le Duc, assemblé au château de Bourron, prend deux cerfs après 14 lieues de chasse.
En 1763, le réformateur Duvaucel reconnaît le droit d'usage à 127 maisons de Bourron.
Le 12 mai 1771, c'est au bas de la montagne de Bourron qu'eut lieu, en présence du roi Louis XV, l'entrevue du comte de Provence (plus tard Louis XVIII), avec la princesse Marie-Josèphe-Louise de Savoie qui venait pour l'épouser.
Art. -. - Couty S. 1864, 1865, Vue prise Bourron ; Intérieur de cour. - Lejouteux (J.-Gontran). Exp. F. 1895, Le village. - Saint-Marcel. Exp. F. 1893, La plaine.
Bibl. -. - Almanach de Seine-et-Marne, 1872, art. de Dorvet.

Bourse (Route de la). - De r. du Chêne aux Chapons à r. de la Gorge aux Archers. - PLATIÈRES DES BEORLOTS,. V.
Bourse signifie ici engin de chasse qui sert à prendre les lapins au furet.

Boutoir (Route du). - De r. de la Vallée Creuse au Point de Vue du Camp de Chailly. - MONTS DE PAYS. VII.

Bouvreuil (Route du). - Du carr. de la Butte du Montceau à l'allée forestière. - BUTTE, DU MONTCEAU. I.

Braconniers (Route des). - De r. des Fées à r. de la Vallée aux Cerfs. - GRANDE, VALLÉE, VENTES NICOLAS, VENTES A LA REINE. III.

Bréau (Route du). - Du carr. des Grandes écuries au carr. de Maintenon. - QUINCONCES D'AVON. I.
La pièce d'eau s'est appelée le Bréau.
Bréau (Le) de Fonte Bliaudi. Lieu-dit, cité dans un Olim de 1270, in vallibus foreste, où les hommes de Bois le roi . de Samois et de Fontainebleau envoyaient leurs porcs.

Bresselle (La). - Lieu dit ; acte du 5 décembre 162-1.
Voir Haute Bresselle.

Briarée (Carrefour du). - Inters. des r. du Briarée, petite r. du Briarée. - Bas Bréau. VI.
Le chêne du Briarée a été renversé par le vent en janvier 1899 ; c'est l'ancien Bouquet de l'Empereur.

Briarée (Route du). - De r. du Bas Bréau au bornage. - Bas Bréau. VI.

Briarée (Petite route du). - De r. Marie-Thérèse au carr. du Briarée. - Bas Bréau. VI.

Briquet (Route à). - De r. nat.,. n° 7 au carr.-. des Ventes Chapelier. - Bas Bréau, VENTES CHAPELIER. VII.
Art. - Rousseau (Th.). V. posth. La route à Briquet.

Brisée (Route de la). - Du carr.. de la Cave aux Brigands à r. nat.. n° 7. CAVE AUX BRIGANDS, LES GRANDES BRUYÈRES. III.
La brisée est la branche de bois que cueille le valet de limier quand il "
fait le bois" et qu'il place à l'endroit où l'animal entre dans l'enceinte, la partie brisée dans le sens de la marche, sur le "volcelest" c'est-à-dire sur l'empreinte laissée par le pied.

Brocard (Route du). - Du bornage à r. Ronde. VALLÉE JAUBERTON, VENTES EMBLARD, VENTES RIGAUD, CAVE AUX BRIGANDS. III.
Le brocard est le chevreuil mâle ; la femelle s'appelle chèvre ou chevrette.

BROLLES, BREZOLLES. - Hameau dépendant de la commune de Bois le roi.
Sur-Brolle, lieu de queste pour courre du côté de la Table du Roi (de Salnove).
La Brocelle, lieu dit dans un Olim de 1270, in vallibus foreste, ou les hommes de Bois le roi, de Samois et de Fontainebleau envoyaient leurs porcs.
Il y en avait 6.000 et plus.
Art. - Berton (P.-Em.). Exp. F. 1888, La Seine à Brolles. - Danis. Exp. F. 1887, Coteau de Brolles ; 1888, La Seine ; Intérieur de ferme. Brûlés (Les). - Lieu dit, dans les Gorges d'Apremont, dans la partie qui touche au bornage. Sur la roche Mon Canapé, on lisait encore il y a quelques années : Après et fiers rochers qui bravant le destin Gardez votre attitude indomptable et muette, Je n'oublierai jamais le doux rire enfantin Qui mit un peu de joie au coeur du vieux poète.

Brûlés (Route des). - De r. de la Gorge aux Néfliers au bornage. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

Brute (Route). - Du carr. de l'Épicéa à ancienne r. de Milly. - PETITS FEUILLARDS. V.

Buffon (Route). - De r. des Hauteurs de la Solle à r. de la Croix de Toulouse, au carr. de la Butte des Moulins ou au carr. du Fort des Moulins, suivant les cartes. - MONT USSY. VII. PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
Buffon, célèbre naturaliste, 17O7-1788.

Buisson (Route du). - Du carr. Barbeau au carr. du Porte Arquebuse. - BOIS LA DAME, QUEUE DE FONTAINE. IX.

BUISSON CHEDEAU. - Petit canton, de 9 hectares 55 arcs 05 centiares, réuni à la forêt sous Louis XV. - VIII.

Buisson Chedeau (Chemin du). Traverse le Buisson Chedeau du bornare au Bornage. - BUISSON CHEDEAU. VIII.

BUISSON CHICARD. - Réuni au domaine en 1844 et 1845 ; séparé de la forêt.
Appelé Bois Chiquard sur le plan de 1778.
Le 18 juillet 1614, une pièce de bois taillis, au lieu dit le Buisson Sigard, est l'objet d'un retrait lignager.

BUISSON MAYARD. - Commune de Bois le roi ; réuni à la forêt le 12 février 1816.

Buissons des Sables (Les). - Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au puys de Moret (de Salnove).
Il s'agit, sans doute, des Sablons.

BUISSON SIGARD. - Voir Buisson Chicard.

BUSSEAU. - Hameau de la paroisse de Villiers sous Grez.
Il avait droit d'usage. (P. Dan.)

Buttes (Carrefour des). - Inters. des r. de La Faluère, Raff, de Veneux à Montigny. - PLAINE DU ROSOIR. II.

Buttes (Route des). - Du ch. de gr. comm. n° 104 à r. nat. n° 5 bis ; en partie hors la forêt. - ROCHER BESNARD, PLAINE DU ROSOIR. II.
Il est à noter que le carrefour des Buttes ne se trouve pas sur son parcours.

Buttes (Route des). - De r. nat. n° 7 A r. nat. n° 51. - CHAMP MINETTE. IV.
Il s'agit ici sans doute des buttes du champ de tir, qui est voisin.

BUTTE AUX AIRES (La). - Canton de 126 hectares 96 ares 50 centiares. - VII.
Art. - Huet (Paul). S. 1850, La Butte aux Aires. Seréville (Phil. de). Exp. F. 1889, à la Butte aux Aires.

Butte aux Aires [Carrefour de la). - Inters. des r. de la Butte aux Aires, Adélaïde, Paul. - BUTTE AUX AIRES. VII.

Butte aux Aires (Route de la). De r. dép. n° 38 au carr. de la Croix d'Augas. - TÊTE A L'ÂNE, BUTTE AUX AIRES, VALLÉE: DE LA CHAMBRE, ROCHER DU MONT USSY VI et VII. BUTTE BLANCHE (près du CUL DU CHAUDRON).
Sur le plan de 18O9, deux Buttes Blanches:
une hors la forêt, au point appelé aujourd'hui Rocher des Sablons (qu'on appelle aussi Rocher des Gros Sablons et Les Sables d'Arbonne) ;
l'autre, à l'intérieur de la forêt, près du Cul du Chaudron.
Sur le plan de 1778, celle-ci figure seule.
Art. - Coupan (Jean-Atruste),- S. 1838, Vue prise aux Buttes Blanches.

BUTTE DE FONTAINEBLEAU. - Sur le plan de Desquinnemare, la butte de Fontainebleau est placée au-dessus du chemin de Fleury : c'est une partie des Ventes Alexandre-.
Sur les plans de 1778 et de 1809, elle est au dessous de ladite route, près de la Butte de Franchard.
En résumé, c'est un ancien canton dont la situation n'est plus bien déterminée.

Buttes de Fontainebleau (Route des). - De r. Amédée à r. des Ventes Alexandre. - CUL DU CHAUDRON, PLAINE DE MACHERIN. V.

BUTTES DE FRANCHARD. - Canton de 100 hectares 37 ares 18 centiares. - V.
Le plan de 1809, qui appelle ce canton Butte de Fontainebleau, ne donne cependant, à la nomenclature des cantons, que la Butte de Franchard.
Art. - Desmoulins (Ch.-Em.). S. 1880. - Le Camus (Louis). S. 1878.

Buttes de Franchard (Carrefour des). - Inters. des r. dép. n° 38, ch. de gr. comm. n° 11, des Buttes de Franchard, de Belair. - BUTTES DE FRANCHARD. V.
Art. - Pascal (Antoine). S. 1848, Vue prise au carrefour des Buttes de Franchard. - Saint-Marcel. S. 1849, Vue prise près le carrefour des Buttes de Franchard.

Buttes de Franchard (Route des). - Du carr. du Renardeau au carr. du Fourneau David. - BUTTES DE FRANCHARD, FOURNEAU DAVID. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

BUTTE A GUAY. - Ancien canton ou lieu dit dans LA BEHOURDIERE. IX.
Art. - Ruysscher (Jos. de). S. 1890, Exp. F. 1894. Butte à Guay.

Butte à Guay (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Butte à Guay, du Calvaire, Tournante de la Butte à Guay - LA BEHOURDIERE. IX.

Butte à Guay (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n° 116 au carr. de la Tour Denecourt. - LA BEHOURDIIERE. IX.

Butte à Guay (Route tournante de la) Du carr. de la Butte à Guay à r. du Calvaire. LA BEHOURDIERE. IX.

BUTTE DE MACHERIN. - Ancien canton, dans le FOURNEAU DAVID. VI.

BUTTE DU MONTCEAU. - Canton de 46 hectares 38 ares 87 centiares. - I.
Lieu de queste, avec le Bois Gauthier, quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vérité au Diable ou au puits de Moret (de Salnove).
Canton acquis par François Ier en vertu d'un contrat d'échange avec François du Montceau, chevalier, seigneur de Saint-Cyr contre la terre d'Yèvre-leChâtel. Lettres de commission du 26 mars 1537 ; contrat d'échange, du 20 juin 1537 ; lettres de ratification, juillet 1537 et 27 février 1538 ; enregistrement le 9 mai 1538 (Actes de François Ier, 8851).
29 mai 1621. Coupe de la Garenne et Butte du Montceau.
Par ordonnance du 28 septembre 1694, il a été fait une route de la largeur de 12 pieds à commencer au grand chemin de Bourgogne jusqu'à la Garenne d'Avon , à travers la Butte du Montceau.
Les taillis de la Butte du Montceau étaient exploités par le capitaine, gouverneur de Fontainebleau.
Le 2 février 1539, le roi fait don au sieur de Choisy du revenu de Montceau pendant neuf années pour la nourriture des poules et moutons lui appartenant.

Butte du Montceau (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Butte du Montceau, de la Fontaine, du Becfigue, du Bouvreuil. - La BUTTE DU MONTCEAU, I.

Butte du Montceau (Route de la).- Du carr. de la Petite Haie à l'allée forestière. LA BUTTE DU MONTCEAU, GRAND JARRIER, MONT ANDART I.

BUTTE DE MORET. - Ancien canton d'après le plan Desquinemare, entre la CROIX DE SOUVRAY et la MARE AUX FOURMIS. III.

Butte des Moulins (Carrefour de la). - Inters. des r. du Calvaire, Buffon, de la Reine Amélie. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. I.
Appelé autrefois carrefour du Banc du Roi.
Ancienne étoile du Fort des Moulins.

Butte Saint-Louis. - Voir Mont Saint Louis.

Butte Saint-Louis (Route de la). De l'ancienne r. de Bourgogne à r. Andréa. - PLAINE SAINT-LOUIS, M0NT SAINT-LOUIS. VIII.
La route côtoie la Butte Saint-Louis, au sommet de laquelle se trouvent les ruines de la chapelle que saint Louis avait fait construire.
S. Louys, lieu de queste, quand l'assemblée est à Chailly (de Salnove).
Art. - Langrand (Mme), née Michel. S. 1844, Vue de la Butte Saint-Louis.

Buvelle (La). - Lieu dit. Sur l'état des barrières et des poteaux d'indication à refaire , du 20 septembre 1759, Figure la route de la Pommeraye aboutissant aux pieds de la Buvette. A. N.01 1444.
On trouve encore la Buvette sur l'état des plus mauvaises routes, en 1780.
Probablement sur la route du Bois Notre-Dame.

BY. - Hameau dépendent de la commune de Thomery. Il avait droit d'usage.
Habité par Rosa Bonheur.

By (Carr. des Mares de). - V. Mares de By.

By à la forêt (Chemin de). Ancien chemin, d'après Domet, le chemin des Vaches ou la route de la Roche Cousteau.

 

 

C

Cabinet de Monseigneur (Carrefour du). - Inters. des r. du Beau Tilleul des Monts de Fays, de la Vallée Creuse, du Clocher. - MONTS DE FAYS. VII.
Créé en 1728-1729, d'après Domet.
Un jardinier était spécialement attaché à son entretien.
Mais la création de ce carrefour est antérieure, car dans l'arrêt du 22 octobre 1721 les entrepreneurs des repeuplements de la forêt sont tenus "
de regarnir et entretenir pendant cinq ans les palissades de la Belle Étoile, des anciens palis en charmille qu'ils pourront lever dans les cantons de la d. forêt qui leur seront désignés." Monseigneur, c'est Monseigneur le duc d'Orléans, le Régent.

Cabinet du Roi. - On lit dans l'histoire du Gâtinais de D.Morin :
"
Dans la forest [de Fontainebleau] est encore de remarquable le Cabinet du Roi ou sont les statues et figures d'Alexandre le Grand, de Jules César, de Démosthène et Ciceron, toutes au naïf et faictes de leur temps. "
Or, le P. Dan ne fait nulle mention de ce Cabinet.
Il est probable que D. Morin aura confondu avec une des pièces du château, le cabinet dit des Empereurs.
On sait qu'il est sujet à caution.

Cages au Monceau (Chemin tendant des). -Cité dans un acte de vente du 21 juillet 1553 (Sermance).
Les Cages sont les Héronnières.
Le chemin a dû être supprimé lorsque Henri IV a créé le Parc.

Caille (Route de la). - De r. de la Petite Haie à r. de Bourgogne. - PETITE HAIE. 1.

Caille (Route de la). - De r. de la Fauvette au carr. de l'Hirondelle. - GRANDE JARRIER 1.

Caillot. - Voir Ventes Gaillot.

Caillou Rosé (Ie). - Lieu dit entre le Puits au Géant et le Fourneau David, dans la descente de la route départementale n° 38.

Calmar (Route de). - De r. de Barbizon à r. du Luxembourg. - PLAINE DE CLAIR BOIS, LES MONTS SAINTS-PÈRES. VI et VII. Calmar, ville située sur le détroit formé par l'île d'Œland, dans la Suède, fameuse par le traité, de 1397, connu sous le nom d'Union de Calmar.
Les plaques ont longtemps porté route de Colmar.

Calvaire (Carrefour de la Croix du). - Voir Croix du Calvaire.

Calvaire (Route du). - Du carr. de la Croix du Calvaire à r. d'Aumale. - PLAINE DU FORT DES MOULINS, LA BEHOURDIERE, ROCHER CASSEPOT. IX.

Camp (Route du). - De r. des Placereaux à r. de Poitiers. - PLAINE D'AVON. I.
Nom moderne; la route conduit à l'emplacement où campent les régiments d'artillerie qui viennent faire leur tir au polygone.
Art. - Brunet - Houard (P.-A.). Campement d'artillerie ; Exp. F. 1893, Camp d'Avon.

Camp d'Arbonne ; Camp de Chailly. - Voir Points de vue.

CANCHE GUILLEMETTE. - Canton de 50 Hectares 87 ares 28 centiares. - IV.
La Canche Guillemette, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron (de Salnove). Guillemette est le féminin de Guillaume.
La canche est une sorte de jonc très recherché pour faire les petits paillassons sur lesquels on fait sécher les fromages de Brie.
On trouve dans Ducange canchar, herbe.

Canche Guillemette (Carrefour de la). - Inters. des r. Ronde, du Lévrier, du Mauvais Passage, du Chêne aux Chapons. - CANCHE GUILLEMETTE. IV.

CANCHE AUX LIÈVRES. - Canton de 62 hectares 89 ares 52 centiares. - IV.
Incendié en 1716. Replanté en 1772.

Canon. - Voir rocher Canon.

Canon (Route du). - De r. de Villars à la jonction de la r. du Parquet d'Avon au carr. des Héronnières.
Comprise dans le camp actuel. - PLAINE D'AVON. I.

Canons (Route des). - De r. de la Redoute à r. de la Vallée Jauberton. - Vallée JAUBERTON. III.
Route par laquelle ont passé les canons qui ont servi à armer la redoute de Bourron, en 1814.

Capitaine (Carrefour du). - Inters. des r. du Capitaine, de l'Inspecteur, N. - PLAINE DE SERMAISE. IX.
Le capitaine est l'officier placé à la tête de la capitainerie des chasses.

Capitaines des chasses. - Ce serait ici l'occasion de donner la suite des personnages qui ont été revêtus de cette charge.
A Fontainebleau, elle était ordinairement unie à celles de gouverneur du château, de surintendant des Bâtiments, de grand forestier de la forêt de Bière ou de maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun.
La liste n'en a pas encore été dressée.
Voici quelques éléments de ce travail :

I. Le 22 septembre 1548, Zacharie Couppe, serviteur de M. le Gouverneur de Fontainebleau, transige un procès de coups, devant le bailli de Moret, en présence de monsieur le capitaine, son maître.
L'acte ne nomme pas le capitaine, mais les Actes de François Ier et les Comptes des Bâtiments nous fournissent son nom : c'était noble homme Henri-Alof de l'Hospital, seigneur de Choisy aux Loges, capitaine du château gouverneur et grand forestier de la forêt de Bière des 1532 aux gages de 1,200 livres, grandoncle de Louis de l'Hospital, marquis de Vitry, qui sera Gouverneur de Fontainebleau sous Henri IV.

Le 4 décembre 1538, le roi lui fait don de l'office de maître forestier de la forêt de Bière, vacant par la sentence criminelle rendue contre Claude de Villiers, seigneur de Chailly, dernier titulaire ; il en dispose au profit de Louis Foucquet (Actes de François Ier, 10503, 10505).Le surintendant des Bâtiments était alors Philibert Babou, sire de la Bourdaisière.

II. Pierre d'Aymar, capitaine du château de Corbeil, est pourvu de l'office de capitaine, garde et gouverneur de la forêt de Bière et du château de Fontainebleau, et aussi de l'office de grand forestier de la forest de Bière, avec la maîtrise des eaux et forêts du bailliage de Melun et ressort de Moret, vacants par le décès d'Alof de L'Hospital (Actes de François Ier du 2 août 1546, 15310, 1531).

III. Jehan d'Auga, écuyer, sr. du dit lieu, gentilhomme servant de la maison du Roi, était capitaine et gouverneur de Fontainebleau, grand forestier de la forêt de Bière et maître des eaux et forêts du bailliage de Melun.
On le suppose originaire du Béarn où se trouve Auga, dans le canton de Thèze, arrondissement de Pau ; il était noble et portait d'argent à trois fasces de gueules, écartelé d'or, à un lévrier de gueules rampant (Stein). Il a exercé ses charges au moins de 1563 à 1583.
Le 16 avril 1563, il ordonnance des sommes dues pour martelage de ventes en forêt. Le 28 décembre 1582, il donne quittance d'une année de ses gages (500 écus) ; le 27 mars 1583, il reçoit mandat de son gendre Pierre de la Garigue, sr de Myramont, de louer le grand étang de Moret. De sa femme, Antoinette de Piedefer, il eut au moins une fille, Marguerite, qui hérita de la capitainerie.

IV. Pierre de la Garigue, sr. de Myramont, écuyer d'écurie ordinaire du roi, mari de Marguerite Dauga, succède à son beau-père, après le 27 mars 1583. Il était propriétaire du grand étang de Moret.
A cette époque, le surintendant des bâtiments du château de Fontainebleau était Tristan de Rostaing, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de cinquante hommes d'armes de ses ordonnances, conseiller du roi en son conseil privé. Il avait succédé au Primatice le 14 septembre 1570.
Tristan de Rostaing a été remplacé dans la surintendance des bâtiments de Fontainebleau, le 9 mars l595, par le sr de la Grange avec le sr de Roquelaure.

V. Jehan Lefaure , commissaire ordinaire des guerres, demeurant à Paris, rue des Bons-enfants, paroisse Saint-Eustache, achète à Pierre de la Garigue, sr de Myramont, sous le bon plaisir du roi, l'état et office de capitaine et gouverneur de la forêt de Bière et château de Fontainebleau, et de maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun et prévôté de Moret, moyennant 4,600 écus d'or. (Acte du 23 juin 1585).

VI. Messire Loys de l'Hospital, sieur de Victry Coubert, chevalier des ordres du roi, conseiller en ses conseils privé et d'Etat, et capitaine de cinquante hommes d'armes de son ordonnance, capitaine des gardes du corps de Sa Majesté et lieutenant général d'icelle en Brie, achète à Jehan Lefaure sr de l'Aubryère, suivant le commandement du roi et l'avis des sieurs de Fleury et Clausse de Marchaumont la capitainerie du château de Fontainebleau et forêt de Bière, en même temps la ferme de Courbuisson, moyennant 6,000 écus d'or.
Mort en 1611.
Dès le 16 mars 1595, un arrêt du conseil portait assignation de diverses sommes accordées au sieur de Vitry, capitaine de la forêt de Fontainebleau et maître des eaux et forêts du dit lieu. Mais ce ne fut que le 29 juin 1598, par l'acte suivant, que la transmission de la charge fut régularisée et le prix fixé. Du 29 juin 1598.
"
Furent présents en leurs personnes hault et puissant seigneur messire Loys de l'Hospital sieur de Victry Coubert, chevalier des Ordres du Roi, conseiller en ses conseils privé et d'estat, capitaine de cinquante hommes d'armes de son ordonnance, capitaine des gardes du corps de Sa Majesté et lieutenant pour icelle en Bry, estant de présent en la d. ville de Paris d'une part et Jehan Lefaure sr de l'Aubryère, naguère capitaine et gouverneur de le forest de Bière et chasteau de Fontainebleau et maistre des eaux et forests au d. lieu, aussy estant de présent en ceste ville de Paris, d'aultre part.
Lesquelles partyes de leurs bons gré, etc. confessèrent avoir faict et accordé entre elles ce qui s'ensuict. C'est assavoir le d. sr de Laubryere suivant le commandement du Roy et advis des sieurs de Fleury et de Marchaulmont sur l'arbitrage desquels il s'estoit remis pour decidder des différends qui estoyent entre le d. sieur de Victry et luy tant pour raison de la Cappitainerye du chasteau de Fontainebleau et forest de Bière que pour la propriété et jouissance de la ferme de Courbuisson size en la paroisse de Samoys acquise par le d. sieur de Laubryère, avoir ceddé et transporté, cedde et transporte au d. sieur de Victry ce acceptant, etc.,
tout le droict qu'il a et peult avoir tant en la d. cappitainerie du dit chasteau de Fontainebleau et forest de Bière que en la dite ferme de Courbuisson ses appartenances et deppendances et générallement tout ce qu'il a acquis et qui luy peult compéter et appartenir tant en la dite paroisse de Samoys que celle de Boys le roy et Brolles tant en vignes, terres labourables que boys. - Ceste presente cession et transport faicts moyennant la somme de six mil escus sol que le d. sr de Laubryere a confessé et confesse avoir eu et receu du d. Sr de Victry en une rescription du tresorier de l'epargne sur Mr Pierre de Bernyeres commis à la recette des deniers provenans de la vente à perpétuité du domaine de Normandye. . . . Et a le d. s. de Victry déclaré ne pouvoir signer par la rupture de son bras dextre.
"


VII. Henri de Vaudetar, baron de Persan, vidame de Meaux, lieutenant de la vénerie, député de la noblesse de la prévôté de Paris aux États Généraux de 1614, prend alors le titre de capitaine des châteaux de Vincennes et de Fontainebleau.
Il avait épousé en 1607 Louise de l'Hospital de Vitry, fille de Loys de l'Hospital, Soeur de Nicolas de l'Hospital (le maréchal de Vitry) et du sr du Hallier (le maréchal de l'Hospital). Nous croyons qu'il a succédé directement à son beau-père.

VIII. François de l'Hospital, seigneur du Hallier, conseiller d'état, sous-lieutenant de la compagnie du Roi et capitaine des gardes du corps de Sa Majesté, est qualifié de capitaine de Fontainebleau dans le recueil des Armes et Blasons des Chevaliers de l'ordre du Saint Esprit, publié par Jacques Morin en février 1623.
Il porte escartelé, au premier de Naples, au second d'Aragon, au troisième de Brichanteau, au quatrième de la Chastre : sur le tout, de l'Hospital, qui est de gueules au coq d'argent, cresté, membré et becqué d'or, soutenant unécusson d'azur chargé d'une fleur de lys d'or. Le 22 mars 1624, il signe des lettres de provision à un garde des chasses de la forêt.
C'est le beau-frère du précédent. D'après M. Domet, il aurait succédé à son père et aurait eu pour successeur le baron de Persan.

IX. Le 26 juin 1629, François de Sens, chevalier et baron de Morsan, capitaine et gouverneur du château de Fontainebleau, grand forestier de la forêt de Bière, maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun, capitaine des chasses et plaisirs du roi dans ledit bailliage et anciens ressorts, est parrain à Fontainebleau. Pendant que les capitaines du château se succèdent, nous trouvons parallèlement des surintendants des Bâtiments.
C'est d'abord Sébastien Zamet, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, superintendant de la maison de la Reine, qui prend le titre de capitaine du château de Fontainebleau ; puis son fils, Jean Zamet ; puis la veuve de ce dernier, Jeanne de Gost Roilhac, ayant l'administration, charge et super intendance générale des bâtiments du château ; puis son fils, Sébastien II Zamet, qui se qualifie de capitaine et gouverneur du château, parcs de Fontainebleau, surintendant et ordonnateur des Bâtiments dudit Fontainebleau.
Cette dualité est cause d'un procès :
le jeune Sébastien Zamet ayant biffé les qualités du baron de Morsan sur les registres paroissiaux, le bailli de Melun, à la requête de ce dernier, ordonne que les mots biffés seront rétablis.

X. Messire Jean de Souvré, chevalier des ordres du Roi, conseiller en ses conseils, premier gentilhomme de sa chambre, marquis de Courtenvault, est capitaine, garde et gouverneur du château de Fontainebleau et de la forêt de Bière, grand forestier capitaine des chasses en icelle et maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun en 1631. (Procuration du 26 septembre.)

XI. Messire François Sublet, chevalier, baron de Dangu, seigneur de Noyers, La Boissière et autres lieux, conseiller du roi en ses conseils, d'Etat et privé, secrétaire de ses commandements, surintendant des bâtiments et manufactures de France, capitaine et concierge de Fontainebleau, se retire de la Cour en 1643 et meurt en 1645.
C'est à lui que Simon Vouet a dédié le recueil des planches gravées d'après ses tableaux du vestibule de la galerie de la Reine, à Fontainebleau, dans les termes suivants :
Illustriss. D. D. Francisco Sublet D. de Noyers Baroni de Dangu, regi a sanctioribus consiliis et secretis. supremo œdeficiorum artium ac operum regiorum prœfecto, Fontisbellaquœ arcis capitaneo, summo custodi atque curatori Hœc inventa ac opificia ipsius auspiciis cœpta ac elaborata Simon Vouet Pictor Regius D. D. D. 1644.
Le P. Dan lui a aussi dédié son livre sur les Merveilles de Fontainebleau, en 1642.

XII. Messire Jules cardinal de Mazarin. Par lettres royales du 31 août 1645, il est pourvu des charges et offices de capitaine, garde et gouverneur de la forêt de Bière et château de Fontainebleau, maître particulier des eaux et forêts dudit lieu et capitaine des chasses desdits lieux, bois et buissons de la Brie, et autres en dépendant.
Son acte de réception du 20 mars 1646 a été publié par M. Stein. C'est encore Monseigneur le cardinal qui est capitaine des chasses le 19 mars 1648, lors d'une cession d'office de garde.

XIII. Messire Gabriel Thiboust de Berry, chevalier, comte de La Chapelle, conseiller du roi en ses conseils, maréchal de ses camps et armées, gouverneur du château de Fontainebleau et de la forêt de Bière, capitaine des chasses, grand forestier et maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun, est en charge le 22 février 1650. (Bail de garenne.)

XIV. Messire Louis-Auguste Thiboust de Berry, comte de La Chapelle-Thiboust, succède à son père dans ses offices. (Note de M. de Boislisle, Mémoire sur la Généralité de Paris,.)
M. Domet indique ici, à la date de 1655, M. Sublet, marquis d'Heudicourt. Il était grand louvetier de France ; mais nous ne l'avons pas trouvé dans les fonctions de gouverneur de Fontainebleau. Peut-être y a-t-il une confusion avec Sublet de Noyers, dont M. Domet ne parle pas.

XV. François-Christophe de Lévis-Ventadour, comte de Brion, duc de Dampville, mort le 9 septembre 1661. On ne peut douter que le duc de Dampville n'ait été gouverneur de Fontainebleau.
Cela résulte :
d'une mention du P. Anselme, qui donne la date de 1655 pour sa nomination ;
du passage suivant emprunté à un mémoire de la direction des Bâtiments.
"
M. de Damville est le dernier gouverneur de Fontainebleau qui ait été en même temps surintendant des Bâtiments. Il vendit à M. le marquis de Saint-Hérem, grand-père de M. de Montmorin, les deux charges, et s'étant repenti dans les vingt-quatre heures de s'être défait de celle de surintendant des Bâtiments à Fontainebleau, il retira sa parole pour ladite charge. De Ià est venu le partage qu'il fit avec M. de Saint-Hérem des foins et bois provenant du parc, partage que le roi autorisa et qui a toujours subsisté. " A. N. O1, 1443.
Dans un autre document (
A. N. O1 1441), on indique la date de juin 1661 comme étant celle de la désunion des deux charges. Or, le marquis de Saint-Hérem était gouverneur de Fontainebleau avant juin 1661. Il y a donc contradiction.
Quoiqu'il en soit, il est certain que le directeur général des Bâtiments, autrefois le surintendant et ordonnateur général des Bâtiments, partageait avec le gouverneur de Fontainebleau le produit du parc et des étangs.
Dans un acte du 2 mai 1668, on voit Philippe Chevalier, concierge de la capitainerie du château, faire marché pour la fauche des prés du parc. Mais il est stipulé que le marché doit être agréé par M. Jean Dassier, agissant pour Monseigneur de Colbert, et le prix convenu sera payé aux ouvriers moitié par Monseigneur le marquis de Saint-Hérem, moitié par le seigneur de Colbert.
Cette situation dura jusqu'en 1779, que M. d'Angivilliers abandonna sa part et que M. de Saint-Hérem reçut une indemnité : le roi rentra ainsi dans la jouissance de son château.

XVI. François-Gaspard de Montmorin de Saint-Hérem, chevalier, marquis dudit Saint-Hérem et de Vollore, comte de Chasteautneuf, baron de Montmorin, Saint-Gervais et autres lieux, conseiller du roi en ses conseils, maréchal des camps et armées de Sa Majesté, capitaine et gouverneur ès ville et chasteau de Fontainebleau, grand forestier et capitaine des chasses des forêts de Bière, bois et buissons de la Brie, vallée d'Yonne, maître particulier des eaux et forêts du bailliage de Melun et grand louvetier de France. Mort en juillet 1701.
Son fils est reçu en survivance dès 1677.

XVII. Charles-Louis de Montmorin, marquis de Saint-Hérem, comte de Vollore, seigneur de Chasteauneuf, baron de Montmorin et de Saint-Gervais, seigneur de la Molière, capitaine, garde et gouverneur, etc., fils du précédent, baptisé le 29 octobre 1673 (Saint-Paul, A Paris), marié le 6 février 1696 à Marie Geneviève Rioust de Douille (Saint-Eustache), mort le 10 juin 1722. Son fils a la survivance en mars 1717.

XVIII. Jean-Baptiste-François de Montmorin, marquis de Saint-Hérem, etc., fils du précédent, né en 1704, marié à Constance-Lucie-Adélaïde Levallois de Villette le 5 février 1721, et en secondes noces à Catherine-Marguerite Morin de Bonneville le 17 février 1761, mort à Ingouville le 28 thermidor an VI (et non en 1779) (1).
Ce qu'on avait pris pour la date de son décès est sans doute celle de la remise de sa charge à son fils. Pour des raisons de famille qui nous échappent, ce n'est pas le fils aîné, Jean-Baptiste-Calixte (mort en 1782 après deux mariages), qui succède à son père.
(1) Outre ses deux femmes légitimes, M. de Montmorin compta de nombreuses bonnes fortunes, qui n'ont pas échappé à la curiosité de M. E. Thoison (Petites notes d'Histoire gâtinaise, P. 106).

XIX. Louis-Victor-Hippolyte-Luc, comte de Montmorin, fils cadet du précédent, né le 13 décembre 1762, marié à Anne-Pauline Charpon de Verneuil de Roultet le 22 avril 1781 (Saint-Eustache), premier maire de Fontainebleau, massacré le 2 septembre l792. Le comte de Montmorin, Armand Marc, seigneur de la Barge, Belame, etc. , ancien ministre de Louis XVI, baptisé le 13 octobre 1746 (Saint Sulpice), marié à Gabrielle Françoise de Tana, mort le 10 mai 1794, était cousin au huitième degré du gouverneur de Fontainebleau.

Capitaine (Route du). - Du carr. Sableux au carr de Tournezy. - PLAINE DE SERMAISE. IX.
Ouverte en 1706.

Caprara (Route). - De ancienne r. de Bourgogne a r. de l'Agaric. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Jean-Baptiste Caprara, cardinal, archevêque de Milan, accompagna Pie VII à Fontainebleau.
On dit qu'il y manqua s'empoisonner avec des champignons. 1733-1810.

Capsule (Route de la). - De r. nat. n° 7 au carr. des Ventes à la Reine. - VENTES NICOLAS. III.
Ouverte par arrêt du 10 décembre 1724.

Caresses (Route des). - De r. du Pourtour à r. de la Joie. - MONT MORILLON. IV.

Carnage (Route du). - De r. des Gorges de Franchard à r. dép. n° 38. - GORGES DE FRANCHARD, BUTTES DE FRANCHARD. V. Terme de vénerie, analogue à curée.

Carnier (Route du). - De r. du Fusil au carr. des Forts de Marlotte. FORTS DE MARLOTTE. III.

Carré (Carrefour). - Inters. des ch. de gr. comm. n° 116, ch. de gr. comm. n° 137. r. de la Plaine de Bois-le-Roi, r. du Conservateur. LA BOISSIERE. IX.
Autrefois Rendez-vous de La Boissière.

Carrefour du Gros Buisson (Route du). - Du carr. du Gros Buisson à r. de Joinville. - LE GROS BUISSON. V.

Carrière à Champion. Ancien nom de la partie occidentale du Rocher Canon ; il figure encore sur la carte de 1809. - VIII.
Sur le plan Defer, Carrière à Champion.

Carrières (Route des). - De r. de la Gravine au ch. de gr. comm. n° 148. - LONG ROCHER. II.

Carrières (Route des). - De r. de Barbizon à r. de Barbizon. - GORGES ET PLATIERES D'APREMONT. VI.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Carrosse (Route du). - De r. de la Génisse carr. du Parc aux Boeufs. - VENTES A GALENE et MARES AUX FOURMIS. IV.

Carrosses (Avenue des). - Rue d'Avon, de l'avenue de la Gare à l'angle N.-E. du Parc.
Chemin des Souverains pour se rendre de la gare au Château sans passer par la ville.

Cartigny (Route de). De r. du Long Rocher à r. de Veneux à Gros Bois. PLAINE DU ROSOIR, ROCHER BESNARD. II.
Route ouverte par arrêt du 9 novembre 1731.
De 1652 à1668, M. le marquis de Cartigny fut grand maître alternatif des Eaux et Forêts de I'lle-de-France avec M. de Candé.
Leur administration fut déplorable et ne justifie guère l'honneur que l'on a fait à l'un d'eux de donner son nom à une route.
Par jugement de M. Paul Barillon d'Amoncourt, commissaire départi par le Roi pour la réformation générale des Eaux et Forêts, les sieurs Jean Brodeau de Candé, François de Gouy de Cartigny, conseillers du roi, grands maîtres et ci-devant contrôleurs généraux des Eaux et Forêts, accusés d'abus, négligences, malversations et exactions, sont condamnés chacun à 10000 livres t. d'amende et en 70000 livres t. de restitution avec injonction de se défaire de leurs charges.

Casimir-Périer (Route). - De r. de Fontaine à r. d'Achille. - PLAINE DE -SERMAISE. IX.

Cassepot. - Voir Rocher Cassepot.

CAVE (La). - Hameau de la commune de Bois-le-Roi, sur le bord de la Seine.
Il y avait un bac à
La Cave : le passeur ordinaire s'appelait, en 1651, Jean Delafausse.
Il y avait aussi un port où l'on chargeait les pavés pour la provision de Paris.

Cave (Route de la). - De r. nat. n° 5 bis au terroir de Bois-le-Roi. - VENTES BOUCHARD VIII.
Pavée en 1747 par l'entrepreneur du pavé de Paris, pour faciliter le transport des grès du Rocher SaintGermain au port de La Cave.

Cave (Route de la). - De r. du Charme Brûlé au ch. de Samois à Sermaise. - LA BOISSIERE, PLAINE DE SERMAISE IX.

CAVE AUX BRIGANDS. - Canton de 58 hectares 75 ares 32 centiares. - III.
Replanté en 1774. M. Domet dit qu'il s'y trouve des traces de constructions, que nous n'avons pu retrouver.

Cave aux Brigands (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Cave aux Brigands, des Ventes Cumier, des Barnolets, de la Reposée, de la Brisée. - CAVE AUX BRIGANDS. III.

Cave aux Brigands (Route de la). - De l'ancien ch. de Recloses à Bourron au carr. de la Cave aux Brigands. - VALLEE JAUBERTON, VENTES CUMIER, CAVE. AUX BRIGANDS. III.

CAVE COIGNARD (La). - Hameau de la paroisse d'Avon.
Sur les plans Picart (1624) et Boisseau (1648), La Cave Tour ;
sur le plan Defer (1705), La Cave Coipart.
Dans un article de l'Abeille (2 novembre 1900), M. Stein a évoqué le souvenir de Claude Coisnard, sieur de Croisille en 1625, maistre d'hostel ordinaire et gentilhomme de la vénerie de Sa Majesté.
Le 17 novembre 1613, un entrepreneur fait marché de moellon propre à bâtir, tiré des carrières proche La Cave Couesnard.

Caverne (Cavalière de la). - Du carr. du Bas Bréau à r. de Sully. - GORGES ET PLATIERES D'APREMONT. VI.
Elle conduit à la Caverne des Brigands.

Caverne d'Augas. - LA BEHOURDIERE. IX.
Près du carrefour de la Croix d'Augas.
Excavation commencée par des carriers, continuée par M. Colinet, en 1881.

Caverne des Brigands. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Les anciens guides de la forêt de Fontainebleau sont muets, et pour cause, sur cette caverne.
La carte dressée par Denecourt en 1839 ne la donne pas
Dans La Forêt en cinq promenades choisies, publiée par Denecourt en 1843, on passe à côté sans qu'il en soit question.
C'est seulement dans la carte dressée par Denecourt et Hardy en 1844 qu'on lit à la légende :"
Caverne des Gorges d'Apremont."
Puis quand paraissent les Promenades dans la forêt de Fontainebleau, en 1845 et 1846, l'histoire s'y trouve forgée de toutes pièces: "
Nous descendîmes au vallon pour gagner le sentier qui conduit à la Caverne des Voleurs, caverne qui est pratiquée tout à fait dans le haut du rocher, et qui, sous le règne de Louis XV, a servi de repaire à une bande d'assassins, dont le chef était un nommé Thissier".
Dans les Délices de Fontainebleau, 13e édition, la Caverne des Voleurs est devenue la Caverne des Brigands.
L'ancien tenancier de la buvette de la Caverne m'a souvent avoué que c'était lui qui l'avait creusée, sur les indications de M. Denecourt. Mais l'histoire est maintenant si accréditée qu'elle a inspiré le roman.
Bibl. - Louis Judicis, La Folle d'Apremont ; - Frédéric Berthold, Philippe Tissier.

Caverne du Croc Marin. - Au sud du Long Rocher, hors la forêt.
Denecourt la signalait comme digne d'être rendue plus abordable : elle consistait en deux ou trois chambres spacieuses contiguës et communiquant entre elles par d'étroits passages.
Vers 1830, M. Frantz Zeltner, qui dirigeait une exploitation de grès, remarqua cette grotte, en fit dégager, et agrandir l'ouverture ; elle avait alors 25 ou 30 mètres de profondeur ; une troupe assez nombreuse pouvait s'y réfugier.
Les carriers, échappant en 1870 à la surveillance de l'administration, la détruisirent ; le plafond et les parois effondrés couvrent le sol de leurs débris ; il ne reste en place qu'une saillie de 2 à 3 mètres sur 5 à 6 mètres.
C'est en cet état que M. Doigneau l'a vue, l'a explorée ; il a rendu compte de ses recherches et de ses trouvailles à la Société d'archéologie de Seine-et-Marne. (Bulletin, 1875.)
Déblayée à nouveau en 1890 par M. Thomas-Marancourt, elle a fourni encore de nombreux objets en silex, en bronze, en terre cuite, envoyés au Musée de Saint-Germain. M. Thomas-Marancourt a rendu compte de ses fouilles dans l'Abeille du 24 juin 1892. M. de Mortillet les appréciait ainsi :
"
Gisement fort intéressant, nettement magdalénien. Tous les débris se rapportent au renne, cervus taraudus ."

Caverne des Monts de Fays. - MONTS DE FAYS. VII.
Sur la foi d'un ancien guide de Denecourt, j'ai longtemps mais vainement cherché cette caverne près le point de vue du Camp de Chailly : elle a été détruite par les carriers.

Caverne Pacton. - ROCHERS DES HAUTES PLAINES. V.
Cette caverne aurait, dit-on, servi, en 1814, de refuge aux femmes d'Arbonne : l'une d'elles y donna naissance à un fils, nommé Pacton.
Ce souvenir s'est perdu, dans le village.
La caverne existe toujours, au-dessous de la cavalière du Loup.
Ses abords ont été incendiés en 1897.

Cavernes de la SaIamandre. - ROCHER DE LA SALAMANDRE. V.
Denecourt raconte d'une manière dramatique son exploration dans ces cavernes, situées dans le rocher de la Salamandre.
Malgré les conseils de prudence de M. Colinet, des jeunes gens ont cherché à les retrouver.
Ils se sont glissés comme des couleuvres à travers les fissures qui font de ce sous-sol une espèce de labyrinthe, mais ils n'ont pas rencontré la caverne dont parlait Denecourt.

Caverne Segogne. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE: DU HOUX. V.
La caverne Segogne, dans la Gorge du Houx, a longtemps figuré sur le parcours d'une promenade Denecourt ; elle était alors très visitée, si l'on en juge par les nombreux noms inscrits sur les rochers. Aujourd'hui elle est tout à fait négligée.
Segogne est le nom d'un garde appartenant à une famille de Recloses.

Caverne aux Sorcières. ROCHER DU CUVIER CHÂTILLON. VII.
Cette caverne, ainsi nommé par M. Colinet, qui l'a remise en lumière, se trouve sur le sentier de la promenade au rempart du Cuvier Châtillon.
Elle offre cette particularité d'avoir été habitée, comme en témoignent les gonds de la porte qui la fermait, et la cheminée construite à l'intérieur.

Cavillon (Route). - Du bornage au carr. Barbeau. -BOIS LA DAME. IX.
Cavillon est le nom d'une famille de gardes (Domet).

Caylus (Carrefour de). - Inters. des r. de Caylus, d'Occident, de Trévise, du Piégeur, de la Louve.- VENTES CAILLOT. V.
S'agit-il du comte de Caylus, membre de l'ancienne Académie de peinture et de sculpture, comme conseiller honoraire amateur?
Mais quel rapport a-t-il avec la forêt?

Caylus (Route de). - Du carr. Saint-Hubert au carr. de Cayus. - VENTES CAILLOT. V.

Cèdre (Carrefour du).- Inters. des r. du Cèdre, Mazarin, du Puits au Géant, de la Fosse à Rateau, N.- TRIAGE DE FRANCHARD. V.

Cèdre (Route du).- De r. nat. no 7 au carr. de la Croix de Franchard.- MONT FESSAS, TRIAGE DE FRANCHARD. V.
Peut être l'antique route du Chêne Brûlé.

Céleste (Route). - De r. du Puits au Géant au carr. de I'Ermitage. - CHÊNE BRÛLÉ. V.

CELY EN BIERE. - Commune du canton Sud de Melun. Ancien château. Population : 120 feux au XVIIIe siècle ; 483 habitants en 1806 ; 597 en 1840 ; 550 en 1874 ; aujourd'hui 538. Église Saint-Étienne. Dalles funéraires.
Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne, 1875. - J.-J. Champollion-Figeac, Cimetière gaulois de Cély. Notice des fouilles faites par ordre de l'empereur en l'année 1860.

Cèpe (Route du). - De l'anc. r. de Bourgogne à Samois. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Ouverte en 1706.

Cépées (Carrefour des). - Inters. des r. Ronde, du Bouquet du Roi, du Château, Geoffroy. - VENTES DES CHARMES. VI.
Terme forestier. Tiges d'arbres sortant d'une même souche.

Cerf (Carrefour du). - Inters. des r. du Cerf, du Daguet, du Hére. - PLAINE: DES ECOUETTES. IX.

Cerf (Route du). - De anc. r. de Bourgogne à r. nat. no 5 bis, - PLAINE DES ECOUETTES, BUTTE Saint-Louis. IX et VIII.

Cévise (Route). - Du carr. de la Touche aux Mulets a r. des Basses Plaines. - TOUCHE AUX MULETS, ROCHER DE MILLY. V. Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Chaillaut (Route). - Du carr. Froidoure à N. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.

CHAILLY-EN-BIERE - Commune du canton Sud de Melun. Population, avec ses hameaux : 1,046 habitants en 1874 ; aujourd'hui 1,162. Patron de l'église : saint Paul.
La paroisse a été créée en l'an 808.
En 1753, le curé Guignard demande de vieux lambris du château de Fontainebleau pour orner son église : on les lui accorde.
A. N. 01 1440.
En 1765, le roi lui ayant donné quinze mille livres pour la réparation de son église, il proteste contre les prétendues difficultés qu'on suscite à son entrepreneur.
A.N.O1 1444.
C'était un lieu d'assemblée pour la chasse à courre (de Salnove).
En 1261, les hommes de Chailly justifient avoir le droit de conduire leurs boeufs et vaches pâturer dans la forest de Bière, in loco qui vocatur Mortemer et in vallibus circum. Le droit d'usage leur est encore contesté en 1300 par Adam Chacelièvre, chevalier, qui perd son procès (Olim, III, p. 56). Le réformateur Duvaucel l'admet sans difficultés en 1763.
14 décembre 1688 et jours suivants,"
inventaire à la requête de Jacques de Grespy, chevalier, Sr de Beauregard, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, lieutenant au gouvernement et capitainerie des ville et château de Melun, lieutenant au gouvernement de Fontainebleau et des chasses dudit lieu, capitaine entretenu dans l'infanterie française, commissaire ordinaire de I'artillerie de France, ancien et premier garde des chasses en la capitainerie dud. Fontainebleau, demeurant ordinairement aud. lieu de Fontainebleau et Chailli en Bière, tant en son nom que comme tuteur et avant la garde noble de Louis de Crespy, âgé de trois ans ou environ, filz de lui et de feue dame Anne Séguier (fille de feu messire Nicolas Séguier), jadis son épouse, auparavant veuve de défunt Philbert de la Croix vivant écuyer seigneur dudit Chailli, et aussi au nom et comme tuteur d'Anthoine, Frangois, Philbert et Pierre de la Croix, âgés de 18, 16, 14 et 11 ans, des meubles se trouvant dans un corps d'hôtel à Chailli ". Parmi les objets inventoriés, on remarque :
"
Une tenture de tapisserie de haulte lisse contenant sept pièces où est représentée plusieurs feuillages et oiseaux avec une autre Pièce de pareille tapisserie
- une grande pièce de tapisserie de haulte lisse à feuillage où est représenté une licorne et plusieurs bestes
- deux viels morceaux de tapisserie ou sont représentes plusieurs lapins - un tableau où est représenté Cléopâtre, peint sur bois
- huit petits tableaux ou sont despaints plusieurs courtisannes
- ung autre tableau où est despainst une Charité et petits enfants, peint sur bois
- ung grand miroir à glace- de Venise garny de sa bordure de boys
- ung grand tableau paint sur bois où est représenté ung sacrifice et ung autre petit tableau où est représenté l'image de la Vierge et du petit Jésus - six tableaux de diverses grandeurs dont deux sur bois et quatre sur thoille, en l'un est représenté ung crucifix... une Vierge, St Frangois, une Magdeleine, Ste Catherine
- douze autres petits table aux peints sur bois où sont représentées plusieurs figures de dévotion
- une petite tablette painct de bleu avec une croix de bois noir, ung crucifix d'ivoire, dix petits tableaux tant sur velin et bois que sur petites feuilles d'argent
- Plus une médaille d'or- où est représenté le portraict du Sr comte de Manscher (Manchester?) poisant dix pistolles d'Italie, laquelle médaille ledit S. de Beauregard a déclaré luy avoir esté donnée par led . Sr comte de Manscher lorsqu'il fut par le commandement du Roy pour assister led. Sr comte jusques à son embarquement à Calais pour passer en Angleterre
- une autre médaille d'or aud. Sr de Beauregard donnée par Sa d. Majesté pour la porter.
"
Antoine de la Croix, ci-dessus nommé, épousa Madeleine de Crespy ; sa fille Apolline porta la seigneurie de Chailly à son mari, Gilles de Barentin (acte du 12 mars 1669 cité dans les Annales du Gâtinais, 1901, P. 391).
Art. - Delambre (L.). Exp. B.-L., La plaine de Chailly ; Exp. F. 1887, Vaches, à Chailly. - Derondel (Mme Marie). Exp. F. 1893. - Demay (Georges). S. 1890, Trois -Vues prises à Chailly, aquarelles. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1878, L'église de Chailly ; S. 1881. Le bois de la Marinière, aquarelle ; S. 1882, 1887, L'allée de Villeroy, aquarelle. - Gebhardt (F.). Vue prise à Chailly, près Fontainebleau, litho-graphie (avec un lac!). - Heseltine (Arth.).. Exp. F. 1893, dessin. - Jacomin. Exp. F. 1894, Mon jardin. -Jacque (.Frédéric), eau-forte. - Lachaume (J.-L., dit Chéret). S. 1839, Vue prise de la forêt près Chailly ; S. 1850, Route allant de Chailly à Belle Croix. - Leroy (Ls,-Jos.). S. 1850, La mare de Chailly. - Loncle (Ém.). S. 1853, Chailly. - Millet (J. -Bapt.). S. 1870, Vue de l'église ; S. 1875, Vieux moulin de la plaine de Chailly. - Millet (Jean-François). Vente Gavet, Le village de Chailly près Barbizon, pastel. - Roulet (Luc.). Exp. F.1892, Plaine de Chailly. - Rousseau (Théodore). V. posth., Bois et rochers près de Chailly ; Un arc-en-ciel dans la plaine de Chailly. - Vuillefroy (F.-D. de). S. 1870, Bornage de Chailly ; S. 1874, Meules dans la plaine.
Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne, 1876. Meaux, Le Blondel. - Maurice Lecomte, Note historique sur la seigneurie de Chailly-en-Bière. Fontainebleau, Maurice Bourges, 1899.

Chailly (Route de). - Ancienne route citée par le P.Dan, aujourd'hui route nationale n° 7. Plan Boisseau : route de Chailly.

Chailly à Bois-le-Roi (Route de). - Du ch. de Barbizon ou du bornage au carr. de la Croix de Vitry ; elle se confond en partie avec la route du Berceau. VENTES CHAPELIER, ROCHER CANON, LE MONT GAUTHIER. VII et VIII.
Ancienne route de Chailly à Brolles.

Chailly à Samois (Roule de). - Du bornage de Chailly au ch. de gr. comm. no 137. - VENTES CHAPELIER ; LONGUES VALLEES, Vieux Rayons, PLAINE Saint-Louis, PLAINE de Bois-le-Roi, PLAINE de Samois. VII, VII, IX.
C'est l'ancienne route de Chailly aux Hautes Loges.

CHAISE A L'ABBE. - Petit canton de 13 hectares 3 ares 36 centiares. - III.
Art.. - Loisel (A.F) S. 1835, Vue prise ; à la Chaise à l'Abbé, effet du matin.

Chaise à l'Abbé (Carrefour de la). - CHAISE A L'ABBE. III. Aujourd'hui carrefour du Vert Galant.

Chaise à Marie. - VII.Nom d'un rocher creux, route de la Fontaine.
Une légende inventée par Castellan , à propos de cette roche, a été mise en vers par Ernest Lionnet (1879).
Maria Tudela, religieuse espagnole, transférée à l'hospice du Mont Pierreux de Fontainebleau, y retrouva, blessé par des brigands, un officier français qu'elle avait autrefois soigné lors de la guerre de la succession d'Espagne et qu'elle aimait toujours. L'officier meurt ; la religieuse devint folle.
Art. - Cassagne (Armand). S. 1867, Le hêtre de la Chaise à Marie. - Castellan. Confessionnal de la soeur Marie, eau-forte. - Pellenc (L.). S. 1877, Route de la Chaise à Marie, dessin. - Pelletier (J.-L.). S. 1865, A la Chaise à Marie.-Veron (Alex.-R.). S. 1855, Plateau de la Chaise à Marie.

Chambre. - Voir Vallée de la Chambre.

Champ de Courses. - VALLÉE DE LA SOLLE,. VII. Les courses de Fontainebleau ont été inaugurées les 19 et 22 juin 1862.
Art. - Tavernier. S. 1885, Faux départ.

Champ de manoeuvre. - Le premier a été établi dans la plaine qui s'étend entre le Rocher de la Salamandre, le Grand Parquet et la route d'Ury.
Les inconvénients qu'il présentait le firent abandonner pour le second, qui fut établi dans la Plaine du Mont Morillon.
Le champ de courses sert aujourd'hui de champ de manoeuvre.

Champ de Manoeuvre (Route du). - Du carr. de Recloses à r. nat. n°51 . - PLAINE DES GRANDS GENIEVRES, ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE, PLAINE DU MONT MORILLON. IV.

CHAMP MINETTE. - Canton de 15 hectares 78 ares 58 centiares. - IV.
Ce canton, qui touche à la ville de Fontainebleau, fut donné par Henri IV à M. de Beringhem ; mais ses successeurs n'ayant pu produire l'acte de donation le réformateur, M. Barillon d'Amoncourt, en ordonna la réunion à la forêt en 1664.
Les lettres de Henri IV ont été retrouvées depuis ; elles sont aux archives de l'hospice de Fontainebleau, datées du 18 octobre 1607.
Le locataire de M. de Beringhem était un sieur Minette : d'où le nom. Louis XIV y fit établir un Parquet.

Champ Minette (Carrefour du). - Inters. des r. de la Croix Saint-Jacques, de l'Attraction, du Champ, Minette, du Puits du Cormier. - LE CHAMP MINETTE IV.
Compris maintenant dans le Champ de tir.

Champ Minette (Route du). - De r. nat. n°51 à r. d'Occident. CHAMP MINETTE. IV.

Champs de Tir. - En 1805, un polygone fut installé sur les cantons du Mont Morillon et du Rocher du Mont Morillon.
Supprimé après le départ de l'école militaire.
En 1872, un Polygone plus vaste fut établi depuis le Mail Henri IV jusqu'à la route Ronde, dans la Plaine du Puits du Cormier et la Gorge aux Merisiers.
Deux autres champs de tir pour la mousqueterie sont installés, l'un pour la garnison de Fontainebleau au Mont Merle, et l'autre dans la Plaine de la Glandée pour la garnison de Melun.
Art. - Borchard. S. 1886 et Exp. P. 1891, La fin d'un cerf.

Champfois ou Champfroid. - Plaine des environs d'Arbonne, hors la forêt.

Champignon (Route du). - Du carr. de la Morille au carr. du Bois de La Madeleine. - LA BOISSIERE, PLAINE: DE SAMOIS, ROCHER CASSEPOT, PLAINE Du FORT DES MOULINS. IX.

Chandellier (Le). - Vieux chêne appelé par le peuple le Pot à la Graisse, au carrefour de Paris.
Paillet, dans la Description physique de la forêt de Fontainebleau, Versailles 1806 et Paris 1807, le décrit ainsi :
Ce chêne, qui avait 14 pieds de circonférence, se voyait au bord de la première route à droite au haut de la montagne du côté de Paris. Son tronc était très gros, jusqu'à la hauteur de huit à dix pieds ; ensuite, il en partait assez régulièrement trois branches à peu près égales qui formant d'abord une courbe, se redressaient tout d'un coup à côté du tronc, qui continuait ainsi à s'élever- quoique bien moins gros que dans la partie inférieure, et formaient avec lui une seule tête.

CHANGY ou CHANGIS. - Hameaux de la paroisse d'Avon, car y a le Haut et le Bas Changy.
Bibl. - Le fief de Changy, parl'abbé Estournet.

Changis à Samois (Route de). - Ancienne route, d'après Domet.
Voir Samois.

CHANTOISEAU. - Hameau de Thomery, indiqué sur les plans Boisseau et Defer.
Sur le plan Picart, mal écrit : Chamoisaut.
II avait droit d'usage (P. Dan).

Chaos d'Apremont (Route du). - De r. de la Gorge aux Néfliers à r. nat. n°7. - GORGES ET PLATIRE D'APREMONT, PLAINE DE, CLAIR BOIS. VI.
Sur cette route, à l'angle de la carrière dite du Château, s'éléve une borne de grès en mémoire d'un charretier écrasé par sa voiture

à E. PEPIN
MORT ACCIDENTELLEMENT
LE 2 JANVIER 1897.
SON PATRON SES CAMARADES.
Chapelier. - Voir Ventes Chapelier.

Chapelle Saint-Louis. - Voir Ermitage Saint-Louis.

CHAPIER (Le). - Lieu dit ou ancien canton, au bas des Monts de Fays, vers Chailly, sur le plan Matis, 1709.

Chardon (Route du). - De r. de Recloses à Bourron à r. de la Cave aux Brigands. - VENTES CUMIER. III.

Chardonnet. (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 63 au carr. du Lièvre. - VENTES A GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS, PARC AUX BOEUFS, CANCHE GUILLEMETTE. IV.
Appellation moderne avec un mot ancien, car Chardonnet, petit chardon, ne se trouve pas dans les dictionnaires, il ne subsiste que dans les noms propres, par exemple Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris.

Charlemagne (Le). - Chêne. VALLÉE DU NID DE L'AIGLE. VII
Art. - Berthelon (Eug.). S. 1870, 1877, Près du Charlemagne. - Bléry (Eug.). 1845, Etude, eau-forte ; S. 1861, Le Charlemagne et le Roland ; S. 1866, Le Charlemagne, eau-forte ; S. 1888 (posth.), Le Charlemagne et le Roland. - Cassagne (Armand). S. 1868,1869,1877, Le Charlemagne et le Roland, aquarelle. - Castellan, Le Charlemagne. eau -forte. - Delierre (Au-.). S. 1866, Vallée du Charlemagne, aquarelle. - Ducessois (Marie-Anne). Exp. F. 1892, Près le Charlemagne. - Gautier (Mme Marie ). Exp. F. 1895. - Génaut (M-), née Tuam. S. 1849, vue prise près le Charlemagne. - Himly (Sigismond). S. 1867, Le Charlemagne, aquarelle. - Lainé. Exp. F. 1892. - Nyon (Eug. jeune). S. 1847, Le Charlemagne, eau-forte. - Parmentier (H.). S. 1845, Chêne dit Charlemagne. - Pellene (Léon). S. 1880, Le Charlemagne. - Pelletier (J.-L.). S. 1865. Au Charlemagne, aquarelle. - Rimbod (Ch.). S. 1869, Vue prise de la vallée du Charlemagne. - Ruysscher (Jos. de). S. 1893, Vieux chênes environnant le Charlemagne. - Assiette de Sèvres, Le chêne dit Le Charlemagne. - Lithographies Denecourt.

Charme Brûlé (Carrefour du). - Inters. des r. du Charme Brûlé, Victor, N. - LA BOISSIERE.. IX.

Charme Brûlé (Route du). - Du bornage de Bois-le-Roi au bornage de Samois. - LA BOISSIERE. IX.

Charpentier (Route). - De r. du Luxembourg à r. de la Mare à Piat. - ROCHER CUVIER CHATILLON. VII.
(?) Charpentier (Jean-Frédéric-Guillaume), minéralogiste allemand, 1738-1805.

Charreswelle (Route). De r. de Bourgogne à r.du Cèpe. - PLAINE DE SAMOIS. IX.

CHARTRETTES. - Village sur la rive droite de la Seine, relié maintenant à Bois-le-Roi par un pont.
Plan Boisseau : Chaltray.
Art. -Berton (P. -Em.), né à Chartrettes. S. 1874, 1875, 1876, 1888, La mare du Buisson ; Au bord de la Seine ; Petites glaneuses dans la plaine des Chartrettes.

Chasseur (Route du). - Du carr. Napoléon au bornage, r. du Bineur. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Chasteau Gaillard (Le). - Lieu dit ; Grande-rue, à Bois-le-Roi (acte du 23 novembre 1614).

Châtaigniers (Route des). - De r. nat. no 5 bis à r. du Rocher d'Avon.- POINTE D'IRAI, FRAILLONS. I.

Château (Route du). - Du carr. des Cépées à r. dép. n° 38. - GORGE AUX -NEFLIERS, VENTE DES CHARMES, FOSSE A RATEAU, TETE A L'ANE. VI.

Château (Route du).- Du carr. de l'Octogone à r. nat. no 5 bis. - ROCHER D'AVON. II.
Elle s'appelle maintenant route du Romulus.

Châtelain (Route du). - Du bornage au carr. des Trois Frères. - PLAINE DE MACHERIN. V.

Chat Huant (Route du). - De r. Ronde à r. de la Tillaie. - VENTE DES CHARMES. VI.

Chaussée (-Allée de la). - Ancien nom de l'avenue de Maintenon.

Chauvaud. - Le garde Chauvaud, du poste de Bois-le-Roi, a été fusillé par les Allemands en 1870 contre l'un des trois chênes soudés ensemble des bois de la Rochette, appartenant au marquis d'Étampes, qui se trouvent à gauche, non loin de la r. nat. no 5 bis (en allant à Melun), en face du point ou débouche la continuation de la route du Bois Coulant, à l'hectomètre 215.
Une plaque de tôle noire a été placée sur l'arbre par les soins de l'administration forestière.
Elle porte en lettres blanches l'inscription ci-dessous:

A LA MÉMOIRE
DU GARDE FORESTIER CHAUVAUD
FUSILLÉ ICI PAR LES PRUSSIENS
LE 1er OCTOBRE 1870

Chedeau. - Voir Buisson Chedeau.

Chênaie (Route de la). - Du ch. de -r. comm.. no 63 à r. des Grands Genièvres. - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.
Indique un lieu planté de chênes.

CHÊNE BRULÉ(Le). -Canton de 66 Hectares 26 ares 08 centiares. V.
Art. - Renié (J.-S.). S. 1879:, La futaie du Chêne Brûlé après le verglas de janvier 1879, fusain.

Chêne Brûlé (Carrefour du). - Inters. des r. dép. n° 38, du Chêne Brûlé, de la Roche qui Pleure. CHÊNE BRÛLÉ. V.

Chêne Brûlé. (Route du). - Du carr. de la Croix de Franchard au carr. Féron. - CHÊNE BRÛLÉ, FOURNEAU DAVID. V
La route du Chêne Brûlé est une des plus vieilles de la forêt ; elle est citée par D. Morin et le P. Dan.
Mais il n'est pas certain que ce soit celle qui porte aujourd'hui ce nom ; cela ne nous parait même pas probable, et nous la reconnaîtrions plutôt dans la route du Cèdre actuelle qui est le plus court chemin de Fontainebleau à l'ermitage de Franchard.

CHÊNE AUX CHAPONS (Le). - Canton de 51 hectares 72 ares 05 centiares. IV.
La forêt n'a jamais dû être un lieu bien propre à engraisser des chapons. Il s'agit ici, sans doute, comme dans l'expression du Droit coutumier, le vol du chapon, d'un oiseau de proie,
capus, avis proedatoria seu falco (Ducange).
En 1539, par le commandement du roi François 1er, le grand forestier de la forêt, Monseigneur de Choisy aux Loges fait faire "
une rotte assyse au Chesne aux Chappons délivrée le sixiesme aoust à Jehan Baudry Barbier demeurant à Samois, à la somme de six livres parisis ".
Le 2 juillet 1624, l'adjudicataire passe marché pour boucher la vente au Chêne au Chappon, c'est-à-dire pour enclore la coupe.

Chêne aux Chapons (Carrefour du). - Inters. des r. du Chêne aux Chapon, de la Gorge aux Archers, du Vacher, Clémentine, du Fourneau. - CHÊNE AUX CHAPONS. IV.
Autrefois étoile des Barnolets.

Chêne aux Chapons (Route du). - Du bornage r. Ronde. - PLATIÈRES DES BEORLOTS, CHÊNE AUX CHAPONS, VENTES AUX PERCHES , NID AUX CORBEAUX, CROIX DE SOUVRAY, V et IV
Route ouverte en partie par arrêt du 19 décembre 1724.

CHÊNE AUX CHIENS. - Canton de 62 hectares 89 ares 52 centiares. VIII.
D. Morin et le P. Dan citent la "
Plaine du Chesne aux Chiens ".

Chêne aux Chiens (Carrefour du). - Inters. des r. du Bois Notre-Dame, des Ventes du Lys, du Panneau, des Billebauts, de Farcy. - CHÊNE AUX CHIENS. VIII.
Autrefois étoile du Chêne au Chien.
Le Chesne au Chien est figuré comme un bel arbre sur le plan Defer.

Chêne aux Chiens (Route du). - Du carr. du Marchais Artois au ch. de gr. comm. n° 115. - CHÊNE AUX CHIENS, VENTES DU LYS, TABLE DU ROI. VIII.
La route de Fays à Melun s'appelait aussi route du Chêne au Chien (Domet).

Chêne Corbin." A plusieurs manouvriers qui ont travaillé à faire les vuydanges du puis faict de neuf en la forest du dict Fontainebleau au lieu d. Le Chesne Corbin et aultres. 167 liv. 12 s. 6 d. " (Comptes des Bâtiments, 1535).
Le souvenir de ce nom s'est perdu.

Chêne des Fées. - Arbre du Rocher du Mont-Ussy, ainsi baptisé, je crois, par Denecourt. Sur une lithographie de Parmentier, vers 1843, on l'appelle le Chêne-Roche.
Le Chêne-Roche de Th. Rousseau n'est pas cet arbre.
Art. - Berthelon (Eug.). S. 1879, Impasse du Chêne des Fées. - Jacottet. Dessins et lithographies. - Lithographies Denecourt.

Chêne Feuillu (Carrefour du). - Inters. des r. du Chêne Feuillu, de Cheyssac, du Rocher Brûlé, de la Curée. - PLAINE DU CHÊNE: FEUILLU. II.
Auparavant étoile de la Plaine du Chêne Feuillu.

Chêne Feuillu (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 148 au carr. de la Porte Nadon. - VENTES AU DIABLE, SENTIERS D'AVON, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU, PLAINE RAYONNÉE. II.

Chêne à Guillaume Perrin. - Cité dans un état des routes de 1706 , à l'intersection de la route de Bourgogne et de la route de la Coimelle.

Chêne des Marais (Carrefour du). - Inters. des r. des Monts Girard, Marie Thérèse, des Hêtres, de Bois-dhyver.- MONTS GIRARD. VI.
Petite étoile des Monts Girard.
Au milieu du carrefour est planté un chêne, d'une espèce particulière.

Chêne Pinguet (Route du). - De r. de la Grande Mare au ch. de gr. comm. n° 58. - ROCHER DES ÉTROITURES. III.
Cette route n'a rien de commun avec l'ancienne route à Pinguet, qui est la route du Bouquet du Roi.

Art. - Floury (François). S. 1880, Route du Chêne Pinguet, près la Mare aux Fées.

Chêne Rouge (Carrefour du). - Inters. des r. Mancini, du Merisier, du Séquoia, du Cul Blanc, Jean. -GORGE AUX MERISIERS. V.
Partie appelée autrefois Trochecul.

Chêne Rouge (Route du). -Du carr. des Gorges de Franchard à la r. de la Gorge aux Merisiers. -GORGE AUX MERISIERS. V.
Le carrefour du même nom n'est pas traversé par la route.

Chêne Tortu (Route du). - Du carr. du Porte Arquebuse au bornage. BOIS LA DAME. IX.
Chêne Verse.
Videlicet apud la Brocelle (Brolles), apud le Breau de Fonte Bliaudi, apud Chesne-Verse, apud Vau-Crenele, et apud les doiz de Fontebliaudi. Olim , I, p. 559 (1270).
Ce sont les endroits de la forêt où les usagers peuvent conduire leurs bêtes.

Chénière Sainte-Barbe. - Lieu dit, à la Croix de Montmorin, le long du chemin de Paris à Lyon, dans le canton de la PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. II.
Chénière : lieu planté de chênes.
Pierre Narjot y est adjudicataire d'une coupe en 1721.

Chevrette (Route de la). - Un peu au delà de la r. Ronde (route de la Gorge aux Loups) au carr. du Daim. - GORGE AUX LOUPS, VENTES BOURBON, ROCHER FOURCEAU, MONT MERLE. III.
Chèvre ou chevrette est le nom de la femelle du chevreuil.

Chevreuil (Carrefour du). - Inters. des r. des Forts de Marlotte, des Écuries de la Reine, de l'Inspecteur Général, du Chevreuil. - VENTES BOURBON. III. Autrefois étoile des Ventes Bourbon.

Chevreuil (Route du). - De r. Ronde à r. de Jemmapes. - ÉRABLES ET DÉLUGE, VALLÉE AUX CERFS, VENTES BOURBON. III.

Chevreuils (Route des). - Du carr. de la Morille à la r. Marrier. - LA BOISSIÈRE. IX.

Chevrillard (Route du). -De la r. Ronde et un peu au delà à la r. de Jemmapes. - GORGE AUX LOUPS, VENTES BOURBON, ROCHER FOURCEAU. III.
Chevreuil d'un an, dont les dagues ne sont pas encore sorties.

Cheyssac (Carrefour de).- Inters. des r. Beringhem, Petit Mont Chauvet, anc. r. de Sorques, r. de Cheyssac. - ROCHER D'AVON. II
M. de Cheyssac, grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France, en 1784, a été le dernier titulaire de la charge.

Cheyssac (Route de). Du carr. de Cheyssac au carr. des Sentiers d'Avon. - ROCHER D'AVON, SENTIERS D'AVON II.

Chimère (Route de la). - De r. Marquise au carr. de l'Épicéa. - ROCHER DE LA COMBE IV.

Choucas (Route du). - De r. Ronde à r. du Rocher de la Combe. - MARE AUX CORNEILLES. IV.
Choucas, espèce de corbeau.

Chouette (Route de la), suite à la route du Gerfaut. - Du carr. du Mont Aigu à r. des Gorges de Franchard. - PLAINE DU MONT AIGU. V.

Chouettes (Cavalière, route des). - De r. du Cul du Chaudron à r. du CIairbois. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

Christine (Route). - De r. Amélie à r. de la Mare à Piat. - BELLE CROIX, MONTS SAINTS-PÈRES, CUVIER CHÂTILLON. VII.
Nom moderne, emprunté, à Christine, reine de Suède, qui a fait assassiner Monaldeschi à Fontainebleau, en 1657.

Cimetières. - Le premier cimetière de Fontainebleau est nécessairement celui qui a été créé par Louis XIV au moment où la paroisse de Fontainebleau a été constituée en 1661.
Jusqu'à cette époque, le cimetière d'Avon était seul en usage.
Ce premier cimetière, établi dans la ville, à l'angle actuel des rues Béranger et de la Paroisse, subsista jusqu'en 1794, et c'est alors que la forêt fut mise à contribution pour satisfaire aux lois.
Tout d'abord 2 hectares 42 ares furent affectés aux inhumations, dans le canton de la Vallée de la Chambre.
Puis, en 1822, sur la demande de la ville, le roi prescrivit d'échanger ce terrain contre un autre, au Mont Pierreux.
Celui-ci est encore le cimetière actuel.
L'ancien emplacement a été désaffecté, sauf une parcelle que les Israélites ont conservée et qui forme leur cimetière spécial.
M. Domet après avoir relaté ces faits, constate que l'aliénation au profit de la ville n'a pas été faite régulièrement et que I'Etat pourrait reprendre ces terrains : éventualité peu probable.
Dans le clos de l'hospice se trouve un autre cimetière.

Circulaire (Boulevard). - Du carr. de la Fourche à la rue Grande. - MONT PIERREUX. VII.
Ce boulevard appartient plutôt à la topographie de Fontainebleau, dont nous ne nous occupons pas, qu'à celle de la forêt.
Nous l'indiquons cependant ici, parce qu'il en traverse une petite partie.

Circulaire (Route). - Du carr. des Béorlots, r. de la Plaine de la Haute Borne, au carr. de la Mare aux Corneilles, même route. - PLATIÈRES DES BÉORLOTS, BÉORLOTS, CHÊNE AUX CHAPONS, VENTES AUX PERCHES, VENTES DE NEMOURS, NID AUX CORBEAUX, IV et V.
En partie ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Clairbois (Carrefour du). - Inters. des r. du Clairbois, de Barbizon, de Bellevue , de Rieussec. - PLAINE DU CLAIRBOIS. VII.
Art. - GéIibert (Jules-B.). S. 1876, Hallali d'un tiers an près le carrefour de Clairbois. - Rousseau (Théodore). 1836, Lisière de Clairbois, gravé par F. Flameng.

Clairbois (Route du). Du carr. de l'Epine au carr. de la Tillaie. .- PLAINE DU CLAIRBOIS, GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Route en partie ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Clairmont ou Clermont (Route de). - De r. nat. n° 7 à r. de la Garenne de Gros Bois. - VALLÉE, AUX CERFS, VENTES BOURBON, ROCHER BOULIN. III .
Clermont, dans les Ventes Bourbon, serait mis là pour rappeler l'origine de la famille, Robert de Clermont, ou Mlle de Clermont qui est allée chercher la reine Marie Leczinska à Strasbourg.
Clairmont rappellerait Clairbois et viendrait de ce que le lieu serait mal planté.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Clémence (Route). - De r. Céleste à r. de la Fosse à Rateau. - TRIAGE DE FRANCHARD. V.

Clémentine (Route). - De r. des Platières à l'anc. r. de Milly. - CHÊNE AUX CHAPONS, VENTES AUX PERCHES, GRANDS FEUILLARDS, ROCHER DE LA COMBE, PETITS FEUILLARDS. IV et V.
Clémentine : Nom d'une princesse de la famille royale.
En 1835 : Marie-Clémentine-Caroline-Léopoldine-Elisabeth d'Orléans, née à Neuilly le 2 juin 1817, dite la Princesse Clémentine.
En partie ouverte par arrêt du 20 janvier 1728.

Clermont. - Voir Clairmont.

Clocher (Route du). - Du Pavé de la Cave au bornage de Chailly. - MONTS DE TRUIES, MONTS DE FAYS, VENTES CHAPELIER. VII
Route ouverte exactement dans la direction du clocher de Chailly, en partant du Cabinet de Monseigneur.

CLOS HERON. - Canton de 64 Hectares 71 ares 84 centiares. - IV.
Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Croix de Souvray (de Salnove).
Le mot clos implique l'idée d'un terrain clos.
En effet, ces cantons faisaient partie intégrante de la forêt, puisqu'ils étaient situés à l'intérieur des murailles qui avaient été construites pour la clore.
Mais, en 1260, Louis IX donna aux religieux de la Sainte-trinité une partie considérable de la forêt.
Ceux-ci s'empressèrent de faire des lots et de bailler à cens et à rente à des particuliers les bois qui leur avaient été donnés.
C'est seulement sous Louis XV que ces bois furent réunis à la forêt, dont ils avaient été détachés.
Dans un partage de 1618 entre les héritiers Martin Lafrère, on trouve plusieurs pièces au Clos Héron.
Du 15 mars 1625 (Morlon). - Bail à rente foncière par les religieux de la Sainte-Trinité à Gilles Sainton, sergent dangereux, d'une pièce de bois taillis de 10 arpents, au terroir de Recloses, appelée le Clos Héron
"
attenant, d'une part, aux murailles de la closture de la forest de Bière du costé des champs des particuliers du terrouer de Recloses, d'autre part, aux bois de lad. forest, ung fossé entre deux, aboutissant d'un bout sur un clos appartenant à la veuve feu Anthoine Tabouret, qui est en censive desdits sieurs, et d'autre part sur Martin Lafrère aussi preneur à titre de cens et rente desd. sieurs bailleurs longtemps y a ".

Clos Héron (Route du). - De r. des Barnolets au bornage. - CLOS HÉRON. IV.

Clos Ministre. - Hors la forêt, près Recloses, sur le plan de 1809.
Le Clos Ministre est évidement le Clos du Ministre, c'est-à-dire des religieux Trinitaires de Fontainebleau.

C'est une partie de la donation de Louis IX, qui, à la différence du Clos Héron, par exemple, n'a pas été rachetée par Louis XV

Clos Tabours. Lieu de queste, cité par de Salnove, quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Croix de Souvray, après le Clos Héron, avant le Parc aux Boeufs.
Le Clos Tabours, dont le nom s'est perdu, doit donc être cherché dans les environs de ces deux cantons.
C'est sans doute le Clos du Roi, réuni aux Ventes Lopinot.

CLOSEAUX (Les). - Canton indiqué sur le plan de 1809, au bornage de Bois-le-Roi. 
Il subsiste une route du Closeau, hors la forêt, du bornage à la route des Pourris.
Closeau : petit jardin clos de haies.

Clovis (Le). - Chêne sur le bord de la route Ronde, au Rocher Cuvier Chatillon, déjà connu sous ce nom en 1839.
Art. - Muller (Georges). 1846, Dessins et lithographies. - Parmentier (H.-M.). S. 1848. Le Clovis. - Veyrassat. Le Clovis, gravé par Milius. - lithographies Denecourt.

Coimelle (Route de la). - De l'anc. r. de Bourgogne au bornage. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Ouverte en 1707 ; elle se continue par le chemin de Fontaine, hors la forêt, puis par la route du Planteur jusqu'à la Seine.

Collet (Route du). - De r. du Lapin au bornage. PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.

Colombe (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Colombe, du Pape, de la Mésange, du Passereau. MONTOIR DE RECLOSES. III.

Colombe (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n° 63 au carr. de la Colombe. - MONTOIR DE RECLOSES. III.
Sur le bord de cette route est maintenant établi un dépôt fort désagréable.

Combe. - Voir Rocher de la Combe.

Compagnie (Carrefour de la). - Inters. des r. du Beau Tilleul, du Ragot, des Monts de Truies et de la Compagnie. - MONTS DE FAYS. VII.
Certaines cartes placent le carrefour de la Compagnie au carrefour du Vautrait, et inversement.

Compagnie (Route de la). - De r. du Grippet au carr. de la Compagnie. - MONTS DE FAYS. VII.
En vénerie, on appelle bêtes de compagnie les jeunes sangliers qui vont encore par troupes.

Condé (Route de). - Du carr. de Maintenon au carr. de l'Octogone. - ROCHER D'AVON. II.
Princes de Condé.
Le grand Condé est mort à Fontainebleau le 11 décembre 1686.

Congrès (Carrefour du). - Inters. des r. Marie-Thérèse, à Briquet et nat. n° 7. - BAS BREAU. VI.
Nom nouveau donné en I'honneur de la visite du Congrès international de sylviculture à la Forêt de Fontainebleau, 1900.

Connaissances (Route des). - Du ch. de gr. comm. n° 63 à r. des Érables et Déluge. - MONTOIR DE RECLOSES, ÉRABLES ET DÉLUGE. lll.
En vénerie, les connaissances sont les marques particulières qui se trouvent au pied d'un animal et qui peuvent faire aider à le reconnaître.

Conservateur (Route du). - Du carr. Carré au bornage. - LA BOISSIERE, PLAINE DE SERMAISE. IX.
Nom d'un fonctionnaire des eaux et foréts. Cette route s'appelle sur certaines cartes route de la Croix de Toulouse, et la route du Iégislateur prend alors le nom de route du Conservateur.
Art. - Mangin (Marcel). S. 1875, AIIée du Conservateur.

Constantin (Carrefour). - Inters. des r. de la Vallée de la Solle, Tournante des Points de vue du Cassepot.- ROCHER CASSFPOT. IX.
Le grand duc Constantin de Russie a fait un séjour à Fontainebleau sous le régne de Napoléon III.

Coq (Carrefour du). - Inters. des r. du Coq, Ermitage, Léonard de Vinci, du Levraut, Poinsinet, N. GRAND PARQUET. V.

Coq (Route du). De r. de l'Oeuf au carr. du Coq.- MONT FESSAS, GRAND PARQUET. V

Coquibus. - Ferme, au delà d'Arbonne, hors la forét.
Souterrain de Coquibus, dans I'album des photogravures de la Direction des eaux et égouts de Paris.

Coquillard (Route). - De r. du Chêne aux Chapons à r. du Parc aux Boeufs. - PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD. IV.

Corbeau (Route du). - De la cavalière Marquise au carr. de la Croix de Souvray. - GRANDS FEUILLARDS, MARE AUX CORNEILLES. IV.

Cordon (Route du). - De r. de la Gorge aux Loups à r. de la Grande Mare. - VENTES NICOLAS, FORTS DE MARLOTTE, GRANDE: VALLÉE. III.

Cormier (Chemin du). - Du carr. des Forts de Marlotte au bornage, puis, hors la forét, au ch.de gr. comm. n° 58. - GRANDE: VALLÉE. III.
Cormier : variété du sorbier.

Cormier. - Voir Plaine du Puits du Cormier.

Cormier Panchu (Carrefour du). Aujourd'hui carrefour de Recloses.

Corneilles. - Voir Mare aux Corneilles.

Corps de garde : de la Croix du Grand Maitre - de la Croix de Saint-Hérem - des Grands Feuillards de la Table du Grand Maitre.
Constructions pouvant servir d'abri aux gardes.

COSTE BRULEE. - Ancien canton, entre les AIGUISOIRS et le BOIS-ROND. V.

Côtes de Bourron. La meute de Charles VI prend un sanglier aux côtes de Bourron le 22 décembre 1394 (E. Thoison).

Coulant. - Voir Bois Coulant.

Couleuvreux. - Voir Mares des Couleuvreux.

COURANCES. - Commune du département de Seine-et-Oise célèbre par son château.
On peut le reconnaître dans le château de Lusance du Crime de Sylvestre Bonnard, par Anatole France.
Art. - Defaux (Alex.) . S. 1868, Une mare dans le parc de Courances. - Ortmans (F.-A.). S. 1865, Vue prise dans le parc de Courances; S. 1878, -Les Châtaigniers. - Piton (Camille). S. 1870, Ferme de Courances. Silvestre. Veues du chasteau de Courances en Gastinais, deux eaux-fortes.

COURBUISSON. - Hameau (de 3 habitants, en 1841) porté sur les cartes Picart et sur les suivantes, dépendant de la commune de Samois.
Une léproserie était établie Ià au XIIIe siècle : Leposaria de Curtodumo.
Supprimée en 1695, détruite en 1702, elle devait être remplacée par une croix en pierre.
La ferme et le fief de Courbuisson ont été achetés par messire Loys de I'Hospital, gouverneur de Fontainebleau, à un prédécesseur, Jean Lefaure, Sr de Laubryère, puis vendus par lui à un sieur Mesnager, qui les a cédés aux Mathurins de Fontainebleau.
En 1719, ils sont réunis au domaine du Roi.
Bibl. - Prou. Le sceau de la Iéproserie de Courbuisson. Annales du Gâtinais, 1899.

Courbuisson (Carrefour). - Inters. des ch. de gr. comm. n° 116, de Samois à Sermaise, N., du Chêne Tortu. - LA BOISSIERE, BOIS DE COURBUISSON. IX.
Maison forestière.

Courlis (Route du). - De r. du Puits Fondu à la même. - HAUT MONT. II.
Courlis : oiseau de passage.

Couronne (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Couronne, Saint-Hubert, de l'Intendant, de Montpensier, du Piégeur. - VENTES CAILLOT. V.

Couronne (Route de la). - Du carr. du Rocher de Milly au carr. du Veneur. - ROCHER DE MILLY, VENTES CAILLOT. V.

Coursier (Carrefour du). - Inters. des r. SaintMégrin, du Coursier, Raymond, de l'Intendant. HAUTES PLAINES. V.

Coursier (Route du). - Du carr. du Coursier au carr. Tavannes. - VENTES CAILLOT. V.

Courtault. - Voir Roche Courtault.

Couvée (Route de la). - Du deuxième carr. des Ypréaux à r. de la Mésange.- MONTOIR DE RECLOSES. III.

Croc Marin. - Lieu dit, hors la forêt, près de Montigny, indiqué sur le plan de 1778.
Voir caverne du Croc Marin.

Croc Marin (Route du). - De r. de Fontainebleau à Montigny par le Montoir au bornage, et au delà jusqu'à Sorques. - LONG ROCHER. II.

Crochet (Route du). - De r. des Ventes Alexandre à r. des Mathurins. VENTES ALEXANDRE. VI.

Croix Antée.- Croix disparue, placée sur le chemin de Fleury (D. Morin, P. Dan), c'est-à-dire sur la route départementale n° 38, vers le carrefour du Grand Duc, au sommet de la côte.
Quoiqu'elle ait disparu en 1728 (d'après Domet), elle figure encore sur le plan de Denis et Pasquier, en 1764.

CROIX D'AUGAS (IX). - Cette garde, la IXe, comprenait 11 cantons : Plaine du Fort des Moulins, la Béhourdière, le Rocher Cassepot, le Bois de Ia Madeleine, Plaine de Samois, Plaine de Bois-le-Roi, Plaine des Ecouettes, La Boissière, Plaine de Sermaise, Queue de Fontaine, Bois la Dame, occupant ensemble 2186 hectares 99 ares 91 centiares.
Des carrières de grès y sont en exploitation en 1614, 1621, 1629, 1638, 1667.
La carte Coutan donne à cette garde le nom de garde de la Croix de Toulouse.

Croix d'Augas. - Croix ancienne.
La carte publiée en 1624, à Châlons, par H. Picart, porte : la croix Dogast.
La Nouvelle description de la forêt qui est une carte copiée par Boisseau sur la précédente, vers 1648, porte la même mention. Brisée à la Révolution, elle a été rétablie en 1827.
Abattue par un ouragan en 1900 elle a été relevée en 1901.
Jehan d'Auga remplissait au moins de 1563 à 1583 les charges de capitaine et gouverneur du château de Fontainebleau, et de grand forestier de la forêt de Bière ; le 23 juin 1585, c'est Pierre de la Garrigue, sieur de Myramont, son gendre, comme ayant épousé Marguerite Dauga, qui en est revêtu.
II vend son office à Jehan Le Faure, commissaire ordinaire des guerres, moyennant 4600 écus d'or.
Le P. Dan cite la route de la Croix Dogas ; on nommait ainsi sans doute le chemin qui est devenu la route nationale n° 5 bis.
Il nomme aussi la Croix Dogas, ainsi dite d'un grand forestier, et "
est posée à l'entrée du pavé qui descend du grand chemin de Paris à Fontainebleau"
Art. - Cassagne (Armand). S. 1874, Le sentier de la Croix d'Augas. -. Rouard (Georges). Exp. F. 1891 Le chemin de la Croix d'Augas.

Croix d'Augas (Carrefour de la). - Inters. des r. nat. n° 5 bis, ch. de gr. comm. n° 116, r. Tournante des Points de Vue du CASSEPOT, de la Reine, de la Butte aux Aires. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
Près du carrefour, la caverne de la Croix d'Augas.
Ce carrefour s'est appelé carrefour du Mont USSY pendant la Révolution.

Croix d'Avon ou Croix Saint-Pierre. - A l'extrémité sud du village d'Avon, on voit une croix figurée sur le plan du bourg, chasteau et jardin de Fontainebleau, par Defer.
Elle existe toujours au même endroit, mais se trouve maintenant au milieu du village, à l'intersection de la Grande-Rue et de la rue Saint Pierre.

Croix Brisée d'Avon (La).- Dans un acte de 1622, une pièce de terre est assise devant le cimetière de la Croix Brisée d'Avon. Ce cimetière était rue de la Charité actuelle, anciennement rue de Condé, et rue du Viel Cimetiére.
C'est ce cimetiére qui était appelé, dès 1622, le viel cimetière ; il est figuré sur le plan Defer, à l'extrémité du Prieuré, c'est-à-dire de la maison presbytérale d'Avon.

Croix de Barbizon. - Dans un procés-verbal d'arpentage de 117 remises à gibier, ordonnées par le roi pour le service de ses chasses et plantées en bois taillis, dressé en 1786, figure une piéce de 54 perches 3/4, plaine de Barbizon, appartenant aux Saints Pères de Melun, Chantier des Deux Croix.
Elles subsistent encore, l'une Grande-rue, I'autre chemin de la Messe.
Antérieurement, dans un aveu rendu le 26 mars 1437 a. s. par Denis de Chailly, on trouve un lieu dit, Les Quatre Croix (Maurice Lecomte).
Le même lieu dit est encore cité dans un acte du 12 juin 1594 (H. Tissier, à Perthes), comme sis terroir de Barbizon.

Croix des Basses-loges. "28 septembre 1671. - Bail à rente d'une place en masure estant en pointe de la Iargeur par en hault du mur faisant closture de l'enclos de la maison de Marguerite Rousseau veuve de Richard Bardin, officier du Roi, bourgeois de Paris et finissant en pointe à la croix des Basses-Loges tenant d'une part au grand chemin allant à Paris, d'autre part au chemin allant à Valvins, d'un bout sur le mur qui demeurera commun entre les parties, et d'autre bout sur ladite croix des Basses-Loges ou en aprochant. lequel bout fait la séparation des dits deux chemins, en censive de Messieurs des Basses - Loges seigneurs du fief de Changy".
Le preneur est Pierre Dumont, marchand hostelier aux Basses-Loges près Fontainebleau, parroisse d'Avon (Acte Boucher).
Cette croix est marquée sur le plan Defer.

Croix Blanche (La). - Au bout de Thomery, sur le chemin de By.
Donnée autrefois par Claude Véron, notaire, et construite en pierre, elle fut cassée, puis rétablie solennellement le 1er janvier 1702 Plusieurs autres croix blanches, aux environs à Perthes
(2 avril 1595), à Boissise-le-Roy (3 mars 1596).

Croix de Bois le Roy. - Parmi les climats de la commune on trouve la Croix Rougeau, prés de La Seine, vers le Buisson Maillard, et les Trois Croix, côté du Buisson Chédeau. (Plan par Letang, 1878.)
"
Item ung arpent de terre à prendre dans deux arpens de terre size à Sermaize proche la Croix à Rougeot tenant d'une part à Nicollas Roger et d'aultre part aux second lot, aboutissant d'un bout sur l'isle aux vaches et d'aultre bout sur la rue de Sermaize." (Partage Sébastien Hureau, XVIe siècle. (Acte Desvignes.)
Du 25 juin 1625 (Morlon). Cession par un laboureur de Brezolles (Brolles, paroisse de Bois-le-Roi) de ses récoltes sur trois arpents et demi aux lieux dits : Les Trois Croix, le Buisson Chédeau, le Gros Buisson, la voirie de l'Ouche.

Croix Broissée. - Sur la limite du territoire de Larchant et des terres du prieuré de Bréon (E. Thoison).

Croix du Calvaire. - Entre 1731 et 1755 on construisit sur l'un des pitons de la plaine du Fort des Moulins un Calvaire composé de trois croix, abritées par un petit toit (Colinet).
Abattues en 1793, relevées le 19 juin 1805, elles furent abattues de nouveau en février 1831.
La croix actuelle a été construite en 1838.
Art. - Brice (Mme Laure). S. 1835, Vue prise au Calvaire. - Cassagne (Armand). Exp. 1867, La carrière du Calvaire, aquarelle. - Castellan (avant 1830). eau-forte. - Herst (Auguste-Cl.-J.). S. 1868, Le chemin du Calvaire, aquarelle. - Jacomin (M. - Fd). S. 1873, Le Calvaire. - Lapito (Louis-Aug-.). S. 1849, Environs du Calvaire ; S. 1850, Vue prise sur le plateau du Calvaire. - Sainte-Marie (Mme), né de Mielle. S. 1848, Vue prise aux rochers du Calvaire. - Séréville (Phil. de). Exp. F. 1894, Au pied du Calvaire. - Lithographie Denecourt. Carrière abandonnée au nord du Calvaire.

Croix du Calvaire (Carrefour de la). - Inters. des r. du Calvaire, Bossuet, N. PLAINE Du FORT DES MOULINS. IX.

Croix de Chailly. - A la Fosse aux Loups.(P. Dan, D. Morin)
D'après le plan Defer (1697) la Fosse aux Loups était à l'emplacement de la Mare à Bauge actuelle.
Nous croyons donc que la Croix de Chailly était plutôt dans les Ventes à Bauge que dans les Ventes Chapelier, peut-être sur le chemin de Chailly à Bois-le-Roi.
Il existe actuellement une croix à l'intersection de la route de Paris et du chemin de Barbizon, à l'entrée de Chailly.

Croix. de Courbuisson. - En 1712-, I'Hôtel-dieu Saint-Jacques de Melun est autorisé à démolir, la chapelle de la Maladrerie Courbuisson à la charge d'édifier la place et d'entretenir une Croix de pierre. (Quesvers et Stein, PouiIIé du diocèse de Sens.)

Croix de Fay. - Du 10 février 1667 (Tamboys, notaire) Louis Millet, vigneron à Chailly- en-Bière, et Anne Lamyrault, sa femme, vendent à Michel Esmond, marchand à Fontainebleau, une pièce de terre d'un quartier neuf perches assise sur le terroir de Chailly, lieu dit la Croix de Fay.
Elle est aussi citée dans un acte du 27 août 1595 (H. Tissier, notaire à Perthes).

CROIX DE FRANCHARD (V). - Cette garde, la Ve, de beaucoup la plus étendue, comprend 34 cantons :
La Petite Tranchée, Grand Parquet Faisanderie, le Cormier, Plaine du Mont Aigu, le Mont Fessas, triage de Franchard, Rochers et Platières de la Gorge du Houx, Rocher du Long Boyau, Puits du Cormier, Plaine du Puits du Cormier, Gorge aux Merisiers, Rocher de la Salamandre, Petits Feuillards, Trappe Charrette, Grands Feuillards (2e), les Eguisoirs, le Gros Buisson, les Béorlots, Platières des Béorlots, Plaine de la Haute Borne, Vallée de la Gorge aux Archers, le Bois Rond, Platières de la Touche aux Mulets, Touche aux Mulets, Gorge aux Archers, Rocher de Milly, Ventes Caillot les Hautes Plaines, Rocher des Hautes Plaines, Cul du Chaudron, Gorges de Franchard, le Chêne Brûlé, Butte de Franchard, Plaine de Macherin, la Queue de Vache, ensembles 3166 hectares 95 ares 31 centiares.

Croix de Franchard. - Cette croix s'est appelée Croix Saint Félix (Plan Picart 1624 et plan Boisseau, 1648), et aussi Croix Rouge (P. Dan, D. Morin).
Le plan Defer (1697) la nomme Croix Franchard.
Détruite pendant la Révolution, elle a été rétablie en 1827, avec des Fleurs de lys qui ont été supprimées en 1830.
En 1881, on a placé sur son socle une inscription rappelant les dégâts de l'hiver 1879-1880.

Croix de Franchard (Carrefour de la). - Inters. des r. du Chêne BrûIé, de I'Ermitage, du Monastère, Ronde, du Cèdre, N. - CHÊNE BRÛLE. V.

Croix Garnier. - Elle figure sur le plan Chaufourier (1725).route de Fleury, c'est-à-dire route départementale n° 38 , a son intersection avec la route Féron, avant la descente. Les croix étaient en général placées au commencement des descentes des routes, comme aujourd'hui les poteaux avertisseurs des cyclistes.

Croix du Grand Ecuyer. Voir. Croix de Montmorin.

CROIX DU GRAND MAITRE (II). - La garde de la Croix du Grand Maître, la IIe, constituée en 1730 aux dépens de la garde de la Croix de Guise, comprenait 17 cantons :
Rocher d'Avon, les Placereaux, Mare des Pressoirs, Sentiers d'Avon, Ventes au Diable, Plaine du Chêne Feuillu, Rocher Brûlé, Plaine Rayonnée, Rocher Besnard, Plaine du Rosoir, Garenne de Gros Bois, Marion des Roches, le Long Rocher, le Haut Mont, la Malmontagne, les Ventes Héron, la Tranchée, occupant ensemble 2337 hectares 5 ares 87 centiares, en 1800.

Croix du Grand Maître. - La Croix du Grand Maître a été érigée en 1723, à l'intersection de la route Ronde et de la route de la Tranchée, par les soins de M. de La Faluère, grand maître des eaux et forêts ; elle était en pierre de Lagny et surmontée d'un croisillon en fer ; elle coûta 1550 livres.

Croix du Grand Maître (Carrefour de la). - Inters. des r. Ronde, de la Tranchée, de la Croix du Grand Maître, ch. de gr. comm. n° 148, de Vidossang. - VENTES AU DIABLE,. II.
 Corps de garde.

Croix du Grand Maître (Route de La). - De r. du Rocher d'Avon à r. du Rocher Besnard. - PLACEREAUX, VENTES AU DIABLE. II.

CROIX DU GRAND VENEUR (VI) Cette garde, la VIe, comprenait 12 cantons :
La Tête à I'Ane, la Fosse à Rateau, la Vente des Charmes, la Tillaie, la Gorge aux Néfliers, le Puits au Géant, le Fourneau David, les Monts Girard, les Ventes Alexandre, Gorges et Platières d'Apremont, la Plaine du Clairbois, le Bas Bréau (2e), ensemble 1511 hectares 16 ares 87 centiares.

Croix du Grand Veneur. - Cette croix porte déjà son nom sur la plus ancienne carte de la forêt (Picart, 1624).
Sur le plan Boisseau, elle est indiquée, mais sans nom.
Le P. Dan (1642) la cite : au milieu du chemin de Fontainebleau à Chailly.
Elle aurait été rétablie en 1670 aux frais du duc de La Rochefoucauld, sous le règne de Louis XIV.
Il s'agit de François VII du nom, duc de La Rochefoucauld, pair et grand veneur de France, prince de Marcillac, duc de la Rocheguyon, chevalier des Ordres du Roi et grand maître de sa garde robe, né le 15 juillet 1634, mort le 11 janvier 1744.
Mais, comme nous venons de le dire, la Croix du Grand Veneur existait avant lui sous ce nom.
Détruite à la Révolution, elle a été réédifiée en bois, puis en grès (1846).

Croix du Grand Veneur (Carrefour de la). - Inters. des r. natta. n° 7, Ronde, de la Jalousie, des Plaisirs, des Accords, de la Reine, de Barbizon. - GORGES ET PLATIERES d'Apremont. VI.
Poste forestier.
Lieu de queste et de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à l'ermitage de Franchard, à Chailly ou aux Hautes Loges (de Salnove).
Le livret des Chasses du Roy nous apprend qu'en 1725 l'assemblée pour la chasse à courre se fit deux fois en cet endroit.

Croix au Greneux (La). - Citée dans I'aveu et dénombrement du fief d'Arbonne rendu à M. le baron de Milly par M. Nicolas d'Argouges, en 1660, au bout de la plaine de Chanfry (Champfroid?) (Arch. de S-et-M., E. 1623).

CROIX DE GUISE (I). - La garde (Ie,) de la Croix de Guise, en 1809, ne contient plus que 13 cantons : Plaine d'Avon , Petite Haie, Mont Andart, Garenne d'Avon, Butte du Montceau, Grand Jarrier, Petit Jarrier, Forts de Thomery, Fosse aux Boulins, le Fourneau, Mares de By et la Fosselle, les Fraillons, la Pointe d'Irai, occupant ensemble 794 hectares 71 ares 07 centiares.
Depuis, elle s'est augmentée de : Bois de la Fontaine aux Biches, Bois de Bel ébat, Bois Gautier, Bois Prieur.

Croix de Guise. - Au carrefour de la Croix de Guise ; la seule croix de la forêt qui ne soit pas placée sur une route pavée ou macadamisée.
"
La croix de Guyse sur le chemin de Bouron (sic, pour Bourgogne" D. Morin.
La croix de Guise est citée par le P. Dan.
Sur le plan Defer, croix de Guiche.
On plaçait un relai à la Croix de Guise pour courre aux buissons de Champagne (de Salnove).
Quoique cette croix ne soit portée ni sur le plan Picart (1624) ni sur le plan Boisseau de 1648, il paraît qu'elle existait déjà en 1616 (Domet).
La charge de grand veneur est restée pendant plusieurs générations dans la maison de Guise.
Le premier qui l'a tenue est Claude de Lorraine, premier duc de Guise, comte d'Aumale, marquis de Mayenne et d'Elbeuf, baron de Joinville, cinquième fils de René II, duc de Lorraine, et de Philippe de Gueldres, qui succéda dans l'office à Louis de Vendôme, prince de Chabanais, vers 1545.
Après lui, en furent nantis successivement ses deux fils, François de Lorraine, duc de Guise, prince de Joinville, pourvu en 1556, mort le 24 février 1560, et Claude de Lorraine, duc d'Aumale, mort en 1573.
Le fils de ce dernier, Claude de Lorraine, duc d'Aumale lui succède, puis un autre Claude de Lorraine, duc d'Elbeuf, fils de René de Lorraine et de Louise de Rieux.
La charge de grand veneur passe dans la maison de Rohan en 1602.
La Croix de Guise a dû être érigée avant 1563, date de la mort du dernier duc de Guise qui ait été grand veneur.
Réédifiée en 1736, démolie en 1793, elle a été rétablie en 1827.
A l'origine, elle ne s'élevait pas au carrefour même, mais à la descente de la route du Mont Andart.

Croix de Guise (Carrefour de la). - Inters., des ancienne r. de Bourgogne, du Prince, du Fourneau, de Guise. - FOSSE AUX BOULINS. I.

Croix de Guise (Route de la). - Citée par le P. Dan. Aucune route ne porte aujourd'hui ce nom.
M. Domet pense que c'est la route actuelle des Mares de By qui, prolongée par la route du Fourneau, conduit en effet à la Croix de Guise.

Croix des Hautes Bercelles. - "Hauste brusselle" (Plans Picart et Boisseau).
Les Hautes Bercelles étaient un hameau dépendant de la paroisse d'Avon.
Mariage de Jehan Petit, marchand, demeurant à la Haulte Brusselle, paroisse d'Avon (5 août 1548, Sermance, not.).
La croix des Hautes Bercelles est indiquée sur le plan de 1778 à l'angle Nord du Parc, où se trouve aujourd'hui une Porte ; elle est aussi marquée sur le Plan Defer.

Croix des Hautes Loges. - La Croix des Hautes Loges, citée par D. Morin et par le P. Dan, était à l'entrée du village, sur la route de Bourgogne, en face de l'endroit où est maintenant le poste forestier de Bois le roi.

Croix Lanterne. - N'existe plus.
Elle s'élevait sur la route de Fleury (route départementale n° 38), à l'intersection de la route du Château.
Citée par le P. Dan, elle figure sur le plan Defer.
Tombée de vétusté en 1728.24 octobre 1614.
Réparation pour excès près la Croix Lanterne ; affaire de coups qui se termine par une transaction (Acte Morlon).

Croix de La Madeleine. - Figure sur les plans de 1778 et 1809.
Sur la route qui descend au pont de Valvins.
Son piédestal en grès existe encore (Colinet).

Croix de Marlotte . - Lieu dit la Croix cassée. Indiquée sur la carte du canton de Fontainebleau.

Croix Mercier. - N'existe plus ; déjà disparue sur le plan Defer (1697).
"
En la route de Bouron, qui fait séparation du chemin de Villiers." (P. Dan.)
"
Devant le terrain de tir à la cible." (Domet).

Croix de Mingue. - Plan Denis et Pasquier, 1764.
Hors la forêt, du côté de Marlotte.

Croix aux Ministres. - Du 16 mars 1627. Bail à rente foncière par F. Pierre Pépin, ministre du couvent de la Sainte-Trinité , et les autres religieux," d'une place de 3 t. 4 pi. sur 9 pi. à prendre le long de la goutte du pressoir du couvent depuis l'entrée de la cave du côté de la rue venant gagner la grande porte du couvent, en laquelle place y avoit cy devant des boutiques, assise en ce lieu de Fontainebleau vis à vis le grand portail de la cour du Cheval Blanc du château et au carrefour du Couvent anciennement appelé le carrefour de la Croix aux Ministres, attenant d'une-part à la muraille qui sert de goutte aux pressoir et escurye, de laquelle muraille les preneurs se pourront servir sans paier aulcun droit, d'autre part au d. carrefour, aboutissant d'un bout sur l'entrée de la d. cave et d'autre bout sur une place qui appartient encore aux d. religieux et convent." (Acte Morlon.)
La croix était donc placée là où est aujourd'hui la Cour des Mathurins.

Croix de Montmorin. - Un arrêt du Conseil de 1723 ordonne la construction d'une croix au lieu dit le Puits de la Lieue, carrefour de la Route Ronde et du chemin de Fontainebleau à Moret, avec défense à toutes personnes de rompre, emporter ou endommager cette croix, lorsqu'elle sera édifiée, à peine de 300 livres d'amende et de punition exemplaire.
Comme on voulait donner à la croix nouvelle le nom du Gouverneur de Fontainebleau et qu'il existait déjà une croix de Saint-Hérem, elle s'appela du nom patronymique du marquis de Saint-Hérem, Montmorin.
En 1725, la croix de Montmorin sert quatre fois de lieu d'assemblée pour la chasse à courre.
Le 7 septembre, la reine (mariée depuis I'avant-veille), se trouva au rendez-vous, au milieu d'une cour très nombreuse et de plusieurs princesses et dames habillées en amazones ; l'on y prit deux cerfs.
C'est dans cette chasse que M. de Dampierre, gentilhomme des chasses et plaisirs du roi, et écuyer de la reine, fit entendre une agréable fanfare qu'il avait composée sous le nom de Fanfare de la Reine (Journal historique... du chevalier Daudet).
Cette fanfare est imprimée dans les Dons des enfants de Latone, avec les vers qui ont été composés sur elle

Est-il quelqu'un sur la terre
Qui ne chasse point à son tour ?
C'est l'image de la Guerre,
De la Fortune et de I'Amour. Etc.

Sous le premier Empire, la croix de Montmorin s'est appelée croix du Grand Écuyer ; elle est ainsi désignée sur la carte des chasses de 1809.
L'indication est assez étonnante, car la croix détruite en 1793 n'avait pas encore été rétablie.

Croix de Montmorin (Carr. de la). - Inters. des r. du Rocher d'Avon, Ronde, de Montmorin, natta. n° 5 bis. - FRAILLONS. I.
Autrefois carr. du Puits de la Lieue.
Sous la Révolution, carrefour de Moret.
En 1809, carrefour de la Croix du Grand Écuyer ; il a repris son nom à la Restauration.
Art. - Caron (Albert). S. 1890, Hêtres à la Croix de Montmorin.

Croix du Mont Saint-Père. - Dans la description de la route de Paris à Lyon, le Conducteur Français, Denis, note ainsi la montée de la route de Paris :
"
La plaine de Clairbois passée, on laisse une gorge bordée de rochers en montant le Mont Saint Père, on voit I'ancienne route à g. en remarquant la route qui est élevée.
A mi-côte on tourne à dr. en traversant une tranchée qui a été faite pour faciliter la route ; l'ouvrage en est admirable, le glacis qu'il y a des deux côtés de la route est revêtu de grès pour retenir les terres ; il y a une croix au commencement
" (1778).

Croix Patindieu. - " La croix dite Patindieu en la grande route de Bourron. " (P. Dan.)
"
La Croix Patin. " (D. Morin.)
Elle s'élevait au delà de la Croix de Saint-Hérem, à l'entrée de la route actuelle des Ventes Rigault, d'après M. Colinet, ou plus exactement, à l'entrée de la route du Piston, d'après un plan mss. (Deroy).
C'est entre 1750 et 1764 qu'elle aurait disparu.
Le 25 août 1725, on s'assemble à la Croix Patin Dieu pour chasser un sanglier qui échappe aux chasseurs après douze lieues de poursuite.

Croix de Recloses. - Le 15 mai 1670, constitution de rente foncière par les Dumont au profit de Baptiste Deverel , écuyer, sieur de Boisjoly, sur divers héritages, entre autres sur un quartier de vignes, terroir de Recloses, proche la Croix de Bois, et sur une maison sise à Recloses, proche la croix, dans la Grande Rue de Recloses. (Ratault, notaire.)

1. Croix Rouge. - La Croix Rouge, près de Franchard (P. Dan).
C'est aujourd'hui la Croix de Franchard.

2. Croix Rouge ou Croix du Puits, érigée en 1662, au bout de la route Ronde, au bord du territoire de Thomery (Plan Defer).
Elle figure aussi sur un plan mss. anonyme du milieu du XVIIIe siècle (Deroy), un peu avant l'intersection du prolongement de la Route Ronde par le chemin appelé aujourd'hui chemin de Moret au Pont de Chartrettes.

3. Une autre Croix Rouge existait sans doute à l'extrémité S.-O. de la forêt.
Son existence est décelée par la route suivante.

Croix Rouge (Route de la). - Suite de la route de Vidossang, jusqu'au bornage, et au delà jusqu'à la ligne du chemin de fer. - PLAINE RAYONNÉE. II.

Croix de Rougeot. - Voir Croix de Bois-le-Roi.

Croix des Sablons. - Elle est portée, sur le Plan Defer, à la réunion de la route de Moret et de la route de Bourgogne, hors la forêt.

Croix Saint-FéIix. - Premier nom de la Croix de Franchard.

CROIX DE SAINT-HEREM (III). - La garde de. la Croix de Saint-Hérem (IIIe) comprenait, en 1809, 28 cantons : Bois de la Hardie, Plaine des Pins, Petit Mont Chauvet, Rocher Bouligny, Mont Merle, Rocher Fourceau, Ventes Bourbon, Vallée aux Cerfs, Ventes à la Reine, Ventes Nicolas, Forts de Marlotte, Gorge aux Loups, Rocher Boulin, Rocher des Etroitures, Grande Vallée, Restant du Long Rocher, Chaise à I'Abbé, Montoir de Recloses, les Erables et Déluge, Grandes Bruyères, Ventes Rigaud, Ventes Emblard, Vallée Jauberton, Ventes Cumier, Cave aux Brigands, Marchais Olivier et Couleuvrai, les Primevères, Ventes Lopinot et Clos au Roi, formant. ensemble 2,033 hectares 50 ares 26 cent.

Croix de Saint Hérem. - M. Domet dit que la Croix de Saint Hérem fut élevée entre 1655 et 1664 ; le marché que nous reproduisons nous fournit la date exacte :

1660. Du quatrième may 1660.
Fut présent en sa personne Isaac Testu, maître sculpteur en pierres, demeurant à Fontainebleau, lequel de son bon gré a recogneu et confessé avoir promis et par ces présentes promect et s'oblige à et envers hault et puissant seigneur messire FrançoisGaspard de Montmorin de Saint-Hérem, chevallier, marquis dudict Saint-Hérem et de Vollore, comte de Chasteau-Neuf, baron de Montmorin, Saint-Gervais et aultres lieux, conseiller du Roi en ses conseils, mareschal des camps et armées de sa Majesté, cappitaine et gouverneur ès ville et chasteau de Fontainebleau, grand forestier et cappitaine des chasses des forêts de Bière, bois et buisson de La Brye, vallée d'Yonne, maître particulier des eaux et forests du bailliage de Melun et grand louvetier de France, acceptant par Alexandre-Robert de Surin Marouville, escuier, seigneur de la Brosse et de Tillecourt, gentilhomme servant ordinaire du Roy, escuier de sa grande escuierie et lieutenant au gouvernement et chasses dudict Fontainebleau, présent, C'est assavoir de par ledict Testu faire et fassonner une Croix de grais selon et ainsy qu'elle est figurée. par le dessain et model attaché à la minutte des présentes, à la réserve qu'il n'y aura que quatre degrez au lieu des six qui y sont figurés et la fleiche ung peu. plus grosse qu'elle n'est marquée, pourquoy sera tenu ledict Testu de bien marquer le grais dont il entend. se servir pour estre fendu par ledict Testu, sans par ledict Testu estre tenu d'aulcun frais pour ce qu'il conviendra pour faire porter ladicte croix à la routte de Bouron, au lieu où ledict seigneur entend qu'elle soit posée, icelle bien et deuement faire au dire d'experts et gens à ce cognoissans, et y travailler incessamment et sans discontinuer pour la rendre parfaite le plustôt que faire se pourra, faire en rellief sur ladicte croix un crusifix et une image de la Vierge, et sur le pied d'estal aussy faire en relief les armes du Roy d'un costé et de I'autre les armes de mondict seigneur avec deux testes de loup au dessous, et des deux aultres costez du chesne de S et H (1).
Ce marché faict moyennant le prix et somme de trois cens cinquante livres tournois, laquelle somme ledict seigneur, à ce présent, a promis et c'est obligé payer audict Testu, sçavoir moictyé en commençant ledict ouvrage et l'autre moictyé, lors que ladicte croix sera preste à poser et mettre en place, sans qu'il soict tenu de fournir aultre chose que de la fassonner seulement, et. icelle poser en place et la mettre où il conviendra, car ainsy si comme promettant, obligeant, renonceant, etc. Faict et passé à Fontainebleau en la cappitainerye du chasteau dudict lieu, présents Rolland de Surin, escuier, sieur de Courville, et Jacques Boucher, tesmoings, le quatre jour de may MVle soixante, après midy.

DE SURIN.
YSAAC TESTU.
DE SURIN. 
BOUCHER.
BOUCHER, notaire.

Et ledict jour quatriesme may MVIe soixante ledit Testu a recogneu et confessé avoir receu dudit sieur de Tillecourt pour ledit seigneur la somme de cent dix livres sur et en tesmoin (sic, pour étant moins) de la somme de trois cent cinquante livres portée audit marché, dont, etc., quittant, etc., présents lesdit tesmoins, les jour et an que dessus. YSAAC TESTU. DE SURIN. BOUCHER. BOUCHER, notaire. Et le troisième jour d'aoust audict an MVIe, soixante avant midy est comparu derechef pardevant le notaire soubsigné ledict Testu desnomé de I'autre part, lequel a recogneu et confessé avoir receu dudict seigneur la Somme de trois cent cinquante livres tournois pour la fasson de ladicte Croix, y compris la quittance de I'autre part, dont, etc., quittant, etc. Faict et passé en la cappitainerye dudict Fontainebleau, présens Jacques Boucher et Louis Jamin, demeurans audict Fontainebleau, tesmoins, les jour et an que dessus.

YSACC TESTU.
BOUCHER,
L. JAMIN.
BOUCHER, notaire

(1) Je crois comprendre que les initiales de Saint-Hérem, S H, entourées de feuilles de chêne, étaient sculptées sur les côtés qui ne portaient pas d'armes. Cette croix, sur le plan Defer (1697), est appelée la croix de Hérant.
Senancour lui donne aussi ce nom.
Dans le Livret des chasses du Roi, en 1725, le sieur Mouret l'appelle croix de Saint-Héren ; elle sert neuf fois de lieu d'assemblée pour la chasse à courre. Le 15 octobre 1748, devant le roi, assemblée pour la chasse au sanglier. Détruite en 1793, elle fut réédifiée en 1827 et reconstruite en pierre en 1864.
C'est sur son emplacement qu'ont eu lieu les événements historiques que nous allons relater, mais il ne faudrait pas dire, suivant la formule commune, qu'elle en a été le témoin, car le premier se passe avant sa construction, et les deux autres après sa destruction, avant son rétablissement.
Le 16 novembre 1646, la reine récente va, avec le roi, le jeune Louis XIV, au devant du duc d'Orléans, son oncle, qui revient de la prise de la ville de Mardick.
Le 26 novembre 1804, Napoléon y attend le pape Pie VII, en donnant à sa démarche la couleur d'une rencontre fortuite, au cours d'une grande chasse.
Enfin, le 15 juin 1816, Louis XVIII vient avec son neveu, le duc de Berry, à la rencontre de la princesse Caroline de Naples, qui va devenir la duchesse de Berry.

Art. - Demarne et Dunoui. Musée de Versailles, Entrevue de Napoléon et du pape Pie VII, gravé par Pilinski sur un dessin de Lambinet (Les artistes ont placé la scène au carrefour de l'Obélisque). - Assiette de Sèvres, d'après la composition précédente. - Martinet. Arrivée de S. S. Pie VII à Fontainebleau, lithographie (Napoléon est représenté dans une attitude de respect qui ne semble pas conforme A la vérité historique et prouve que le dessin date de la Restauration. La croix consiste en un simple poteau indicateur). Weiss (Géo.). S. 1898, les deux souverains (La croix actuelle a servi de modè1e). Lecomte (Hipp.), gendre de Carle Vernet. S. 1817- et Musée de Versailles, Entrevue du roi avec Madame la duchesse de Berry à la Croix de Saint-Hérem, d'après nature. - Même sujet, dessin de Carle Vernet, gravé par Debucourt. - Même sujet, gravure anonyme coloriée, chez Jean Parmentier. Rendez-vous de Saint-Hérem, lithographie.

Croix de Saint-Hérem (Carrefour de la). - Inters. des r. natta. no 7, Ronde, de Marlotte, du Pape. - LES ÉRABLES, GRANDES BRUYÈRES, VENTES A LA REINE, VALLÉE AUX CERFS. III.

Croix de Saint-Jacques. - Elle a été érigée entre 1664 et 1697 sur le carrefour qui s'appelle aujourd'hui carrefour de l'Obélisque : le plan Defer (1697) l'indique.
Elle a été remplacée en 1786 Par l'obélisque actuel. Le plan de 1809 porte : pyramide de la Croix Saint-Jacques.

Croix Saint-Jacques (Carrefour de la). -Inters. des r. de la Croix Saint-Jacques, de l'Espérance, des Buttes, de la Faisanderie. - CHAMP MINETTE. IV.
Voisinage de l'ancienne Croix Saint-Jacques qui ne s'élevait pas sur ce carrefour, mais au carrefour de l'Obélisque.

Croix Saint-Jacques (Route de la). - Du Polygone au carrefour de l'Obélisque. - CHAMP MINETTE. IV.

1. Croix Saint-Louis. - Cette croix est figurée, mais non nommée, sur les plans Picart et Boisseau, à côté de la chapelle Saint-Louis. Le P. Dan la cite, vis-à-vis de la chapelle.
Elle n'existe plus depuis 1697, dit-on ; sa suppression doit coïncider avec la destruction de la chapelle, en 1699.

2. Croix Saint-Louis. - Elle s'élevait à l'origine de la rue Grande, au carrefour formé par sa rencontre avec la rue Paul Jozon (Colinet.).
Le piédestal existait encore en 1861 : il a été supprimé.

Croix de Samois. - Vente par Marc Regnault, Noël Picquet et leurs femmes Jehanne et Barbe Leloup a Nicolas Songeux marchand boulanger,"de partie d'un quartier de bois, au terroir de Samois, lieu dit Le Bréau près la Croix du viel Cimetière, tenant au chemin allant de Samoys à Fontainebleau" (Acte Morlon, S. d., vers 1627.)
Autre vente, en 1638, "
d'une pièce de bois taillis, terre et friche, assis à Samois, d'un bout sur le chemin tendant du Haut Samois à Fontainebleau, d'autre bout par bas sur les larris de Terrouanne, proche lequel aboutissant d'en haut est la croix du vieux cimetière de Samois, mouvant en censive du seigneur du fief de Bréau".

CROIX DE SOUVRAY (IV). - Cette garde, la IV°, comprenait 24 cantons : Champ Minette, Rocher du Mont Morillon, Mont Morillon, Plaine du Mont Morillon, Rocher des Mauvais Passages, Rocher aux Demoiselles, Plaine des Grands Genièvres, Canche Guillemette, Canche aux Lièvres, Triage d'Uri, Parc aux Boeufs, Ventes Galène et Mare aux Fourmis, Petites Mares et Ventes Coquillard, Clos Héron, Bois des Seigneurs, Les Barnolets Chêne au Chapon, Ventes aux Perches, Nid au Corbeau, Ventes de Nemours, Grands Feuillards, Mare aux Corneilles, Rocher de. la Combe , Mont Enflammé, en tout 1,709 hectares 6 ares 27 centiares.

CROIX. DE SOUVRAY. - Nom d'un canton. qui a souvent changé de titre : LA RENARDIÈRE, TRIAGE D'URY, de 49 hectares 31 ares. IV.

Croix de Souvray. - Le 26 septembre 1631," haut et puissant seigneur, messire Jehan de Souvré, chevalier des ordres du Roi, premier gentilhomme de sa chambre, marquis de Courtenvaut, cappitaine garde et gouverneur du chasteau de Fontainebleau et de la forest de Bière, grand forestier et cappitaine des chasses en icelle et maître particulier des eaux et forests du bailliage de Melun", donne sa procuration pour recueillir la succession de messire Gilles de Souvré, évêque d'Angers, son frère. II avait acquis depuis peu toutes ces charges de François de Sens, chevalier et baron de Morsan.
C'est vers la même époque qu'il fit élever sur un des plus beaux carrefours de la forêt cette croix qui portait ses armes :
"D'azur, à une bande d'or de cinq pièces."
La croix, détruite en 1793, a été réédifiée en 1827.
Si Charles-Quint, en 1539. si l'ambassadeur d'Espagne, dom Pedro, en 1608, sont venus A Fontainebleau par la route d'Orléans, ils n'ont pas rencontré ce monument qui n'était pas encore construit.
Le roi y chasse le sanglier le 28 août 1725.
Art. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1861, La Croix de Souvray.

Croix de Bouvray (Carrefour de la). - Inters. des r. natta. n° 51,Ronde, du Corbeau, des Peintres, des Ventes à Galène. CANCHE AUX LIÈVRES, RENARDIÈRE OU CROIX DE SOUVRAY, NID AU CORBEAU, MARE AUX CORNEILLES. IV.
Poste forestier.
La Croix de Souvray, lieu d'assemblée pour la chasse à courre et lieu de relais (de Salnove).

Croix Tapreau. - Premier nom de la Belle-croix.

Croix de Toulouse. - L'arrêt du Conseil du 12 juillet 1723 nous parait s'appliquer à la Croix de Toulouse :
"
Sur ce qui a été représenté au Roi, en son Conseil, par le sieur marquis de Montmorin, gouverneur et capitaine des chasses de Fontainebleau, que Louis XIV, dans l'intention de faire planter une croix dans la forêt dudit Fontainebleau par les soins du sieur marquis de Saint Hérem, père du susnommé, lui avait fait donner une colonne pour être employée à cet usage ; en conséquence Sa Majesté a ordonné que cette colonne servirait à la construction dont il s'agit, dans l'un des carrefours de la forêt de Fontainebleau, et a enjoint au sieur de La Faluère, grand maître des eaux et forêts du département de Paris, de tenir la main à l'exécution de cet arrêt, etc."
M. Domet dit que cette croix a été construite en 1726 ; mais c'est évidemment par erreur, car, dès l'an 1725, elle est citée dans le livret des chasses du Roi comme servant de lieu d'assemblée pour la chasse à courre.
Le nom du comte de Toulouse semble ne lui avoir été attribué que par pure courtisanerie. Il était alors grand veneur.
La colonne de marbre que le roi a donné pour la construction de cette croix provenait de la Belle Cheminée, et cela ne laisse pas que de constituer un problème.
La salle de la Belle Cheminée n'a été transformée en théâtre que sous Louis XV, en 1733, et c'est à cette date que M. Pfnor, dans son Guide du Palais, et M. Bourges, dans Quelques notes sur le Téatre de la Cour, placent la destruction de la Cheminée et la dispersion de ses éléments.
Or, la Croix de Toulouse existait au moins depuis 1725, et même depuis 1723.
Bien plus, le roi Louis XIV avait déjà l'intention de disposer de cette colonne, entre 1701 et 1715, ce qui permet de supposer que la cheminée était déjà démolie sous son règne. Louis XV serait moins coupable qu'on ne l'a toujours pensé. Mais les allégations du marquis de Saint-Hérem, quoique acceptées par le Conseil, sont peut-être mal fondées.
Louis XIV n'a sans doute pas exécuté son dessein.
La destruction de la Belle Cheminée n'est certaine qu'en 1723, et cela ne doit point nous surprendre, si nous songeons que c'est alors seulement que la salle de la Belle Cheminée,a commencé à servir aux représentations théâtrales.
La Croix de Toulouse a été détruite en l793, comme les autres croix de la forêt. Voici à la date du 19 frimaire an II (9 décembre 1793), un acte relatif a cette démolition.
"
Les citoyens Barthélémy et Athanase Dressin, chargés de démolir plusieurs croix, de laquelle démolition et enlèvement ils se sont rendus adjudicataires, ayant observé qu'ils n'ont pas procédé à l'enlèvement de la croix dite de Toulouse, attendu que cette croix a été accordée à la commune de Moret, et qu'ils n'ont pu procéder à la démolition et enlèvement des croix dites de Montmorin et Saint Hérem, attendu qu'elles ont été données à la commune de Nemours, le Conseil général a autorisé les dits citoyens à démolir et enlever les dites croix, à la charge de fournir de pierres et autres démolitions tant à la Municipalité qu'à la Société populaire (Mss. Chabouillé)."
La Croix de Toulouse a été remplacée par une pyramide, à la fin du règne de Louis XVIII, d'après Domet, mais probablement plus tôt, puisque sur le plan de 1809, on trouve déjà l'indication de : Pyramide de la Croix de Toulouse.

Croix de Toulouse (Carrefour de la). - Inters. du chemin de gr. comm. n° 116, ancienne r. de Bourgogne, des r. Jean Bart, de Tourville, du Grand Amiral, de Duguay-Trouin. - PLAINE DES ECOUETTES. IX.
Sous la Révolution, carrefour des Courses.

Croix de Toulouse (Route de la). - Sur quelques cartes, nom donné au chemin de grande communication n° 116, se prolongeant par la route du Conservateur.
Aujourd'hui. - Du carrefour carré au bornage, ancienne route du Conservateur, dont le nom subsiste cependant sur les cartes les plus récentes. - LA BOISSIÈRE, PLAINE DE SERMAISE., IX.

Croix d'Ury. - Citée seulement par Dom Morin : peut-être coquille pour Croix de Vitry.
Cependant il y avait une croix sur la place du village, ainsi que l'établit l'acte suivant : "
Du 1er septembre 1665 (Tamboys, notaire). Bail par Jean Marchant l'aîné, marchand à Fontainebleau, à Estienne Gaulthier, vigneron à Ury, d'une maison sise à Ury, près le carrefour de la Croix".

Croix de Vaucervelle. - Elle s'élevait à l'intersection de la route de Melun et de la route du Luxembourg, lieu dit le Cabaret Masson (Colinet), et n'existe plus.
Le P. Dan l'indique dans la grande route de Paris.
Elle figure encore sur le plan de 1809, route de Melun, à l'entrée de la Vallée de la Solle, du côté de Melun, et même sur le plan qui accompagne le livre de Jamin, publié en 1834.
En 1725, l'assemblée pour la Chasse à courre est indiquée trois fois à la Croix de Vaucervelle.

Croix de Villiers en Bière. - Au lieu dit Croix de Villiers existaient deux remises à gibier, l'une de 30 perches, l'autre de 32 perches, appartenant toutes deux à M. de Châteauvillard.
Dans la même paroisse, une autre Croix se nommait la Croix de Boivin.

CROIX DE VITRY (VIII). - Cette garde, la VIIIe, comprenait 15 cantons : Plaine de la Glandée, Ventes du Lys, Chêne au Chien, Queue de Faïs, Ventes à Bauge, Rocher Canon, Mare aux Evées, Table du Roi, Bois de Coulant, Mont Gauthier, Vieux Rayons, Buisson Chédeau, Ventes Bouchart, Plaine Saint-Louis, Mont Saint-Louis, en tout 1202 hectares 44 ares 88 centiares. Depuis 1809 elle s'est augmentée de : Bois des Pommeraies, Bois de l'Epine, Bois Saint-Pierre.

Croix de Vitry. - A l'occasion de ce nom de Vitry, le savant Mabillon est tombé dans une erreur étrange que Champollion n'a pas manqué de faire sienne. Il a pensé que le Vitry en Bière où le roi Henri Ier est mort, en 1060, était un château élevé en cet endroit de la forêt de Fontainebleau.
M. Quicherat a victorieusement démontré que ce Vitry était, de son vrai nom, Vitry en Brière et répondait au Vitry aux-Loges de la forêt d'Orléans.
Le nom de Croix de Vitry, relativement moderne, vient de l'un des membres de la famille de l'Hospital de Vitry, gouverneur de la forêt de Bière et du château de Fontainebleau, après 1595. Probablement tombée de vétusté, cette croix fut relevée par les ordres du petit-fils de son fondateur.
Un procès-verbal de la cérémonie a été consigné dans les registres paroissiaux de Bois-le-Roi :
"L'an mil six cens soixante dix neuf, le dimanche quatriesme juin, sur les sept heures du matin, nous, Claude Martin, prestre, curé de Saint-Pierre de Boisle-roy, diocèze de Cens, bachelier en droit civil et canon, certifions que sur le requis de Me Toussaint Besnard, marchand, demeurant à Fontainebleau, nous estre transporté processionnellement dans les formes et manière accoustuméez, assistez de la plus grande partie des antiens habitans de la dite paroisse et officiers de la forest de Bierre, sçavoir Jean Bidault, garde des plaisirs de Sa Majesté, Henry Bezard, garde au quartier de la croix de Vitry et Brevet, ayde de goblet du Roy, Claude Lenoir, bourgeois de Paris, Louis Chabouillé, sr de la Mothe, bourgeois de Fontainebleau, Louis Rouzier, huissier royal, demeurant audit Fontainebleau, pour bénir la dite croix, vulgairement appelée la croix de Vitry, à la diligence dudit Besnard, comme ayant pouvoir de Monseigneur duc de Vittry, dont le dit Besnard nous a requis acte pour luy servir et valloir ce que de raison.
Fait lesdits jour et an susdictz, et a ledit Martin, curé, et tesmoins susdits, signez. Bénard, L. Rouzier, Bezard, Bidault, C. Lenoir, Chabouillé, Julliot, Martin, curé."
Le duc de Vitry dont il est ici question est François-marie de L'Hospital, duc de Châteauvillain et de Vitry, fils de Nicolas de l'Hospital, assassin de Concini, maréchal de France, créé duc et pair par Louis XIII.
Mais il est mort le 9 mai 1679 sans postérité et la cérémonie est du 4 juin.
Aussi manque-t-elle de solennité : deux gardes, deux bourgeois, un huissier, un petit officier des bouches, voilà tous les assistants du bon curé qui défère à la réquisition d'un simple marchand, représentant du duc décédé et bénit une croix posthume.
La Croix de Vitry a passé par les mêmes alternatives que les autres croix de la forêt, lors de la Révolution et lors de la Restauration.

Croix de Vitry (Carrefour de la). - Inters. des r. natta, n° 5 bis, r. de Chailly à Bois le roi, r. de Vitry ou de la Croix de Vitry, r. de la Boulaie, r. Solferino, anc. r. de Bourgogne. Poste forestier. - LE MONT GAUTHIER. VIII.

Croix de Vitry (Route de la - ou de Vitry). - De la r. du Rocher Canon au carr. de la Croix de Vitry. VENTES A BEAUGE, MARE AUX EVÉES, MONT GAUTHIER. VIII.

Croix X... La carte de Cassini marque une croix vers l'extrémité du tertre blanc, près Sorques, sans lui donner de nom.

CUL BLANC. - Ancien canton, marqué sur le plan de 1778. V.

1. Cul Blanc (Route du). Du carr. Saint-Mégrin au carr. Saint-Hubert. - VENTES CAILLOT. V.

2. Cul Blanc (Route du). - Du Rte du Chêne Rouge à la r. Guyot. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.

CUL DE CHAUDRON. - Canton de 39 hectares 84 ares 13 centiares. V.
Cul-de-Chaudron : nom vulgaire de l'amélanchier, espèce d'alisier.
L'expression Cul du Chaudron est fautive.

Cul de Chaudron (Carrefour du). - Inters. des r. des Buttes de Fontainebleau, des Ventes Barbier, de l'Ermitage, de Belaire. - CUL DE CHAUDRON. V.

Cul de Chaudron (Route du). - Du bornage d'Arbonne à la r. du Milan. - ROCHER DES HAUTES PLAINES, CUL DE CHAUDRON, PLAINE DE MACHERIN, MONTS GIRARD, GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. V et VI.

Cumier. - Voir : Porte Cumier, Ventes Cumier.

Cupidon (Route de). - Du carrefour de Vénus à la r. d'Occident. - MONT MORILLON. IV.

Curée (Route de la). - Du carrefour du Chêne Feuillu à la route du Rocher d'Avon. - PLAINE DU CHÊNE FEUILLU, POINTE D'IRAI, LES FRAILLONS. II et I.
Ouverte par arrêt du 2 novembre 173l.

Cuvier Châtillon (Route du). - De la r. de Monaldeschi à la r. Tournante du Cuvier Châtillon.- ROCHER DU CUVIER CHÂTILLON. VII.
Art. - Rousseau (Th.). Grand genévrier du Cuvier Châtillon, dessin, héliogr.

Cuvier Châtillon (Route tournante du). Du bornage de Chailly à la r. Ronde. - VENTES CHAPELIER, BAS BRÉAU, ROCHER CUVIER CHÂTILLON. VII.

Cythère (Route de). - Du carr. de Jemmapes à la r. des Attraits. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

 

 

D

Daguet (Carrefour du). - Inters. des r. du Daguet, Marrier, de la Meute, Eugénie, du Mont Saint-Germain. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.
Autrefois Étoile du Rocher de la Glandée.
Le daguet est un cerf de deux ans.

Daguet (Route du). - Du carr. du Daguet au carr. de la Plaine Saint-Louis. PLAINE DES ECOUETTES. IX.

Daim (Carrefour du). Inters. des r. du Mont Merle, du Daim, de la Fanfare, de la Trompe. - MONT MERLE. III.
Autrefois Grande Étoile du Mont Merle.

Daim (Route du). - De r. de Valmy au carr. du Rocher des Nymphes. - MONT MERLE, ROCHER BOULIGNY. III.

Dames (Route cavalière des).De r. de Barbizon à r. des Gorges d'Apremont. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

DAMMARIE-LES-LYS. - Commune du canton sud de Melun, comprenant les hameaux du Lys, de Farcy, de Vosves, La Maison Blanche, Bellombre et de nombreuses habitations disséminées sur le territoire.
Population : en 1816, 600 habitants ; en 1836, 802 ; en 1901, 1683. Eglise dédiée à la Vierge.
La cure, d'un revenu de 400 livres, était à la nomination de l'abbé de Saint-Père de Melun.
Ruines de la célèbre abbaye du Lys.
Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne, 1892, 1893, 1894. Articles de G. Leroy.

Dammarie (Route de). - Du bornage au ch. de Chailly à Bois-le-Roi. - PLAINE DE LA GLANDÉE, VENTES DU LYS, MARE AUX EVÉES. VIII.

Dancourt (Route). - Du carr. Montespan à r. de Pompadour ; traverse le Polygone. PLAINE DES PINS. III.
Dancourt, auteur dramatique, né à Fontainebleau en 1661 , mort en 1725.

Dandely (Route). - De r. d'Orléans à r. du Primatice ; passe dans le bas du Mont Enflammé et coupe le Polygone. - MONT ENFLAMMÉ, PLAINE DU PUITS DU CORMIER. IV et V.

Danjoux (Sentier des). Du ch. de gr. comm. n° 181 au ch. des Ribiches. FORTS DE THOMERY. I.
Presque entièrement hors de la forêt.

DARVAULT. Hameau dépendant de la commune de Fromonville, près Nemours.
Charles VI prend deux cerfs près de Darvault, en Bière, en septembre 1391. (E. Thoison.)

Déblai (Carrefour du). - Inters. des ch. d'Achères à Arbonne, r. de la Gorge aux Archers, du Larron (?). PLATIÈRES DES BÉORLOTS. V.

Décagone (Route).- Route circulaire coupant les r. de la Plaine de la Haute Borne, de Joinville, de la Princesse, de Montpensier, Clémentine.- GRANDS FEUILLARDS. IV.

Decamps (Route). - Du bornage à r. du Sapin Blanc. - VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS, AIGUISOIRS. V.
Le peintre Decamps, né en 1803, mort, tué par son cheval, dans la forêt, aux Monts Saints-Pères, le 22 août 1860.
Il méritait mieux que ce chemin perdu.

Bibl. - Decamps et son œuvre, par Ad. Moreau. 1869. Le catalogue donné par M. Moreau était presque complet, lorsqu'il a été publié ; nous y ferons les additions suivantes : Lithographie originale, Œcolopandius RRR. de la série d'Ambroise Paré. - Gravures d'après le maître : Béfort, Intérieur de cour en Italie. Boilvin, Le pouilleux ; Boule dogue et terrier écossais. Bracquemond, Le dentiste ; Le barbier. Brunet-Debaisne, Intérieur de cour en Italie. Carey, Soldat chargé de butin. Champollion, Enfants turcs. Courtry, Vue de Rome ; Cour de ferme. Cucinotta, Défaite des Cimbres. Desbrosses, Boucher turc. Daumont, Le chat, le lapin et la belette ; Diogène. Flameng, Petite Italienne avec sa chèvre ; Corps de garde turc ; Pifferari devant une madone. Greux. Le bon Samaritain ; Samson. Leenhoff, Pierrot portant son déjeuner ; Pierrot troublé dans son, repas. Lerat, La bûcheronne. Letessier, Le repos de la Sainte Famille. A. M., La maternité. Marvy, Paysage ; La vanne. Mangin, Jésus parmi les docteurs. Milius, Paysage. Mordant, Chasse au renard. Ramus, Chasse au miroir. Saint-Marcel, Garde-chasse assis ; Buste du garde-chasse. Schaal, Matelots et galériens. Teyssonnières, Le Savoyard. N..., Bourreaux turcs ; Gardeuse de porcs. - Procédés et photogravures : Pâtre calabrais ; Hallali ; Gorges d'Ollioule ; Albanaise ; Un maître ; La cuisine ; Les singes boulangers ; Les singes cuisiniers, etc. - Lithographies d'après le maître : Chauvel, Chien basset. Mouilleron, La roche qui pleure. Vernier, Le pont de Moret.

Défaut (Route du). - De r. de Vitry à r. de Chailly à Bois-le-Roi. - MONT GAUTHIER. VIII.
On tombe en défaut quand on perd la voie de l'animal de meute.

Défense (Route de la). - De r. de la Vallée Creuse à r. du Mont Saint-Germain. - MONTS DE TRUIES. VII.
Nom donné aux armes que porte le sanglier à la mâchoire inférieure.

Déjeuner (Route du). - Du carr. du Rapport à la jonction de la r. Ronde et de la r. de l'Impératrice. VENTES AU DIABLE. II.

Délinquants (Route des). - De r. des Tapisseries à r. des Ventes Rigaud. - VENTES CUMIER, VENTES RIGAUD. III
Ainsi nommée parce que, non loin de là, le garde forestier Marthe fut assassiné par des délinquants le 26 août 1815.

Déluge (Carrefour du).- Inters. des r. de la Tourterelle, du Parc aux Bœufs, du Repaire, de la Lance. ERABLES ET DÉLUGE. III.
Art. - Benoist (Phil.). S. 1836, Vue prise au Déluge. - Bléry (Eug.), S. 1845, Vue prise au Dé1uge, eau-forte.- Longuet (Alex.). S. 1836, Vue prise au Dé1uge. - Th. Rousseau, vente posth., Chênes de la futaie du Déluge, héliogr.

Demeures (Les).Les demeures sous le mont Andart, citées dans le compte rendu des chasses de 1753.
Les demeures de la Boissière, citées dans le compte rendu des chasses de 1771.
Ce mot signifie en vénerie : retraite du cerf.

Demoiselles (Carrefour des). - Inters. des r. de la Beauté, des Filles, de la Tendresse, des Faux Pas. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.
Appelé aussi carrefour des Filles.

Denecourt (Carrefour). - Inters. des r. du Cèdre, Denecourt, du Grand Duc. - MONT FESSAS. V.

Denecourt (Claude-François), né en 1788, mort le 24 mars 1875, le premier Sylvain de la Forêt de Fontainebleau, le créateur des sentiers à pied qui sont l'agrément des promeneurs.
Ce n'est pas du premier jour que Denecourt eut ce trait de génie ; quoi qu'en disent ses biographes, ce n'est que quinze ans après son arrivée, après avoir édité les descriptions de la forêt écrites par Jamin, après avoir donné au moins cinq éditions de ses nouveaux Guides, vers 1847, qu'il entreprit de faire profiter tout le monde de son expérience et de donner à tous les joies qu'il s'était procurées.
Aussitôt, les Gorges de Franchard, les Gorges d'Apremont, la Gorge du Houx, les Rochers du Long Boyau, du Mont Ussy, du Mont Chauvet, la Tillaie, sont sillonnés par ses flèches bleues.
Il trouve en M. Bournet, bien oublié aujourd'hui, un collaborateur dont il dit, dans un jour de sincérité :
"
Citons aussi le sentier ouvert par M. Bournet, au Rocher des Demoiselles, et ceux qu'il a contribué à établir avec nous, au Rocher d'Avon, au Rocher du Fort des Moulins, et ailleurs encore."
Denecourt n'a pas obtenu la croix de la Légion d'honneur qu'il ambitionnait.
Il a reçu davantage : un livre publié en son honneur en 1855 par quarante-deux poètes et littérateurs; une médaille d'honneur en 1868; son médaillon, coulé en bronze, œuvre d'Adam Salomon, appliqué à la Tour Denecourt; son nom donné à un carrefour, à une route et à une place; une notoriété universelle.
Et tout cela est justice, car il a mis au service d'une idée neuve une volonté et une persistance qui doivent lui mériter la reconnaissance de Fontainebleau.
Art.- Raunheim. Portrait de Denecourt, lithographie.

Denecourt (Route). - Du Point de vue du Mont Fessas à r. dép. n° 38. - MONT FESSAS. V.

Denecourt (Tour). - Voir Tour Denecourt.

Départementale (Route) n° 10, de Fontainebleau à Provins. - Longe la forêt sur un très court parcours, au BOIS DE LA MADELEINE. IX.

Départementale (Route) n° 38, de Fontainebleau à Étampes. - Du carr. de la Fourche au bornage d'Arbonne et au delà. - Traverse la TÊTE A L'ANE, le MONT FESSAS, la FOSSE A RATEAU, la VENTE DES CHARMES, le TRIAGE DE FRANCHARD, le PUITS AU GÉANT, le CHÊNE BRULÉ, le FOURNEAU DAVID, les BUTTES DE FRANCHARD, la PLAINE DE MACHERIN. VI et V.
La partie de cette route qui va du carrefour de la Fourche au carrefour des Buttes de Franchard est le commencement de la route de Fleury, citée par le P. Dan.
Dans le bail de Laurent Marchand, de 1772, elle est ainsi désignée :
"
Dixième embranchement (sur la route de Lyon par Fontainebleau) allant à Fleury-en-Bière. "
"
Après un vide, une partie de chaussée dans la forêt de Fontainebleau qui a été construite et qui est entretenue sur les fonds des Eaux et Forêts, et un autre vide, ces trois parties ayant ensemble environ deux lieues et demie, entrée de Fleury en Bière," etc.
Art. - Cassagne (Armand). S. 1877, Route de Milly.

Désert (Carrefour du). - Inters. des r. du Milan, de Clairbois, du Hochepied. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

Désert (Route du). - De r. de Barbizon à r. du Cul de Chaudron. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Ne passe pas au carrefour du Désert.

Desquinemare (Route). - De près du bornage, au delà de r. de Larchant à Moret, à r. natta. n° 5 bis. MARION DES ROCHES, PLAINE DU ROSOIR, ROCHER BESNARD, PLAINE RAYONNÉE, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. II.

Desquinemare, arpenteur général des Eaux et Forêts de l'Ile de France, est l'auteur d'un plan de la forêt de Fontainebleau en 1727.
Les plaques forestières portent à tort "
route de I'Esquimarre ".

Dent (La) (?). - Relais : " à une autre entrée de la forest de Fontainebleau à la Dent, où le cerf peut aller, quand l'assemblée est à Champagne pour courre aux Buissons de Champagne en Brie " (de Salnove).

Deuxième Tête (Route de la). - De r. du Cerf à r. du Luxembourg. - MONT SAINT-LOUIS, PLAINE DES ÉCOUETTES. VIII et IX. On dit d'un cerf dans sa troisième année qu'il est à sa deuxième tête.
Les tiges ou branches principales de son bois sont ornées chacune de deux ou trois cors ou andouillers.

Deux Sœurs (Route des). - De r. de la Reine à r. Amélie et au delà. - GRAND MONT CIIAUVET. VII.

Diane (Carrefour de). - Inters. des ch. de gr. comm. n° 58 et 148, r. de Poitiers, de Diane. - PLACEREAUX. II.

Diane (Route de). De r. d'Occident à la. ligne du chemin de fer. PLACEREAUX, ROCHER D'AVON, PLAINE D'AVON. I et II.

Dieudonné. - Plantation au canton du Rocher des Demoiselles, près le chemin de Recloses, faite en 1820, à la naissance du comte de Chambord.

Dimps (Route à). - Ancien nom de la route des Ligueurs.
Dimps était un marchand de bois.

Dix Cors (Route du). - De r. natta. n° 5 bis à r. de la Butte Saint-Louis. - MONT SAINT-LOUIS. VIII.

Dobernon ou Dauberon (Route). - Du ch. de gr. comm. n° 138 à r. du Bois Gautier et à la Seine. BOIS GAUTIER. I.
L'écuyer Dobernon est le héros de l'aventure qui fut l'occasion de la construction de Notre-Dame de Bon-Secours.

Bibl. - L'écuyer Dauberon ou l'oratoire de Bon-Secours, par Mme Mélanie Waldor, orné de gravures et vignettes de MM. Johannot et Gigoux. Paris, Moutardier, 1832, in-8°.

Dogue (Route du). - Du carr. du Marchais Artois à r. des Ventes du Lys. - CHÊNE AU CHIEN. VIII

Doir (Route du). - Du carr. de La Boissière à inters. des r. Marrier et de l'Épagneul. - LA BOISSIÈRE. IX.
Ce doit être du Loir à cause des autres routes du voisinage : Hermine, Belette, Hérisson, Putois.

Doiz de Fontebliaudi (Les). - Olim. I. p. 359. - 1270, lieu de pacage pour les porcs des habitants de Bois-le-Roi, Samois et Fontainebleau, non identifié.

Domet (Route). - Du carr. de la Béhourdière à r. de la Butte à Guay. - BÉHOURDIÈRE. IX.
M. Paul Domet, inspecteur des forêts, est l'auteur de I'Histoire de la Forêt de Fontainebleau. Paris, Hachette, 1873, in-12.

Doris (Route) . - De r. de la Tête à l'Ane à r. de la Fontaine. - BUTTE AUX AIRES. VII.
Cette route porte aujourd'hui le nom de Vilotte.
Art. - Gautier (Mme Marie). Exp. F. 1894, L'automne à la route Doris. - Gonnet (Napol.). 1891,1892. - Lemit (Mlle Alpli.). 1894, Octobre. - Ruysscher (Jos. de). 1895.

Dormoir (Route cavalière du). - De r. Marie-Thérèse à r. de Barbizon. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI
Art. - Bonheur (Aug.). Un dormoir (?), lith. par Jules Laurens.- Jacomin (M. - Fd). S. 1890, Le Dormoir de Lantara.- Lucas (Ad.). S. 1848, Le Dormoir aux vaches. - Renié (J.-Em.). S. 1877, Vieux Dormoir des Gorges d'Apremont.- Rousseau (Th.).1850, 1855, Le Dormoir des Gorges d'Apremont, dessins héliograv.; V. posth. Chênes et bouleaux du Dormoir ; Le Dormoir avant la plantation des pins ; Bruyères des Gorges d'Apremont et vue des arbres du Dormoir ; Les arbres du Dormoir. - Sutter (David). S. 1864, Le Dormoir. -Thornans (Mlle). -S. 1888, Chênes de Rousseau au Dormoir, grav. - Tillot (Ch.-V.). S. 1870. Dormoir des Gorges d'Apremont. - Vauthier (Pierre-L.-L.). S. 1879, Route du Dormoir. - Wéry (Victor). S. 1846, Chemin conduisant au Dormoir.

Doute (Route du). - Du ch. de Montigny à Moret au ch. de Larchant à Moret. - PLAINE DU ROSOIR. II.
Route coupée par le chemin de fer du Bourbonnais.

Dralet (Carrefour). - Inters. des r. du Long Boyau,Dralet, Fenille , Rousseau, du Polygone. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.

Dralet (Route). - Du carr. du Puits du Cormier au carr. Dralet. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.

Dryades (Route des). - De r. natta. n° 51 au carr. des Soupirs. - ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE, ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Duc (Route du). - De r. du Rocher Besnard à r. de Milady. MALMONTAGNE. II.

Duchâtel (Carrefour). - Inters. des anciennes r. de Bourgogne, des Fraillons, ch. de gr. comm. n° 137 (embranchement), de la Petite Haie, de Tanneguy, Ronde. - PETITE HAIE. I. 
Duchâtel (Charles-Jacque-Nicolas), directeur de l'enregistrement et des domaines, créé comte sous l'Empire, 1751-1845, ou plutôt son fils Charles Tanneguy, 1803-1867, ministre de Louis-Philippe

Du Fouilloux (Route). - De r. nat. n° 5 bis à r. de la Vallée de la Solle. - ROCHER CASSEPOT. IX.
Du Fouilloux est l'auteur d'un traité de vénerie, publié à Poitiers par- les Marnefz et Bouchetz frères, en 1561, 1567, 1568.

Duguay-Trouin (Route). - Du carr. de la Croix de Toulouse à r. de la Girolle. - PLA.INE DE SAMOIS. IX.
Duguay-Trouin, illustre marin, 1673-1736.

Duhamel du Monceau (Route). - Du ch. de gr. comm. n° 137, coupe le ch. n° 116 au carr. de La Boissière et aboutit à l'inters. des r. de la Morille et de l'Épagneul. - LA BOISSIÈRE. IX.
Duhamel du Monceau (Henri-Louis), 1700-1782, savant, agronome, auteur de nombreux ouvrages sur l'agriculture, la marine, le commerce.

Dunois (Route de). - De r. Tournante des Hauteurs de la Solle à r. de la Reine, coupée par la r. de la Fontaine. - GRAND MONT CHAUVET. VII.
Jean, comte de Longueville et de Dunois, dit le Bâtard d'Orléans, 1402-1468.

Duplessis-Mornay (Route). - De r. dép. n° 38 au ch. de gr. comm. n° 137. - GBAND PAROUET. V.
Duplessis-Mornay, l'antagoniste de Duperron dans la Conférence qui fut tenue à Fontainebleau en 1600, surnommé le Pape des Protestants.

Duvaucel (Carrefour). - Inters. des r. Victor, Duvaucel, d'Amoncourt. - PLAINE DE BOIS-LE-ROI. IX.
M. Duvaucel a été grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France, de 1745 à 1784.
Le 2 juin 1763, il a, en cette qualité, rendu une ordonnance sur la forêt

Duvaucel (Route). Du bornage de Bois-le-Roi a r. de la Plaine de Bois-le-Roi ; route coupée par le chemin de fer. - PLAINE DE BOIS-LE-ROI. IX.

 

 

E

Écho (Route de l'). - De r. de Valmy à r. de Médicis. - MONT MORILLON. IV.

Éclair (Route de l'). - De r. de Médicis à r. de Pompadour (inters. de la r. du Mont Merle). - MONT MERLE. III.

Éclats (Route des). - De r. de Jemmapes à r. d'Anvers. - MONT MERLE. IIII.
Une partie de cette route n'est plus visible depuis un incendie datant d'une vingtaine d'années.

Écouettes (Carrefour des). Ancienne étoile. - Inters. des r. du Cerf, des Écouettes, de la Biche, de la Plaine de Bois-le-Roi. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.
Écouer : couper la queue aux chiens.

Écouettes (Route des). - Du carr. de la Plaine Saint-Louis à r. du Luxembourg. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.

Écoute (Route de l'). - De r. de Bellevue à r. Tournante du Cuvier Châtillon. - MONTS DE FAYS. VII
Écoute : oreille du sanglier.

Écuelles (Route d'). - De r. de Veneux-Nadon à Montigny au bornage. - PLAINE DU ROSOIR. II.
Ne conduit pas à Écuelles, commune sur la rive droite du Loing.

Écureuil (Route de l'). - De l'avenue de Maintenon ? à r. de Diane. - ROCHER D'AVON. II.

Écuries. - Voir Grandes Écuries.

ÉCURIES A LA REINE ou ÉCURIES ROYALES. - Ancien canton, à l'extrémité du ROCHER BOULIN. III.
Ce nom servait aussi à désigner autrefois le carrefour où se coupent la route Ronde, la route de la Garenne de Gros Bois et la route du Chevillard, point qui n'a pas de désignation particulière sur les cartes modernes.
Le 25 novembre 1725, l'équipage de M. le Duc, en présence du roi, y prend deux sangliers.

Écuries de la Reine (Route des). De r. natta. n°7 à r. du chêne Pinguet. - Ventes Bourbon, Gorges aux Loups, ROCHER BOULIN. III.

Édouard (Route). - Du carr. du Sapin Blanc à r. de la plaine de la Haute Borne. - GRANDS FEUILLARDS, GROS BUISSON IV.

EFFONDRÉ. - Hameau de Thomery. A droit d'usage. (P. Dan.)
Le 28 décembre 1653, sur les instigations du marquis de Varde, deux protestants sont l'objet de violences de la part de la population. (Thoison, Annales du Gâtinais, 1898.)
Art. - Dumarest (Ant.). S. 1864. Bords de la Seine à Effondré.

Effondré (chemins d') à Saint-Aubin, à Moret, cités comme anciens par M. Domet.

Éguisoirs (Carrefour des). - Voir Aiguisoirs.

Électeur (Route de l'). - De r. du Puits Fondu à r. de Pologne. - HAUT. MONT. II

Éléonore (Route). - De ancienne r. de Bourgogne à r. natta. n°5 bis. POINTE D'IRAI. I.

Emblard. - Voir Ventes Emblard Embouchure (Route de l'). - Du carr. du Mont Merle à r. de la chevrette. - MONT MERLE. III

Embrassade (Carrefour de l'). - Inters. des r. de l'Embrassade, des Soupirs, de Cythère. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Embrassade (Route de l'). - Du carr. du Bonheur à r. de Valmy. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Émerillon (Carrefour de l'). - Inters. des r. de l'Émerillon, de la Poule, du Levraut, des Gorges de Franchard, du Mont Fessas. - ROCHERS ET PLATIÈRES DES GORGES DU HOUX. V.

Émerillon (Route de l'). - Du carr. du Mont Aigu au carr. de l'Émerillon. - ROCHERS ET PLATIÈRES DES GORGES DU HOUX. V.

Émouché (Route de l'). - De r. Tournante des Ventes Alexandre à r. de la Gorge aux Néfliers. - VENTES ALEXANDRE. VI.

Enflammé. - Voir Mont Enflammé.

Engoulevent (Route de l'). - De r. des Érables et Déluge à r. de Médicis. - ÉRABLES ET DÉLUGE, VENTES BOURBON, ROCHER FOURCEAU, MONT MERLE. III.
L'engoulevent est un passereau de la famille des Martinets.

Enquêteur (Route de l'). - Du carr. d'Amoncourt au ch. de gr. comm. n°116. - PLAINE DE BOIS-LE-ROI. IX.

Entraînement (Route de l'). - Du territoire de Chailly à r. du Marchais Artois. - MARE AUX ÉVÉES, VENTES A BAUGE. VIII.
La carte du canton de Fontainebleau arrête cette route un peu avant, au chemin de Chailly.

Épagneul (Route de l'). - De r. du Garde Général au bornage de Samois. - LA BOISSIÈRE. IX.

Épêche (Route de l'). - De la r. de la Fosse à Rateau à r. du Château. - FOSSE A RATEAU. VI.

Épervier (Route de l'). - De r. de Fleury au carr. Poinsinet. - GRAND PARQUET. V.

Épicéa (Carrefour de l'). - Inters. des r. de la Chimère, du Lézard, de l'Aube, Paulet, Brute. - ROCHER DE LA COMBE. IV.

Épine (Carrefour de l'). - Inters. des r. nat. n°7, de la Solitude, du Sanglier, du Bas Bréau, des Artistes, de Clairbois, du Luxembourg. - BAS BRÉAU. VI, VII.
Art. - Barye (Ant.-Ls). Exp. 1875. Carrefour de l'Épine. - Bodmer (K.). 1864. - Bourgoin (M.-Désiré). S. 1875, aquarelle. - Cassagne (Armand). S. 1859, dessin. - Chaigneau (Fd). S. 1861, 1865, Études ; L'Hiver. - Damoye (Emm.-P.). S. 1880. - Dannequin (Alfr.-J.). S. 1870, eau-forte. - Dutilleux (Henri). S. 1857, Vue de la Sablière près l'Épine. - Lavieille (Eug.). S. 1850, Vue prise au carrefour de l'Épine. - Lemoinne Montigny. S. 1883. Sentier du point de vue du camp, dessin. - Martial, d'après Th. Rousseau, Route de l'Épine. - Millet (J.-F.), vente Gavet. Bouleau mort, carrefour de l'Épine, pastel. - Orry (Abel). S. 1865, Coucher de soleil à l'Épine. - Paal (Ladislas de), vente 1880, Chemin de l'Épine, avec figure de Munkacsy. - Pascal (Ant.). S. 1850, Vue prise à l'Épine. - Renié (Jean-Em.). S. 1885, Belle journée d'automne. - Rousseau (Théodore). S. 1857, Carrefour de l'Épine ; vente posth., Carrefour de l'Épine, l'arbre penché ; Entrée de futaie au carrefour de l'Épine ; Vue prise au carrefour de l'Épine ; Vieux chemin au carrefour de l'Épine ; Entrée du Bas-Bréau à l'Épine ; Bouquet de chênes à l'Épine, héliogravures de Braun. - Sargent (Alf.-Ls). S. 1882, La Dame Blanche, près le carrefour de l'Épine, grav. sur bois d'après Allongé. - Vielcazel (Charles-Ls). S. 1884, Au carrefour de l'Épine.

Épine (Route de l'). - Du carr. des Primevères au bornage. - PRIMEVÈRES, VENTES CUMIER. III.
Aucun rapport avec le carrefour de l'Épine.

ÉPINE FOREUSE. - Ancien canton, compris dans celui de la MARE AUX EVÉES. VIII.
Le 16 avril 1563, le grand forestier de la forêt de Bière, Jean d'Auga, ordonnance 4 livres parisis au profit de François de Villiers, seigneur de Chailly en Bière, pour avoir passé deux jours à marteler les ventes dernièrement faites, à l'Épine Foreuse. (Stein, Abeille du 27 avril 1900.)

Épine Foreuse (Carrefour de l'). - Inters. des ch. de gr. comm. n° 115, r. de l'Épine Foreuse, du Nord, de Dammarie, de la Mare aux Evées, du Panneau, Marignan, d'Orgenois. - QUEUE DE FAYS, TABLE DU ROI. VIII.
On s'y assemble cinq fois pour la chasse, en 1725, pendant le séjour du roi à Fontainebleau.

Épine Foreuse (Route de l'). - Du bornage au ch. de gr. comm. n°142. - VENTE A BEAUGE, QUEUE DE FAYS, TABLE DU ROI. VIII.

Épines vertes (Les). - Aux espines vertes, lieu de queste, cité par de Salnove, entre la Grande Bruyère et la Canche Guillemette, quand l'assemblée est au Pavé de Bouron ; ce nom figure encore au compte rendu des chasses de 1752.

ÉPISY. - Commune du canton de Moret.
Art. - Brunet (Eug.). Exp. F. 1890, Le Loing à Épisy.

Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne 1894. Article de M. Th. Lhuillier.

Épisy. - Voir Mare d'Épisy.

Épisy (Route d'). - Du ch. de fer P.-L.-M à r. du Bornage. -GARENNE DE GROS BOIS. II.

ÉRABLES ET DÉLUGE (Les). - Réunion de deux cantons en un seul, de 133 hectares 98 ares 71. III.

Érables (Carrefour des). - Inters. des r. des Érables et Déluge, des Portées, du Revoir. - ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Érables et Déluge (Route des). - De r. Ronde à r. natta. n°7. - CANCHE GUILLEMETTE, ÉRABLES ET DÉLUGE. III, IV.
Partie ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.
Le 7 avril 1627, Pierre Loppinot, garde des clefs du château, fait marché avec des manouvriers de Fontainebleau pour couper et élaguer un arpent de bois taillis, au chemin des Érables, près le chemin de Recloses. Mais il s'agit d'un autre chemin.

Érables (Routin des ). - Du chem de gr. comm. n°63 (embranchement) à ancienne r. de Recloses. - ÉRABLES ET DÉLUGE. III.
(Comme on le devine, le mot Routin signifie route étroite. Les routins sont peu nombreux en forêt.)

Érables (Route cavalière des). - De r. Ronde à r. des Érables et Déluge. - ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Ermitage (Carrefour de l'). - Inters. des r. du Fourneau David, Céleste, de l'Ermitage, cavalière de la Mare aux Pigeons. - CHÊNE BRULÉ. V.
L'Ermitage, c'est l'ermitage de Franchard.

Ermitage (Route de l'). - Du bornage d'Arbonne au carr. du Coq. - PLAINE DE MACHERIN, BUTTES DE FRANCHARD, GORGES DE FRANCHARD, CHÊNE BRULÉ, ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Ermitage de Fourches. - Sur le territoire de la commune du Vaudoué, on trouve encore aujourd'hui les ruines de l'ermitage de Fourches.
Vues du plateau, entre La Chapelle-la-Reine, Recloses et Achères, dit M. Dorvet (Abeille, 1874), ces ruines présentaient, il y a quarante ans, dans un horizon lointain, alors que les bois plantés dans le voisinage n'avaient pas pris d'accroissement, la silhouette d'un navire à voiles voguant sur une mer immense.
Si l'aspect des environs s'est quelque peu modifié, ces ruines n'en méritent pas moins une visite, et le pignons percé d'une fenêtre et d'une arcade ogivale du XIIIe siècle peut figurer avec honneur dans une composition romantique.
A l'origine, l'ermitage de Fourches était une maladrerie, fondée pour y recevoir les individus qui avaient rapporté la lèpre de l'Orient.
La fondation, qui appartenait à l'ordre des templiers, passa, après sa suppression, aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou de Malte, qui la rattachèrent à leur commanderie de Beauvais.
Le 23 juin 1621, Jean de Midorge, commandeur de Beauvais, concède à frère Julien Bardenne, religieux hermite de l'ordre de Saint-Augustin, le lieu, enclos et chapelle de Saint-Blaise de Fourches pour y vivre jusqu'à la fin de sa profession à la charge d'y faire dire la messe le jour de saint Blaise (A.N.S. 5170, 2e liasse, cité par Paul Quesvers et Henri Stein, Pouillé de l'ancien diocèse de Sens).
Le commandeur de La Motte Hadancourt fait faire, en 1673, quelques réparations à la chapelle Saint-Blaise ; en 1674, le prieur curé de Saint-Jean de Nemours est chargé de la bénir.
Le 15 avril 1701, Louis de Fleurigny-Leclerc, commandeur de Beauvais, y installe un autre ermite, probablement Jacques Ferment, mort le 10 décembre 1740, âgé de 60 ans, ou son compagnon frère Jean Courtault, qui meurt le 11 mais 1748 (Dorvet).
Ils ont pour successeurs les frères Hérisson : Denis, mort le 8 juin 1759, à l'âge de 72 ans, et Nicolas, mort le 15 septembre 1763, à l'âge de 54 ans. Ils sont inhumés dans la chapelle.
L'ermitage de Fourches fut habité jusqu'en 1790. M. Dorvet a raconté, d'après la narration d'un témoin, le départ du dernier moine. (Abeille, 1874.)

Ermitage de Franchard. - GORGES DE FRANCHARD. V. -
Dès le douzième siècle et peut-être auparavant, il y avait des ermites à Franchard.
Deux y furent successivement assassinés, ce qui n'empêcha pas Guillaume, un chanoine d'Orléans, malgré son âge déjà avancé et ses infirmités, de prendre leur succession.
Avec lui l'ermitage commença à se transformer en un riche couvent de l'ordre de Saint-Augustin, dépendant de Saint-Euverte d'Orléans, capable de donner l'hospitalité à une reine de France, Adèle, mère de Philippe-Auguste, affranchi du droit de visite des Supérieurs ecclésiastiques, largement doté par les seigneurs voisins.
Grande chapelle, bâtiment conventuel, grand circuit environné de murailles, voilà ce qu'on voyait encore, quoique en ruines, au XVIIe siècle, et ce qui ne répond guère à l'idée d'un ermitage isolé dans un désert. Aujourd'hui il ne subsiste qu'un pan de muraille contre lequel on a élevé une maison de garde.
Au XIIIesiècle, l'église était placée sous l'invocation de Notre-Dame : elle paraît avoir eu, à un certain moment, saint Alexis pour patron.
Le couvent disparu fut remplacé par un prieuré à la collation du roi.
Le prieur, sans être tenu d'aucune obligation de résidence, jouissait des propriétés et des droits qui avaient appartenu au couvent. Les bâtiments étaient abandonnés à des ermites, religieux ou lais, qui consentaient à vivre là, et qui n'avaient d'autres ressources que les aumônes des pèlerins, auxquels s'ajoutaient parfois les bénéfices de leurs délits et de leur brigandage.
Nous connaissons comme prieurs :
François Myreau, parrain en juillet 1561 ;
Jean Deseaux
, trinitaire, mort le 7 juillet 1631 ;
un sieur de Saussay
;
François Huguet, ministre des Mathurins, en 1676.
Le contrat suivant prouve que le prieur était encore propriétaire à Samois, au XVIIe siècle.
"
Du 10 mai 1622 (Morlon). Rétrocession par Nicolas Barrière, marchand au Port à l'Anguille, paroisse de Samois à Fr. Paul Fouet, religieux du couvent de la Ste Trinité, prieur du prieuré de St Louis, d'un bail du 28 novembre 1612 portant sur quatre arpents un quartier et demi de terres, et un arpent de vignes, sis au terroir de Samois, appartenant au prieuré de N.-D. de Franchard."
Le Fr. J. Deseaux religieux du couvent et prieur de Franchard accepte son confrère pour fermier, ce qui ne laisse pas que d'être bizarre et dissimule évidemment des combinaisons tendant à l'expulsion de Barrière.
En 1661, le peintre Claude Lefebvre est l'auteur d'une Nativité que le roi lui commande pour l'ermitage de Franchard.
En 1676, d'après l'abbé Guilbert, le sieur de Saussay se démet du titre de prieur, que le roi remet aux Mathurins de Fontainebleau ; les revenus n'existaient plus, dit-il.
Mais nous venons de voir qu'ils existaient encore en 1622, et qu'avant de Saussay, c'était déjà un trinitaire qui était prieur de Franchard.
Quant aux ermites, nous avons relevé les noms d'
Auguste Garondel, peintre, assassiné le 12 septembre 1626, et de ses deux compagnons, Pierre Laiglantier et Noël Laiglantier. Voir son testament dans Extrait d'actes et Notes concernant des artistes de Fontainebleau. M. Bourges, 1901, p. 79.
En 1669, nous trouvons frère
Paul Pean avec son camarade, frère Charles, et leur domestique Estienne. Lui aussi a fait son testament :
"Aujourd'huy samedy dix huict may mil six cens soixante et neuf avant midy sur le requis de frère Paul Pean hermitte en l'hermitage de Franchard forest de Bière, les Feau présentement détenu au lict maladde dans l'hospital de la Charité Ste Anne, en la royalle parroisse d'Avon, nous notaire royal au d. Feau nous sommes transporté aud. hospital, lequel frère Paul Pean estant en très bon propos, sain d'esprit, mémoire et cognoissance, désirant donner ordre à ses affaires ... a dict et déclaré que au frère Charles hermitte cy devant son compagnon appartient moictyé de tout ce qui est dans le d. hermitage, en payant et satisfaisant par luy moictyé des debtes desquelles il est debteur envers les personnes cy après nommées, premièrement à Thoussaint Moret 62 tb, au sr François Paulmier 33 tb, à Jacques Vivon, marchant boucher quatorze ou quinze livres pour fourniture de chair de boucherie. Item a déclaré que dans l'ormoire derrière le cheminée du d. Franchard y a sept livres dix sols qui luy ont esté laissez par la piété et devotion de plusieurs particuliers pour faire dire des messes à intention de petits enfans, à raison de X sous chascune messe ; de plus a dict y avoir dans la d. ormoire six livres à luy appartenant ; a déclaré qu'il est deub les gages de Estienne qui demeure dans le d. hermitage et finallement a déclaré y avoir à luy appartenant au d. hermitage (sic) serviettes."
Signé Paul PEAN.
On notera que ces pieux reclus ne faisaient pas maigre, et qu'un mois après le carême, ils avaient déjà une forte note chez le boucher.
En 1671, deux ermites de Franchard se plaignent du vol de cinq ruches d'abeilles (Dorvet).
En mai 1676,
Rouillon meurt à l'ermitage, et son décès est une occasion de conflit entre le curé de Fontainebleau, Durand, et le ministre des Mathurins, François Huguet, qui était en même temps prieur de Franchard. Le premier reprochait au second d'avoir porté les derniers sacrements à l'ermite, habitant de sa paroisse ; il est assez curieux de voir refuser à un prieur le droit d'administrer un de ses religieux.
Jacques Dondé succède comme ermite à Rouillon, en octobre 1676.
En 1680, l'ermite de Franchard est condamné pour délits forestiers (Domet).
Les anciennes chartes concernant l'abbaye de Franchard ont été citées ou indiquées par MM. Quesvers et Stein : Pouillé de l'ancien diocèse de Sens, et dans le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile de France, 1876, article signé A.B. (de Boislisle).
Après avoir été un lieu de pèlerinage, Franchard est devenu un but de promenade.
C'est à la suite d'une collation offerte à Franchard par Monsieur, frère du roi, en novembre 1661, que, revenant de nuit avec des torches, on mit le feu à la forêt.
Par arrêt du Conseil du 20 février 1717, les bâtiments furent démolis ; il n'en subsista que ce que nous voyons aujourd'hui.
Le mur porte cette inscription :

LE 9 JUIN 1900
LES MEMBRES DU PREMIER CONGRES INTERNATIONAL
DE SYLVICULTURE
ONT VISITE LA FORET DE FONTAINEBLEAU
ET SE SONT REUNIS A FRANCHARD.
L. DAUBREE ETANT CONSEILLER D'ETAT, DIRECTEUR
DES EAUX ET FORÊTS,
PRESIDENT DU CONGRES, D. RECOPE, CONSERVATEUR A PARIS,
E. REUSS, INSPECTEUR A FONTAINEBLEAU,
R. POMMERET, INSPECTEUR ADJOINT.

Art. - Castellan. Ruines de Franchard. - Fouquet (Louis-Vincent). S. 1835, Intérieur d'une cuisine à Franchard. - Parmentier. Franchard, ancien hermitage, lithographie. - Tirpenne. Reste de l'abbaye de Franchard, lithographie

Ermitage de La Madeleine. - Commune de Samois. - M. Louis Arnould a publié dans la Revue Bleue du 3 décembre 1892 des notes inédites de Racan et Conrart, sur Malherbe, où je trouve ceci :
"Un nommé Chaperonnaye qui se faisait appeler le chevalier de La Madeleine, parce qu'il avait obtenu permission du roy Louis XIII d'instituer un ordre de ce nom là, eust d'abord le dessein de bastir une maison dans la Forest de Fontainebleau, pour ceux qui voudroyent estre de cet ordre. Mais ayant changés d'avis, il demanda permission au Roy de faire dresser une espèce d'oratoire dans la galerie du Louvre où sont les portraits des Roys. S. M. la lui ayant accordée, il fit dresser un grand pavillon dans cette galerie, en forme de petit hermitage, de velours supraris doublé de toile d'argent. Il passoit là les jours et les nuits sans sortir, à ce qu'il se disoit, avec un sien compagnon, tous deux vestus s'une robe d'hermite de drap gris, en broderie de laine rouge.
Un jour, le roi va dans la Galerie avec beaucoup de noblese. Malherbe suit. On devine la solennité de cette visite royale, les propos des nobles, l'admiration des uns pour l'hermitage, la curiosité des autres pour l'hermite. Malherbe s'approche de lui et lui demande : "puisqu'il ne sort point de ce lieu là, où il fait ses nécessités naturelles? A quoy n'ayant pas répondu nettement, le Roy craignant...pour sa galerie, lui commanda de la quitter.
M. de Racan le vit depuis avec son camarade, qui avoyent quitté l'habit d'hermite et estoyent vestus de deux habits qu'ils s'estoyent fait faire du velours du pavillon, avec les manches et la doublure de toile d'argent. Et il ouït dire, au bout de quelque temps, qu'il estoit allé à Rome où il tenoit une table qui estoit quelquefois de 50 couverts et toujours la meilleure et la plus délicate de la Cour. Cela dura longtemps, sans qu'on scût où il prenoit de quoy fournir à ceste dépence et à toutes les autres qu'il faisoit à l'avenant de celle-là. Puis tout d'un coup il disparut, sans qu'on ayt jamais appris ce qu'il estoit devenu."
 
Il était devenu ermite dans la forêt de Fontainebleau.
En 1617, il avait obtenu la concession d'un assez grand terrain, sur une colline, entre Valvins et Samois, avec une source abondante, nommée la Fontaine-du-Roi.
C'est là qu'il se proposait de construire l'Auberge Royale, capable de loger cinq cents chevaliers de l'ordre de La Madeleine, dont il s'était constitué le grand maître et dont il a publié en1618 la règle et les constitutions. Après l'échec de son projet, probablement après sa ruine, il se contenta de construire une petite chapelle avec un logement attenant.
Il y vivait encore en 1640, ayant perdu son compagnon le 21 septembre 1629. Ce mystérieux personnage a pris plusieurs noms :
La Chaperonnaie, pour les nobles ; Chesnel, dans les livres qu'il a imprimés ; Godemel, dans les actes notariés : son origine est obscure, et l'on soupçonne ce soi-disant gentilhomme breton de n'être qu'un bourgeois de Larchant.
M. l'abbé Estournet a donné dans son livre sur le prieuré des Basses-Loges et le fief de Changy l'histoire complète de l'ermitage de La Madeleine. On y trouvera les diverses fortunes de cette chapelle qui passe ddans les mains d'un ermite de Saint Augustin, d'un jardinier du Luxembourg, des Carmes des basses-Loges, des huguenots commandés par un certain Du Monceau, d'un ermite du Tiers Ordre, pour arriver enfin dans celles de Thouron de Moranzel, contrôleur des bâtiments du Roi, qui remplace l'ermitage, en 1750, par un élégant pavillon.
Masingi dit bien que l'an 16.. (sic), le feu roi louis XIV y fit construire une maison magnifique qu'il donna à feue Mme la marquise de Montespan. Il est vrai qu'il en eut l'intention et que Friquet de Vaurose prépara des plans qui lui furent largement payés. Mais le projet n'eut pas de suite. 
Art. - Castellan. Ancien ermitage de la madeleine, eau-forte ; pavillon de la Madeleine, eau-forte (c'est la construction de Moranzel). - Silvestre. Veue de l'ermitage de la madeleine, eau-forte. - Assiette de Sèvres, 1838 ; d'après Silvestre.

Ermitage et chapelle Saint Louis. MONT SAINT LOUIS VIII.
les ruines de ce monument, qui dépassent à peine le sol, se trouvent sur la Butte saint louis, à gauche de la route de Melun, en allant vers Fontainebleau.
Aucun sentier n'y conduit. Voici son histoire :
Le 22 janvier 1264, le roi Louis IX chassait dans la forêt de Bière ; il s'égara à la poursuite du cerf et pour appeler ses gens il gravit le mont le plus proche et se mit à sonner de son huchet. Ses officiers l'entendirent et vinrent aussitôt le retouver. Pour un prince aussi dévôt, cette aventure, si simple qu'elle fût, supposait une intervention particulière de Dieu en sa faveur ; aussi louis IX fit-il le voeu d'élever, à l'endroit même où ses gens l'avaient rencontré, une chapelle sous l'invocation du saint du jou, qui se trouvait être saint Vincent. Telle est l'origine de la chapelle de Saint-Vincent du Mont-Ouy près de laquelle on disposa le logement du prêtre chargé de la desservir.
Après la canonisation du roi, en 1297, la chapelle fut dédiée au nouveau saint, à Saint Louis, et pour compléter son nom on ajouta en beau lieu. 
A ces données fournies par l'histoire, la légende a ajouté quelques traits. Ainsi, ce fut une tradition à Fontainebleau que le roi, non seulement se trouvait égaré, mais encore qu'une nombreuse troupe de brigands, de voleurs, s'était attachée à ses pas. Puis pour expliquer leur déconvenue, il fallut que le huchet du roi eût des propriétés merveilleuses : ce fut le cor d'Astolphe, duc d'Angleterre, retrouvé en Palestine et baillé au roi par un ermite centenaire, avec un discours dont nous faisons grâce au lecteur. Saint-Louis se rattachait ainsi au cycle d'Artus de Bretagne, à l'enchanteur Merlin.
Pour l'entretien du chapelain, le roi dota la fondation de deux muids deux setiers de froment, à prendre sur le domaine royal de Melun.
En 1610 l'ermite, qui était alors un sieur de Marigny, ancien prévôt des maréchaux en Bourgogne, y fut assassiné. C'est alors, d'après Dorvet, que la chapelle fut donné, avec ses revenus, exempts de toute décime ordinaire et extraordinaire, aux religieux Trinitaires de Fontainebleau. Sous cette forme, le renseignement n'est peut-être pas exact. Le prieuré est resté à la collation du roi, qui y nommait celui qu'il voulait. Mais son choix se portait toujours sur un des religieux du couvent de Fontainebleau. Ainsi furent successivement prieurs de Saint-Louis en Beaulieu :
Le Fr. Paul Fouet. Par acte du 24 septembre 1621 (Morlon, notaire), il cède à un marchand de Melun, Claude Chevret, la pension de blé froment que doit lui payer le receveur du domaine de Melun, pour six années, à raison de six livres dix sols par setier. 
Le R.P. Fr. Pierre Pépin, mort le 24 décembre 1635 (P. Dan).
Le R.P. Fr. Pierre Dan. Depuis 1636.
Le R.P. Fr. Pierre Lebel, nommé le 13 octobre 1649.
Le R.P. Fr. François Huguet en 1672 (acte de prise de possession du 2 novembre).
Le premier de ces prieurs n'était qu'un simple frère du couvent ; les autres en furent successivement les supérieurs. Mais lorsque le P. Lebel fut en disgrâce, à la suite de l'affaire Monaldeschi (dont il fut le confesseur), de la création de la nouvelle paroisse de Fontainebleau au détriment de l'Ordre de la Sainte-Trinité et des plaintes formulées par les habitants (Voir B.N. 4 F. 3, 12406), lorsqu'il est envoyé de Fontainebleau à Verberie, il n'en reste pas moins prieur de Saint-Louis, et c'est en cette qualité qu'il traite avec un plombier pour la réfection des toitures de la chapelle. Voici l'acte qui peut nous faire imaginer l'aspect du monument aujourd'hui disparu, dont il ne reste que les fondations :
"
Du 27 aoust 1663 (Tamboys, notaire). Fut présent en sa personne André Girard, plombier des bastimens du Roy, demeurant à Fontainebleau lequel a reconnu... avoir entrepris et faict marché à vénérable et relligieuse personne frère Pierre Lebel, ministre de St Nicolas de Verberye et prieur de la prieuré St Louis en Beau Lieu, scitué en la forest de Bière, de présent à Fontainebleau. C'est assavoyr de par le d. Girard de faire la couverture d'ardoize du dosme en imperialle, lanterne et petit dosme au dessus d'icelle qui est au dessus de l'escallier de la chapelle de l'Hermitage du d. St Louis, la d. couverture d'ardoyze partye carrée et autre partye en escaille de l'eschantillon convenant à la d. ardoize, fournyr pour l'effect de la d. couverture d'ardoize clous, latte et contrelatte, fournir les plombz qui seront nécessaires pour tirer l'eaue des trois lucarnes estantes en icelluy dosme et aussy fournir un admortissement au dessus du petit dosme moyennant le prix et somme de deux cens cinquante Livres...
Et pour l'éxécution des présentes ont les d. partyes esleu leurs domicilles scavoir le d. sr Lebel au logis de Me Baltazard Megissier, receveur du domaine de Melun et le d. sr Girard en sa maison.
"
On remarquera que le P. Lebel n'élit pas domicile chez ses frères, les Trinitaires.
Cette situation assez bizarre d'un ministre, disgracié et déplacé, qui reste bénéficiaire des prieurés qu'il a reçus comme ministre, déplaisait naturellement au ministre en fonctions, le R.P. François Huguet. D'autant mieux que le successeur du P. Lebel, le R.P. Aguenin Le Duc, avait été disgracié à son tour, après avoir été gratifié du bénéfice de la chapelle Saint-Vincent de Melun.
Aussi François Huguet présenta-t-il au roi une requête dans laquelle il exposait que Louis XIII, d'heureuse mémoire, avait accordé aux religieux les titres et revenus de Saint-Louis en Beaulieu pour en jouir sous le nom de frère Paul.
Puis, "
comme l'intérêt milite contre le bon usage" que le F. Pierre Lebel avait obtenu les provisions en son nom particulier, qu'à son imitation le F. Aguenin Le Duc s'était fait pourvoir du bénéfice de Saint-Vincent, mais qu'il fallait revenir au principe que les prieurés doivent être possédés par le ministre en exercice. Quoique les arguments fussent contestables, le Conseil rendit un arrêt, le 17 août 1671, donnant gain de cause au R.P. François Huguet. Ses compétiteurs durent se démettre à son profit.
Les revenus du prieuré allaient au prieur, mais, bien entendu, le prieur de Saint-Louis n'habitait pas l'ermitage; il se déchargeait de ses obligations sur un ermite, prêtre ou non, qui vivait des aumônes des pélerins. Les archives ont conservé les noms de :
Fr. Pierre Naudin, condamné en 1617 pour délits forestiers ;
Fr. Herbaut Filz, qui signe le 13 octobre 1649 à l'acte de prise de possession par le prieur Lebel ;
Fr. Hierome Tondeau, ermite le 22 septembre 1672, lors de la prise de possession du prieur François Huguet.
Fr. Joseph, ermite en 1676, lorsque des individus de Bois-le-Roi volent un fut de vin appartenant à la chapelle Saint-Louis dans la pressoir de Bois-le-Roi ;
Fr. René Boulin de Fontenelle, en 1688, témoin instrumentaire, d'après la transcription de Me Weber
(Par devant notaire, p. 48). M. Dorvet, sur un autre acte, a lu René Bourchain.
Les aumônes étaient abondantes, car le concours du peuple était considérable.
Il y a grande dévotion en ce lieu, dit le P. Dan, particulièrement le jour de la feste de St Louis, où dès la veille jusques au lendemain on y vient en pèlerinage de dix à douze lieues ès environs, et s'y trouve quelquefois plus de trois ou quatre mille personnes.
Dans les premiers jours de juin 1699 l'ermite de Saint-Louis était trouvé assassiné. Le premier résultat du crime fut de soulever un conflit de juridiction entre le prrévôt de Fontainebleau et le prévôt des maréchaux.
Voici la pièce qui en témoigne :
"
A Monsieur le Prévost des Maréchaux,
Expose le Procureur du Roi qu'à l'occasion de l'assassinat commis en la personne de l'hermite St Louis dans la forest de fontainebleau vous avez commencé d'en informer et comme l'exposant a eu advis que le prévost de fontainebleau en avoit aussi informé et avoir fait un procès-verbal des choses trouvées dans l'endroit de l'assassinat lesquelles il a fait mettre en son greffe, requiert il vous plaise ordonner le greffier de Fontainebleau sera tenu de saisir vostre greffe du procès verbal et choses trouvées au lieu où le d. assassinat a este commis, à quoi faire qu'il sera contraint à peine de cinquante livres d'amende qui demeurera encourue faute d'obéir dans les trois jours de la sommation qui lui sera fait, et ferez bien.
THIBAUT.
Soit fait ainsi qu'il est requis, ce dix juin 1699. - Nioché de la Brosse.
"
Au dos : 
"Me Hauffroy m'a remis aux fins de la requeste de l'autre part un vieil chapeau auquel est attaché un oiseau... une paire de soulliers... de semelles écules et une vieille cullotte toute deschirée, qui est tout ce qu'il avoit et a avecque moy
signé. Auffroy B. Donnon." 

D'après l'Etat de la France, les prévôts des Maréchaux sont juges royaux, établis dans les provinces, sous l'autorité et la dépendance des Maréchaux de France. Ils ont juridiction sur tous les vagabonds et gens non domiciliés, et même sur ceux qui sont domiciliés, s'ils commettent des vols ou autres crimes sur les grands chemins.
Muni de ces pièces de conviction, le prévôt des maréchaux ne fut pas plus heureux que le prévôt de Fontainebleau et ne découvrit pas le coupable.
Le roi ne l'entendait pas ainsi, et comme il était possible que l'auteur de l'assassinat habitât le hameau voisin des Hautes-Loges, il ordonna à la fois la destruction de l'ermitage et la destruction du village.
C''est de la justice à la turque.
"
Le sujet qui a porté le feu roi Louis 14, écrit le Sr de Masingi en 1716, de faire démolir cet hermitage provient de ce que l'ermite qui y étoit de l'ordre des Mathurins, se familiarisant trop avec les païsans et païsannes des lieux circonvoisins en allant boire et manger chez eux et les recevant de même en son hermitage, etant reconnu avoir de l'argent qui lui provenoit de ses quêtes et des pèlerinages du peuple, fut volé et assassiné dans sa chapelle proche la porte, le (sic) 1699, mais quelque perquisition qu'on ait pû faire, il a esté impossible d'en descouvrir les auteurs. Cependant qu'on eut soupçon de certains habitans du hameau fut démoli ainsi que l'hermitage, qui occupoit toute la croupe de la dite colline où il étoit construit. L'on y arrivoit en montant du grand chemin par un sentier qui aboutissait à la porte d'une petite cour, et dans cette cour étoit la porte de la chapelle et une porte du jardin. il y avoit une petite sacristie, laquelle attenoit du côté du Nord à la chapelle qui aussi touchoit vers le levant et le midi au logis de l'hermite dont le jardin occupoit toute l'espace de la d. croupe opposée au midi sur environ 40 pas ou 15 toises de long du levant au couchant et 10 pas ou près de 4 toises de large du septentrion au midi." 
D'autres crimes, moins graves dans leurs conséquences, furent commis dans la chapelle ou dans ses environs. François Ménard, de Bois-le-Roi, en 1646, est condamné à être traîné sur une claie et pendu par les pieds pour s'être défait dans la chapelle (Domet). Hérissé attaque au bas de la butte un marchand de Fontainebleau, Nicolas Pauly, porteur de 18 écus, qui est sauvé par trois passants : cela se passait le 23 mai 1699, quelques jours avant l'assassinat de l'ermite (Dorvet). Hérissé fut arrêté, condamné et pendu.
La démolition de l'ermitage entraîna la suppression du pèlerinage et de la fête solennelle de Saint-Louis.
Celle-ci n'a été reprise par la ville de Fontainebleau, comme fête patronale, que sous Napoléon III.
Art. - Regnier (Ferd. -Jos.).S. 1836, Louis IX s'étant écarté de sa suite dans la foêt de Fontainebleau, fut attaqué par des brigands ; il dut son salut en donnant du cor qu'il portait, ce qui fit accourir ses gens (sic).
La forêt de fontainebleau pousse à la vie solitaire.
Au XVIIe siècle le nombre des ermites qui se sont retirés là ou dans les environs est bien supérieur au nombre des ermitages conus.
Un ermite de Franchard qui fait son testament, après avoir laissé des legs à ses deux compagnons, à l'ermite de Saint-Louis, au frère Germain, ermite à la Forte, gratifie encore frère Boyschepin et frère Auvowe, ermites.

Ermites (Cavalière des). - De r. Ronde à cavalière de la Mare aux Pigeons. -GORGES DE FRANCHARD. V.

Espérance (Route de l'). - De r. de Recloses (ch. de gr. comm. n° 63) à r. nat. n° 51, en traversant le champ de tir. - MONT MORILLON, ROCHER DU MONT MORILLON, CHAMP MINETTE. IV.

Estrées (Route d'). - Ancien canton différent du Rocher des Estretures, porté sur le plan Defer.- Aujourd'hui ROCHER BOULIN. III.

Étranger (Route de l'). - Du carr. Raymond au carr. des Gorges de Franchard. - HAUTES PLAINES, VENTES CAILLOT. V.

Étrangleveau (Route). - Du bornage à route nat. n°5 bis. - BOIS COULANT. VII.

Étroitures (Route des). - Du carr. de la Malmontagne au bornage, r. de la Grande Vallée. - VENTES HÉRON, ROCHER DES ÉTROITURES. II, III.

Eugénie (Route). - De r. nat. n° 5 bis au carr. du Daguet. - ROCHER CASSEPOT, PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.
Un des noms de la sœur du roi Louis-Philippe, Eugénie-Adélaïde-Louise d'Orléans, née le 23 août 1777.

Art. - Berton (P.-F.), La route Eugénie, dans les Écouettes.

Evées. - Voir Mare aux Evées.

 

 

F

Faisanderie (Route de la). - De la Faisanderie à r. nat. n° 7. - GRAND PARQUET, TÊTE A L'ANE. V, VI.

Fanfare (Route de la). - De r. de Jemmapes à r. d'Occident. - MONT MERLE, ROCHER BOULIGNY. III.

Faon (Route du). - De r. d'Yauville à r. de Luxembourg. - ROCHER CASSEPOT. IX.

Farcy (Route de). - Du ch. de gr. comm. n° 142 au bornage, et en prolongement au carr. des Ventes Chapelier. - PLAINE DE LA GLANDÉE, CHÊNE AUX CHIENS. VIII.
Farcy est un hameau dépendant de la commune de Dammarie-les-Lys, canton sud de Melun.

1. Faucon (Route du). - Du carr. du Milan au carr. du Fauconnier. - MONTS GIRARD, PUITS AU GEANT . VI.
Les nouvelles plaques font aller la route du Faucon, d'une part, jusqu'à la route départementale n° 38, arrêtant ainsi à la route Ronde celle du Grand Duc, et d'autre part jusqu'au carrefour du Chêne des Marais, supprimant la route des Hêtres.

2. Faucon (Route du). - Du carr. du Chêne Rouge à r. du Mont Aigu. - GORGES ET PLATIÈRES DU HOUX. V.

Fauconnier (Carrefour du).- Inters. des r. du Faucon, de la Roche qui Pleure, Geoffroy. - PUITS AU GÉANT. VI.

Faune (Route du). - De r. nat. n° 7 à r. des Dryades. - PLAINE DU MONT MORILLON, ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE. VI.

Fausse Oronge (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n° 116 à r. de la Coimelle. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Coupée par la ligne du chemin de fer.

Fauvette (Route de la). - De r. du Perdreau à ancienne r. de Bourgogne. - GRAND JARRIER. I.

Faux pas (Route des). - De r. des Grands Genièvres au carr. des Grands Genièvres au carr. des Soupirs. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

FAY. - Hameau dépendant de la commune de Chailly-en-Bière; il existait déjà en 808 au moment de la création de la paroisse.
En 1270, les gens de Fay,
homines de Fayaco, réclament le droit d'usage en la forêt de Bière et perdent leur procès. (Olim, I 333).
Cependant ce droit leur est reconnu plus tard; ils en jouissent au XVIIe siècle, d'après le P. Dan.

Fay à Bois-le-Roi (Route de). - Nom nouveau de la route d'Orgenois. Du carr. de l'Epine Foreuse à r. de Chailly à Bois-le-Roi. - MARE AUX EVEES. VIII.

Fays. - Voir Monts de Fays, Bois de Fays.

Fées (Route des). - De r. Ronde au bornage de Bourron. - VENTES A LA REINE, GORGE AUX LOUPS, FORTS DE MARLOTTE. III.

Félicie (Route). - De r. des Deux Soeurs à r. Tournante de la Solle. - GRAND MONT CHAUVET. VII.
Prénom d'une des deux filles de M. de larminat qui, avec sa soeur, Anaïs, donna son nom au rocher des Deux Soeurs.

Femme (Route de la). - De r. du Rocger Canon au carr. de Bellevue. - ROCHER CANON, LONGUES VALLÉES, MONTS DE FAYS. VII, VIII.

Fenille (Route). - Du carr. Varenne au carr. Dralet. - PlLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.
Varenne de Fenille, savants agronomes et sylviculteurs français, dont les dictionnaires ont retenu trois générations. 1710-1780, 1750-1794, 1780-1848.

Ferdinand (Route). - Du carr. N. (Trappe Charette) à r. d'Ury à franchard. - GRANDS FEUILLARDS. V.
Un des noms du prince royal, fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand-Philippe-Louis-Charles-Henri d'Orléans, qui mourut par accident le 13 juillet 1842, quelques années après l'époque où les routes de la forêt recevaient leurs noms.

Féron ou Le Féron (Carrefour). - Inters. des r. du Puits au Géant, Féron, du Chêne Brûlé, Geoffroy. - FOURNEAU DAVID. VI.
Les nouvelles plaques portent Le Féron ce qui exclut l'hypothèse d'un hommage à Eloy-Firmin Féron, peintre, prix de Rome en 1823, comme quelques personnes l'avaient supposé.

Féron (Route). - De r. de l'Ermitage à r. de la Plaine Macherin. - BUTTES DE FRANCHARD, CHENE BRULE, FOURNEAU DAVID. V, VI.

Fessas. - Voir Mont Fessas.

Fête (Route de la). - Du cimetière d'Avon au ch. vicinal d'Avon à Moret. - PLAINE D'AVON. I.

Feuillards. - Voir Grands, Petits Feuillards.

Filles (Carrefour des). - Nom du carrefour des Demoiselles.

Filles (Route des). - Du carr. des Demoiselles au ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement). - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Filles Bleues (Les). - Plan Dupain-Triel, 1767, près Fontainebleau :
c'est l'Hopital de la Chambre, alors isolé dans les champs.

Flamme (Route de la). - De r. d'Achères au carr. de la Plaine de Mont Morillon. - MONT ENFLAMME. IV.

FLEURY-EN-BIERE. - Commune du canton sud de Melun. Population : en 1779, 104 feux ; en 1836, 511 habitants ; en 1901, 548. Patronne de l'élise : Notre-Dame.
Anciens seigneurs : Cosme Clausse, Henri Clausse, Charles d'Argouges, baron de Ranes.
Château construit par l'architecte Clagny.
Peintures de Nicolo del Abbate.
Olim, 1257. Le chevalier Jean de Fleury réclame la propriété des Monts Girard, en Bière.
Il est débouté, faute de preuves.
Olim, 1300. Les gens de Flori in Byeria font reconnaître leur droit d'usage dans la forêt.
Art. - Chaigneau (Fd). Vente 1891, Le chemin de Fleury. - Chauvel (Th.-N.) S. 1865, Intérieur de ferme, eau-forte ; A Fleury, eau-forte. - Millet (J.-B.), S. 1874, Le chemin de Fleury. Bibl. - Almanach de Seine-et-Marne, 1899. Art. de M. Th. Lhuiller.

Fleury (Route de). - Citée par le P. Dan et nommée par le plan Boisseau.
C'est aujourd'hui la route départementale n°38 jusqu'au carrefour des Buttes de Franchard, puis le ch. de gr. comm n°11 de Fontainebleau à La Ferté-Alais.

1. Fontaine (Route de la). - Du carr. de la Vallée de la Chambre au champ de courses. - VALLEE DE LA CHAMBRE, ROCHERS DU MONT USSY, MONT USSY, VALLEE DE LA SOLLE. VII.
Art. - Gonnet (Napol.). Exp. F.1887, Route de la Fontaine.

2. Fontaine (Route de la). - De r. de la Fontaine aux Biches à la Seine. - BUTTE DU MONTCEAU. I.

Fontaine aux Biches. - Située sur la lisière de la forêt, dans le BOIS DE LA FONTAINE AUX BICHES. I.
Le 4 août 1625, vente d'une pièce de terre au terroir d'Avon, lieu dit la Fontaine aux Biches, contenant cette clause :
"Entre l'héritage vendu et celuy appartenant aux héritiers Maugis Bezard, y a une fontaine qui coulle dans un héritage appartenant à Nicolas Girard et aux héritiers feu Guillaume Gringot, le cours de laquelle l'acquéreur ne pourra divertir du cours qu'elle a à présent ainsi qu'elle a accoustumée couller."
Le chemin d'Avon à Moret passe près de là.
Cette fontaine s'est appelée aussi fontaine de la Cormière ou du Cormier.

Fontaine aux Biches (Route de la). - De la ligne du chemin de fer et la Fontaine aux Biches jusqu'au carr. du Grand Jarrier. - LES BELEBATS, GARENNE D'AVON. I.

Fontaine du Bois Gautier. - Située dans le BOIS GAUTIER, I,
à quelques mètres des ruines du temple gallo-romain fouillé par M. Damour.

Fontaine Briouze (La). - Terroir de Bois-le-Roi, lieu dit les Pourris (1651).

Fontaine du Calvaire. - Fontaine disparue, qui n'apparaît que sur le plan de 1809, entre l'Etoile du Fort des Moulins et le coude de la route, à la descente de la croix d'Augas.

Fontaine des Clerez. - A Samois, derrière l'église. (Acte du 23 mars 1627.)

Fontaine de la Cormière. - Elle est citée dans des actes de 1615, 1625.
Son eau tombait dans le ru des Cholets, avant le moulin de l'Erable. La même que la Fontaine aux Biches.
Aveu de 1776, publié par M. l'abbé Estournet.

Fontaine Desboutz, et non des boues. - (1634). Terroir de Fontainebleau, lieu dit l'Essart.

Fontaine Désirée. - Fontaine découverte en 1837 en travaillant à la route de la Butte à Guay.
Art. - Prieur (Romain-E.-G.). S.1839, Vue prise près la Fontaine Désirée.

Fontaine Dorly. - Fontaine créée en 1852 par Denecourt qui lui a donné le nom d'un de ses souscripteurs : à quelques minutes de la fontaine Désirée.
Elle a porté, pendant quelque temps, l'inscription suivante :

FONTAINE DE TA PARURE,
J'AIME LA SIMPLICITÉ ;
J'AIME TON ONDE SI PURE, [?]
J'AIME TA SÉVERITÉ

Art. - Lapito (L.-Aug.). S. 1870, vue prise de l'ancienne source de la Fontaine Dorly.

Fontaine d'Episy. - A quelques pas du carrefour de la Mare d'Episy; elle alimente la mare.
M. Colinet suppose que de Senancourt, lorsqu'il a vécu trois mois caché dans la forêt sous le nom d'Obermann, venait chercher de l'eau à cette fontaine.
Art. - Legillon (Jean-François). S. 1791, Vue de la forêt de Fontainebleau. Plusieurs figures et animeaux près d'une fontaine (?)

Fontaine des Ermites. - C'est la fontaine de Franchard.
Elle vient d'être restaurée par M. Colinet, qui y a fait placer une plaque de marbre blanc avec cette inscription :

Fontaine des Hermites 1169
"L'eau de votre fontaine n'est ni belle à voir, ni bonne à boire."
(Extrait d'une lettre écrite, en 1192, au frère Guillaume, troisième hermite de Franchard, par son supérieur Etienne).
  (Mai 1902).

Fontaine Isabelle.- Fontaine créée par Denecourt, en 1866, près la Roche Eponge.

Fontaine Maria. - Fontaine créée en 1891 par M. Colinet, près de la Grotte aux Cristaux.

Fontaine du Mont Chauvet. - Située route Tournante des Hauteurs de la Solle.
Une des plus anciennes fontaines de la forêt ; elle est citée dans des actes de 1638.
Une inscription, sur une roche voisine, porte la date de 1702.
Mais je n'ai pas vu les inscriptions du XVIe siècle, dont parle M. Luchet, et la carte de Picart, de 1624, n'en fait aucune mention.
Art. -Castellan, eau-forte. Langrand (Mme), née Michel. S. 1848, La Fontaine du Mont Chauvet. - A. Langrand. 1855, lithographie. - Assiette de Sèvres, 1838, Fontaine de la Pissarotte, en face l'île, au-dessus du pont.

FONTAINE-LE-PORT. - Commune sur la rive droite de la Seine, reliée maintenant à la forêt par un pont.
Le 4 octobre 1725, le roi vient à Fontaine-le-Port chasser un loup qu'il ne réussit pas à forcer.
Art. - Longueville (Marcel). S. 1880, Une cour à Fontaine-le-Port.

Fontaine Pouilleuse (Chemin de la). - Ancien chemin, d'après Domet.

Fontaine Sanguinède. - Pseudo-fontaine, créée par Denecourt, sur la crête de la Vallée de la Solle et gratifiée du nom d'un de ses souscripteurs.
Art. - Rousseau (Th.). Vente posth., Chênes et rochers à la Fontaine Sanguinède. - Lithographie, 1855.

Fontaine du Touring-Club. - Fontaine créée par M. Colinet, en 1901, à côté de la fontaine Désirée.

Fontaine de Viaron. - Paroisse de Bois-le-Roi. Acte du 15 novembre 1612.

Fontaine (Les). - Hameau près de By, sur le plan Defer.
Dans son tableau scénographique, Michelin n'a pas relevé ce nom à l'article de Thomery.

Fontainebleau à Effondré (Chemin vicinal de). - Du ch. de gr. comm. n°137 au ch. vicinal des Plantes, hors la forêt. - FORTS DE THOMERY. I.
Se confond en partie avec le bornage.

Fontainebleau au Fort des Moulins et Port de Valvins (Chemin de). - Ancien chemin, d'après Domet.

Fontainebleau au Mont Pierreux (Chemin de). - Ancien chemin, d'après Domet.

Fontainebleau à Montigny (Chemin de), par le Montoir. - Du ch. de gr. comm. n°148 au bornage, près le Mont Caton. - VENTES AU DIABLE, LA TRANCHEE, VENTES HERON, HAUT MONT, RESTANT DU LONG ROCHER. II et III.

Fontainebleau à Saint-Aubin (Chemin de). - Chemin ancien ; il sert de limite à un héritage, sis au haut d'Avon (25 mars 1621); à un autre, lieu dit le Champ des Costerets (18 septembre 1548).

Fontainebleau à Samois (Chemin de). - 1° Le chemin allant par hault, cité dans un acte du 5 avril 1612.
C'est, en partie, le ch. de gr. comm n° 137 car le chemin de Samois a disparu, englobé dans des propriétés.
2° Le chemin allant par bas, sans doute, la route basse.
Dans un acte du 16 septembre 1612, la rue Basse, allant à Fontainebleau, sert de limite à des pièces de vignes, en la censive du prieur de Franchard.

Fontainebleau à Thomery (Chemin vicinal de). - Formé de la route Ronde, après la Croix de Montmorin, jusqu'au carrefour Duchâtel, puis du chemin de grande communication n°137 (embranchement).

Fontainebleau à la Vallée du Nid de l'Aigle (Chemin de). - Ancien chemin, d'après Domet.

Fontange (Route de). - De r. de La Vallière à r. Lemonnier. - BOIS DE LA HARDIE, PLAINE DES PINS, PETIT MONT CHAUVET. III.
Marie-Angélique du Scorail de Rousselle, duchesse de Fontanges, maîtresse de Louis XIV, 1661-1681.

FORGES. - Hameau dépendant de la commune de Saint-Martin-en-Bière, canton sud de Melun. Chapelle Sainte-Anne, indiquée par le plan Coutan ; disparue.

FORTS DE MARLOTTE. - Canton de 74 hectares 25 ares 87 centiares. III.
Au Fort de Marlot, lieu de queste, quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron (de Salnove).
Fort est pris dans l'acception de montage ou de bois fourré servant de repaire aux animaux.

Forts de Marlotte (Carrefour des), autrefois Etoile. - Inters. des r. de Marlotte, des Forts de Marlotte,de la Gorge aux Loups, des Barnolets, du Carnier. - VENTES A LA REINE, FORTS DE MARLOTTE. III.
Art. - Caruelle d'Alligny. S. 1859, Le soir, vue prise des Forts de Marlotte. - Lepère (Ls). S. 1888, Le matin au carrefour des Forts de Marlotte, grav. - Renié (Nicolas). S. 1852, Souvenir du plateau des Forts de Marlotte. - Rigolot (A.-Gab.). Exp. F. 1891.

Forts de Malotte (Route des). - De r. de Jemmapes au bornage de Bourron. - ROCHER FOURCEAU, VENTES BOURBON, VENTES A LA REINE, GORGE AUX LOUPS, VENTES NICOLAS, FORTS DE MARLOTTE. III.
Autrefois le chemin creux.

1. Fort des Moulins (Carrefour du). - Inters. des r. Baudrillart, Lorentz, de La Madeleine. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. I.

2. Fort des Moulins (Ancienne étoile du). - Aujourd'hui carrefour de la Butte des moulins.
Carrière de grès en exploitation, en 1609.

FORTS DE THOMERY. - Canton de 77 hectares 37 ares 92 centiares (en 1809). I.
Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au puits de Moret (de Salnove).
Une partie est réunie à la forêt en 1850, par voie d'échange avec le général compte de Ségur, propriétaire du château de la Rivière.

Forts de Thomery (Carrefour des), autrefois Etoile. - Inters. des ch. de gr. comm. n°137, r. des Fraillons, du Prince, de Penthièvre, du Ramier.- FORTS DE THOMERY. I.

Forts de Thomery à la Croix de Guise (Route des). - Route créée en 1747 : semble être le prolongement de la route du Prince.

Fortoiseau. - Château et ferme dépendant de la commune de Villiers-en-Bière, canton sud de Melun.

FOSSE AUX BOULINS. - Canton de 35 hectares 87 ares 80 centiares. I.
Boulins : pots de terre faits exprès pour servir de retraite à des pigeons.
Dans une Notice sur quelques objets d'antiquités trouvés dans la forêt de Fontainebleau. M. Rataud jeune rend compte de découvertes de fers de lance en bronze trouvés en 1823 à la Fosse aux Boulins, près de l'ancien chemin d'Avon à Thomery.
(Mémoires de la Société des Antiquaires de France, 1829.)

Fosse aux Boulins (Carrefour de la). - Inters. des r. d'Orient, des Fraillons, des Mares de By, du Fourneau. - FOSSE AUX BOULINS. I.
Il n'y a pas de route de la Fosse aux Boulins.
Celle qui va de la Fosse aux Boulins à la Seine et dont l'arrêt du 29 mars 1729 ordonne l'alignement et l'élargissement, est la route actuelle des Fraillons.

Fossé Chesnot.- Limite du quartier où les habitants de la paroisse Saint-Ambroise de Melun peuvent envoyer leurs animaux. Ord. de Duvaucel, 1763.

Fosse aux Loups. - Limite du quartier où les usagers de la paroisse Saint-Ambroise de Melun peuvent envoyer leurs animaux. Ord. de Duvaucel, 1763.
Cette fosse est portée sur le plan Defer : ancien puits.

Fosse aux Loups (Chemin de la). - Ancien chemin, d'après Domet.

FOSSE A RATEAU (La). - Canton de 88 hectares 50 ares 78 centiares. VI.
Le 8 mai 1867, assasinat de la femme Mertens par la femme Frigard.
Une roche, placée à l'endroit où le cadavre a été découvert porte l'inscription :
† 8 MAI 1867
Bibl. - Denecourt, Excursion à la Fosse à Rateau, Fontainebleau, 1867, in-8° 15 p.

Fosse à Rateau (Carrefour de la). Inters. des r. de la Fosse à Rateau, du Geai, de l'Autour, du Gerfaut. - FOSSE A RATEAU. VI.

Fosse à Rateau (Route de la). - Du carr. du Cèdre au carr. de Paris. - CANTON DE FRANCHARD, FOSSE A RATEAU. V et VI.

FOSSE ROUGES. - Ancien canton ou lieu dit porté sur le plan de 1778 dans la BUTTE AUX AIRES. VII.
On y a trouvé, en août 1824, une clef en bronze (Rataud jeune).
Art. - Montsauvage. Exp. F. 1887, Près des Fosses Rouges.

FOSSELLE (La). - Plan 1778 : canton supprimé ; aujourd'hui MARES DE BY et LA FOSSELLE. I.

Fosselle (Route de la). - De r. du Rocher d'Avon au bornage : passe par dessus la ligne du chemin de fer. - LES FRAILLONS, MARES DE BY et LA FOSSELLE. I.

Fougère (Route de la). - Du carr. de la jeunesse à r. nat. n°7. - MONT MORILLON. IV.

Fouine (Route de la). - De r. de Valmy à r. du Chêne Rouge. - GORGE AUX MERISIERS. V.

Fourceau (Route). - De r. de Valmy à r. de Jemmapes. - ROCHER FOURCEAU. III.

Fourche (Carrefour de la). - Inters. des boulevards Circulaires (ch. de gr. comm. n° 137), rue de France, boulevard de Paris, r. dép. n°38, du Petit Franchard, nat. n°7, boulevard de la Tranchée. - MONT PIERREUX, TETE A L'ANE. VI, VII.
Un camp y fut établi le 27 mai 1837, lors du mariage du duc d'Orléans.

FOURNEAU (Le). - Canton de 32 hectares 38 ares 99 centiares. I.

1. Fourneau (Route du). - Du bornage au carr. du Chêne aux Chapons. - BARNOLETS. IV.
Route ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

2. Fourneau (Route du). - Du carr. de la Croix de Guise au ch. de gr. comm. n°137 (embranchement). - FOSSE AUX BOULINS. I.

3. Fourneau ( Route du). - Du carr. des Mares de By au bornage, continuée par le ch. des Vaches. - MARES DE BY. I.

Fourneau David (Carrefour du). - inters. des r. Geoffroy, de la Plaine de Macherin, des Buttes de Franchard, des Ventes Alexandre. - FOURNEAU DAVID, VI.

Fourneau David (Route du). - Du carr. des Monts Girard au carr. de l'Ermitage. - MONTS GIRARD, FOURNEAU DAVID, CHENE BRULE. V et VI.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
La route ne passe pas au carrefour du même nom.

Fourneau David (Route cavalière du). - De r. dép. n°38 à r. du Puits au Géant. - FOURNEAU DAVID. VI.
Ici, route cavalière signifie route pour les cavaliers.
Ailleurs, les cavalières, ordinairement très abruptes, sont ainsi dites parce qu'elles sont à cheval sur la crête d'un rocher.

Fourneaux (Chemin des). - Ancien chemin d'arès Domet, à travers la Plaine Saint-Louis.

FRAILLONS (Les). - Canton de 87 hectares 96 ares 12 centiares. I.
A l'endroit de ce canton, le plan Defer porte : Les Noisettiers. Replanté en 1768, 1769, 1770.
Etymologie : les frelons ? sorte de guêpe.
On y a trouvé il y a environ cinquante ans, écrit M. Rataud jeune en 1829, par les soins de M. Deroy père qui dirigeait alors comme aujourd'hui les plantations de la forêt, une grande quantité d'épées et de fers de lance, et aussi des ossements humains.
Art. - Caron (Alb.). S. 1893, Premier printemps aux Fraillons.

Fraillons (Carrefour des), autrefois Etoile. - Inters. des r. du Rocher d'Avon, des Fraillons, de Sainte-Barbe, de la Porte Nadon. - FRAILLONS. I.

Fraillons (Route des). - De r. nat. n°5 bis au carr. des Forts de Thomery. - FRAILLONS, FOSSE AUX BOULINS. I.
Ouverte en 1701 ; élargie par arrêts des 20 janvier 1728 et 29 mars 1729.

Franchard. - Voir Buttes, Croix, Gorges, Petit Franchard.

FRANCHARD. - Canton de 53 hectares 75 ares 32 centiares. V. -
Replanté en 1776.
Franchart ou Le Franchard, lieu de relai et de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron, à la Croix de Souvray, à l'hermitage de Franchard ou à Chailly (de Salnove).
Pendant le séjour du roi en l'année 1725, on chasse sept fois à Franchard.
Art. - Bergeron (Eug.). Exp. F. 1888, Le chemin de Franchard. - Lainé (V.). Exp. F. 1891, A Franchard.

Francheville (Carrefour de). - Inters. des r. de Francheville, d'Achille, Magenta, dite aussi r. de Sermaise. - PLANTE DE SERMAISE. IX.

Francheville ou Franqueville (Route de). - Du ch. de Samois à Sermaise au bornage. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Franchière (carrefour de la). - Inters. des r. du Mont Aigu, du Lancé, de la Franchière,N...,N... - ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGE DU HOUX. V.
Probablement en mémoire de Jean de Franchières, auteur d'un livre sur la chasse : La Fauconnerie. Paris, Abel L'Angelier, 1585 ; puis son nom a été défiguré.

Franchière (Route de la).- De r. des Gorges de Franchard à r. du Gerfaut.- ROCHERS ET PLATIERES DES GORGES DU HOUX. V.

Fréminet (Route). - De r. d'Occident au ch. de gr. comm. n°58 (carr. Gabrielle). - PETIT MONT CHAUVET. III.
Fréminet, peintre, auteur des peintures de la chapelle de la Sainte-Trinité, mort en 1619.

Frévoir (Route du). - Du carr. des Primevères à r. Ronde. - MARCHAIS OLIVIER ET COULEUVRAI. III.
"
Frévoir (freüer), c'est une marque que le cerf fait au bois quand il y touche de sa teste pour destacher et oster cette peau velüe qui la couvre : celuy qui apporte le premier freouêr à l'assemblée où est le Roy et en laisse courre le cerf, mérite un présent du Roy, scavoir un cheval à un gentilhomme de la vennerie et un habit à un valet de limier : ce qui s'est observé de tout temps" (de Salnove).

Froidoure (Carrefour). - Inters. des r. Marie, Froidoure, du Polygone. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.
M. Domet cite de Froidoure comme un auxiliaire de M. Barillon dans son travail de réformation, en 1664.
M. de Froidour, conseiller du roi en ses conseils, lieutenant général au baillage de La Fère, commissaire député pour la réformation générale des eaux et forêts de la grande maîtrise de Toulouse est l'auteur d'une Lettre à monsieur Barillon Damoncourt, contenant la relation et la description des travaux qui se font en Languedoc pour la communication des Deux Mers, publiée à Toulouse en 1672.
Il est aussi l'auteur d'une Instruction abrégée pour les gardes des eaux et forests, pesches et chasses. Paris, 1689, in-12.
C'est à cette dernière publication qu'il doit sans soute l'honneur d'avoir donné son nom à une route.

Froidoure (Roue). - De r. du long Boyau à r. des Gorges de Franchard. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Fromagerie (La). - Lieu dit dépendant de Chailly-en-Bière.

Furet (Route du). - De r. des Platières des Béorlots à r. de la Mare aux Couleuvreux. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.

Fusil (Carrefour du). - Inters. des r. du Fusil, du Braconnier, du Cormier. - FORTS DE MARLOTTE. III.
Art. - Maréchal (Mlle Hélène). Exp. F. 1894, Le carrefour du Fusil.

Fusil (Route du). - De r. du Piston au carr. de la Grande Vallée. - FORTS DE MARLOTTE. III.

 

 

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Gabrielle (Carrefour). - Inters. des r. Gabrielle, d'Estrées, de Fréminet, ch. de gr. comm. n°58. - PETIT MONT CHAUVET. III. Gabrielle d'Estrées, maîtresse de Henri IV.

Gabrielle (Route). - Du mail de Henri IV à r. de la Percée. - PETIT MONT CHAUVET, PLACEREAUX. II, III.

Galène. - Voir Ventes à Galène.

Gallet (Route). - De r. du Cul de Chaudron à r. de la Plaine de Macherin. - MONTS GIRARD. VI.
Route hypothétique, qui me parait être une portion de la route tournante des Ventes Alexandre, entre le carrefour de Boisdhyver et le carrefour du Fourneau David.

Gambard (Route du). - De r. du Calvaire au carr. du Bois de La Madeleine. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.

1. Garde (Route de la). - De r. de la Harde à r. nat. n°5 bis. - MONT SAINT-GERMAIN. VII.
Change quelquefois de nom avec sa voisine, la route de la Harde.

2. Garde (Route de la). - De r. des Grandes Ecuries à r. de Villeroy. - PLAINE D'AVON. I.

Garde Général (Carrefour du). - Inters. des r. du Garde Général, de la Cave, N...(sans nom. - LA BOISSIERE. IX.
Le garde général est un fonctionnaire des Eaux et Forêts.

Garde Général (Route du). - De r. du Charme Brûlé au carr. Napoléon. - LA BOISSIERE. IX.

Gardes (Route des). - Du carr. de la Morille au bornage. - LA BOISSIERE. IX

Garenne d'Achères. - Figurant sur le plan de 1778 ; hors la forêt.
Le 12 septembre 1669, François-Gaspard de Montmorin, marquis de Saint-Hérem, etc., donne à bail, moyennant 400 £ par an et 4 douzaines de lapins, à Gilles Vigneron, une garenne
"
située dans la forest de Bière, sortant de la d. forest du costé d'Aschères, lieu dit les Rochers d'Aschères, tenant d'une part au chemin de Fontainebleau à Aschères depuis le coin du bois des Barnollets jusques au coin dudit bois entrant dans la forest, continuant au dehors de la dite forest selon la muraille et fossé qui servoit cy devant de closture à la dite forest, jusques au chemin qui descend de la Coste Brulée et sentier des rochers d'Aschères."
Cette désignation convient bien à la Garenne d'Aschères du plan de 1778.
Ainsi, le capitaine des chasses avait le droit de disposer à son profit de terre qui n'appartenaient pas au roi, simplement parce qu'elles étaient englobées dans la capitainerie, et l'on se contentait de mettre dans le bail cette clause :
"
A charge par le preneur de desdommager les particuliers au cas qu'ils souffrent quelque dommage."

GARENNE D'AVON. - Canton de 33 hectares 62 ares 58 centiares. - I.
Acquis par François Ier de François du Montceau, chevalier, seigneur de Saint-Cyr.
Echange du 8 août 1537.

Garenne de Bourron. - Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron (de Salnove).
Le nom se trouve sur le plan de 1778.

Garenne de Chailly. - Hors la forêt.
On y chasse le 8 novembre 1752.

Garenne de Fleury. - Hors la forêt.
Le roi y chasse le sanglier le mercredi 9 octobre 1748.

Garenne de Feuillarde. - Lieu dit ; paroisse du Vaudoué (acte du 7 novembre 1625).
La feularde est un ancien fief sur lequel Dorvet et M. E. Thoison ont fourni des renseignements dans l'Abeille.

GARENNE DE GROSBOIS. - Canton de 105 hectares 70 ares 88 centiares. - II.
Lieu de relai, à l'entrée de la forêt de Fontainebleau, sur le bord de l'eau, au bout de la Garenne de GrosBois, quand on chasse aux buisson de Chaillot-en-Brie ou au bois d'Arvaux-en-brie (de Salnove).
Le 22 février 1650, messire Gabriel Thiboust de Berry, chevalier, compte de La Chapelle, gouverneur du château de Fontainebleau et de la forêt de Bière, etc., renouvelle pour six années le bail de la garenne de Grosbois consenti à Toussaint Pierre par Monseigneur de Souvré.
Le prix annuel du fermage est de 700 £ (Tamboys, notaire).
En 1669, c'est Pierre Morel qui est titulaire de ce bail.

Garenne de Grosbois (Route de la). - De r. Ronde au ch. de gr. comm. n°104. - GORGE AUX LOUPS, ROCHER BOULIN, VENTES HERON, HAUT MONT, PLAINE DU ROSOIR, GARENNE DE GROS BOIS. II, III.
Coupée par le chemin de fer.

Garenne de la Queue de Fontaine. - Affermée par le capitaine - gouverneur de Fontainebleau ; pierre Morel est le preneur en 1669.

Garenne du Lis. - Appelée invariablement Garenne d'Ulise, dans les Comptes des Chasses.

Gastine. - Partie de la GRANDE VALLEE, III,
réunie sous Louis XV.
On y fait une coupe en 1742 du côté de Bourron.

Gaullier (Route). - De r. Marrier au carr. de La Boissière. - LA BOISSIERE. IX.

Gauthier. - Voir Mont Gauthier.

Gautier. - Voir Bois Gautier.

Geai (Route du). - Du carr. de la Fosse à Rateau à r. dép. n°38. - FOSSE A RATEAU. VI.

Genévrier (Route du). - Du ch. de gr. comm. n°148 à r. de la Plaine du Rosoir. - ROCHER BERSNARD. II.
Route ouverte par arrêt du 2 novembre 1731.

Génisse (Route de la). - Du bornage d'Achères au carr. des Tapisseries. - BARNOLETS, Bois du Petit Chêne (hors forêt), BOIS DES SEIGNEURS, CLOS HERON, PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD, VENTES A GALENE et MARE AUX FOURMIS, VENTES LOPINOT et CLOS DU ROI, Bois des Petites Bruyères (hors forêt), VENTES CUMIER. IV et III.
Ouverte par arrêts du Conseil du 27 août 1720 et 16 mars 1721.

Geoffroy (Route). - De r. dép. n°38 au carr. des Cépées. - PLAINE DE MACHERIN, FOURNEAU DAVID, PUITS AU GEAN. V, VI.
Est-ce en l'honneur d'un des Geoffroy Saint-Hillaire, Etienne 1774-1844, ou Isidore 1805-1861?

Gerfaut (Route du). - Du carr. de la Fosse à Rateau à r. dép. n°38. - FOSSE A RATEAU. VI.

Gibelotte (Route de la). - De r. du Bouquin à r.de l'Oeil. - PLATIERES DE LA TOUCHE AUX MULETS. V.
Mise en chemin en vertu de l'arrêt du 19 décembre 1724.

Girard. - Voir Monts Girard.

Girardin (Carrefour). - Inters. des r. des Oublis, des Amants, Girardin, des Soupirs. - PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV.
Le compte de Girardin était premier veneur, en 1828, avec un traitement annuel de 25 000 fr.
La charge de Grand Veneur étant vacante, le Premier Veneur se trouvait être l'officier du grade le plus élevé.
Le baron de Girardin était, à la même époque, lieutenant des chasses à tir. Appointements : 7 500 fr.

Girardin (Route). - Du carr. Girardin au carr. des Petites Maisons. - PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV.

Girolle (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n°116 à r. Charreswelle (bornage). - PLAINE DE SAMOIS. IX.

Gîte (Route du). - De r. nat. n°51 à r. du Mauvais Passage. - CANCHE AUX LIEVRES. IV.

Gland (Bois du). - Du côté de Chailly.
Le roi y chasse le sanglier le 9 novembre 1748.

Glandée. - Voir Plaine, Rocher de la Glandée.

1. Glandée (Carrefour de la). - Inters. des r. du Bois Notre-Dame, de Bacchus, de la Glandée, de La Rochette. - PLAINE DE LA GLANDEE. VIII.
Art. - Rousseau (Th.). 1865, Lande de la Glandée, héliogr.

2. Glandée (Etoile de la). - Aujourd'hui carrefour du Daguet.

Glandée (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n°142 au carr. de la Table du Roi. - PLAINE DE LA GLANDEE, VENTES DU LYS, TABLE DU ROI. VIII.
Sur les nouvelles plaques, la route de la Glandée s'arrête à la route des Ventes du Lys.

Gobba (La). - Tel était le nom donné par le peintre Palizzi à une petite cabane qu'il avait obtenu l'autorisation d'élever non loin de la mare aux Fées et de la route de la Gorge aux Loups.
L'artiste, qui habitait Marlotte et excellait à peindre les chèvres, y remisait ses toiles et chevalets.
Après la mort de Palizzi, la cabane a été démolie.
M. de Ruysscher en possède une semblable au Mont Ussy, sur le bord de la route Doris (aujourd'hui route de Vilotte), dont les motifs sont très souvent reproduits par les artistes.

Gordus. - Pêcherie sur la Seine, contiguë à la forêt (quasi abjacet ipsi foreste), appartenant aux frères de la Sainte-Trinité. (Olim, 1270).

GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. - Canton, de beaucoup le plus vaste de la forêt, de 433 hectares 71 ares 86 centiares. - VI.
Il a été incendié en avril 1893.
Ce vaste canton en comprend trois ancien : les GORGES, le DESERT et les PLATIERES.
Art. - Barye (Ant.-Ls). Exp. 1875, Le vallon d'Apremont. - Bodmer (Henri). S. 1884, Le matin dans les gorges d'Apremont. - Boulangé (L-J.-B.).S.1859, Les gorges d'Apremont. - Brice (Mme Laure). S. 1836. Entrée des gorges. - Chaigneau (Fd). S. 1865, Vaches près les hauteurs d'Apremont. - Champin, Les gorges d'Apremont, dessin gr. sur bois. - Chauvel (Th.-N.). S. 1865, eau-forte d'après Th. Rousseau. - Coquard (Paul). S. 1877, La solitude des gorges d'Apremont. - Couder (Mme Aug.). S. 1838, Vue prise dans les gorges d'Apremont. - Decamps (Alex.-Gabriel). Etude de rochers dans Apremont, fusain rehaussé. - Degallaix (L.). Exp. F. 1889, L'hiver. - Desenne (Mme Marie-Elisa), née Mathey. Exp. F. 1894, La cavalière d'Apremont. A. Desgoffe, lithogr. par J. Laurens. - Diaz de la Pena (Narcisse-V.). S. 1837, Vue prise dans les gorges d'Apremont. - Ferrière (Mme de la). S. 1834, La chasse, vue des gorges d'Apremont sur la Plaine de Chailly. - Fort-Siméon (Mme), née Collin. S. 1842. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1869, Rochers, Désert d'Apremont, aquarelles ; S. 1877, vue prise aux gorges d'Apremont. - Grenier (Claude-JKules). S. 1850, pastel. - Hérisson (Ls-fr.). S. 1836. - Jacomin (M.-Fd). S. 1879, Lever de la lune, gravé. - Jacottet. Entrée des gorges d'Apremont ; Vue près la roche du grand Veneur, lithographies. - Langrand (mme), née Adèle Michel. S. 1844. - Le Borgne (Ls). S. 1848, deux études. - Le Camus (Ls). S. 1877, Le vallon d'Apremont. - Leroy (Ls-Jos.). S. 1849, Caverne des gorges d'Apremont. - Loutrel (Vict.). Exp. F. 1894. - Martin (H.), p. et lith. - Millet (J.-F.). Vente 1875, Lapins dans les gorges d'Apremont. - Nyon jeune. S. 1843, Entrée des gorges, grav. ; S. 1844, vue prise d'après nature, grav. - Pascal (Antoine).S. 1848, Vue. - Postelle (Germain). S. 1839. - Prevost (And.-J.). S. 1866, Le désert. - Prieur (Romain-S.-G.). S. 1855, 1857, Vues. - Rodet (Mlle Anne-Ch.-Cl.). S. 1839, Vue. - Rousseau (Théodore). 1838, Les gorges d'Apremont vues du Jean de Paris, dessin héliogr. ; Un bouleau des gorges d'Apremont, dessin héliogravé ; 1850,1855, Dormoir des gorges d'Apremont, dessins héliogravés ; S. 1855, Groupe de chênes dans les gorges d'Apremont ; 1856, Les gorges d'Apremont en 1847, peint. héliog.; S. 1857, Terrains et bouleaux ; S. 1859, Gorges d'Apremont ; E. U. 1867, Coup de soleil par un temps orageux ; Vente posth., Bois des Brulés ; Sommet des gorges d'Apremont couronné de bouleaux et Vue plongeante sur la futaie et les plaines de Clairbois, aquarelle ; Bruyères et bouleaux dans les gorges d'Apremont ;Chênes des gorges d'Apremont ; Vieux chêne dans les gorges d'Apremont ; Terrains et lichens dans les gorges d'Apremont. - Saint-Marcel. S. 1864, Vue prise entre les gorges d'Apremont et les monts Girards, eau-forte. - Tanguy (Eug). S. 1888, La neige aux gorges d'Apremont. - Thepaut ( Jules). S. 1869, Sentier conduisant aux gorges d'Apremont. - Thienon (Ls-D.). S. 1850, Etude, eau-forte. - Wagrez (Edm.-Ls-M.). S. 1855, Vue. - Watelet. 1829, lithographie. - Wéry. S. 1848, Vue.

Gorges d'Apremont (Carrefour des). - Inters. des r. des Gorges d'Apremont, de Sully, du Dormoir. - GORGES ET PLATIERES D'APREMONT. VI.
Art. - Chauvel (T.). Carrefour des grorges d'Apremont eau-forte.

Gorges d'Apremont (Route des). - De r. du Désert au bornage. - GORGES ET PLATIERES D'APREMONT. VI.

GORGE AUX ARCHERS. - Canton de 34 hectares 45 ares 81 centiares. - V.

Gorge aux Archers (Route de la). - Du ch. d'Arbonne à Achères au carr. du Bois des Seigneurs. - GORGE AUX ARCHERS, VALLEE DE LA GORGE AUX ARCHERS, PLATIERES DES BEORLOTS, BEORLOTS, CHENE AUX CHAPONS, VENTES AUX PERCHES, BOIS DES SEIGNEURS. V et IV.
Ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.

Gorges Chaudes. - Hors la forêt ; près de la Gorge aux Archers.

GORGES DE FRANCHARD. - Canton de 113 hectares 40 ares 53 centiares. - V.
Incendié en août 1897.
"
Vous vous souvenez de cet océan de feuillage, riant et verdoyant, qui faisait de ces gorges comme un géant nid de mousse? Depuis le vert noir des sapins jusqu'au vert pâle des bouleaux, c'était une variété de nuances incomparable, toute la gamme et toute la lyre. Or, maintenant, c'est une vision d'enfer, un gouffre, une de ces chimériques horreurs où se sont complu Salvator Rosa, Gustave Doré, Daniel Vierge.
Aucun de ceux qu'inspira le Dante ou qui tentèrent d'illustrer sa descente aux sombres bords, n'imagina si grandiose ni lugubre décor. Le blanc des rocs, le noir des cendres - et c'est tout !
Dans une vallée qui, d'être ainsi dépouillée, paraît encore plus immense, dans l'espèce d'entonnoir à pic que bossellent les blocs de grès, sur une étendue d'au moins cent hectares, des arbres dénudés se tordent, léchés de lueurs, ou sont couchés, expirants. Il n'est plus une feuille, plus un brin d'herbe! Le sol fume, flambe par place. Une odeur de genévrier flotte dans les lourdes buées...
Pauvre chère forêt! Mais ta beauté encore s'affirme dans la catastrophe, se réhausse de sauvage majesté, s'aggrave de la ruine, se magnifie de la dévastation. C'est autre chose, et c'est peut-être encore d'une conception d'art plus haute. D'ailleurs le temps agira. Que se calment donc les regrets - et laissons faire aux printemps.
"
- SEVERINE, dans le Journal, 7 août 1897.
Inscription relevée sur une roche, à Franchard :

SITES DÉSERTS, VIEUX GRÈS ÉNORMES
PAR LA MAIN DU TEMPS FACONNÉS
J'AIME VOS BLOCS D'ÉTRANGES FORMES
ET PAR LES SIÈCLES GRISONNÉS.

Art. - Castellan. La roche qui pleure, eau-forte. - Coquart (Paul). S. 1878, Les sables de Franchard. - Decamps (Al.-Gabriel). Rochers formant une caverne dans les déserts de Franchard, fusain rehaussé. - Desmoulins (Ch.-Em.). S. 1878, Fond des gorges de Franchard. - Forest (Eug.-Hipp.). S. 1847, Souvenir de Franchard. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1883, Environs de Franchard, soir, aquarelle ; S.1884, Bouleaux dans la clairière de Franchard, aquarelle. - Guillemer (Ern.). S. 1874, Vallée de Franchard ; S. 1878, Le plateau de Franchard. - Jacottet. Vue prise aux gorges de Franchard, lithographie. - Langrand (Mme), née Adèle Michel. S. 1847, Vue prise aux gorges de Franchard - Le Camus (Louis). S. 1877, Les sables de Franchard. - Masson (Eug.). S. 1876. - Oudry (Jean-Baptiste). S. 1738, Un grand tableau de chasse où paraît le roi ; dans le fond un cerf tient aux chiens sur les rochers de Franchard. Commandé par le roi pour être exécuté en tapisserie. (La tapisserie se trouve au musée de Florence.) - Protche. Deux eaux-fortes dans Paris à l'eau-forte, déc. 1873. - Saint-Marcel. S. 1864, Solitudes de Franchard, au crépuscule. - Lithographies éditées par Denecourt. - Corot. La forêt de Fontainebleau.
Ce dernier tableau a une histoire :
En mai 1876, M. A. Binant exposa, à côté du tableau de Courbet "
Les Casseurs de pierres", un tableau de Corot "Vue de la forêt de Fontainebleau."
"
Au premier plan, une gracieuse figure, largement décolletée et couchée, absorbée par une lecture attachante et bercée par le frémissement des insectes sur la mare prochaine, le frémissement aussi des nids dans le massif d'arbres qui occupe la droite. Puis, par de là l'eau stagnante où le jour calme met un reflet, ce sont d'autres arbres poussés au hasard d'une nature sauvage, et, dans le lointain, c'est la ligne de l'horizon qui s'éclaire sur des collines formées de roches abruptes."
A cette description de Roger Milès, ajoutons ce trait fourni par Burty, qui nous sert à localiser le paysage :
"
Il (Corot) se révèle déjà amoureux des poétiques horizons dans l'échappée lumineuse qui forme le centre et le fond de sa composition : c'est la colline de roches qui longent le désert bien connu de Franchard."
Or, Burty, dans la notice jointe à l'eau-forte de Desbrosses, gravée à l'occasion de cette exposition, n'hésite pas à déclarer que ce tableau est celui qui figura à l'Exposition de 1833 et qui valut à son auteur une médaille.
Et Corot le croyait aussi ! Il n'oublia jamais ce tableau, dont il parlait souvent à ses amis. Cependant Burty s'est trompé et Corot se trompait avec lui.
M. Roger Milès, dans une notice de 1894, a démontré que la vue de la forêt de Fontainebleau du Salon de 1833 était tout autre.
Le tableau représente un lourd chariot traversant un gué ; c'est un Corot au début de sa première manière, et l'enthousiasme de Burty (Cette oeuvre magistrale clôt en quelque sorte son passé et ouvre son ère romantique, etc.), est en avance, quand il s'applique à la lieuse de la forêt de Fontainebleau comme à une oeuvre de jeunesse.
De plus, le tableau de 1833 ne se rapporte en aucune façon à Franchard.
Bibl. - Les Gorges de Franchard, grand roman dramtique par Henri Tessier, publié dans Le Conteur, 1885. - Louis Noir. L'Auberge maudite (Assemblée des Bohémiens dans les gorges de Franchard).

Gorges de Franchard (Carrefour des). - Inters. des r. Ronde, des Gorges de Franchard, de l'Etranger, du Piégeur, du Chêne Rouge, des Oiseaux de Proie, du Monastère. - GORGES DE FRANCHARD, VENTES CAILLOT, ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Gorges de Franchard (Route des). - Du bornage s'Arbonne au carr. de l'Emerillon. - CUL DE CHAUDRON, GORGES DE FRANCHARD, ROCHERS ET PLATIERES DES GORGES DU HOUX. V.

Gorge du Houx (Carrefour de la). - Inters. des r. de l'Ermitage, Mazarin, caval. du Houx. - ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGES DU HOUX. V.

Gorge du Houx (Route de la). - de r. Ronde à r. de l'Ermitage. - ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGE DU HOUX. V.
Elle ne passe pas au carrefour du même nom.

GORGE AUX LOUPS. - Petit canton de 18 hectares 63 ares 11 centiares. - III.
Art. - Allongé (Aug.). S. 1855 ; S. 1888 ; Vente 1890 ; Exp. F. 1893, 1894,1895. - Anastasi. 1858, La plantation de pins, gr. s. bois. - Bachelier (Ch.-Cl.). S. 1835. - Boucher (A.-J.). S. 1891 ; Exp. F. 1893, Novembre. - Bourne (J.-B.-Clément).S. 1852, Plateau de la Gorge aux Loups. Cabat (Ls). S. 1835, Vue. - Carrier (Aug.-Jos.). S. 1843, Souvenir. - Caruelle d'Aligny. S. 1852, Chemin. - Chauvel (Th.-N.). 1862, Chênes de roches, eau-forte ; S. 1863, Biches au repos, eau-forte. - Ciceri (Eug.). S. 1888 ; Exp. F. 1888, aquarelle. - Dagnan (Isid.). S. 1869, Les vieux arbres de la Gorge aux Loups. - Darien (Henry). Exp. F. 1895. - Delorme (L.). S. 1884, dessin. - Deshayes (Célestin). S. 1857 ; S. 1882. - Drevet (Mlle Marie). S. 1888. - Eustache (H.). Exp. F. 1889, aquarelle. - Floury (Fr.-Ls-Luc). S. 1874, aquarelle ; S. 1876, En automne, aquarelle. - Fort (J.-A.-S.). S. 1833, aquarelle. - Gérard (Ls-Aug.). S. 1827, Intérieur de forêt. - Grenet de Joigny (Dominique-A.). S. 1859 ; S. 1865, Un défaut. - Hardon (Alb.-Ls). S. 1868. - Hellouin (Xén.). S. 1870, Souvenir. - Jeannot (Jos.-Cl.-Max.). S. 1887, aquarelle ; Exp. F. 1888, 1892, 1893. - Kreutzer (Al.-F.). S. 1892, Premières feuilles. - Lavieille (Eug.). S. 1850, deux études. - Ledieu (Alexis). S. 1843, Descente, S. 1848, Vue. - Lemercier (Mlle). S. 1884, Route, fusain. - Leroy (Ls-Jos.). S. 1848, Halte de carriers. - Lessore (H.-Em.). Exp. F. 1890, Descente de la Gorge aux Loups ; 1891, Rochers. - Mazerd (Alph.-H.). S. 1893. - Nyon jeune. S. 1848. - Nyon (Pierre-Marie). S. 1859. - Orry (Abel). S. 1865. - Richet (Léon). S. 1869, Mare ; S. 1885, La Gorge aux Loups, plateau. - Saint-Marcel. S. 1857, En hiver ; S. 1881, Soir d'automne. - Saint Marcel. S. 1857, En hiver ; S. 1881, Soir d'automne. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). Exp. F. 1889, Rochers. - Tartarat (G.). Exp. F. 1893. - Teinturier (Ls-Fd-Victor). S. 1870, 1876. - Tristan Lacroix. S. 1889, gravé. - Véron (Alex.-René). S. 1848 ; S. 1859, études ; S. 1863, Temps gris. - Lithographies éditées par Denecourt. - Assiette de Sèvres : La Gorge aux Loups. On peut ajouter : Quinart. S. 1819, Le duc de Berry tuant un aigle dans la forêt de Fontainebleau, gr. par Canella et Bellay sous la direction de Bonnemaison. Le fait aurait eu lieu, d'après Jamin, sur les hauteurs de la Gorge aux Loups.

Gorge aux Loups (Route de la). - De r. nat. n°7 à r. Ronde, après la r. des Ventes Héron. - VENTES NICOLAS, FORTS DE MARLOTTE, GORGE AUX LOUPS. III.

GORGE AUX MERISIERS. - Canton de 98 hectares 26 ares 76 centiares. - V.

Gorge aux Merisiers (Route de la). - Du carr. N..., dans le Polygone, à r. du renard. - GORGE AUX MERISIERS. V.

GORGE AUX NEFLIERS. - Canton de 21 hectares 48 ares 08 centiares. - VI.

Gorge aux Néfliers (Route de la). - Du bornage de Macherin au carr. de la Gorge aux Néfliers. - VENTES ALEXANDRE, GORGES ET PLATIERES D'APREMONT, MONTS GIRARD. VI.

Gorge de la Solle (Carrefour des). - Inters. des r. Amélie, Anaïs. - VALLEE DE LA SOLLE. VII.
Appelée aussi carrefour de la Solle.

Gorminales. - Lieu dit dans la donation de saint Louis aux Trinitaires, en décembre 1260.

Gouffre de la Malmontagne. - Ce nom est bien prétentieux pour désigner une simple excavation située sur le sommet de la butte.
Durand (Napoléon, p. 103) cherche à en expliquer l'origine d'une manière assez confuse :
Une compagnie de grenadiers aurait essayé, sans ordres, de construire là un tunnel pour y disposer les paniers de vins et de comestibles destinés au repas de l'Empereur et de ses invités ; le tunnel se serait effondré.
Puis durand ajoute que l'Empereur se proposait de placer dans ce tunnel quelques barils de poudre et de faire sauter la montagne.
Le travail des grenadiers était donc commandé ?

Goulotte. - Voir Mare Goulotte.

Grâces (Route des). - De r. Pompadour à r. du Polygone. - PLAINE DES PINS. III.
A disparu dans le polygone.

Grand Amiral (Route du). - De r. de la Plaine de Bois-le-Roi au carr. de la Coix de Toulouse. - PLAINE DES ECOUETTES. IX.

GRANDE BORNE. - Nom d'ancien canton, sur le plan Desquinnemarre, au ROCHER DES ETROITURES - III.
Un cerf lancé au Long Rocher y est pris le 10 novembre 1747.

GRAND BOURBON. - Ancien canton, partie du canton actuel des VENTES BOURBON. III.

GRANDES BRUYERES. - Canton de 45 hectares 31 ares 62 centiares. - III.
Replanté en 1774.
"
A la Grande Bruyère, lieu de queste, quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron" (de Salnove).

Grand Chenil à la forêt (Chemin tendant du). - Cité dans un acte de vente du 16 novembre 1568.

Grande communication (Chemin de) n°11 de Fontainebleau à la Ferté-Aleps. - Du carr. des Buttes de Franchard, où il commence, à r. dép. n°38, au bornage. Maison forestière de Macherin. - PLAINE DE MACHERIN. V.

Grande communication (Chemin de) n°58, de Fontainebleau à Egreville. - Du carr. de l'Obélisque au bornage (maison forestière de Marlotte). - BOIS DE LA HARDIE, PLAINE DES PINS, PLACEREAUX, ROCHER BOULIGNY, MONT MERLE, LA TRANCHEE, VENTES BOURBON, ROCHER BOULIN, VENTES HERON, ROCHER DES ETROITURES. III.

Grande communication (Chemin de) n°63, de Fontainebleau à Recloses (embranchement). - De r. nat. n°7 au bornage (maison forestière de Recloses). - MONTOIR DE RECLOSES, CANCHE GUILLEMETTE, ERABLES ET DELUGE, PARC AUX BOEUFS, VENTES LOPINOT et CLOS DU ROI. III, IV.
Le ch. de gr. comm n°63 est le chemin de Maisse à Nemours.

Grande communication (Chemin de) n°64, de Melun à la Chapelle-la-Reine. - Du bornage au bornage (quelques mètres en forêt). - PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.
Cette partie de la route est moderne ; elle date d'une quarantaine d'années.
Cependant, sur la carte des anciennes routes dressée par M. Hugues, ce chemin est classé parmi les voies romaines, allant de Melun à Orléans.
M. Leroy, dans son Histoire de Melun, a démontré son point de départ, de cette dernière ville.
Mais l'ensemble du parcours reste douteux.
Il n'y a eu longtemps pour communiquer entre Arbonne et Achères que des routes de forêt.

Grande communication (Chemin de) n°104, de Moret à La Chapelle-la-Reine, - Du bornage au bornage. Maison forestière de Grosbois. - Garenne de GROSBOIS. II.

Grande communication (Chemin de) n°115, de Blandy à Milly. - Du bornage au carr. des Billebauts, au bornage de Brolles, près la r. nat. n°5 bis. - QUEUE DE FAYS, TABLE DU ROI. VIII.

Grande communication (Chemin de) n°116, du Châtelet à Fontainebleau. - Du carr. de la Croix d'augas au pont de Fontaine-le-port. - MONT USSY, LA BEHOURDIERE, ROCHER CASSEPOT, PLAINE DES ECOUETTES, PLAINE DE BOIS-LE-ROI, LA BOISSIERE, QUEUE DE FONTAINE, BOIS DE FONTAINE. VII et IX.
Autrefois probablement route de La Boissière ; pavée en 1761-1763.
Entre le carrefour de la Croix d'Augas et la route de Buffon, à droite en quittant le carrefour, on remarque, à quelques dizaines de mètres dans l'intérieur de la futaie, une singulière construction.
C'est un pylône servant aux mesures géologiques de la méridienne de France.

Grande communication (Chemin de) n°137de Moret au pont de Chartrettes.
A. entre en forêt au bornage de Chantoiseau. Maison forestière. - FORTS DE THOMERY, PETIT JARRIER, GRAND JARRIER, GARENNE D'AVON. I.
Sort de forêt près d'Avon.
B. Rentre en forêt au Bois des Loges. - BOIS DE LA MADELEINE, PLAINE DE SAMOIS. IX.
En sort au territoire de Samois.
Maison forestière.
C. Rentre en forêt après le bois du Rocher de Samois. - PLAINE DE SAMOIS, LA BOISSIERE. IX.
En sort au bornage de Samois.
En dehors de la route principale, certains chemins portent la qualification d'embranchements ou d'annexes. M. Colinet, conducteur principal honoraire des Ponts et Chaussées, n'a pas pu découvrir la raison de ces qualifications, d'où résulte une cacophonie tout à fait incompréhensible pour les profanes.
Ce sont ses propres expressions.
Moins que lui encore, nous ne pouvons pénétrer dans les arcanes des Ponts et Chaussées, et nous nous contentons de suivre leur terminologie.

Grande communication (Chemin de) n°137 de Moret au pont de Chartrettes, - D.
1er embranchement : du chemin principal à la station de Thomery. - FOSSE AUX BOULINS, FOURNEAU, MARES DE BY. I. E.
2e embranchement : d'Avon au carr. de l'avenue de Maintenon. - QUINCONCE, PLAINE D'AVON. I. F.
3e embranchement : de la Fourche (boul. Circulaire). - MONT PIERREUX. VII.

Grande communication (Chemin de) n°138, de Thomery aux Basses Loges. - Du chemin n°137 aux Basses Loges. - PETIT JARRIER, GRAND JARRIER, BUTTE DU MONTCEAU, BOIS GAUTIER. I.
C'est une partie de l'ancienne route de Bourgogne.

Grande communication (Chemin de) n°142, de Vosves à la Table du roi. - Du ch. de gr. comm. n°64 (maison forestière de la Glandée) à la Table du Roi. - PLAINE DE LA GLANDEE, VENTES DU LYS, TABLE DU ROI. VIII.

Grande communication (Chemin de) n°148, de Fontainebleau à Lorrez. - Du carr. de Diane au bornage (ruines du monument de Kosciusko). - PLACEREAUX, VENTES AU DIABLE, MALMONTAGNE, PLAINE DU ROSOIR, LONG ROCHER, MARION DES ROCHES. II.

Grand Duc (Carrefour du). - Inters. des r. dép. n°38, de la Fosse à Rateau, du Renard, du Sylvai, de la Tillaie, du Grand Duc. - CANTON DE FRANCHARD. V.
Art. - De Maussion (Anat.). S. 1842, Le carrefour du Grand Duc.

Grand Duc (Route du). - De r. du Tiercelet à r. Ronde. - PUITS AU GEANT, VENTES DES CHARMES. VI.
Pendant quelque temps, la partie de cette route qui touche au carrefour Denecourt s'est appelée route du Sylvain.

Grandes Ecuries (Carrefour des). - Inters. des avenues du Bréau, ch. de gr. comm. n°137 (embranchement), r. de Saxe, des Grandes Ecuries, des Héronnières. - QUINCONCE. I

Grandes Ecuries (Route des). - Du carr. des Grandes Ecuries à N., dans le Rocher d'Avon. - QUINCONCE, ROCHER D'AVON. I, II.

GRANDS FEUILLARDS. - Canton double, comprenant 115 hectares 71 ares 38 centiares sur la garde de la Croix de Souvray, et 97 hectares 5 ares 72 centiares, sur la garde de la Croix de Franchard.
Au Grand-feuillart, lieu de queste quand l'asemblée pour la chasse à courre est à l'ermitage de Franchard (de Salnove).
On y fait des coupes en 1620, 1624 ; le 20 août 1625, aliénation des débouchures des ventes, c'est-à-dire des bois qui ont servi à enclore les coupes.
Dix arpents sont replantés en 1774.
Art. - Ortmans (F.-Aug.). S. 1879, Une allée dans les Grands Feuillards.

Grands Feuillards (Carrefour des), autrefois étoile. - Inters. des r. de la Plaine de la Haute Borne, Clémentine, Montpensier, de la Princesse Marie, de Joinville. - GRANDS FEUILLARDS. IV.
Maison forestière.

Grands Feuillards (Route des). - De r. de la Plaine de la Haute Borne à r. Ronde. - GRANDS FEUILLARDS. IV.
Ne passe pas au carrefour du même nom.

Grands Genièvres (Carrefour des). - Inters. des r. du Champ de Manoeuvre, des Grands Genièvres, des Soupirs, du Mont aux Biques. - PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV.
Autrefois étoile de la Plaine des Grands Genièvres.

Grands Genièvres (Route des). - De r. du Mauvais Passage au ch. de gr. comm. n°63 (embranchement). - MONT AUX BIQUES, PLAINE DES GRANDS GENIEVRES, ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

GRAND JARRIER. - Canton de 55 hectares 32 ares 12 centiares. - I.

Grand Jarrier (Carrefour du). - Inters. des ch. de gr. comm. n°137 (embranchement), r. du Grand Jarrier, de la Caille, de la Fontaine aux Biches. - GRAND JARRIER. I.

Grand Jarrier (Route du). - De r. de la Grive au ch. de gr. comm. n°138. - GRAND JARRIER. I.

Grand Maître (Avenue du). - Partie du ch. de gr. com. n°148. Du carr. de Diane au carr. de la Croix du Grand Maître. - PLACEREAUX, VENTES AU DIABLE. II.

Grande Mare (Route de la). - De r. du Cordon à r. Ronde. - GRANDE VALLEE, FORTS DE MARLOTTE, ROCHER BOULIN, GORGE AUX LOUPS. III.
La Grande Mare est l'ancien nom de la Mare aux Fées.
Le plan Defer et le plan de 1809 lui donnent ce nom, à plus de cent ans d'intervalle.

GRAND MONT CHAUVET. - Canton de 51 hectares 66 ares 44 centiares. - VII.
On disait autrefois chauveté pour calvitie.
Le Mont Chauvet, d'où l'on atiré la pluspart de la gresserie de laquelle sont faits plusieurs beaux ouvrages de cette maison royale, à cause que le grez en est si beau qu'il prend presque le poly comme le marbre (P. Dan).
On y exploite des carrières en 1638, 1640, 1658.
Incendié le 13 août 1876.
Une inscription sur le rocher Richard Lenoir rappelle cet événement.
Art. - Febvre (Jules). Exp. F. 1890, Les chênes du plateau.

GRAND PARQUET, FAISANDERIE, LE CORMIER. - Canton unique de 150 hectares 35 ares 60 centiares. - V.

GRANDE VALLEE. - Canton de 50 hectares 86 ares 27 centiares. - III.

Grande Vallée (Carrefour de la).- Inters. des r. de Marlotte, du Fusil, de la Grande Vallée, des Fées.-FORTS DE MARLOTTE. III.

Grande Vallée (Route de la). - Du carr. de la Grande Vallée au bornage du Mont Caton. - FORTS DE MARLOTTE, GRANDE VALLEE, ROCHER DES ETROITURES, RESTANT DU LONG ROCHER. III.

Grand Veneur. - Voir Croix du Grand Veneur.

Graviers (Route des). - De r. nat. n°5 bis à r. de Luxembourg. - BEHOURDIERE, ROCHER CASSEPOT. IX.

Gravine (La). - Territoire réuni à celui de l'Etat le 11 mai 1852.Communes de Montigny et d'Episy.
M. Frantz de Zeltner avait obtenu successivement, en 1823, la permission provisoire d'exploiter le Long Rocher ; en 1827, un bail de neuf années ; le 20 septembre 1832, une ordonnance royale lui permettant de procéder aux travaux nécessaires pour rendre le Loing navigable depuis le port de la Gravine jusqu'au canal du loing et à la construction d'une écluse moyennant la perception d'un droit de péage ; une loi d'avril 1832 sanctionnant la concession de l'exploitation du long Rocher pendant 99 ans.
M. de Zeltner mit cette entreprise en actions.
Mais la Société fit de mauvaises affaires : sa liquidation fit entrer l'Etat en possession des terrains en question.
Bibl. - Prospectus pour l'exploitation d'une carrière de grès appelée Le Long-Rocher, concédée pour 99 années à M. Frantz de Zeltner. Paris, 1832, avec une carte.

Gravine (Route de la). - De r. du Croc Marin au ch. de gr. comm. n°148. - LONG ROCHER. II.

Greffier (Route du). - De r. Victor au carr. de la Morille (coupée par le chemin de fer). - PLAINE SAINT-LOUIS, PLAINE DE BOIS-LE-ROI. VIII et IX.

Grelot (Route du). - Du bornage à r. Circulaire. - PLATIERES DES BEORLOTS, LES BEORLOTS. V.

Grès Pétrifiés (Route des). - De r. du Pavé de la Cave à r. N. - MONT SAINT GERMAIN, ROCHERS ET BAS SAINT-GERMAIN. VII.

GREZ-SUR-LOING. - Commune du canton de Nemours ; ses habitants avaient droit d'usage.
Ce droit leur est d'ailleurs déjà reconnu en 1271 :
homine de Gressio. Olim I. 875.
Art. - Baird (W.-B.). S. 1879, A Gretz. - Bénard. Ruines de Grez, près Fontainebleau, lith. - Besnus (G.). Exp. F. 1893, Les bords du Loing. - Boucher (Alf.-J.). S. 1885, Le chemin de Gretz à Montigny-sur-Loing. - Chastillon. Vestiges d'antiquité en la petite ville de Grestz, grav. - Cléry (P.-Ed.). S. 1886, Le Loing à Grez. - Dallemagne (A.-J.-F.-M.). S. 1868, Bords du Loing à Grez, aquarelle. - Nogaro (Ch.). S. 1876, Cour de moulin à Grez. - Saint-Marcel. S. 1882, Bornage à Grez ; Exp. FG. 1887, Barrage à Grez. - Stone (William).S. 1887, Coucher de soleil à côté du pont. - Whitead (Fred.). S. 1883, A Grez.
Bibl. - F. Sadler. Promenade archéologique à Grez-sur-Loing. Fontainebleau, M. Bourges, 1901.

Griffon (Route du). - Du carr. Paulet à r. d'Achères. - ROCHER DE LA COMBE, MONT ENFLAMME. IV.

Grippet (Route du). - Du bornage et carr. des Ventes Chapelier à r. des Monts de Fayx. - VENTES CHAPELIER, MONTS DE FAYS. VII.
Art. - Tanzi (Léon). Exp. F. 1888, Le Grippé.

1. Grive (Route de la). - Du bornage au carr. des Ventes Lopinot. - VENTES LOPINOT et CLOS DU ROI, PRIMEVERES. III.

2. Grive (Route de la). - De r. nat. n°5 bis à r. du Grand Jarrier (coupée par le chemin de fer). - PLAINE D'AVON, GARENNE D'AVON. I.

Grosbois. - Voir Garenne de Grosbois.

GROS BUISSON. - Canton de 76 hectares 62 ares 33 centiares. - V.

Gros Buisson (Carrefour du). - Inters. des r. de la Plaine de la Haute Borne, du Vacher, du Gros Buisson, du carrefour du Gros Buisson. - GROS BUISSON. V.

Gros Buisson (Route du). - De r. des Barnolets à r. Trappe Charette. - BEORLOTS, GROS BUISSON, GRANDS FEUILLARDS. V.Il y a en outre une route du Carrefour du Gros Buisson.

GROS FOUTEAU. - Canton de 65 hectares 47 ares 43 centiares. - VII.
Art. - Bracony. S. 1866, Le dromoir, dessous de bois dans le Gros Fouteau. - Cassagne (Armand). Exp. F. 1888, Centenaire ; 1894, L'été. - Dutilleux (H.). S. 1861, Un chemin dans le Gros Fouteau. - Drevet (Mlle M.). S. 1892, La futaie du Gros Fouteau en décembre. - Lainé (V.). Exp. F. 1891. - Marx (C.). Exp. Basses-Loges et F. 1887, faïence.

Gros Fouteau (Carrefour du). - Inters. des r. de la Tête à l'Ane, du Gros Fouteau, Notre-Dame de Bon Secours. - GROS FOUTEAU. VII.
L'ancien carrefour du Gros Fouteau est aujourd'hui le carrefour de Paris.

Gros Fouteau (Route du). - Du carr. du

Gros Hêtre à r. du Coq. - GROS FOUTEAU, BUTTE AUX AIRES, TETE A L'ANE, GRAND PARQUET. VII et VI.

Gros Hêtre (Carrefour du). - Inters. des r. du Gros Fouteau, de la Reine, des Hauterus de la Solle, du Mont Chauvet, de Vilotte. - Gros FOUTEAU. VII.
Art. - Cassagne (Armand). S. 1879, Le carrefour du Gros Hêtre.

Grotte des Barbisonnières. - Dans les Gorges d'Apremont ; excavation naturelle, dégagée par les carriers, dans laquelle, dit-on, les femmes de Barbizon se réfugièrent en 1814.

Grotte Colinet. - Voir Roche Colinet.

Grotte aux Cristaux. - Les grès cristallisés du Rocher Saint-Germain constituent une curiosité naturelle très rare.
Découverts en 1771 par un carrier nommé Laroche, négligés depuis, retrouvés en 1850 par un ouvrier appelé Benoît, ils ne tardèrent pas à être saccagés.
L'administration fit combler la grotte que M. Colinet put enfin retrouver en 1891, après bien des recherches.
Il l'a fait entourer d'une solide grille qui lui donne l'apparence d'une cage aux animaux féroces : le passé lui apprenait que cette précaution était nécessaire pour mettre la voûte de la grotte à l'abri des dévastations.

Grotte du Serment et Grotte du Parjure. - Ces deux grottes, crées par Denecourt, sont les plus remarquables de toutes celles qu'on rencontre dans son réseau de sentiers.
La première est dans la promenade du Mont Aigu ; la seconde, dans la promenade à la Gorge du Houx.

Guay. - Voir Butte à Guay.

Guise. - Voir Croix de Guise.

1. Guise (Route de). - Du carr. de la Petite Haie au parc du château de la Rivière. - PETITE HAIE, FOSSE AUX BOULINS, PETIT JARRIER. I.

2. Guise (Route cavalière de). - De la r. de la Fête à la r. de la Caille, traversée par le chemin de fer. - PETITE HAIE, PETIT JARRIER. I.

3. Guise (Ancienne route de). - Probablement, d'après M. Domet, la route des Mares de By.

Gustave (Route). - De r. des Carrières à r. des Ligueurs. - PLAINE DE CLAIRBOIS, MONTS SAINTS-PERES, BELLE CROIX. VI et VII.
Nom donné sans doute en l'honneur des rois de Suède.

Gutemberg (Le). - Hêtre de la promenade du Mont Ussy.
Art. - Briehman (Jacq.-Alf.). Exp. F. 1889. - Detenre (Paul). Exp. F. 1889. - Eustache (Henri). Exp. F. 1891. - Gonnet (Nap.). Exp. F. 1888.

Guyot (Route). - Du carr. d'André (champ de tir) à r. du Tour. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER, ROCHER DU LONG BOYAU. V.

 

 

H

Haie (Route de la), probablement pour la Laie. - De r. Tournante du Cuvier Châtillon à r. Tournante des Longues Vallées. - MONTS DE FAYS. VII.

Hallali (Route de l'). - Du ch. de gr. comm. n°148 à r. nat. n°5 bis. - MALMONTAGNE, ROCHER BRULE, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. II.

Hanneucourt ( Carrefour d'). - Inters. des r. de La Faluère, de Marion des Roches. - PLAINE DU ROSOIR. II.
M. le baron d'Anneucourt était commandant honoraire de la vénerie, en 1828, avec un traitement annuel de 12,000 francs.
Il est enterré dans le cimetière de Fontainebleau, non loin du général de Brack.
Sa tombe, assez singulière, d'un modèle unique dans la nécropole du Mont Pierreux, est facilement reconnaissable : elle se compose d'un bloc de grès d'un seul morceau surmontant la pierre tombale.
On lit sur un des grands côtés :

CI-GIT
JEAN-FERDINAND-HÉLIE RANDON
BARON D'HANNEUCOURT
CAPe-COMMt DE LA VENERIE DU ROI


Et sur l'autre :
A LA MÉMOIRE DE NOTRE PÈRE
DÉCÉDÉ LE 6 JUIN 1841


Harde (Route de la). - De r. du Mont Saint-germain à r. du Pavé de la Cave. - MONT SAINT-GERMAIN. VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.Sur quelques cartes, il y a confusion avec la route de la Garde.
Art. - Degallaix (louis). S. 1880, Route de la Harde.

Hase (Route de la). - De r. des Platières au carr. du Piège. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE, VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

HAUT MONT. - Canton de 159 hectares 70 ares 71 centiares. - II.

Haut Mont (Route du). - De r. du Long Rocher à r. du Râle. - HAUT MONT. II.

Haute Borne. - Voir Plaine de la Haute Borne.

Haute Borne (Carrefour de la). - Inters. des r. du Lapin, de la Plaine de la Haute Borne, de la Gorge aux Archers, de la Vallée de la Gorge aux Archers. - VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

HAUTES LOGES. - Plans Boisseau, Defer, Tassin.
Les Hautes Loges formaient un hameau dépendant de la paroisse de Bois le roi, à l'endroit occupé aujourd'hui par un poste forestier, sur la route de Bourgogne.
Le 24 septembre 1578, Henri III dîne aux Hautes Loges et va coucher à Fontainebleau. (Ecroues de la dépense.) .
L'histoire de la destruction du hameau se lie à celle de la démolition de l'ermitage Saint-Louis.
L'une et l'autre ont été ordonnées par Louis XIV, en 1699, à la suite de l'assassinat de l'ermite.
Les Hautes Loges étaient le lieu d'assemblée pour chasser à courre du côté de La Boissière. Le chemin des Hautes Loges était un lieu de relais (de Salnove).
Le 12 février 1596, Philippe Tisserand, habitant du village, paie trois écus un tiers d'écu d'or au fermier du huitième de la paroisse de Bois le roi pour le vin qu'il vendra au détail jusqu'à la Saint-Rémy.

Hautes Loges à la Belle Croix (Chemin des). - Ancien chemin, d'après Domet. Il n'est pas indiqué sur le plan Boisseau.

Hautes Loges à Fontainebleau (Chemin des). Ancien chemin, d'après Domet. Il est figuré sur le plan Defer : c'est en partie la route de la Butte Saint-Louis.

HAUTES PLAINES. - Canton de 106 hectares 41 ares 87 centiares. - V.
Art. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Vue prise des Hautes Plaines, dessin, héliogr.

Hautes Plaines. - Voir Point de vue des Hautes Plaines.

Hautes Plaines (Carrefour des). - Inters. des r des Hautes Plaines, du Long Rocher de Milly, de Trévise. - HAUTES PLAINES. V.

Hautes Plaines (Route des). - De r. du Loup à r. Raymond. - ROCHER DES HAUTES PLAINES, HAUTES PLAINES. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

HAUTE TASSE. - Ancien canton, d'après le plan Desquinnemare, entre le ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE et la CANCHE AUX LIÈVRES. - IV.

HAUTEURS DE LA SOLLE. - Canton de 82 hectares 24 ares 12 centiares. - VII.

Hauteurs de la Solle (Route tournante des). - Du carr. du Gros Hêtre à r. nat. n°5 bis. - GRAND MONT CHAUVET, MONT USSY. VII.
On remarquera que cette route ne se trouve pas dans le canton des Hauteurs de la Solle.

Haüy (Route). - De r. du Luxembourg à r. du Mont Saint-Germain. - ROCHERS et BAS SAINT-GERMAIN. VII.
Les deux frères Haüy ont laissé un nom glorieux : l'un, l'abbé Haüy,né en 1743, comme minéralogiste, l'autre, né en 1745, comme fondateur de l'institution des jeunes aveugles.

Henri IV. - Voir Mail Henri IV.

Henri IV (Le). - Célèbre chêne, sur la route de Sully, qui a péri dans l'incendie du 3 avril 1893.
Art. - Coignart (Ls). S. 1853 et E.U. 1855. - Lithographies éditées par Denecourt. - Nyon jeune. Le Henri IV et le Sully, tableau et eau-forte. - Oudart (Félix). S. 1874, Le Henri IV et le Sully, eau-forte. - Protche. Eau-forte dans Paris à l'eau-forte, 1873. - Rousseau (Th.). 1860, Sentier près le Henri IV, peinture, héliogr.

Henriquez (Route). - Du carr. du Tour au carr. du Mont Aigu ? - ROCHER DU LONG BOYAU. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724. Henriquez (Jean), 1728 - 1800, auteur d'ouvrages de jurisprudence sur les eaux et forêts. Paris, 1775.

Hère (Route du). - De r. du Cerf à anc. r. de Bourgogne. - PLAINE SAINT-LOUIS. VIII.
Hère est le nom du jeune cerf, au moment où il commence à pousser ses premiers bois.

Hérisson (Route du). - Du ch. de gr. comm. n°116 à r. du Bois la Dame. - QUEUE DE FONTAINE, BOIS LA DAME. IX.

Hermine (Route de l'). - Ligne brisée de Courbuisson, carr. du Porte Arquebuse, coupant les r. d'Achille, du Hérisson, du Bineur, au Bornage. - QUEUE DE FONTAINE. IX.

Héron. - Voir Clos, Ventes Héron.

Héron (Route). - De r. des Ventes Héron au ch. de gr. comm. n°58. - ROCHER BOULIN. III.

Héronnières (Carrefour des). - Inters. des r. des Héronnières, de la Revue, Bassompierre, du Canon. - QUINCONCE. I.
Les Héronnières sont de vastes bâtiments occupés aujourd'hui par l'École d'Application : ils étaient utilisés autrefois pour le service de la vénerie.
Auparavant se trouvait à cet endroit une construction de François Ier, où l'on élevait des hérons : d'où le nom.

Héronnières (Route des). - Du carr. des Grandes Écuries à r. nat. n°5 bis. - PLAINE D'AVON. I.

Hêtres (Carrefour des). - Inters des r. des Hêtres autrefois, maintenant r. du Faucon ; du Milan, du Puits au Géant. - MONTS GIRARD. VI.

Hêtres (Route des). - Du carr. du Chêne des Marais à r. du Faucon. - MONTS GIRARD. VI.
Cette route a perdu son nom et s'appelle maintenant route du Faucon, quoique, pour le conserver, elle eut pu invoquer qu'elle traverse une futaie de hêtres, qu'elle passe au carrefour des Hêtres, que, sur le terrain, elle ne fait pas du tout suite à la route du Faucon, et qu'enfin cette nouvelle distribution des noms a pour conséquence de laisser un tronçon de route anonyme.

Hexagone (Route de l'). - Route circulaire coupant deux Fois les r. de la Plaine de Bois le roi, de la Biche, des ECOUETTES, du Cerf. - PLAINE DES ECOUETTES. IX.

1. Hibou (Route du). - Du carr. du Milan à r. Geoffroy. - MONTS GIRARD, PUITS AU GÉANT, GORGE AUX NÉFLIERS. VI.

2. Hibou (Route du). - De r. du Grand Duc à r. dép. n°38. - VENTE DES CHARMES. VI.

Hiboudière (La). - Le Perchoir aux Hiboux, lieu dit, terroir de By, en face Champagne.

Hippolyte (Carrefour). - Inters. des r. Hippolyte, de la Chevrette, des Écuries de la Reine. - VENTES BOURBON. III.
L'Hippolyte des légendes grecques, le beau-fils de Phèdre, était un grand chasseur.

Hippolyte (Route) De r. nat. n° 7 au carr. de Marlotte. VENTES BOURBON. III

Hirondelle (Carrefour de l'). - Inters. des r. du Loriot, de la Butte du Montceau, de l'hirondelle, de la Caille, de l'Ortolan. - BUTTE DU MONTCEAU. I.

Hirondelle (Route de l'). - Du carr. de l'Hirondelle à r. du Prince, - BUTTE DU MONTCEAU, GRAND JARRIER, MONT ANDART. I.

Hobereau (Route du). - Autrefois de la r. du Rapin, maintenant du carr. de la Gorge aux Néfliers à r. de Clairbois. - GORGES ET PLATIERES D'APREMONT. VI.

Hochepied (Cavalière du). - Du carr. du Désert à r. du Rapin. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Oiseau qu'on lâche seul après le héron pour le faire monter.

Hochequeue (Route du). - De r. de Clairbois à r. nat n°7. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Oiseau de l'ordre des sylvains.

Homme Fossile (Route de l'). - Du ch. de gr. comm. n°148 à r. Zamet. - MARION DES ROCHES. II.
Bien des paysans de Montigny disaient : "
Route de l'Homme-Faucille..."
Au mois de septembre 1823, le colonel Juncker et le docteur Ganot découvrirent dans le Long Rocher une roche aux formes bizarres, qui pouvait donner l'illusion d'un homme couché sur son cheval.
Un savant chimiste, M. Barruel, qui passait par là, s'enflamma à la pensée qu'il s'agissait bien d'un fossile. Il analysa des fragments du rocher où il trouva ce qu'il voulut, c'est-à-dire du phosphate de chaux, preuve de la présence d'os.
MM. d'Hermilly et Saint-Clair s'empressèrent de procéder à l'extraction de la roche, de la transporter à Paris boulevard des Capucines, dans un salon d'exposition. Le succès fut grand, et tout de suite se présenta l'Anglais traditionnel qui offit 300,000 francs du bloc. On rejeta ces offres.
Cependant le monde savant commençait à s'émouvoir : les brochures succédaient aux brochures ; le caractère fossile de la roche était contesté ; il n'y fallait voir, disait-on, qu'un jeu de la nature.
La forêt de Fontainebleau contenait par millers ces grès qui représentaient des serpents, des éléphants, des bilboquets, des champignons, des chapeaux. L'intervention de cuvier, à l'Académie des Sciences, se déclarant nettement contre la théorie de M. Barruel mit fin au débat.
On ne parla plus du fossile jusqu'en 1849, où Auguste Luchet, dans l'Eventail d'ivoire, émit à son tour son avis sur l'affaire en faisant connaître la destinée de ce trop célèbre morceau :
"
Il m'a dit le vrai mot du fameux fossile humain découvert en 1823 au Long Rocher par le colonel Juncker et le docteur Ganot, qui le vendirent dix mille francs, et c'était bien, à un brave et honnête citoyen à qui des savants, ou soi-disant tels, firent ensuite perdre la tête ; le cavalier pétrifié chanté par Odry, mis en roman, mis au théâtre, exposé avec embellissement de M. Lebas, membre de l'Institut, et de par toutes les notabilités géologiques et archéogéologiques du monde, au rez-de-chaussée d'un quasi-palais du boulevard des Capucines, fièrement refusé au duc de Northunberland qui n'en offrait que trois cent mille francs, une fortune, par Jupiter ! et à présent, hélas, honteusement enfoui dans une cave, à Rouen, où le salpêtre achève, sans doute, d'effacer l'empreinte vague qui le rendit si dangereusement précieux à son infortuné possesseur...
C'était tout bonnement l'ébauche à peine dégrossie d'un bas-relief équestre, entrepris pour François Ier par Serlio, dans le genre des caryatides colossales qu'on admire encore à l'un des bouts du Palais, à l'entrée de la Grotte des Pins ou des Bains, comme vous voudrez. Quelle chute!
"
Bibl. - Notice sur le fossile humain trouvé près Moret par M.J.-P. Barruel. Paris. 1824 (17 mai). - Citerne et Poisson. L'homme pétrifié : Histoire du fossile humain découvert à Moret, pl. - Lettre sur le prétendu fossile humain des environs de Moret, par P..., 23 juillet 1824. - Analyse de l'homme fossile, par MM. Chevalier, Payen et Julia Fontenelle, lu à l'Académie par M. Cuvier ; 9 août 1824. - Rapport à la Société Linnéenne sur le fossile trouvé au Long Rocher par Descourtilz, d. m. p., Gillet de Laumont fils, Thiebaut de Berneaud, rapporteur ; 19 août 1824. - Notice géologique sur le prétendu fossile humain trouvé près de Moret, au lieu dit Le Long Rocher, par M. J-J.-N. Huot. Paris, août 1824. - Réponse aux principaux écrits qui ont paru sur le fossile humain trouvé dans le mois de septembre 1823 au Long Rocher de Montigny, près Moret, par M- J.-P. Barruel. Paris, 10 octobre 1824. -
Encore un mot sur le fossile ou examen de la réponse de M. Barruel, par MM. Payen, Chevallier et Julia Fontenelle. Paris, 10 novembre 1824.
Deux lithographies de Engelmann, l'une représentant le Fossile humain avant son extraction du Long Rocher, l'autre, dessinée d'après nature au salon d'exposition, boulevard des Capucines, n°15, à Paris.

Homme Mort (Route de l'). - Du carr. des Forts de Thomery au bornage d'Effondré. - FORTS DE THOMERY. I.

Hourvari (Route du). - De r. nat. n°5 bis à r. de la Butte Saint-Louis. - PLAINE SAINT-LOUIS. VIII.
Terme de chasse indiquant que l'animal revient sur ses pas en doublant ses voies, c'est-à-dire par le même chemin.

HOUSSOT. - Hameau de Montigny, aujourd'hui disparu ; il avait droit d'usage (P. Dan).

Houx. - Voir Gorges du Houx. Houx (Carrefour du). - Inters. des r. de la Gorge du Houx, cav. du houx, r. du Mont Aigu. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Houx (Cavalière du). - Du carr. de la Gorge du Houx au carr. des Oiseaux de Proie. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Hue (Carrefour). - Inters. des r. Hue, Victor et de Chailly à Samois. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.
Les charges de greffier en chef de la maîtrise particulière des eaux et forêts et de la capitainerie des chasses de Fontainebleau sont restées longtemps dans la famille Hue.
Dans l'État de la France de 1722 figurent, à ce titre, les sieurs Jean Hue et Charles Hue ; dans l'État de la France de 1749, les sieurs François Hue et Charles Hue.
Après François, la charge est comptée 20000 livres à son fils Jules-Nicolas, mort prématurément, laissant une veuve, Madeleine Jauvin, et quatre enfants mineurs : François, Jean-Baptiste, Eugénie et Henriette.
En 1772, les officiers de la maîtrise des eaux et forêts présentent au roi un mémoire pour se plaindre de la diminution de leurs émoluments.
Ainsi, la charge de greffier en chef n'a rapporté que 774 L 13s., en 1771, à la veuve de Nicolas Hue, qui attend l'âge compétent de son fils aîné pour lui transmettre la charge. (B. N. Fr. 7867.)
Le 26 avril 1771, les héritiers de Anne-Françoise Gitton, veuve de François Hue, procèdent au partage de ses biens et à la licitation d'une maison sise rue Basse, à Fontainebleau.
Ces héritiers sont ses enfants ; Bonaventure Pauly, avocat au Parlement, par représentation de sa mère, Marie-Anne Hue, épouse de Bonaventure Pauly, marchand de bois pour la provision de Paris, et les mineurs cités plus haut par représentation de leur père Jules-Nicolas.
Malgrè les plaintes que la veuve Hue fait entendre sur la diminution de ses revenus, elle se rend adjudicataire de la maison et des meubles qui la garnissent pour douze mille livres.
L'aîné, François, après avoir rempli quelque temps les fonctions de greffier, echeta une charge de valet de chambre du roi et se rendit célèbre par son dévouement à Louis XIV et à sa famille :
il a publié ses mémoires. Louis XVIII l'a créé baron.
Le second, Jean-Baptiste, entra dans les ordres et mourut chapelain du château de Fontainebleau en 1837.
Eugénie avait épousé un sieur Thibault, marchand mercier, rue Saint-Jacques de la Boucherie, à Paris, et Henriette un marchand épicier, le sieur Thomé, rue de Seine, à Paris.
Dans une licitation des immeubles de la succession paternelle, en 1784, il n'est pas question de Jean-Baptiste, ce qui explique puisqu'il avait perdu ses droits patrimoniaux en entrant dans la congrégation des Mathurins.

Hue (Roue). - De r. des Larmières à anc. r. de Bourgogne. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.

Huit Routes (Carrefour des). - Nom donné quelquefois au carrefour de la Vallée de la Chambre. - VALLEE DE LA CHAMBRE. VII.

Hure (Route de la). - De r. du Pavé de la Cave à r. nat. n°5 bis. - MONT SAINT-GERMAIN. VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

 

 

I

Ifs (Route des). - Du carr. du Rapport au carr. de la Mare d'Episy. - SENTIERS D'AVON. II.

Île (Route de l'). - Du ch. de grande communication n°137 à la Seine. - PARC DE LA MADELEINE. IX.
Il s'agit de l'île de Samois.

Impératrice (Route de l'). - De r. Médicis et r. Ronde à r. nat. n°5 bis. - VENTES AU DIABLE, SENTIERS D'AVON. II.

Ingénieur (Route de l'). - De et à la r. du Vérificateur. - VENTES BOURBON. III.

Inspecteur (Route de l'). Du bornage au carr. du Porte Arquebuse. - PLAINE DE SERMAISE, QUEUE DE FONTAINE. IX.

Inspecteur Général (Route de l'). - De r. nationale n°7 à r. de la Palette. - ROCHER FOURCEAU, VENTES BOURBON. III.

Intendant (Route de l'). - Du carr. de la Couronne ou plus haut au carr. d'Occident. - VENTES CAILLOT. V.

Ipréaux (Premier carrefour des). - Inters. des r. du Frévoir, des Ipréaux, des Portées. - MONTOIR DE RECLOSES, III.

Ipréaux (Second carrefour des). - Inters. des r. de la Connaissance, des Ipréaux , du Pinson, de la Couvée. - MONTOIR DE RECLOSES. III.
Sur le plan de Desquinnemare, les Ipréaux forment un canton.
Les ipréaux ou ypréaux sont des ormes d'une espèce particulière.

Ipréaux (Route des). - De r. du Mystère à r. nat. n°7. - MONTOIR DE RECLOSE. III.

Isatis (Route de l'). - Du carr. de la Plaine de Macherin à r. des Gorges de Franchard. - CUL DE CHAUDRON. V.
Espèce de renard. Les dictionnaires ne donnent qu'isatide.

 

 

J

Jaillot (Route). - De anc. r. de Bourgogne, aux Hautes Loges, au ch. de gr. comm. n°137 ; coupée par le chemin de fer. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.
Jaillot, procureur du roi à la maîtrise des eaux et forêts (Domet).

Jalousie (Route de la). - Du carr. de Belle Croix à r. Tournante des Monts Saints-Pères. - BELLE CROIX, MONTS SAINTS-PÈRES. VII.

Jarrier. - Voir Grand Jarrier, Petit Jarrier.

Jauberton. - Voir vallée Jauberton.

Jean (Route). - Du Belvédère de la Gorge aux Merisiers à r. du Pin Sylvestre. - GORGE AUX MERISIERS. V.

Jean Bart (Route). - Du carr. Jean Bart au carr. de la croix de Toulouse. - ROCHER CASSEPOT, PLAINE DES ECOUETTES. IX.

Jean de Paris (Le). - Lieu dit, dans les GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Art. Adelsward (Gust. d'). S. 1879, Le Jean de Paris. - Bayre (Ant.-Ls). Exp. 1875, Jean de Paris. - Chaigneau (Fd). E.U. 1878, Les rochers du Jean de Paris. - Gassies (J.-B.Georges). S. 1857, Bouleaux (Musée de Melun). - Hanoteau ( H.).S. 1849, 1851, Etude d'après nature. - Martin (Paul). S. 1881, eau-forte d'après T. Chauvel. - Pascal (Antoine), S. 1852, Vue prise au Jean de Paris. - Rousseau (Th.). L'automne au Jean de Paris, 1846, GR. par F ; Flameng. Vente posthume, rochers et bouleaux du Jean de Paris, avec vue sur Chaillis, soleil couchant ; bruyères et rochers du Jean de Paris et vue de la futaie de la Porte aux Vaches ; rocher du Jean de Paris avec vue sur les Gorges d'Apremont, Héliogr. ; sentier à travers les rochers du Jean de Paris, Héliogr. - Saint-Marcel. S. 1855, collines du Jean de Paris. - Thienon (LS - Dés.). S. 1850, sable du Jean de Paris, eau-forte.

Jemmapes (Carrefour de) - Inters. du Ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement), des r. des primevères, de Jemmaps, de Cythère, des Tendresses, des Grands Genièvres. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.
Jemmapes, village de Belgique, célèbre par la victoire remportée par l'armée française le 6 novembre 1792.
Le Duc de Chartres, depuis Louis Philippe, roi des français, a pris part à l'action.
C'est pour cette raison que les forestiers de 1835 ont donné ce nom à un carrefour et à une route de la forêt.

Jemmapes (Route de). - Du carr. de Jemmapes à r. de la Palette. - MONTOIR DE RECLOSES, ROCHER FOURCEAU. III.

Jeunesse (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Jeunesse, de la Fougère, de la Joie, de l'Espérance, du Mont Merle. - MONT MORILLON. IV.

Jeunesse (Route de la). - De r. de Valmy à r. nat. n° 7 (Intersection de la route de Médicis). - MONT MORILLON. IV.

John (Route). - Bas Bréau. VI.
On a ainsi appelé sur une carte le prolongement de la route du Bas Bréau, depuis la route Marie-Thérèse jusqu'au bornage.

Joie (Route de la). - Du carr. de la Beauté à r. de Médicis. - MONT MORILLON, ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Joinville (Carrefour). - Inters. des r. des aiguisoirs, du Gros Buisson, d'Édouard, de Joinville. - GRANDS FEUILLARDS. V.
François-Ferdinand-Philippe-Louis-Marie d'Orléans, prince de Joinville, né à Neuilly le 14 octobre 1818, fils de Louis-Philippe.

Joinville (Route). - De r. de la Gibelotte au carr. du Parc aux Boeufs. - PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS, AIGUISOIRS, GRANDS FEUILLARDS, VENTES DE NEMOURS, NID AUX CORBEAUX, CROIX DE SOUVRAY, PARC AUX BOEUFS. V et IV.

Joyeuse (Route). - De r. de Barbizon à r. des Postillons. - PLAINE DE CLAIRBOIS. VII.
Joyeuse, illustre famille qui a donné à la France plusieurs guerriers célèbres, cependant, ce n'est pas dans ce canton qu'on trouve Villars, Saxe, Bassompierre, etc.

Jupiter. - Chêne remarquable, ex-bouquet du prince impérial, dans la TILLAIE. VI.
Le Jupiter est toujours debout et plein de vigueur, malgré ces vers de M. Lucien Paté sur la forêt :

Dans ces fils les plus beaux, en vain cent fois meurt-elle ;
Auprès du Pharamond qui tombera demain,
En vain le Jupiter gît au bord du chemin.
En vain, ô fiers géants, le temps vous démantèle !
Moi, j'ai vu se pencher, avec un geste humain
Sur le vieil arbre la forêt immortelle
(Le Sol sacré, 1896.)
Art. - Roulet (Lucien), Exp. F. 1894, Sous bois, près du Jupiter.

Justice (Route de la). - De l'ancienne r. de Recloses à r. des Délinquants. - PRIMEVÈRES, MARCHAIS OLIVIER ET COULEUVRAI. III.

Justice de Chailly. - Lieu dit, paroisse de Chailly-en-Bière.
Le roi y chasse le sanglier le 7 octobre 1748 et le 6 octobre 1749.

 

 

K

Kosciusko (Monument et montagne). Kosciusko, le héros polonais, né le 12 février 1746, est mort à Berville, près La Genevraye, le 15 octobre 1817.
Un monument commémoratif, aujourd'hui en ruines, lui a été élevé sur le bord de la route d'Episy, à cent mètres de la lisière de la forêt.
De plus, sur la proposition de M. de Zeltner, fils de l'ami et de l'hôte de Kosciusko, on se proposa d'élever une montagne, au lieu dit Le Taillis Carré, près le pont du chemin de Larchant. On ne devait y travailler qu'un jour par an. M. Colinet a publié le procès-verbal de la première assemblée, le 9 octobre 1836. On revint le 3 septembre 1837, et la montagne s'élevait de quelques pieds, quand le gouvernement de Louis-Philippe interdit toute manifestation.
M. de Zeltner est le fondateur de la Société qui devait exploiter le Long Rocher.

 

 

L

Laboratoire de biologie végétale. - Cet établissement scientifique, placé sous la direction de M. Bonnier, a été ouvert le 15 mai 1890, dans un terrain situé au Pré Larcher, près la gare de Fontainebleau.

LA CHAPELLE-LA-REINE. - Commune et canton de l'arrondissement de Fontainebleau. Population : au XVIIIe siècle, 146 feux, 500 communiants ; en 1811, 829 habitants ; en 1824, 980 habitants ; en 1901, 862.
Patronne : sainte Geneviève. Collateur, l'abbé, puis les religieux de Saint maur les fossés et enfin le chapitre de Saint Louis du Louvre à Paris.
Bibl. - Emile B. de la Chavignerie. Chroniques de La Chapelle-la-Reine, 1851. - Eug. Thoison. La Chapelle-la-Reine et son canton. Petites notes d'histoire gâtinaise. 1894.

La Conterie (Route de). - De r. des Points de vue du Cassepot à r. du Luxembourg. - ROCHER CASSEPOT. IX.

La Faluère (Route de). - Du ch. de gr. comm. n°148 à r. de Montrichard. - PLAINE DU ROSOIR. II.
M. de La Faluère a été grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France, de 1703 à 1745 ; c'est lui qui a fait construire la Table et la Croix du Grand Maître.

Laie. - Voir Haie.

Laisser Courre (Route du). - Du ch. de Chailly à Samois au bornage. - LONGUES VALLÉES, VIEUX RAYONS, VENTES BOUCHARD. VI et VIII.

Lance (Route de la). - De r. Ronde à r. de Villiers. - ÉRABLES ET DÉLUGE, CANCHE GUILLEMETTE. III et IV.

Lancé (Carrefour du). - Inters. des r. du Lancé, Henriquez, N. - ROCHER ET PLATIERES DES GORGES DU HOUX. V.

1. Lancé (Route du). - De r. du Berceau au bornage. - ROCHER CANON, VIEUX RAYONS, VENTES BOUCHARD. VIII.

2. Lancé (Route du). - Du carr. de la Franchière à r. des Gorges de Franchard. - ROCHERS ET PLATIERES DES GORGES DU HOUX. V.

Languedoc (Route du). - Du bornage à r. de la Mort. - ROCHER DES ETROITURES, RESTANT DU LONG ROCHER. III.

Lantara (Route). - De r. Ronde à r. nat. n°51. - NID AUX CORBEAUX. IV.
Lantara (Simon-Mathurin), peintre paysagiste, né à Oncy (Seine et Oise) le 24 mars 1729; mort à l'hopital de la Charité, à Paris, le 22 décembre 1778.
Art. - Catalogue de son oeuvre gravé : 1. Paysage. Lantara, L. I. et sc., eau-forte originale. - 2. Bocquet (J.-C.). Vue de la forêt de Fontainebleau, dédié à M. Jacob Molinier. A Paris, chez Chereau ; 2e état, les armes du dédicataire grattées ; 3 à 8. id. Suite de six petits paysages. 2e tirage, chez Aug. Delâtre. - 9. Claris (Elvine). Profitons du moment, dédiés aux amateurs de la vie champêtre. A Paris, chez Mondhart et Jean ; 10. id. Le mal sans remède. - 11. Couché. Paysage ovale ; le même, par Delsol, dans l'Artiste. - 12 à 15. Duret (P.-J.). La rencontre fâcheuse ; Le pêcheur amoureux ; le berger amoureux ; L'heureux baigneur. - 16. Godefroy. Vue prise près de Ferney, éclipse de soleil ; 17. id. Eclipse de lune du 4 décembre 1778, dédiée à M. Messier, astronome de la marine, etc. Tiré du cabinet de Mme Saint-S.; 18. id. Le temple de l'aurore ; 19. id. La tour des deux amants. - 20 Picquenot. La nappe d'eau, gravé d'après le tableau original de Lantara ; 21. id. Les chasses-marée, gravé d'après le tableau original de Lantara, trois états : 1er état, Lantara pinx., dans le coin gauche de la marge du bas ; 2e état, Lantara pinx., dans le milieu de la marge du bas ; 3e état, Peint par Lantara. - 22. Lebas. XVe cahier de paysages dessinés d'après nature par Lantara (vues de Paris). - Portraits de l'artiste : Dessiné sur nature par Vateau fils, 1776, G..., sc., reproduit en lithographie par Ch. Rivière. - Grognard (Cl.-J.). S. 1798. - Bracquemond, eau-forte, deux états. - Lithographie Engelmann.
Le buste de Lantara par Guersant orne le pignon de la chaumière où il est né.
L'inauguration a eu lieu le 6 juin 1852 (l'Illustration du 12 juin, dessin de Valentin, d'après Schpin, article de Van Tenac).
Pour être tout à fait exact, ajoutons que le buste de Lantara ne figure à sa place primitive que le jour de la fête du pays. D'ordinaire, il est à la mairie, où l'on peut voir cet enfant de l'amour, l'auteur de "
Profitons du moment" et du "Mal sans remède", présider aux mariages.
Un autre buste, par Adam Salomon, est à la Bibliothèque de Fontainebleau.

Bibl. - Recherches historiques, biographiques et littéraires sur le peintre Lantara, par Emile B. de la Chavignerie. Paris, Dumoulin, 1852, in-8°. - H. Stein. La famille du peintre Lantarat (Annales de la Société historique et archéologiques du Gâtinais, t. VI, 1888).

Lantara (Chênes de). - Nom donné quelquefois aux chênes du Dormoir d'Apremont.
Art. - Th. Rousseau. Route des Monts Girard aux chêns de Lantara, héliogr.

Lapin (Route du). - Du bornage au carr. de la Haute Borne. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.

LARCHANT. - Commune du canton de La Chapelle-la-Reine, à une vingtaine de kilomètres de Fontainebleau, que le touriste ne doit pas oublier dans ses excursions.
Population : au XVIIIe siècle, 100 feux, 300 communiants ; en 1811, 524 habitants ; en 1824, 504 habitants ; en 1901, 642 habitants.
Patron : saint Mathurin. Collateur, le Chapitre de Paris.
Art. - Delahogue (Al.). Exp. F. 1894. - Goblain, del., Baugean, sc. Vue des ruines de l'abbaye (sic) de Larchant. - Heseltine (Ach.). Exp. F 1893, eau-forte. - Lesaint (Ch.-Ls). S. 1822, Intérieur de la tour de l'ancienne église de Larchant ; S. 1838, Vue prise de la tour et du village de Larchant. - Monthelier. Eglise de Larchant, lithographie. - Benoist, Ch. Rivière, lithographies des éditions Denecourt.
Bibl. - Eugène Thoison. L'incendie de Larchant en 1778 ; La Roche au Diable et les Caves de Larchant ; Saint-Mathurin ; Les registres paroissiaux de Larchant ; Les anciennes enseignes ; L'église de Larchant, etc.

La Renommière (Route de). - De r. Amélie (Champ de courses) à r. de la Vallée de la Chambre. - MONT USSY, ROCHERS DU MONT USSY. VII.
M. Gillet de La Renommière a été le protecteur du peintre Lantara.

Laricio (Carrefour du). - Inters. des r. de Fontainebleau à Montigny par le Montoir, de la Garenne de Grosbois, du Laricio, de Russie. - VENTES HÉRON. III.
Nom d'une variété de pin originaire de Corse.

Laricio (Route du). - De r. du Montoir à r. du Long Rocher. - VENTES HERON. III.
Cette route s'est appelée autrefois route de Norwège.

Larmières (Route des). - De r. du Dix Cors au ch. de gr. comm. n°137. - PLAINE SAINT-LOUIS, PLAINE DE BOIS LE ROI. VIII et IX.
Coupée par le chemin de fer.
Larmiers, ce sont deux fentes qui sont au-dessous des yeux d'un cerf (de Salnove).
Les dictionnaires modernes disent : larmières.

Larminat (Carrefour). - Inters. des r. de la Croix du Grand Maître, du Bien Aller, de Médicis. - VENTES AU DIABLE. II.
M. le baron de Larminat, gendre et successeur de M. Marrier de Boisdhyver, comme conservateur de la forêt, de 1823 à 1830.
Le carrefour et la route sont dans des cantons très éloignés l'un de l'autre.

Larminat (Route). - De R. Anaïs à r. de l'Union. - HAUTEURS DE LA SOLLE. VII.
Appelée sur quelques cartes route Anaïs.

LA ROCHETTE. - Commune du canton sud de Melun. Population : au XVIIIe, 60 communiants ; en 1811, 163 habitants ; en 1901, 159 habitants.
Patronne : Notre Dame. Collateur, l'archevêque.
En 1760, M. Moreau de La Rochette, qui employait comme ouvriers les enfants trouvés, y établit une pépinière importante, d'où sont sortis, en trente ans, plus de trente-deux millions d'arbres (Clavel, 1805).

La Rochette (Route de). - Du carr. de la Glandée au ch. de gr. comm. n° 142. - PLAINE DE LA GLANDÉE. VIII.

Larron (Route du). - De r. du Bouquin au ch.d'Achères à Arbonne. - BOIS ROND, GORGE AUX ARCHERS, VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

Larrons (Carrefour des). - Inters. des r. des Larrons, des Monts Girard, du Loup, des Ventes Alexandre. - VENTES ALEXANDRE. VI.

Larrons (Route des). - Du Bornage au carr. des Larrons. - VENTES ALEXANDRE. VI.
Art. - Chaigneau (Fd). S. 1877, La route des Larrons.

LA RUELLE. - Hameau près de Brolles, dépendant de Bois le roi ; est indiqué sur le plan Defer.
Michelin, dans son tableau scénographique, le connaît : La Ruelle, blâtière, 6 habitants.
Il avait droit d'usage (P. Dan).

La Ruelle (Route de). - Du carr. de la Table du Roi au bornage de Brolles. - BOIS COULANT. VIII.

La Trémoille (Route de). - De r. de la Tour Denecourt, au bornage, à la r. Berthe. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
Ouverte par arrêt du 20 janvier 1728. Coupée par le chemin de fer.
Les La Trémoille ont été propriétaires du château voisin de Belle-Fontaine.

La Vallière (Carrefour de). - Inters.des r. de La Vallière, du Polygone, N., d'Occident. - ROCHER BOULIGNY. III.
Louise-Françoise de La Baume Le Blanc de La Vallière, maîtresse de Louis XIV, 1644-1710.

La Vallière (Route de). - Du carr. de l'Obélisque à r. de Valmy. - BOIS DE LA HARDIE, PLAINE DES PINS, ROCHER BOULIGNY. III.
Art. - Leroy (Ls-Jos.). S. 1845, Avenue de Mélèzes allant de l'Obélisque au mont Merle et au rocher Fourceau.

Layon du Roi (Route Tournante du). - Du carr. du Charme Brûlé au carr. de Courbuisson. - LA BOISSIÈRE, PLAINE DE SERMAISE, QUEUE DE FONTAINE, BOIS DE FONTAINE, BOIS LA DAME. IX.

Lebel (Route). - De r. du Luxembourg au carr. de la Solle. - MONTS SAINTS-PÈRES, BELLE CROIX, HAUTEURS DE LA SOLLE, VALLÉE DE LA SOLLE. VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
Le P. Lebel était ministre du couvent des Trinitaires, au château de Fontainebleau, lorsque la reine de Suède, Christine, s'y trouvait.
C'est lui qui a confessé Monaldeschi à ses derniers moments : il a laissé une relation, plusieurs fois imprimée, de l'évènement où il a joué un rôle plutôt fâcheux (6 novembre 1657).
Il était encore ministre quand le roi décida la création de la paroisse de Fontainebleau et appela pour l'administrer les frères des Missions.
Le P. Lebel, qui n'avait su se concilier ni l'affection de ses paroissiens, ni la faveur royale, fut disgracié et envoyé par son Ordre à la ministrerie de Verberie.
Le P. Aguenin Le Duc le remplaça. Celui-ci eut maille à partir avec ses religieux qui se révoltèrent contre son autorité.

Le Féron (Carrefour). - Inters. des r. du Puits au Géant, Le Féron, du Chêne Brûlé, Geoffroy. - FOURNEAU DAVID. VI.
Jean-Baptiste Le Féron, seigneur du Plessis-au-Bois, conseiller-maître à la Chambre des Comptes le 15 septembre 1681, mort le 27 juin 1705, a été grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France. 
Saluons-le au passage comme bibliophile.
Il a donné à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés un manuscrit de Pierre Gringore contenant la Vie de Monseigneur Sainct Loys (B.N.f. fr. 17511).

Le Féron (Route). - De r. de l'Ermitage à r. de la Plaine de Macherin. - BUTTES DE FRANCHARD, CHÊNE BRULÉ, FOURNEAU DAVID. V, VI.

Lefouin (Route). - De r. nat. n° 5 bis au bornage. - PLAINE DU CHÊNE FEUILLU, PLAINE RAYONNÉE, ROCHER BESNARD, PLAINE DU ROSOIR, MARION DES ROCHES. II.
Ouverte par arrêt du 2 novembre 1731.
Lefouin était lieutenant de la maîtrise particulière de Fontainebleau (Domet).

Législateur (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 137 au ch. de gr. comm. n° 116. - LA BOISSIÈRE, PLAINE DE SERMAISE. IX.
Appelée sur quelques cartes par erreur route du Conservateur.

Lemonnier (Carrefour). - Inters de l'avenue de Maintenon, des r. Lemonnier, de Montespan, N. - PETIT MONT CHAUVET. III.
Lemonnier, premier médecin de la reine Marie-Antoinette, préconisa l'emploi du pin sylvestre pour le repeuplement de la forêt de Fontainebleau.
Cette culture fut pratiquée en 1785, mais il y avait des pins à Fontainebleau bien antérieurement, témoin le Jardin des Pins au XVIe siècle.

Lemonnier (Route). - Du carr. Beringhem au ch. de gr. comm. n° 58. - PETIT MONT CHAUVET, PLAINE DES PINS, BOIS DE LA HARDIE. III.

Léonard de Vinci (Route). - Du parquet du Puits du Cormier au carr. du Coq. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER, GRAND PARQUET. V.
Léonard de Vinci, illustre peintre italien, 1452-1519.
On raconte que Léonard de Vinci est mort, à Fontainebleau, entre les bras de François Ier, et les peintres se sont empressés de reproduire un si beau sujet.
Ainsi Giuseppe Cades, qui réunit autour du lit de Léonard, Le Rosso, Le Primatice, Benvenuto Cellini, François Salviati et André del Sarte ; ainsi Ménageot, gravé par L. G. d'après un dessin de P. Riv. et par Delaunay ; ainsi Gigoux lithographié par Mouilleron.
Cependant il paraît certain que Léonard de Vinci est mort en 1519 au château de Cloux, près Amboise : on peut dire qu'alors le Fontainebleau de la Renaissance n'existait pas.
Le jour de la mort de Léonard, François Ier était à Saint-Germain et ce n'est que neuf ans après que les travaux de Fontainebleau commencaient.
Mais ce qui est un comble, c'est le tableau de Lemonnier, peint en 1813, gravé par Jazet.
En voici le titre complet :
"
Siècle de François Ier (époque de 1518). François Ier reçoit à Fontainebleau, dans la galerie de Diane (sic), le tableau de la Sainte Famille, envoyé de Rome par Raphaël, comme hommage de sa reconnaissance. Environné de sa cour et des hommes célèbres du tems, le Roi fait éclater son admiration pour ce chef d'oeuvre ; à ses côtés on distingue Léonard de Vinci, dont il estimait au plus haut degré la personne et les talens. Cette époque est celle de la naissance des lettres et des arts en France."
Or, la galerie de Diane a été construite sous Henri IV.
Le lieu où se passe la scène est la galerie Henri II, bien reconnaissable par les peintures du Primatice, que Lemonnier a essayé de copier.
Quoique l'anachronisme soit moins fort que pour la galerie de Diane, il n'en est pas moins flagrant, puisque François Ier, mort en 1544, n'a pas vu la décoration de la galerie, exécutée sous son successeur, Henri II, vers 1551.
Et la scène se passe en 1518 !

Léopold (Route). - Du boulevard Circulaire à r. de la Vallée de la Chambre. - MONT PIERREUX, VALLEE DE LA CHAMBRE. VII.
Le roi des Belges, Léopold Ier, avait épousé une fille de Louis-Philippe, Louise-Marie-Thérèse-Charlotte-Elisabeth d'Orléans.

1. Levraut (Route du). - Du carr. du Mystère à r. de la Tourterelle. - CANCHE GUILLEMETTE. IV.

2. Levraut (Route du). - Du carr. de l'Emerillon à r. du Coq. - GRAND PARQUET. V.

Lévrier (Route du). - De r. nat. n° 51 au ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement). - CANCHE AUX LIEVRES, CANCHE GUILLEMETTE, PARC AUX BOEUFS, IV.

Lézard (Route du). - De r. des Petits Feuillards au carr. de l'Épicéa. - PETITS FEUILLARDS. V.

Lieutenant (Route du) . - Du Bornage à r. de Barbeau. - PLAINE DE SERMAISE. IX.
Le lieutenant, son nom l'indique, remplace le capitaine des chasses, empêché ou absent.
La charge était remplie à Fontainebleau par des seigneurs dont voici les noms :
vers 1585, Louis Lheureux ; en 1624-1636,
Guillaume du Perray, chevalier de l'ordre du Roi, exempt des Gardes du Corps ;
en 1648, Jean Desprez, écuyer, sr de Mondreville, demeurant à l'hôtel d'Albret ; vers 1653, Jean de Chauffour, sr. de Jucourt,
puis son fils Louis ;
vers 1657, Jacques de Mannique, écuyer, sr des Bergeries ; en 1658, 1662, Alexandre-robert Surin de Maronville, écuyer sr de Tillecour et de la Brosse, gentilhomme servant ordinaire du roi, écuyer de sa grande écurie, ayde de ses camps et de ses armées ;
en 1722, l'État de la France énumère Nicolas-François Guérin, lieutenant des chasses en Gâtinois,
Nicolas de Frémont d'Oneüil, maître des requêtes, lieutenant en Brie,
Jean-Louis Héron, Isaac Renault, Benoît Exnard de Ravanne, lieutenants des chasses de la Capitainerie ; en 1749, Jean Richer ;
en 1789, M. de Lurieu.
Par édit d'avril 1777, on créa en outre une charge de lieutenant de robe longue, qui fut donnée au sieur Jean-François Dubois, arrière-petit-fils du peintre Jean Dubois, alors procureur en la capitainerie.
Il y avait en outre un lieutenant de la maîtrise des Eaux et Forêts ;
Jean Pinot, écuyer, sr des Boulleaux, Guillaume Rozée, Claude Yves, François de Villois, Augustin Belamy, Nicolas Dorchemer, Nicolas Langlois, Joseph Oliveros, de Vitry l'aîné, Jean-Louis Marrier, etc., ont possédé cette charge.

Lièvre (Carrefour du). - Inters. des r. des Petites Maisons, du Repaire, du Mauvais Passage, des Adieux, du Chardonnet. - CANCHE AUX LIÈVRES, PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.

Lièvre (Route du). - Du carr. des Sept Pins à r. des Grands Genièvres. - VENTES A GALÈNE, PARC AUX BŒUFS, CANCHE AUX LIÈVRES, MONT AUX BIQUES. IV.

Ligueurs (Route des). - De r. nat. n° 7 au carr. de Belle Croix.- BELLE CROIX, HAUTEURS DE LA SOLLE. VII.
Autrefois, dit-on, principale route pour se rendre au château de Fontainebleau.
Elle se détachait de la route de Bourgogne à la Table du Roi (aujourd'hui route Ronde jusqu'au carrefour de Belle Croix), puis du carrefour de Paris arrivait au carrefour de l'Obélisque en traversant le Grand Parquet, pour aboutir à l'allée de la Chaussée (avenue de Maintenon), principale et pour ainsi dire seule entrée du château avant les travaux de François Ier.
La tradition veut que ce soit par cette route qu'en 1562 le duc de Guise, le maréchal de Saint-André et le connétable de Montmorency aient emmené de force, de Fontainebleau à Melun, le roi Charles IX : d'où son nom de route des Ligueurs.
Mais tout cela est problématique.
Les anciennes cartes, Picart, Boisseau, Defer, ne portent aucune indication d'une route de ce genre. Les conjurés de 1562 ont plutôt suivi le chemin de Melun, route nationale n° 5 bis, lequel ne date pas de 1664, comme le dit Jamin, ou de 1751 à 1758, comme le dit M. A. Hugues. Il est bien antérieur. (Voir route nationale n° 5 bis.)
Il semble bien que c'est Jamin qui, par suite de cette erreur, a imposé à la route l'appellation de route des Ligueurs.
Elle se nommait auparavant route à Dimps, du nom d'un marchand de bois qui l'avait réparée, et ce nom rappelait un fait plus certain que celui d'avoir été le théâtre de l'enlèvement d'un roi.
Art.-Saint-Marcel. S. 1852, Novembre, petite futaie du plateau des Ligueurs. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). Exp. F. 1888, Premières feuilles, route des Ligueurs.

Limier (Route du). - Du carr. de la Table du Grand Maître à r. des Vieux Rayons. - MONTS DE TRUIES. VII.
D'après les nouvelles plaques, cette route aurait perdu son nom et serait la continuation de la route de la Table du Grand Maître.

Linotte (Route de la). - Du carr. du Grand JARRIER au carr. de l'Hirondelle. - BUTTE DU MONTCEAU. I.
Ancienne route de la Caille.

Liteau (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 64 à l'ancienne route de Milly. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE, VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS, BOIS ROND, PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS, QUEUE DE VACHE. V.
Licteau, c'est le lieu où se couche et repose le loup pendant le jour (de Salnove).

Livrée (Route de la). - De r. du Nord au bornage. - VENTES A BAUGE. VIII.
Pelage que portent les animaux durant leur première année. Terme de vénerie.

Livry (Route de ). - De r. de Melun au bornage de Brolles. - BOIS COULANT. VIII.

Livry, commune du canton nord de Melun, sur la rive droite de la Seine.

Loing (Le). - Rivière qui se jette dans la Seine à Saint-Mammès, après avoir baigné dans la forêt de Fontainebleau sur une petite partie de son côté méridional.
Elle est doublé par un canal créé par édit de 1719.
Art. - Chandelier (J.-M.). S. 1859, Le Loing à Montigny. - Chibourg (P.-J.-L). S. 1866, Les bords du Loing près Nemours. - Ciceri (Eug.). S. 1852, Vue prise au bord du Loing ; S. 1867, Au bord du Loing. - Clary (J.-Eug). S. 1881, Bords du Loing, à Montigny. - Courtin (Mlle C.). S. 1885, Les bords du Loing, à Montigny. - Defaux (Alex.). S. 1876, Bords du Loing un jour de neige ; S. 1881, Bords du Loing, à Montigny. - Faure-Beaulieu (E.). S, 1872, Le Loing, à Nemours. - Fort (J.-A.-S.). S.1857, Bords du Loing, aquarelle. - Grenet de Joigny (Dom.). S. 1869, Rivière du Loing, vue du Pertuis pendant une crue d'hiver ; S. 1869, Rivière du Loing, vue du Pertuis pendant une crue d'hiver ; S. 1879, Les bords du Loing, fusain. - Guillemet (J.-B.-A.). S. 1869, Bords du Loing, faïence. - Juste (R.). S. 1901, Fin d'automne au bord du Loing. - Marché (G.-E.). S. 1893, Bords du Loing, à Nemours. - Martin (Alf.-L.). S. 1884, Le Loing, à Moret. - Orry (Abel). S. 1885, Prairie du Loing. - Pellenc (L.) S. 1880, Les bords du Loing, environs de Moret. - Pelouse (L.-G.). S. 1884, Les bords du Loing. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). S. 1868, Une chute du Loing soirée d'automne ; S. 1870, Le Loing à Moret, soleil couchant. - Saunier (Oct.-A.). S. 1875, Bords du Loing, aquarelle. - Sauvageot (Ch.-T.). S. 1872, Bords du Loing, à Moret. - Schultzberg. S. 1890, Les bords du Loing, à Grez. - Vernon (Paul). S. 1875 ; Les bords du Loing. - Williot (L.-A.-A.). S. 1863, Les bords du Loing, près Moret, au clair de lune ; S. 1865, La Rivière de Moret, au printemps.

Long Boyau (Route du). - Du carr. des Hautes Plaines à r. Léonard de Vinci. - ROCHER DU LONG BOYAU, GORGE AUX MERISIERS, VENTES CAILLOT, HAUTES PLAINES. V.
Art. - Zink (René). S. 1866, Un braconnier dans la gorge du Long Boyau.

LONG ROCHER. - Canton de 160 hectares 9 ares 53 centiares. - II.
Replanté en pins sur 60 hectares 76 centiares en 1823 et 1824.
Art. - Benoist (Mich.-Ch.). S. 1875. - Besnus (M.R.). S. 1890. Les bruyères ; Exp. f. 1890. - Boucher (Alfr.-J.). S. 1883. - Boulangé (Ls-J.B.). S. 1852. - Caruelle d'Aligny. S. 1859. - Chauvel (Thé.-Nar.). S. 1859. - Dumarest (Ant.-R.). S. 1864. - Gounin. Exp. F. 1890. - Houdard (Ch.). S. 1886, Chemin de Montigny au Long-Rocher, aquarelle. - Jeannot (J.-C.-M.). Exp. F. 1887 ; S. 1893, aquarelle ; Exp. F. 1894, Carrière abandonnée. - Moullion (Alfr.). S. 1878, Entrée du Long Rocher. - Orry (Abel). S. 1870, Bouleaux. - Renié (Nic.). S. 1855. - Saunier (Oct.-Alf.). S. 1870, Chemin. - Savary (Aug.). S. 1859. - Schulz (Adrien). Exp. F. 1888, Un soir d'automne. - Veron (Alex.-René). S. 1873. - Watelin (L.-V.). S. 1888. - Wislin (Ch.). S. 1881, Plateau du Long Rocher. - Yarz (Edm.). S. 1880, Bruyères en fleurs.

Long Rocher (Route du). - De r. de la Grande Mare à r. d'Épisy. - ROCHER BOULIN, VENTES HÉRON, RESTANT DU LONG ROCHER, PLAINE DU ROSOIR, MARION DES ROCHES. II.

LONGUES VALLÉES. - Canton de 60 hectares 1 are 98 centiares. - VII.
Replanté sur 1 hect. 1/2 en 1792 ; sur 9 hectares 88 centiares en 1807.
Art. - Bourgoin (D.). S. 1893, Les Longues Vallées, aquarelle. - Degallaix (Ls). S. 1877, Sous bois dans les Longues Vallées. - Rousseau (Théodore). Vente posth., Route montante des Longues Vallées ; Intérieur de futaie et sentier des Longues Vallées.

Longues Vallées (Carrefour des). - Inters. de la r. Ronde, du ch. de Chailly à Samois, des r. des Longues Vallées, du Vallon, Solférino. - ROCHER PIERRE MARGOT. VII.
Autrefois étoile de la Longue Vallée.

Longues Vallées (Route des). - Du carr. des Longues Vallées au Pavé de la Cave. - ROCHER PIERRE MARGOT, LONGUES VALLÉES. VII.

Longues Vallées (Route tournante des). - Du Point de Vue du Camp de Chailly au carr. des Longues Vallées. - MONTS DE FAYS. VII.
Ouverte sous Louis-Philippe.

Lopinot. - Voir Ventes Lopinot.

Lord (Route du). - De et à r. de la Malmontagne. MALMONTAGNE. II.

Lorentz (Route). - De r. du Calvaire au carr. du Fort des Moulins. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.
Lorentz (J.-Adam), fondateur de l'École Forestière, 1734-1801.

Loriot (Route du). - Du carr. de l'Hirondelle au ch. de gr. comm. n° 138. - GRAND JARRIER. I.

Louis-Philippe (Carrefour). - Inters. des r. Louis-Philippe, du Gros Fouteau, Paul. - BUTTE AUX AIRES. VII.
Le roi des Français, sous le règne duquel les routes ont reçu leurs noms.
Art. - Ducessois (Marie-Anne). Exp. F. 1888.

Loup (Carrefour du). - Inters. des r. du Loup, du Châtelain, des Ventes Alexandre. - PLAINE DE MACHERIN. V.

Loup (Route du). - Du carr. des Larrons à r. de la Louve. - VENTES ALEXANDRE, PLAINE DE MACHERIN, CUL DE CHAUDRON, ROCHER DES HAUTES PLAINES. VI et V.

Louvard (Route du). - Du bornage et r. des Gorges de Franchard à r. des Pieds Pourris - DES HAUTES PLAINES, ROCHER DE MILLY, QUEUE DE VACHE. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Louve (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Louve, du Louvard. DE MILLY. V.

Louve (Route de la). - Du bornage au carr. de Caylus. DE MILLY. V.

Louveteau (Route du). - De l'ancienne r. de Milly à r. de la Baraque à Guinet - ROCHER DE MILLY V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Lurieu (Route) - De inters. des r. de Buffon et de la Renommière au carr. de la Croix - MONT USSY. VII.
Le sieur de Lurieu était lieutenant et inspecteur des chasses en 1776.
Une sentence rendue par lui contre le sieur Héron, conseiller honoraire au Parlement de Paris, seigneur d'Argeville, a été cassée par un arrêt du Conseil d'État le 19 juillet 1776, dans des termes assez durs.

Luxembourg (Route du). - Du carr. de l'Épine à r. nat. no 5 - CUVIER CHÂTILLON, ROCHERS ET BAS SAINT-GERMAIN, VALLÉE DE LA SOLLE. VII.

Lys. - Ventes du Lys, Garenne du Lys.

Lys (Abbaye du). - L'abbaye du Lys était un couvent de religieuses de l'ordre de Citeaux.
Fondée en 1244 par Blanche de Castille dans une paroisse qui prit d'elle le nom de Dammarie-les-Lys, confirmée par son fils Louis IX en 1248, elle parvint, dès son origine, à la plus grande prospérité.
Il n'en subsiste aujourd'hui que les ruines de l'église, dans le parc d'une maison particulière.
Pillée par les Anglais pendant la guerre de Cent ans, ruinée pendant la Ligue, dévastée pendant la Fronde, elle eut en outre à souffrir de la mauvaise administration de ses abbesses ; ainsi l'archevêque de Sens dut exercer sa censure contre la dame Marie-Françoise d'Aspremont, abbesse, de 1720 à 1730, qui interjeta appel comme d'abus devant le Parlement (Deux mémoires en 1727).
La Révolution la détruisit.
Art. - Mésange (Mlle) Exp. F. 1891, L'abbaye des Lys. Monthelier, lith. Chaillou-Potrelle.- Renoux, lithographie Motte
Bibl.- Voir : Pouillé de l'ancien diocèse de Sens, par Paul Quesvers et Henri Stein, p. 193.

 

 

M

MACHERIN. - Hameau de 150 habitants, dépendant de la commune de Saint-Martin-en-Bière, canton Sud de Melun.
Château démoli, dit Michelin.
Il y a eu, en effet, des seigneurs de Macherin Petrus de Macherino miles, senescallus Belli-Cadri. Olim III,
1215 - Johannes de Macherino domini Regis Franciae miles,
5 novembre 1315 : il est chargé de porter des lettres royales relatives au prochain concile de Lyon.
Johannes de Macherino bajulus curie civitatis anicensis est condamné pour avoir troublé la procession des Rogations. Olim. III. 1402
Les habitants avaient droit d'usage : ils pouvaient quelquefois le perdre, ainsi que nous l'apprend un arrêt notable du Conseil du 29 juin 1728 :
"Sur la requête présentée au Roi en son Conseil, par les habitants de la paroisse de Saint-Martin-en-Bierre et hameaux de Mascherin en dépendant, contenant que de tous temps ils avoient accoutumé de mener pâturer et abreuver leurs bestiaux dans ces hautes et basses plaines, bevières et autres endroits de la forêt de Fontainebleau, qui leur étoient désignés par les officiers de la maîtrise suivant ces privilèges à eux accordés par les Rois, prédécesseurs de Sa Majesté ; duquel droit ils ont toujours joui paisiblement jusqu'à l'incendie qui est arrivé dans la dite forêt au mois de juin de l'année dernière 1726, qu'il leur fût fait défense de continuer, mais la nécessité dans laquelle ils se sont trouvés... leur ont fait croire que l'on n'exécuterait pas à la rigueur.
Vu la dite requête, les pièces y jointes et l'avis du sieur de la Faluère, grand maître des eaux et forets du département de Paris, auquel le tout a été communiqué par lequel il observe que les riverains des forêts, pour se procurer des pâturages d'herbes nouvelles, au lieu de bruyères, mettent le feu sur les rives et au dedans desdites forêts ; que c'est ce qui a donné lieu à plusieurs ordonnances anciennes et nouvelles, portant défenses de mettre aucuns bestiaux en pâturage dans les lieux où le feu aurait passé et notamment les ordonnances du 18 décembre 1601, 7 mars 1702, déclaration du 13 novembre 1714 et arrêt du Conseil du 15 septembre 1719, que ce feu ayant été le 5 septembre 1726 en la forêt de Fontainebleau, consuma plus de 500 arpens en plusieurs triages de jeunes ventes, outre 1,300 arpens de bruyères, il rendit son ordonnance le 25 du dit mois de septembre 1726, portant défenses à tous habitants, pastres des villages riverains de la dite forêt, de conduire leurs bestiaux dans les plaines et bois incendiés avant l'expiration de 4 années, à peine de confiscation desdits bestiaux, d'un mois de prison contre lesdits pastres, de trente livres d'amende pour chaque bête, que cette ordonnance à été publiée, et par arrêt du Conseil du 15 octobre de la dite année 1726 Sa Majesté en ordonnant l'exécution de l'article XXXII du titre de la Police de l'ordonnance des Eaux et forêts du mois d'aout 1669, ...
que c'est à ces ordonnances et arrêts, que ceux de Mascherin et S. Martin ont contrevenu.
"
"Le roi en son Conseil,
Ordonne que les dites ordonnances seront exécutées et par grâce, et sans tirer à conséquence pour cette fois seulement, Sa M. a déchargé et décharge les dits suppliants des condamnations contr'eux prononcées par la maîtrise de Fontainebleau.
"
Art.- Chaigneau (Fd) S. 1864, Moutons dans les rochers de Macherin ; Vente 1891, Les brumes du soir, route de Macherin.- Herson (Em.-A. F.). S. 1870, Vue prise à Macherin, aquarelle. - Wintz (Guillaume). S. 1887, Une basse-cour àMacherin.- Rousseau (Th.).Vente posth., Bruyères du bois de Macherin ; Sortie du bois de Macherin et vue sur les gorges d'Arbonne ; Bois de Macherin, dess. héliogr. ; La plaine de Macherin, 1834.

Macherin. - Voir Plaine de Macherin, Butte de Macherin.

Madeleine. - Voir Bois de La Madeleine, Croix de La Madeleine, Ermitage de La Madeleine.

Madeleine (Route de La).- Du carr. du Fort des Moulins à r. de Valvins. - PLAINE DU FORT DES MOULINS, BOIS DE LA MADELEINE. IX.

Magenta (Route).- Du bornage au bornage. - PLAINE DE SERMAISE IX.
Dite aussi route de Sermaise continuée hors la forêt par le chemin du Montoir.
Victoire française en 1859.

Mail Henri IV (Carrefour du). - Inters. de l'avenue de Maintenon, r. du Mail Henri IV, Tournante du Petit Mont Chauvet N., Gabrielle - PETIT MONT CHAUVET. III.
Le mail qu'Henri lV avait fait disposer était entre deux murailles qui longeaient le jardin potager, le jardin des canaux, l'écurie de la vénerie, le manège, la petite écurie, et s'étendait depuis le carrefour de la Croix Saint-Jacques jusqu'à la place où s'élevait le pavillon de la Chaussée, au débouché de l'allée de la Chaussée, aujourd'hui avenue de Maintenon.
Aujourd'hui on appelle Mail Henri lV le Petit Mont Chauvet ou montagne de Henri IV, ce qui est un contresens, puisque le mail se jouait sur un terrain plat.
C'est au pied du Mail Henri IV qu'a eu lieu, le 31 janvier 1825, un duel entre le commandant Vast-Vimeux et le général Bouvet de Lozier, à cause de la femme de ce dernier, née Céline Dejean.
Le général y fut tué, et le clergé de Fontainebleau lui refusa l'honneur d'une sépulture chrétienne. (Voir Duel tragiques. Fontainebleau. M. Bourges. 1899.)

Mail Henri IV {Route du).- Du carr. Lemonnier à r. de Médicis. - PETIT MONT CHAUVET, ROCHER BOULIGNY III.

Maintenon (Carrefour de l'Avenue de).- Inters. de l'avenue de Maintenon, de r. nat. n° 5 bis du ch. de gr. comm. n° 137 (embranchement), Des r. de Condé, du Petit Mont Chauvet. - QUINCONCE, I. PLAINE DES PINS III.

Maintenon (Avenue de).- De la Porte Dorée au carr. Lemonnier. - QUINCONCE, PLAINE DES PINS, PETIT MONT CHAUVET. I, III
Mme de Maintenon, épouse morganatique de Louis XIV, habitait le pavillon de la Porte Dorée.
Le nom ancien de cette avenue est allée de la Chaussée ou allée des Ormes.
C'est par là que Charles Quint fit son entrée, le 21 décembre 1539.
"
A la porte, il y avoit un arc triomphal orné de trophées et enrichy de Peintures, qui représentoient le Roy et l'Empereur revestus à l'antique, accompagnez de la Paix et de la Concorde, pour faire voir à l'Empereur avec quelle bienveillance et franchise le Roy le recevoit. Là estoit encore un concert de Musique... " (P. Dan).
C'est aussi là qu'en 1564 eut lieu, pendant le séjour de Charles IX, une fête qu'Abel Jouan décrit en ces termes:
"
Puis le mardy gras, qui est le jour que le roy fait ordinairement son festin, fut dressé un beau camp devant la porte d'un logis qui s'appelle le Cheny, lequel fut clos de fossez et de barrières.
Aux deux costés d'iceluy furent dressés des théâtres pour mettre les seigneurs et dames. Au bout du dit camp y avait un hermite à un hermitage par où les chevaliers entroient au dit camp pour combattre, puis, au plus près de la porte dudit logis fut dressé un bastiment qui fut nommé le chasteau enchanté.
La porte duquel estoit gardée par des diables et par un géant et par un nain, pour faire la repoulse aux chevaliers qui voulaient entrer dedans: puis se présentèrent au dit camp les quatre mareschaux de France à cheval, tous habillez d'une pareure et au dehors dudit camp se trouvèrent six compagnies d'hommes d'armes, en chacune six hommes et estoyent les compagnies de Monsieur le Prince Daulphin, et de Monsieur de Guise, et de Monsieur le Prince de Mantoue, qui maintenant est seigneur de Nevers, et celle de Monsieur de Nevers le dernier décédé, puis celle de Monsieur de Longueville, et du comte de Rimgrave qui toutes entrèrent l'une après l'autre dedans ledit camp, pour seulement faire leur monstre autour d'iceluy, puis ressortirent dehors.
Puis après entrèrent six dames habillées en nymphes à cheval, toutes d'une pareure, qui feirent le tour du camp, puis s'allèrent mettre de rang devant le théâtre auquel estoit le roy.
Entendez que dedans le dit chasteau enchanté y avoit six chevaliers pour résister contre toutes les six compagnies et combattirent pour les dites darnes, desquels estoit chef Monsieur le Prince de Condé. Puis peu après soy présenta un des chevaliers de dehors de la porte dudit camp, et lors le dit hermite qui estoit au dit lieu commença à sonner sa cloche pour advertir un des autres chevaliers qui estoyent au dit chasteau de venir au combat, et commencèrent à courir et rompre leurs lances l'un contre l'autre, puis se donnèrent chacun trois coups d'épée et se retirèrent chacun de son costé d'où ils estoient venus, et combattirent tous l'un après l'autre de la mesme façon.
"
Pour comprendre comment ce tournoi a pu être donné en ce lieu, il faut se rappeler que la partie de la forêt qui l'entoure n'était pas boisée et que l'espace ne manquait pas.
Le 2 juillet 1831, dans cette même avenue, eut lieu la revue des Gardes nationales.

Maisons forestieres.- Les maisons forestières sont les maisons occupées par les gardes, qu'elles s'élèvent en pleine forêt ou au milieu des villages ; voici leur organisation, à diverses époques :
Du temps de François Ier le lieutenant Guillaume Vallin (ou Vallain) avait sous ses ordres dix-sept gardes :
Guillaume Rogier, Jean Travers, Claude d'Apremont, Jean Tronchard (ou Tranchant), Macé Guyot dit Cochepin, Denis Pasquier, Grand Jean Ménart, Antoine Guigaud (ou Guignant), Philippe de la Garenne, Jean Cagier (ou Cadier), Étienne Drouyn (ou Dorin), Gauvain des Acres (ou des Asires), Jean de la Noue (ou de la Noé), Dominique de Vienne, Philippe Crochet (ou Gohet), Geoffroy Guisier (ou Guysier), Claude Pavie. En 1534, les trois premiers disparaissent et sont remplacés par Martin Goupel et Louis Saulnier. (B. N. ms. fr. 15629, n° 547, et 15632, n° 326.) 
Ces charges de garde constituaient des offices héréditaires.
Au commencement du règne de Louis XIII, de 1618 à 1607, elles se vendaient 800 et 900 livres.
Puis elles subissent une notable dépréciation ; en 1638, elles ne valent plus que 630 livres ; en 1664, 600 livres ; en 1663, 600 livres et 16 livres 10 sous pour les épingles de Madame ; en 1672, on remonte à 800 livres, mais le pouvoir de l'argent a diminué.
Sous le régime de l'ordonnance de messire Duvaucel, du 2 Juin 1763, les cantonnements des sergents et gardes à pied étaient les suivants : Robert Vincent, à la Rochette ; André Croizille, à Bois-le-Roi ; Camus, à Samois ; Charles Benard, aux Sablons ; Bonaventure Segongne l'ainé, à Recloses ; Bonaventure Segongne le jeune, à Gros-Bois ; Philippe Belon, à Bouron ; Bouciet, à Achères ; Pierre Marthe, à Chailly, et Nicolas Martinet, à Arbonne. 
Les cinq gardes à cheval résidaient à Fontainebleau, pour journellement faire la ronde en deux brigades, l'une commandée par le Garde Général, et l'autre par le premier huissier audiencier, et en cas d'absence de l'un d'eux par Augustin Grézy.
Que l'on ne s'étonne pas de voir les gardes à pied tous logés assez loin de la forêt ; leur besogne consistait surtout à sévir contre les malheureux laboureurs dont les terres étaient comprises dans les limites de la Capitainerie des chasses.
D'après le Livret des chasses du roi pour 1829, l'état du personnel attaché à la forêt de Fontainebleau était ainsi composé :

Baron Larminat, conservateur, à Fontainebleau.
De Lémont, inspecteur, à Fontainebleau.
Froment, secrétaire-archiviste, à Fontainebleau.
Magon de La Giclais, garde général, à Fontainebleau.
Samson, garde à cheval, a Fontainebleau.
Jorel, brigadier, Parquet d'Avon.
Lelievre, faisandier, La Faisanderie.
Chausel, garde a pied, Parquet du roi.
Caron, garde à pied, Fontainebleau.
Gaston, garde à pied, Fontainebleau.
Lagrue, garde à pied, Fontainebleau.
Laigle, garde à pied, Fontainebleau.
Marthe, garde à pied, Fontainebleau.
Cavillon, garde.à pied, Fontainebleau.
Léniau (Édouard), garçon-garde, La Faisanderie.
Delamotte, garçon-garde, La Faisanderie.
Froment (Louis-AI. ), garçon-garde, La Faisanderie.
Poussin, garçon-garde, La Faisanderie.

Brigade de Moret
Boutard, garde à cheval, Fontainebleau.
Dumée, brigadier, Les Sablons.
Léniau (Nicolas), garde à pied, Les Basses-Loges.
Provost, garde à pied, Gros Bois.
Rémy, garde à pied, Chantoiseau.
Monredon (Jacques-Aug.), garde à pied, Montigny.
Renault, garde à pied, Marlotte.

Brigade d'Achères.
Dubois, garde général, Fontainebleau.
Dimey, garde à cheval, Fontainebleau.
Barbier père, brigadier, Achères.
Cornu, garde à pied, Bouron.
Bézard, garde à pied, Recloses.
Dumest, garde à pied, Ury.
Delamotte (Vincent), garde à pied, Franchard.
Barbier (Math.), garde à pied, Macherin.
Connétable (L.-Pierre), garde à pied, Barbizon.

Brigade de Melun
Leschevin de Précourt,garde général,Fontainebleau.
Valteau, garde à cheval, Samois
Perot, brigadier, Brosles.
Charpentier (Amand), garde à pied, Chailly.
Collin (Pierre-Xavier), garde à pied, Dammnarie-les-Lys.
Ecoffet, garde à pied, Fays
Goimbault, dit l'Etoile, garde à pied, La Rochette.
Barbier (J.-B.), garde à pied, Sermaise.
Hubert ainé, garde à pied, Bois-le-Roi.
Lez, garde à pied, Courbuisson.
Anfroy, garde à pied, La Madeleine.
Hubert, garçon-garde, La Faisanderie.

Dépendait encore de la Conservation de Fontainebleau la brigade de Valence, avec un garde général, un garde à cheval, un brigadier et six gardes à pied ; au total, cinquante-quatre personnes. Aujourd'hui, le personnel se compose de:
Un inspecteur ;Un inspecteur-adjoint ; Six brigadiers et vingt-huit gardes qui ont la surveillance de la forêt.
Il y a, de plus, un brigadier sédentaire au Bureau de l'inspection, un garde-pêche à Dormelles et un garde des bois communaux de Milly.

Les maisons forestières sont placées aux points suivants :

Avenue de Maintenon (brigadier)
Carrefour de l'obélisque ;
Carrefour de la Croix de Saint-Hérem ;
A Avon, rue du Rocher-d'Avon ;
Aux Basses-Loges (maison de Bellevue, acquise en l805) ;
Aux Sablons, dans le village, 1811 (brigadier) ;
A Chantoiseau (1764) ;
A la Porte Nadon (1858) ; Maison de Grosbois (1730), près la ligne du chemin de fer ;
Maison de la Gravine ;
Grande Vallée, chemin de gr. comm. no 58 ;
Route de Fleury, dans l'ancien Grand Parquet (brigadier) ;
A Franchard, dans les ruines de l'ermitage ;
Carrefour de la Fourche ;
Carrefour des Huit Routes ou de la Vallée de la Chambre ;
Porte aux Vaches
A Courbuisson (brigadier). Deux postes dont un inoccupé ;
Vallée de la Solle, dans le Champ de courses (1864) ;
A Bois-le-Roi (1857), sur l'emplacement de l'ancien hameau des Hautes-Loges ;
Au Petit-Barbeau (1850) ;
A Samois (1829) ;
Carrefour de la Croix de Vitry (1830) ;
Carrefour de la Table du Roi (1831), brigadier ;
A la Glandée ; chemin de gr. comrn. n° 142 (1835)
Carrefour de la Croix du Grand Veneur (1886) ;
Au Bas-Bréau, route nat. n° 17, à l'entrée de la forêt ;
A Barbizon ;
Maison de Macherin, chemin de gr. comm. n° 11, à l'entrée de la forêt ;
A Ury (brigadier) ;
Carrefour des Grands Feuillards ;
Aux Barnolets, route d'Achères, près du bornage ;
Carrefour de la Croix de Souvray ;
Au Clos du Roi, chemin de gr. comm. no 63 (embranchement) ;
Aux Érables et Déluge, route Ronde ;
A Fontainebleau, quartier des Suisses. rue Grande (1817) brigadier ;

D'autres maisons ont été supprimées, démolies ou restent inoccupées.
Ainsi:

Maison de Bourron ;
- du Parquet du Puits du Cormier ;
- de La Rochette ;
- de Sermaise ;
- du carrefour d'Achères, démolie en 1895 ;
- du Champ Minette ;
- du Grand Parquet, sur la route nat. n° 51.

A Fontainebleau, maison de la rue de la Paroisse ;
- - de la fontaine Vallerant ;
- - de la place Solférino.

Outre les maisons, on trouve en forêt des constructions destinées à servir d'abri.
Ainsi les corps de garde de la Croix du Grand Maître, des Erables, la cabane des Bécassières, la baraque à Guinet.

Maison de François Ier.- La maison dite de François Ier, dont les sculptures étaient attribuées à Jean Goujon, s'élevait à Moret.
En 1826, sa façade a été transportée pierre par pierre à Paris, Cours-la-Reine, où elle a été reconstruite dans une ordonnance différente.

Art. - Renoux. Cour de la maison du tonnelier, lithographie, dans les Arts au Moyen Age.- A. Normand. Porte d'entrée et détails de la maison de François ler.- Le Maître, d'après Garnerey et Reguier. Façade, petite porte et bas-reliefs de la même maison.

MALMONTAGNE - Canton de 210 hectares 40 ares 11 centiares.- II.
Replanté sur 6 hectares 54 ares en 1773-74.
Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au puits de Moret (de Salnove).
Lieu de relai pour courre aux buissons de Chaillot en Brie ou au bois d'Arvaux en Brie (id.).
La Malle Montagne ; citée par le P. Dan.

Malmontagne (Carrefour de la). - Inters. des r de Fontainebleau à Montigny par le Montoir, Byron ou Biron, des Etroitures, de la Malmontagne - VENTES HÉRON. II.

Malmontagne (Route de la).- Du carr. de la Malmontagne au ch. de gr. comm. n° 148. VENTES HÉRON, MALMONTAGNE II.

Malmontagne.- Voir Gouffre.

Mamelon.- Charles Vl chasse le cerf en août 1391 dans les bois de Mamelon en Bière (E ; Thoison.)

Mancini (Route).- De r. Ronde au carr. du Chêne Rouge. - GORGE AUX MERISIERS. V.
Nom des nièces de Mazarin

Mantrechart (Route de).- Du bornage à r. N.- PLAINE DU ROSOIR. II.

Marais de Rocour .- Limite du quartier où les usagers de la paroisse Saint-Ambroise de Melun peuvent conduire leurs aumailles. Ord. de Duvaucel, 1763.

Marcassin (Route du). - De r. Tournante des Longues Vallées à r. du Berceau. - VENTES CHAPELIER. VII.

Marchais Artois (Carrefour, autrefois étoile du). - Inters. des r. de la Mare aux Evées des Billebauts, du Dogue, du Chêne aux Chiens - CHÊNE AUX CHIENS. VIII.
Nom d'un ancien canton.

Marchais Artois (Route du).- Du carr. des Billebauts à r. nat. n° 5 bis. - QUEUE DE FAYS, VENTES A BAUGE, MARE AUX EVÉES, VIEUX RAYONS. VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
Ne passe pas au carrefour du Marchais Artois.

MARCHAIS MERDEUX. - Ancien canton dans la PLAINE DE SAMOIS IX

MARCHAIS OLIVIER ET COULEVRAI. - Réunion de deux cantons, :l'ensemble 54 hectares 31 ares 50 centiares.- III.
Couleuvrée : Bot. Nom vulgaire de la bryone, fort commune - plutôt que lieu où l'on trouve les couleuvres

Marcreio (Chemino de). - Olim. I. 81. En 1259, procès entre le couvent du Mont Saint-Père de Melun et le roi sur le droit de justice in chemino de Marcreio.
Les moines de l'abbaye du Mont Saint-Père étant seigneurs de Barbizon, cette localité peut se trouver dans les environs.

Mares - Les anciens plans, les comptes rendus des chasses d'autrefois, les noms de plusieurs routes, les souvenirs des vieux habitués, tout prouve que la forêt de Fontainebleau était jadis plus humide et que les mares y étaient plus nombreuses.
Le travail de l'homme n'a peut-être pas été étranger à ce résultat.
Dans la partie nord de la forêt, très remuée sous Louis-Philippe, sous prétexte d'améliorations, puis sous Napoléon III, pour la construction du chemin de fer, le changement est considérable.
Les mares de la forêt, presque toutes, se dessèchent l'été ; elles reparaissent à chaque saison d'hiver.
Cependant, quelquefois, elles se déplacent, surtout sur les platières, et parfois elles disparaissent complètement, et les cerfs, habitués à s'y désaltérer, sont obligés de changer de canton.
Voici l'énumération des mares anciennes ou actuelles, dont nous avons trouvé trace :

Mare d'Arbonne dans le village.

Mare dans les rochers de Barbizon - Dans la plaine. Disparue.
Art.- Rousseau (Théodore). Peinture, 1860. heliogr.

Mare au bout de la Basse Pommeraye. Chasses de 1749.

Mare au Bateau. - Dans les ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGE DU HOUX. V.
près de la route Ronde. Plan de 1809

Mare à Bauge. - Dans les VENTES A BAUGE. VIII.
Excavation régularisée lors des travaux dont la Mare aux Evées fut l'objet, sous le règne de Louis-Philippe.
Art. - De Penne (Ch.-Olivier). S. 1861, Le bat l'eau dans les mares des Ventes à Bauge. - Georget (J.-Ch.). S. 1890, La mare à Bauge.

Mares de Belle Croix. - Sur le plateau de Belle Croix.
Art. - Berton (P.-E.). S. 1892, Une mare à Belle Croix, effet du soir. - Bodin (Ém.). Exp. F. 1893. - Gassies (,J.-B.-Georges). S. 1884, Les mares de Belle Croix, le soir, aquarelle.- Gélibert (Jules-B.). S. 1875, Hallali de cerf dans les mares de Belle-Croix.- Giroux (André). S. 1840, Vue prise aux mares de Belle-Croix.- Rousseau (Th.). Les mares de Belle Croix, héliogr. Amand-Durand.- Thierrée (Eug.-St.). S. 1843, Une mare à Belle Croix.

Mares à droite et à gauche de la route des Bécassières. Plan mss. de 1750.

Mare des Béorlots.- Dans le canton de ce nom. - V.
Chasse de 1747.

Mare aux Bergeronnettes?
Art.- Boucher (A. - J. ). S. 1888.

Mare aux Biches.- Sur les platières des Gorges d'Apremont.

Mare à cheval sur la route du Bois Coulant.  Plan mss. de 1750.

Mare du Bois Notre-Dame.- Chasses de 1751, 1755.

Mares de la plaine de La Boissière. - Le plan mss. de 1750 n'indique pas moins de 17 mares, pour ce canton, y compris la mare de Courbuisson.
Chasse du 3 octobre 1752.

Mare aux Bouleaux. - Près de la mare aux Ligueurs ; créée par M. Colinet en 1884.
Art. - Drevet (Mme Marie). S. 1884, La mare aux Bouleaux.

Mare de Bréon, paroisse de La Chapelle-la-Reine,
"
dont le fond cimenté, vieux de sept à huit siècles, résiste encore aux infiltrations des eaux." (E. Thoison).

MARES DE BY ET LA FOSSELLE.- Canton de 59 hectares 39 ares 16 centiares, formé de la réunion de deux anciens cantons.- I.

Mares de By.- Dans le canton du même nom. I. - Chasse du 23 octobre 1745.
Le plan mss. de 1750 y marque quatre mares, dont deux sur la route des Mares de By.
C'est dans l'une d'elles que se termine la chasse du 28 octobre 1745.

Mares de By (Carrefour des). Inters. des r. des Mares de By, Sainte-Barbe, ch. des Vaches.- MARES DE BY ET LA FOSSELLE. I.

Mares de By (Route des). Du ch. de gr. comm. n° 137 au carr. de la Fosse au Boulin. MARES DE BY ET LA FOSSELLE, LE FOURNEAU, FOSSE AUX BOULINS. I.

Mare aux Canards.- Créée en 1887 par M. Colinet, sur le plateau de Belle-Croix.

Mare dans la Canche aux Lièvres entre la route du Lièvre et la route des Petites Maisons. Plan mss. de 1750.

Mare aux Cannes.- Nom, en 1780, de la route des Bécassières.

Mare du carrefour d'Achères.- Près de la route Ronde.

Mare de Chailly. - Hors la forêt ; très près de la route de Paris, dans un bouquet d'arbres.
Art.- Bodmer (Henri). Exp. Basses Loges, La mare aux roseaux. - Leroy (Ls-Jos.) S. 1850, La mare de Chailly.

Mare de la route du Champignon. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Mare ancienne, figurée sur le plan de 1750, qui subsiste sur les plans modernes.

MARE DU CHÊNE. - Ancien canton confondu avec celui des Ventes Bourbon. - III.

Mare, dans le Chêne au Chapon, près la route d'Achères. Plan mss. de 1750.

Mare de Clairbois. - A l'angle de la route Ronde et de la route de Clairbois.

Mare dans le Clos Héron . - Chasse de 1769.

Mare Colinet. - Mare créée en 1887 par M. Colinet, sur le plateau de Belle Croix.

MARE AUX CORNEILLES. - Canton de 90 hectares 81 ares 11 centiares. - IV.
Lieu de queste, l'assemblée pour la chasse à courre étant à l'ermitage de Franchard (de Salnove).
Pierre Mortillon, adjudicataire de la coupe en 1669.
Art. - Anastasi (Aug.-D.-Ch.) S. 1848, Près la mare aux Corneilles. - Rousseau (Théodore). Vente posth. - Vallet (J.-P.-E.), S. 1878, Plateau de la mare aux Corneilles.

Mare aux Corneilles. - Dans le canton du même nom, près de la route Ronde.
Le plan de 1750 indique, à cet emplacement, deux mares, l'une à droite de la route du Choucas, c'est la mare actuelle ; l'autre à gauche.

Mare aux Corneilles (Carrefour de la). - Inters. des r. du Corbeau, du Choucas, des Petites Maisons, de la Mare aux Corneilles. - MARE AUX CORNEILLES.  IV.
Autrefois carrefour des Petites Maisons.

Mare aux Corneilles (Route de la). - De r. Ronde à r. du Rocher de la Combe. - MARE AUX CORNEILLES. IV.

Mares des Couleuvreux. - Mares dans le canton de la PLAINE DE LA HAUTE BORNE, V,
près du bornage.
Art. - Borchard (Edm.). S. 1888, Fin de chasse à la mare aux Couleuvreux. - Ortmans (F.-Aug.). S. 1874.

Mare des Couleuvreux (Route de la). - De r. du Panneau au ch. d'Achères à Arbonne. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.

Mare de Courbuisson. - Près du poste forestier Carte Denecourt-Colinet, 1882.
Art. - Bourgoin (Désiré). Exp. F. 1891, Mare de Courbuisson.

Mare à Dagneau. - Dans le canton du ROCHER DU CUVIER CHATILLON. VII.
Art. - Bodin. Exp. F. 1887. - Dalliance (Ls). S. 1872, fusain. - Longueville. Exp. F. 1887. - NiederhauzenKœchlin (de), dit Fritz. S. 1868. - Paal (Ladislas de). Sous le nom de Mare aux grenouilles. Renié (J.-.Em.). S. 1875, Le vieux chêne de la mare à Dagneau. Rousseau (Th.). Vente posth., La mare à Dagneau ; Chêne de la mare à Dagneau.

Mare d'Episy. - Canton des SENTIERS D'AVON II.
Mare alimentée par une source : la fontaine d Episy.
Un cerf y est pris le 16 septembre 1743 ; un autre cerf y est encore pris le 15 octobre 1743.

Mare d Épisy (Carrefour de la). - Inters. des r. de Vals d'Occident des Ifs Aubier, des Platanes. - SENTIERS D'AVON. II. Autrefois Fontaine d Episy

MARE AUX EVÉES. - Canton de 168 hectares 16 ares 95 centiares. - VIII.
La mare aux Enées (sic), lieu de queste et de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly, à la Table du Roi ou aux Hautes-Loges.
De Salnove, pour préciser, ajoute :
"A la Mare aux Enées, dans la route Ronde."
Il faut comprendre près la Mare aux Evées, par exemple au carrefour du Berceau.
Evée, œuvée ? lieu où les poissons déposent leurs oeufs.
Art. - Cassagne (Armand). S. 1886, aquarelle. - Castellan. Eau-forte (avant Louis-Philippe). - Dardoize (Ls-Em.). S. 1878. Un des chemins de la mare aux Evées. - Floury (Fr.-Ls-L.). S. 1879, Près de la mare, aquarelle. - Lachaume (J.-L.), dit Chéret. S. 1857, Environs. - Lefranc ? Chemin conduisant à la mare aux Œuvées, lithographie. - Rousseau (Théodore). Vente posthume, Route à travers la futaie de la mare aux Evées ; Étude d'arbres dans la futaie. - Thenot (J.-P.). S. 1838. Vue, aquarelle. - Watelet. 1829, lithographie. - Assiette de Sèvres, 1830.

Mare aux Evées. - Mare complètement transformée par les travaux exécutés sous le règne de Louis-Philippe.
Ces travaux ont eu pour but d'assainir le territoire marécageux qui l'entoure et d'assurer le débit de la mare par la création d'un ru, lequel, à l'origine, à causé des inondations : ce qu'on a peine à croire aujourd'hui.
Sur le plan de 1750, la mare occupe tout l'emplacement délimité par la route circulaire actuelle ; de plus, on y trouve trois autres petites mares, l'une vers le carrefour de l'Épine Foreuse, l'autre près de la route du Nord, la troisième à cheval sur cette même route.
"
La mare aux Evées était jadis une vaste crapaudière, il est vrai, mais c'était le sublime du genre, le désordre primordial le plus vigoureux, le fouillis marécageux le plus riche, entouré d'un vaste amphithéâtre des arbres les plus vieux et les plus remarquables.
La grandeur exubérante de la végétation dans tout ce canton prouvait surabondamment que l'influence de ce marécage n'était rien moins que délétère et les exhalaisons ne pouvaient nuire aux habitations, dont la plus voisine est distante de deux lieues.
Mais les forestiers ont cru faire un coup de maître en appliquant sur ce terrain le principe du dessèchement des marais et vite on s'est mis a faucher le fouillis aquatique, puis à pratiquer des saignées qui se rattachent à une petite mare centrale et il en est résulté un beau soleil dont les rayons sont des fossés d'eau verte et des digues de sable jaune : ce que voyant, les forestiers se sont applaudis, car ils avaient réussi à tracer une figure fort régulière: Ah ! Messieurs, disait un garde à des artistes, on a fait une bien belle chose de la Mare aux Evées depuis que vous l'avez dessinée : c'est de toute beauté maintenant.
"
L'Artiste, 1839, p. 291.

Mare aux Evées (Route de la). - Du bornage au carr. de l'Épine Foreuse. - QUEUE DE FAYS. VIII.
Cette route s'appelle maintenant route d'Orgenois ; l'ancienne route d'Orgenois, du carrefour de l'Épine Foreuse au carrefour du Berceau, est le Chemin de Fay-Bois-le-Roi.

Mare aux Evées (Route circulaire de la). - Coupant les r. de Dammarie, de la Table du Roi, Chemin de Fay à Bois-le-Roi. - MARE AUX EVÉES. VIII.

Mare aux Fées. - Cette mare s'est appelée longtemps la Grande Mare : c'est le nom qu'elle porte encore sur le plan de 1809, où le canton voisin se nomme Rocher aux Fées. - GRANDE VALLÉE. III.
Art. - Allongé (Aug.). Y. 1886, Le plateau ; S. 1890, aquarelle ; S. 1891, Chênes du plateau, fusain ; S. 1892, aquarelle ; Exp. F. 1888, 1894, fusains. - Ambroise (J.Fr.- Ach.). S. 1882 ; S. 1885. - Asselbergs. S. 1887, Un jour de mars à la mare aux Fées. - Barillot (Léon), S. 1872, Le plateau. - Belly (Léon). S. 1874. - Boucher {Alf.-J.). S. 1890, La grande mare. - Bussière (Gaston). S;. 1902. - Caron (Le-J.-Gust.) S. 1870 ; S. 1874. - Cassagne (Armd). S.1875, Plateau des Fées. - Cicéri (Eug.). S. 1851. - Daubigny. Eau-forte sous le titre : Intérieur de la partie élevée de la forêt. - Delessard (Aug.-Jos.). S. 1888, Plateau des Fées. - Deshayes (Célestin). S. 1861 ; S. 1864. - Diaz. Vente 1885. - Dumas. Eau-forte. - Foulogne (Alf.-Ch.). S. 1874. - Guignery (Gust.-Alf.). S. 1892, La neige au plateau de la mare aux Fées ; Exp. F. 1892, 1894. - Hélie (Geor.). Exp. F. 1895. - Kreutzer (Al.-Fd). S. 1887 ; S. 1888. - Lacroix (Tristan-Ls-J.). S. 1885, La descente du rocher aux Fées ; S. 1887, Le plateau. - Le Camus (Ls). S. 1875. - Mangin (Marcel). Exp. F. 1895. - Martin des Ancoignes (Pl-Ls). S. 1883. - Mazard (Alph.). Exp. F. 1892, 1893. - Rigolot (Al.-G.). S. 1892 ; S. 1893, pastel ; Exp. F. 1891, L'hiver; 1892, La neige au plateau de la mare ; 1893, 1894, Brume d'automne, Matinée d'hiver ; 1895. - Riou (Ed.) Exp. F. 1895. - Rossert (P.). Exp. F. 1893. aquarelles. - Teinturier (Ls-Fd-V.). S. 1875. - Tuyer (Ls-Edm.). S. 1881. - Vergez (Eug.). S. 1880. - Lithographies éditées par Denecourt.

Mares dans les Forts de Marlotte. - En plus de celles qui existent sur les plans modernes, le plan de 1750 en marque une à l'angle de la route des Fées et de la route de Marlotte.

Mares aux Fourmis. - Plusieurs mares sont disséminées dans les cantons de VENTES A GALÈNE et MARE AUX FOURMIS, PETITES MARES et VENTES COQUILLARD. IV.
Le plan de 1750 en figure quatre ; les comptes rendus des chasses les mentionnent aux 22 novembre 1746, 18 novembre 1747, 23 octobre 1749.

Mare de Franchard. -" Proche des marches en ruine (du pavillon) est une fontaine ou mare dite la Pierre de Saint-Félix ou de Franchard qui jamais ne tarit et dont l'eau découle d'entre un grand nombre de roches qui occupent tous les environs de cet endroit et sont hautes un peu plus que le rez de chaussée (du pavillon). " Masingi.
Art. - Dumont (Louis-P.-P.). S. 1874, Une mare à Franchard. - Febvre (Jules). Exp. F. 1891, Mare du vieux monastère. - Gautier (Mme M.). Exp. F. 1894. fusain. - Ruysscher (Joseph de). S. 1893, La mare du vieux monastère.

Mares Froideau. - Au Rocher Cassepot.

Mare de la Galiotte, à La Chapelle-la-Reine.

Mare Goulotte (Route de la). - De r. du Liteau au carr. de la Touche aux Mulets. - PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS. V.
La route passe sous une arcade de l'aqueduc de la Vanne: nous n'avons pas vu de mare.

Mare aux Grenouilles. - Il n'y a pas, officiellement, dans la forêt, de mare qui porte ce nom.
C'est la fantaisie des artistes qui désigne ainsi tantôt l'une, tantôt l'autre.
La mare aux Grenouilles, de Gassies, est une mare, aujourd'hui desséchée, dans l'allée des Mazettes.
Celle de Ladislas de Paal semble bien être la mare à Dagneau.
Art. - Cassagne (Armd). S. 1882. - Desmarquais (Hipp.-Ch.). S. 1882 - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1877. - Paul (Ladislas de). 1876 et dess. gravé. - Pron (Ls-Hect.). S. 1886.

Mare, près la maison forestière de Grosbois. Plan mss. de 1750.

Mare du Gros Fouteau.- Mare creusée en 1892 par M. Colinet, au bord de la roule Tournante des Hauteurs de la Solle.

Mare aux Ligueurs. - Près la route des Ligueurs.
On l'a appelée Mare Sanguinède, à cause du voisinage de la Fontaine Sanguinède.
Art.- Delaroche (H.-G.). S. 1864, Vaches et chèvres près de la mare Sanguinède. - Faucher (Mme), née Guitrel. S. 1868, La mare Sanguinède. - Gautier (Mme Marie). Exp. F. ; 1894, fusain.- Riottot (Ad.-Ant.). Exp. F. 1893. - Ruyssaher (Jos. de). Exp. F. 1893. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). Exp. F. 1890, posthume. - Saunier (Oct. - Alf.). .S. 1872, Mare sous les hêtres, fontaine Sanguinède.

Mare Marchais. - Nom de la mare de Courbuisson, sur le plan de 1809 ; elle est citée dans les chasses de 1745 et de 1773.

Mare du Marchais, à La Chapelle-la-Reine.

Mare Marcou. - Près de la Vallée Malvoisine ; hors la forêt.

Mare dans Marion des Roches. Chasse de 1770.

Mare de Meun. - Mare très pittoresque au milieu du village.
Un cerf y est pris le 24 octobre 1751.

Mare dans le Mont Gauthier, près la route du Berceau. Plan mss. de 1750.

Mare du Mont Saint-Père, dans le canton de ce nom.
Art. - Gairint (Jean). S. 1845, Vue prise à la mare du Mont Saint-Père.

Mare du Mont Ussy. - Sur le sentier de la promenade du Mont Ussy.

Mare des Oiseaux de Proie. - Près du carrefour de ce nom. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Mare du Parc aux Boeufs. - Canton du même nom. - IV.
Le compte rendu des chasses de 1771 la nomme la Belle Mare.
Art. - Diaz. Le parc aux bœufs, gravé par Milius et par Greux. - Gallier (Ach.-Gr.). S. 1836, Vue prise à la mare.

Mares, dans le canton des Petites Mares. 
Sur le plan de 1750, on n'en compte pas moins de six, le long de la route des Petites Mares.

Mare dans le Petit Paris ; citée dans une chasse de 1770.

Mare à Piat - Dans le ROCHER CUVIER CHATILLON, près de Belle Croix. VII.
Le nom de cette mare vient de ce qu'un nommé Piat, garde général des forêts, y fut jeté par des individus qui avaient à se plaindre de sa sévérité dans le service.
Ce bain forcé ne lui fut pas funeste, puisqu'il est mort à l'âge de 81 ans, le 26 août 1805, laissant une nombreuse famille.
Art.- Bléry (Eug.). 1842, Le chêne, eau-forte ; 1867, eau-forte. - Dannequin (A.-J.). S. 1869; S. 1875, eaux-fortes. - Dumont (L8-P.-P.). S. 1878. - Robert (Karl). Vente 1890, Les bouleaux de la mare Apiat, fusain. - Rousseau (Théodore). Vente posthume, Effet du soir ; Petit bois de la Mare à Piat, lavis, héliogr. - Thepaut (Jules). S. 1868, Effet d'automne. - Vincent ( Mlle). S. 1866, La mare Appia (sic). - Lithographie anonyme (Lefranc ?).

Mare à Piat (Route de la). - De r. Ronde à la Mare Dagneau. - ROCHER CUVIER CHATILLON. VII.

Mare aux Pigeons. - Dans les GORGES DE FRANCHARD. V.
Art. - Cassagne (Arm.). S. 1878, aquarelle. - Christodule. Grav. sur bois dans la France illustrée. - Colin (Paul-Alfred). S. 1885. - Defaux (Alex.). S. 1883, Les vieux bouleaux de la mare aux Pigeons. - Flameng (François). Une chasse de l'Empereur, hallali à la mare aux Pigeons, publié par MM. Boussod-Valadon, avec un article de Frédéric Masson. - Gautier (Mme M.). Exp. F. 1894. - Protche (A.). Eau-forte dans Paris à I'eau-forte.

Mare aux Pigeons (Route de la). - De r. des Gorges de Franchard au carr. de l'Ermitage. - GORGES DE FRANCHARD. V.

Mare dans la PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.
Le plan de 1750 figure une très grande mare sur l'emplacement délimité aujourd'hui par la route du Collet, mais les mares des Couleuvreux ne sont pas indiquées

Mare des Pleux. - Dans un partage du 12 janvier 1614 figurent 24 perches au lieu dit la Haute Bercelle, à prendre du côté de la mare des Pleux qui est le bout d'en bas.
Il en est encore question dans des actes de 1627.

MARE DES PRESSOIRS. - Canton de 50 hectares 43 ares 87 centiares. - II.

Mare des Pressoirs. - La mare, figurée comme très grande en 1750, encore indiquée sur le plan de 1809, près de la route Nationale, à l'endroit où elle fait un coude, ne semble plus exister.
C'était un lieu d'assemblée pour la chasse à courre.
Le 22 septembre 1725, le roi y prend deux cerfs, après dix lieues de chasse.
On y chasse encore le lièvre le 2 septembre et le renard le 18 novembre avec les petits chiens; chaque fois, l'animal les met en défaut.
Le 20 octobre 1828, dans la chasse à laquelle assistent le Roi, M. le Dauphin et Mme la Dauphine, le cerf prend l'eau à la Mare du Pressoir, puis va se jeter dans la Seine près Saint-Mammès.
Le 6 décembre 1828, le Livret des chasses du Roi note encore que le cerf prend l'eau à la Mare du Pressoir : il est porté bas après vingt-deux minutes de chasse.

Mare des Pressoirs (Carrefour de la). Aujourd'hui carrefour des Placereaux.

Mare des Pressoirs (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n° 58 à r. du Prince. - PLACEREAUX, ROCHER D'AVON. II.
Coupée par la chemin de fer.

Mare de la route du Prince de la Moskowa. - A son intersection avec la route Ronde.

Mares dans la Queue de Fays. - Le plan de l750 ne compte pas moins de cinq mares dans ce canton.
Deux à droite et à gauche de la route des Billebauts, trois vers le carrefour de l'Épine Foreuse : l'une de celles-là est à cheval sur la route qui deviendra le chemin de grande communication n° 115.

Mare de Recloses. - En 1624, bail à rente foncière d'une maison sise à Recloses, au carrefour, devant la mare.

Mare du Revoir (Route cavalière de la). - De r. de Barbizon à r. des Gorges d'Apremont. - GORGES ET PLATIÈRES D APREMONT. VI.
Il n'y a plus trace de mare le long de cette courte route.
Art. - Rousseau (Th.). Vallée de la Mare du Revoir, Apremont, pastel et peinture, héliogr.

Mare dans le Rocher Boulin, à l'intersection de la route Héron et du chemin de grande communication n°58.
Plan mss. de 1750.

Mare dans le Rocher de la Combe. Mentionnée dans une chasse de 1773.

Mare dans le Rocher de Milly, près la route Ronde.
Mare ancienne, qui subsiste.

Mare des Roches. - Sur la platière du Rocher Brûlé. Gorges d'Apremont.
Art. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1865, La mare des Roches.

Mare aux Salamandres. - Nom donné à une mare du Rocher des Demoiselles.

Mares à la Vallée de la Solle.
Art. - Diaz, p. gravé par G. Greux.

Mare dans la Vallée Jauberton, près la route du Brocard. Plan mss. de 1750.

Mare de Valvins.
Art. - Dony. Exp. F. 1889. - Ruysscher (Jos. de). Exp. F. 1895, Un coin de la mare de Valvins. - Tanzi (Léon). Exp. F. 1888, Mare à Valvins.

Mares dans les Ventes à Bauge. - Outre celle qui deviendra la mare à Bauge et celle qui est à cheval sur la route du Nord, le plan de 1750 marque encore une mare à l'angle des routes de l'Épine Foreuse et du Rocher Canon.

Mare dans les Ventes Cumier. - Mare, sous la futaie, où un cerf est pris le 9 novembre 1743.

Mare dans les Vieux Rayons. - Grande mare, à gauche de la route Ronde, en allant vers la Table du Roi, près la route du Lancé. Plan de 1750.

Marie (Route). - Du carr. d'André à la r. Froidoure. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.
La princesse Marie d'Orléans, fille de Louis-Philippe: rappelons ici qu'elle est l'auteur des vitraux de la chapelle Saint-Saturnin.

Marie-Thérèse (Route). - De r. nat. n° 7 au carr. des Trois Frères. - BAS BRÉAU, GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT, MONTS GIRARD, PLAINE DE VACHERIN, BUTTES DE FRANCHARD. VI, V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
Marie-Thérèse d'Autriche, femme de Louis XIV ; on a pris les noms des maîtresses ; la femme légitime ne devait pas être oubliée.
Art. - Barye (Ant.-Ls). Exp. 1875, La route Marie-Thérèse.

Marignan (Route). - Du carr. de l'Épine Foreuse au carr. de la Table du Roi. - TABLE DU ROI. VIII.
Victoire de François Ier en 1515.

MARION DES ROCHES. - Canton de 65 hectares 50 ares 49 centiares. - II.

Nous étions perdus, Dieu merci,
Dans la forêt, bien loin des hommes,
Et des femmes certes aussi !
Elle sourit; nous en sommes
Venus, sans en être priés,
Aux suprêmes approches -
Et nous nous sommes mariés
Au Marion des Roches

JACQUES MADELEINE.
(Brunettes ou Petits airs tendres.)

Marion des Roches (Route). - Du carr. des Ventes Nadon au bornage, r. de Larchant à Moret. - POINTE D'IRAI, PLAINE RAYONNÉE, ROCHER BESNARD, PLAINE DU ROSOIR, MARION DES ROCHES. - I, II.

MARLOTTE. - Hameau dépendant de la commune de Bourron.
Art. - Allongé (Aug.). Exp. F. 1888, Sentier de Marlotte à Bourron ; Vente 1890, Sentier de Marlotte à la mare, aquarelle. - Ambroise. S. 1884, Plateau de Marlotte. - Auzende (L.). Exp. F. 1891, Une rue. - Becker (B.). Exp. F. 1887, Vue des Clapiers. - Berchère (Narc.). S. 1846. - Darien (H.). Exp, F. 1893, En hiver. - Delessard (Aug.-Jos.). S. 1873, Entrée du village ; S. 1874. - Didier (Jules). S. 1857, Une rue. - Floury (Fr.-LS-J.). S. 1877, La forêt, près Marlotte, aquarelle. - Hardon (Alb. -ls). S. 1865, Chemin des vaches. - Kreutzer (Alex.-Fd). S. 1887, Sentier du plaisir ; S. 1888, Entrée de la Croix cassée. - Lacroix (Tristan-S.-J.). S. 1886. - Laurens (Jules-J.-A.). S. 1857. - Lavieille (Eugène-A.-S.). S. 1849, Vue prise au plateau. - Mazard (Alph.). Exp. F. 1893, La moisson ; S. 1893, Le dégel. - Noirot (Em.). S. 1879, Le chemin des artistes ; S. 1881, Les Trembleaux. - Normand Saint-Marcel. Exp. F. 1895, La plaine pendant la moisson. - Pellenc (Léon). S. 1869, Groupe de chênes. - Ramin (Oct.). Exp. F. 1895, La plaine. - Ravanne (Léon-G.). S. 1880. Une rue. - Saunier (Oct.- Elfe.). S.1876, Chemin de Montigny à Marlotte. - Sisley (Alfr.). S. 1866, Une rue. - Taylor (Thom.). S. 1880, Une cour. - Tusset (Guil.-Ch.). S. 1870, La maison de la veuve. - Veron (Alex.-René). S. 1848, Intérieur de grange ; S. 1859, Les vendanges. - Maison de Murger à Marlotte, gr. sur bois.

Marlotte. - Voir Forts de Marlotte. Marlotte (Carrefour de). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 58, des r. de la Palette, Ronde, Hippolyte. - VENTES BOURBON. III.

Marlotte (Route de). - Du carr. de la Croix Saint-Hérem au bornage. - VENTES A LA REINE, FORTS DE MARLOTTE, GRANDE VALLÉE. III.
Ce peut être l'ancienne route de Marlotte qui rejoignait le pavé de Bourron à la Croix de Saint-Hérem.

Marquise. (Route). - De r. Trappe Charette à r. de la Chimère. - TRAPPE CHARETTE, GRANDS FEUILLARDS, ROCHER DE LA COMBE. IV et V.

Marquise (Cavalière). - De r. Clémentine à r. du Lézard. - ROCHER DE LA COMBE. IV.

Marrier (Carrefour). - Inters. des r. du Conservateur ou du Législateur, du Lieutenant, Barbeau, de la Belette, Marrier. - PLAINE DE SERMAISE. IX.
M. Marrier de Boisdhyver, ancien lieutenant de la maîtrise, fut nommé en avril 1800 administrateur provisoire de la Forêt ; en 1801, inspecteur ; l'almanach de 1811 lui donne le titre de capitaine régisseur des forêts et chasses impériales.

Marrier (Route). - Du carr. du Daguet au bornage. - PLAINE DES ÉCOUETTES, PLAINE DE BOIS-LE-ROI, LA BOISSIÈRE, PLAINE DE SERMAISE. IX.

Martinet (Route du). - De r. de la Butte du Montceau au ch. de gr. comm. n° 138. - BUTTE DU MONTCEAU. I.

Marthe (Route). - Du carr. des Primevères à r. des Tapisseries, sur le bornage. - VENTES CUMIER. III.
Marthe, garde de la forêt, assassiné le 26 août 1815.

Mascara (Route). - Du carr. des Ventes du Lys au ch. de gr. comm. n° 142. - VENTES DU LYS. VIII.
Ville d'Algérie prise par les Français en 1837, c'est-à-dire au moment où l'on donnait des noms aux routes de la forêt.

Massoury. - Rive droite de la Seine.
Massory et grande route de Massaury, lieux de queste et de relai pour chasser à courre aux Buissons de la Brie, circonvoisins du Chastelet (de Salnove).
Le roy y chasse deux loups le 30 septembre 1725.
Art. - Postelle (Em.). S. 1831, Lisière de bois, entrée de vente, vue prise dans la forêt de Massouris.

Mathurins (Route des). - De r. de l'Ermitage à r. Tournante des Ventes Alexandre. - PLAINE DE MACHERIN. V.
Allait autrefois jusqu'au point de vue des Gorges d'Apremont.
Cette partie s'appelle depuis 1899 route de la Base.
Nom vulgaire des religieux de l'ordre de la Sainte-Trinité, qui possédaient un couvent au château de Fontainebleau.

Mauvais Passage (Route du). - Du carr. de la Canche Guillemette à r. nat. n° 51. - CANCHE GUILLEMETTE, CANCHE AUX LIÈVRES, PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES, ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE, PLAINE DU MONT MORILLON. IV.

Mayenne (Carrefour de). - Inters. des r. de Cheyssac, de Mayenne, de la Percée. - ROCHER D'AVON. II.
Charles de Lorraine, duc de Mayenne, l'un des chefs de la Ligue, fit sa paix avec Henri IV qui ne tira de lui d'autre vengeance que de le promener dans les jardins du château de Fontainebleau.

Mayenne (Route de). - De r. de l'écureuil à r. du Prince. - ROCHER D'AVON, PLAINE D'AVON. I, II.
Coupée par le chemin de fer.

Mazarin (Route). - De r. des Oiseaux de Proie au carr. du Cèdre. - ROCHERS ET PLATIÈRES DES GORGES DU HOUX. V.
Le célèbre ministre de Louis XIV, qui a été gouverneur de Fontainebleau.

Mazettes (Route des). - De r. Marie-Thérèse au bornage de Barbizon, à l'entrée du hameau. - BAS BRÉAU. VI.
Mazette : mauvais petit cheval.
Art. - Th. Rousseau. Vente posthume, Hêtre foudroyé à l'entrée du Bas Bréau, près le bornage des Mazettes, héliogr.

Médicis (Route). - De r. nat. n° 51 à l'ancien champ de manoeuvre, au bornage des Sablons. - PLAINE DU MONT MORILLON, ROCHER DU MONT MORILLON, ROCHER DE BOULIGNY, VENTES AU DIABLE, ROCHER BRÛLÉ, PLAINE RAYONNÉE. II, III, IV.
Famille de Florence qui a donné plusieurs reines à la France.

Méhul (Route). - Du ch. de gr. comm. n° l15 au carr. du Berceau. - MONT GAUTHIER. VIII.
Musicien célèbre, 1763-1817.

Melun (Chemin de). - Le chemin de Melun, c'est la route nationale n° 5 bis.
Cependant, sur le plan Defer, deux variantes sont indiquées : dans la première, le chemin de Melun ne passe pas à Notre-Dame de Bon-Secours; dans la seconde, elle quitte la route à la Croix de Vitry pour longer la Seine et passer à La Rochette.

Mémorant. - Ferme et château, près du bois Notre-Dame, dépendant de la commune de Perthes, canton sud de Melun.

Menpehous. - Ce nom se trouve sur les deux plus anciennes cartes de la forêt, celle de Picart, 1624, et celle de Boisseau, copie de la précédente avec une orientation différente, pour désigner un groupe de bâtiments, vers la Vallée de la Solle.
Les fondations qu'on a retrouvées près de la Fontaine Sanguinède sont-elles la trace de ces constructions ?
Peut-être ; mais nous n'en ignorons pas moins à quoi elles servaient et la signification de ce mot Menpehous.
Pour ceux qui veulent à toute force des explications et des étymologies, nous suggérerons que men ou maine veut dire maison (Ducange), que pehous peut être mis là pour pellous, velu, et par extension sale, malpropre, pauvre (Roquefort), et que le tout a pu s'appliquer à un groupe de misérables cabanes.

Merisier (Route du). - De r. Michaux au carr. du Chêne Rouge. - GORGE AUX MERISIERS. V.

Mésange (Route de la). - De r. de l'Affectation à r. nat. n° 7. - MONTOIR DE RECLOSES. III.

Meun. - Hameau d'Achères, canton de La Chapelle-la-Reine, arrondissement de Fontainebleau ; il avait droit d'usage.
Art. - Rousseau (Th.). 1860, Chemin dans les roches de Meun, peinture, heliogr. ; 1858, Souvenir du bois de Meun, peinture, hélioscope.

1. Meute (Route de la). - De r. de Médicis à r. nat. n° 5 bis. - ROCHER BRÛLÉ, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. II.

2. Meute (Route de la). - Du carr. du Daguet à r. de Luxembourg. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.

Michaux (Route). - De r. Ronde à r. du Chêne Rouge ou à r. du Renard. - GORGE AUX MERISIERS. V.
Michaux, botaniste français, 1746-1802, qui a donné son nom à une plante; plutôt que Clovis Michaux, procureur du roi à Fontainebleau, poète, protecteur d'Alexis Durand.

Milady (Route). - De et à r. de la Malmontagne. - MALMONTAGNE. II.

Milan (Carrefour du). - Inters. des r. de la Gorge aux Néfliers, du Milan, du Faucon, appelée maintenant r. du Hibou. - MONTS GIRARD. VI.

Milan (Route du). - Du carr. du Milan à r. du Cul de Chaudron. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.

Millet-Rousseau (Monument). - Le monument de Millet-Rousseau, composé d'une plaque de bronze encastrée dans un rocher, où sont sculptées par Chapu les têtes des deux grands artistes, a été inauguré le 11 avril 1884, à l'entrée de Barbizon.
Si les localités sont grandes par les grands hommes auxquels elles donnent la naissance, elles deviennent plus célèbres encore par ceux qui leur donnent leur tombeau. Témoin, Barbizon !
Il a donné asile à la plupart des artistes modernes :
les uns n'ont fait qu'y passer, comme Corot, Daubigny, Dupré, que les critiques étrangers classent cependant parmi les peintres de Barbizon; les autres s'y sont fixés et y ont longtemps vécu, comme Barye, Diaz, Charles Jacque, pour ne citer que les plus illustres; mais Rousseau et Millet y sont morts, et cela suffit pour justifier le souvenir que Barbizon, dans sa reconnaissance, a voulu leur consacrer. 
Théodore Rousseau, né en 1812, est venu à Barbizon dès 1836 ; il y est mort en 1867. C'est le peintre de la forêt.
Jean-François Millet est arrivé à Barbizon avec Charles Jacque en 1849.
Il faut lire dans le Livre d'or de J.-F. Millet leur voyage dans la forêt de Fontainebleau, leur recherche d'un petit hameau dont le nom finit en zon, que Diaz leur avait recommandé, leur entrée chez le père Ganne, où Célestin Nanteuil, Hamon, Diaz, Boulanger, les invitent à fumer la pipe qui doit servir à les ranger parmi les coloristes ou parmi les classiques, et la fière réponse de Millet :
"
Si vous ne fumez pas, disait Hamon, comment savoir dans quelle école vous placer ?
- Eh bien, répond Millet, si vous êtes embarrassés, placez-moi dans la mienne.
"
Millet est mort à Barbizon le 20 janvier 1875.
C'est le peintre de la plaine. A côté d'eux, il convient d'évoquer la mémoire de leur ami le plus intime, de leur biographe, Alfred Sensier, lui aussi fidèle habitant de Barbizon.
Art. - Jacque (Frédéric). Monument de J.-F. Millet, eau-forte.
Bibl. - Alfred Sensier. Souvenirs sur Th. Rousseau ; Paris, Techener, 1872. - Alfred Sensier. J.-F. Millet ; Paris, Quentin, 1881. - Ch. Yriarte. J.-F. Millet ; Paris, 1885. - A. Piedagnel. Millet ; Paris, veuve Cadart, 1876. - Le livre d'Or de J.-F. Millet, par un ancien ami ; Paris, Ferroud. - John W. Mollet. The painters of Barbizon ; London, 1890. - D.-C. Thompson. The Barbizon, school of Painters ; London, 1890. - Henry Naegely. J.-F. Millet and rustic art ; London, 1898. - H. Marcel. Quelques lettres inédites de J.-F. Millet, Gazette des Beaux-Arts, l90l. - Louis Souillé, Les grands peintres aux ventes publiques, J.-F. Millet ; 1900. - Roger Milès. Le paysan dans l'oeuvre de Millet ; 1895.

MILLY-EN-GASTINAIS. - Chef-lieu de canton du département de Seine-et-Oise, arrondissement d'Étampes.
Art. - Chastillon. Milly, petite ville en Gastinais, et Maison platte, deux grav. - Defaux (Alex.). S. 1864, Environs de Milly. - Longueville. S. 1868, La plaine de Milly, fusain. - Parmentier (H.). S. 1838, Vue du château de Milly. - Lithographies Denecourt. 

Bibl. - Articles traitéz et accordez en la conférence des députez de l'un et l'autre party, tenue à Milly, sur l'interprétation et exécution d'aucuns articles de la trêve, A Paris, par Fredéric Morel. 1593, 4 ff. in-8°. - Lettre sur la ville de Milly, par A. D. E. D. (Pierre-Hubert Auson, docteur en droit), dans Nouvelles recherches sur la France, 1766. - V. de Milly. Droits concédés aux habitants de Milly par Isabelle de Maillaut. le 15 mai 1373. Fontainebleau, Jacquin 1855. - Vicomte 0. de Poli. Inventaire des titres de la maison de Milly. Paris, Conseil héraldique de France, 1888. - Allain. Milly-en-Gâtinais. Corbeil, Crété, 1889, in-8° de 27 p. - Sougit. Essais historiques sur la ville de Milly. 1814 (ms.) - L. Marquis. Recherches historiques sur Milly-en-Gâtinais, Annales du Gâtinais, 1896.

Milly. - Voir Rocher de Milly.

Milly (Ancienne route de). - Du bornage à r. nat. n° 51. - ROCHER DE MILLY, ROCHER DE LA SALAMANDRE. V.
Nom et route anciens et actuels.
Sur le plan Defer : chemin de Trappe Charette.
M. Domet l'appelle : route de Milly à la Touche aux Mulets.

Molière (Le). - Vieux chêne dans la Gorge aux Loups.

Monaldeschi (Route). - De r. nat. n° 7 à r. Tournante des Monts Saints-Pères. - ROCHER CUVIER CHATILLON, MONTS SAINTS-PÈRES. VI. Victime de la reine Christine, assassiné le 10 novembre 1657.

Monastère (Route du). - Du carr. des Gorges de Franchard au carr. de la Croix de Franchard. - GORGES DE FRANCHARD. V.

MONT AIGU. - Aucun canton ne porte aujourd'hui ce nom, qui est inscrit cependant sur tous les plans et désigne les rochers qui font suite à la Gorge du Houx.
Dans la terminologie, qui date de Duvaucel, on ne connaît que la Plaine du Mont Aigu.
Art. - Assiette de Sèvres : 1838. Sommité du rocher Mont Aigu. 

Mont Aigu (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Aigu, de l'Émerillon, du Gerfaut, Henriquez, de la Chouette. - ROCHERS ET PLATIÈRES DES GORGES DU HOUX. V.

Mont Aigu (Route du). - De r. dép. n° 38 au carr. de la Croix de Franchard. - MONT FESSAS, ROCHERS ET PLATIÈRES DES GORGES DU HOUX. V.

MONT AIVEU. - Ancien canton, entre la Malmontagne et le Haut Mont, inscrit sur le plan de 1809. - II.
Art. - Martin (Vict.). Exp. F. 1893. - Peyrol (René). S. 1891, Les buissons du Mont Éven.

MONT ANDART. - Canton de 29 hectares 71 ares 89 centiares. - I.
A Montandart, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au Puits de Moret (de Salnove).

Mont Andart (Route du). - De l'ancienne r. de Bourgogne à r. du Grand Jarrier. - MONT ANDART. I.

MONT BAUT. - Près Bois-le-Roi, aux Ventes Bouchard, ancien canton. - VIII.

MONT AUX BIQUES. - Canton porté sur le plan de 1809, mais oublié au tableau général des 175 triages (nom que le plan donne à ces divisions), ce qui explique peut-être pourquoi M. Domet comptait en 1750 176 cantons. - IV.
Incendié en 1716 ; replanté en 1817 sur 14 ares 20 centiares.

Mont aux Biques (Route du). - De r. du Rocher du Mauvais Passage au carr. des Grands Genièvres. - MONT AUX BIQUES. IV.

MONT CATON - Canton, près du Long Rocher entre les Trembleaux et Croc Marin, commune de Montigny, dont la propriété paraît avoir pour destinée de rester éternellement douteuse.
Nous trouvons d'abord fine mention du Mont Caton dans la charte de saint Louis, de décembre 1260.
Il le donne au couvent de la Sainte-Trinité :
"
Insuper donamus et concedimus eisdem in puram et perpetuam elemosynam omnes terras nostras sitas in loco qui dicitcur Mons Catonis, ad essarcandum et redigendum ad culturam usque ad sommam ducentorum et quinquaginta arpentorum continentes. "
Mais le roi avait donné ce qui ne lui appartenait pas.
En 1265, Arnulphe le revendique et obtient gain de cause. Voici tout le procès rapporté dans les Olim I. 186 :
Inquesta facta utrum Arnulphus, dictus Bailledart et ejus antecessores usi sunt expletare Montem Catonis. Facta inquesta per Johannem de Floriaco, militem domini regis et magistrum Thomam de Parisiis clericum domini regis. Sufficienter probutum est per usus et per cartam regis Philippi, quam habet idem Arnulphus quod Mons Catonis predictus pertinet ad eumdem Arnulphum.
Les Trinitaires restèrent-ils cependant en possession du Mont Caton ?
Le domaine royal en reprit-il la propriété ?
Ce qui est certain, c'est que les habitants de Montigny s'en emparèrent et se mirent à le cultiver.
L'administration, sous le Premier Empire, essaya de les expulser. Elle obtint des arrêtés favorables du Conseil du Préfecture ; elle commença à les exécuter. Mais ses adversaires se pourvurent devant le Conseil d'État, qui n'a pas encore statué.
M. Domet, qui rapporte cette procédure, dit que l'administration s'appuyait sur un mauvais argument et que c'est seulement comme bien de l'ancien clergé (les Trinitaires) qu'elle pouvait revendiquer le Mont Caton.
Mais la propriété des Trinitaires elle-même est-elle bien certaine ?

Mont-de-Char. - Lieu dit entre le Bois Prieur et le Bois de Seveux (Plan 1778).
Le compte rendu des chasses du 15 octobre 1746 le nomme Mont-de-Sa.
Mont Chauvet.
- Voir Grand, Petit Mont Chauvet.

Mont Chauvet (Route du). - Du carr. du Bouquet du Roi au carr. du Gros Hêtre. - LA TILLAIE, GROS FOUTEAU. VI VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724. 
Art. - Bourdon (Ch.). S. 1846, 1847, Une mare, Bouquet de chênes au Mont Chauvet, dessins. - Dannequin (A.-J.). S. 1877, Au Mont Chauvet. - Gagey (Ad.). S. 1857, Bruyères du Mont Chauvet. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Vieux chêne et sentier au Mont Chauvet. - Lithographies Denecourt.

MONT ENFLAMMÉ. - Canton de 37 hectares 59 ares 92 centiares. - IV.
D. Morin et le P. Dan citent la Plaine du Mont Enflammé.

Mont Enflammé (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Enflammé, du Griffon, de la Salamandre. - MONT ENFLAMMÉ. IV.

Mont Enflammé (Route du). - Du carr. de l'Épicéa à r. nat. n° 51. - MONT ENFLAMMÉ. IV.

MONT FAUCON ou MONT DES FAUCONS. - Canton compris dans la donation de saint Louis de 1260, racheté en partie sous Louis XV, dépendant de la GARENNE DE GROS BOIS. II.

MONTS DE FAYS. - Canton de 308 hectares 6 ares 62 centiares. - VII.
Au Mont Foy, proche la Belle Croix, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly (de Salnove).
Le 29 décembre 1650 (Boucher, notaire), Étienne Beaune, facteur des sieurs Bertrand et Nivert père et fils, de Brolles, vend à des charpentiers de Fleury et de Fontainebleau 210 pièces fournies de bois carré de chêne, pris dans la vente des Monts de Fay appelé Bréau.
Art. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1880, Aux Monts de Faïs, aquarelle.

Monts de Fays (Carrefour des). - Inters. des r. du Clocher, de Belle Vue, Sampité, du Vautrait. - MONTS DE FAYS. VII.

Monts de Fays (Étoile des). - Ancien nom du carrefour du Vautrait.

Monts de Fays (Route des). - De r. Tournante du Cuvier Châtillon à r. Tournante des Longues Vallées. - MONTS DE FAYS. VII.
Ne passe pas au carrefour des Monts de Fays.

Monts de Fays (Route Tournante des). - De et à r. du Perchis. - MONTS DE FAYS. VII.

MONT FESSAS (Le). - Canton de 77 hectares 45 ares 57 centiares. - V.
Replanté en 1782.

Mont Fessas (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Fessas, du Mont Aigu, de l'Œuf, de l'Autour, de l'Ermitage, N. - MONT FESSAS, PLAINE DU MONT AIGU. V.
Autrefois étoile de la Plaine du Mont Aigu.

Mont Fessas (Route du). - De r. du Bouquet du Roi à r. du Long Boyau. - LA TILLAIE, FOSSE A RATEAU, MONT FESSAS, ROCHER DU LONG BOYAU. VI et V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

MONT GAUTHIER. - Canton de 90 hectares 47 ares 9l centiares. - VIII.
Replanté sur 2 ares en 1803, sur 5 ares 28 centiares en 1819, sur 16 ares 78 centiares en 1826.
Jean de Beaune est adjudicataire d'une vente en 1721.
Sur le plan Matis, 1709, on distingue le Grand Mont Gauthier et le Petit Mont Gauthier.

MONTS GIRARD. - Canton de 198 hectares 46 ares 57 centiares. - VI.
Au Mont Gerard, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à Chailly (de Salnove).
Olim I, 12 (1257) :
Dominius Johannes de Floriaco miles, qui petebat planum boscorum de Monte Gillardi in Bieria, nihil probavit, nec habebit.
Le canton est replanté en 1776, sur 42 ares 87 centiares ; en 1792, sur 13 ares 23 centiares.
Le 9 octobre 1748, un sanglier attaqué à Barbisonnière est tué par le roi au pendant des Monts Girard.
En 1772, il est question du treillage des Monts Girard dans le compte rendu des chasses.
Art. - Bodmer (Karl). Vente 1886, Dans les Monts Girard. - Bredillet (Arm.-Viet.). S. 1884. - Delambre (L.). S. 1882, En novembre. - Diaz de la Peña (N.). Vente 1868. - Esbrat (Raym.-Noël). S. 1836 - Farjon (Jean-Fr.). S. 1874, Jeune chêne, l'été, sur les Monts Girard. - Gassies (J.-B.-Georges). S.1879 ; Exp. F. 1892. - Labbé (Em.-Ch.). S. 1850. - Luniot (Edmond). S. 1878. - Nyon (Eug.). S. 1843, Le chêne des Monts Girard (le Bélus), p. et gr. - Rigolot (Alb.-Gabr.). S. 1886, Décembre. - Rousseau (Théod.). S. 1855, Lisière des Monts Girard ; Vente posthume, Rochers des Monts Girard ; Le chêne des Monts Girard. pastel; Route des Monts Girard aux chênes de Lantara, ébauche héliogr. - Thepaut (Jules). S. 1870, Sur le plateau. - Wagrez (Edm-L.-M.). S. 1853.

Monts Girard (Carrefour des).- Inters. des r. des Monts Girard, du Fourneau David, du Puits au Géant, du Cul de Chaudron. - MONTS GIRARD. VI.
Autrefois grande étoile des Monts Girard.

Monts Girard (Route des).- De r. de la Gorge aux Néfliers, près du bornage, au carr. de la Gorge aux Néfliers. - VENTES ALEXANDRE, MONTS GIRARD. VI.

Monts Girard (Route Tournante des).- Du Point de Vue des Gorges d'Apremont à r. de la Gorge aux Néfliers. - MONTS GIRARD. VI.

MONT MERLE- Canton de 160 hectares 53 ares 45 centiares. III.
Mont Marle, lieu de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable, au Puits de Moret, au Pavé de Bourron ou à la Croix de Souvray (de Salnove).
On y place même un relai pour courre au bois d'Arvaux en Brie.
Les grand et petit Mont Merle sont cités par le P. Dan.
Art. - Captier (Em.). Exp. F. 1895, Le Mont Merle vu de la route de Paris.

Mont Merle (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Merle, de l'Engoulevent, de l'éclair, de l'Embouchure. - MONT MERLE. III.
Autrefois petite étoile du Mont Merle.

Mont Merle (Route du). - Du carr. de la Jeunesse au carr. du Rocher aux Nymphes. - MONT MORILLON, MONT MERLE. III, IV.
Le P. Dan cite la route du MontMerle.
Est-ce la route actuelle ? Rien n'est plus douteux, car, telle que nous la voyons, elle devrait être classée parmi les petits chemins d'adresse que le P. Dan ne daigne pas nommer.
D. Morin connaît la roule de Mont Melle à la lande de Bouron : peut-être la route des Forts de Marlotte.

MONT MORILLON. - Canton de 73 hectares 99 ares 83 centiares. - IV.
Incendié en 1716. Replanté sur 14 ares 20 centiares en 1817.
Lieu de queste, quand l'assemblée pour la chasse à courre est au Pavé de Bourron (de Salnove).
Il est cité par le P. Dan; D. Morin l'appelle Mont Moüillon.
L'arrêt du 31 octobre 1716 ordonne le recépage de 167 arpents 95 perches de bois de différents âges, depuis 20 ans jusqu'à l00 et 200 ans, triages de Mont Morillon, rocher du Mauvais Passage, gorge de la Canche aux Lièvres et Mont aux Biques.
C'est là qu'a été retrouvé, le 2 décembre 1787, le cadavre du vicomte de Wall tué en duel par un inconnu.
Art.- Bidauld. S. 1834, Vue de la ville et de la forêt de Fontainebleau, prise du Mont Morillon.

Mont Morillon - Voir Plaine du Mont Morillon.

Mont Morillon (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Morillon, Cupidon, N. - MONT MORILLON. IV.

Mont Morillon (Route du). - De r. nat. no 51 à l'inters. des r. de Valmy et de la Jeunesse. - Mont Morillon. IV.

MONT PIERREUX. - Canton de 74 hectares 38 ares 12 centiares. - VII.
Mont Perreux ou Pierreux, ainsi appelé parce que là se tire de la pierre à bastir (P. Dan).
Des actes nous apprennent en effet qu'il s'y trouvait des carrières à moellons en 1614, 1621. D. Borin l'appelle Mont Paveux.
Une tradition rapportée par Domet veut que Cuvier ait trouvé le premier, à la suite d'une longue méditation sur le mont Pierreux, que la composition des terrains des environs de Paris s'expliquait par l'alternance des eaux douces et salées.
Comme beaucoup d'auteurs, cette tradition doit être fausse.
Dans un Essai Sur la géographie minéralogique des environs de Paris, écrit en 1811 avec la collaboration d'Alexandre Brongniart, Cuvier donne les noms des savants qui, avant lui, ont distingué les formations marines et les formations d'eau douce.
Ce qui est vrai, c'est que Cuvier et Brongniart ont fait, à ce point de vue, une étude très complète de la forêt de Fontainebleau.
Art. - Cassagne (A.). Route du Mont Pierreux, dessin lithographié ; Exp. F. 1888, Route du Mont Pierreux ; 1889, Le Mont Pierreux, automne.

Mont Pierreux (Carrefour du), autrefois étoile. - Inters. des r. Léopold, Louise, Louis-Philippe, de la Montagne Pierreuse. - MONT PIERREUX. VII.

Mont Rond. - Lieu dit, entre Macherin et la forêt. (Plan de 1809.)

MONT SAINT-GERMAIN. - Canton de 55 hectares 13 ares 21 centiares. - VII.
Replanté en 1774 sur 6 hectares 23 centiares.
Art. - Bodin (Ern.). S. 1870. Vallée du Mont Saint-Germain.

Mont Saint-Germain (Route du). - De r. Ronde au carr. du Daguet. - MONT SAINT-GERMAIN, BUTTE SAINT-LOUIS. VII, VIII.

MONT ou BUTTE SAINT-LOUIS. - Canton de 41 hectares 86 ares 36 centiares. - VIII.
A -S. Louys, relai pour courre du côté de la Table du Roi (de Salnove).
C'est sur ce mont que s'élevait la chapelle Saint-Louis, dont l'histoire est racontée au mot Ermitage de Saint-Louis.

MONTS SAINTS-PERES. - Canton de 80 hectares 54 ares 06 centiares. - VII.
Coupe en 1742. Replantés en 1822 sur 20 hectares 26 centiares.
Art. - Caruelle d'Aligny. S. 1833, Vue prise des carrières de grès du Mont Saint-père. - Gairint (Jean). S. 1845, Vue prise à la mare du Mont Saint-Père.

Monts Saints-Pères. - Voir Point de Vue.

Monts Saints-Pères (Route Tournante des). - De r. Monaldeschi à r. du Luxembourg. - MONTS SAINTS-PERES. VII.
Une roche placée sur le bord de la route porte celle inscription :

ICI
A ETE TUE
PAR SON CHEVAL
LE PEINTRE DECAMPS
LE 22 AOUT 1860

De plus, l'arbre le plus proche de ce rocher porte une croix, incisée dans son écorce.
C'est contre cet arbre que Decamps fut jeté.

Mont Seron (Route du) - De l'ancienne r. de Bourgogne à r. du Champignon. - PLAINE DE SAMOIS. IX. Nom d'un canton anciennement supprimé.

MONTS DE TRUIES. - Canton de 79 hectares 16 ares 16 centiares. - VII. Replanté en 1792 sur 17 hectares 37 centiares.

Monts de Truies (Route des). - De r. Tournante du Cuvier Châtillon à r. du Pavé de la Cave. - MONTS DE TRUIES, ROCHER PIERRE-MARGOT. VII.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Monts de Truies (Route Tournante des). - De r. du Vallon à r. du Mont Saint-Germain. - MONTS DE TRUIES. VII.

MONT USSY. - Canton de 97 hectares 64 ares 46 centiares. - VII.
Carrières en exploitation en 1624 ; replanté en 1777, sur 64 hectares 86 centiares.
Art. - Berthelon (Eug.). S. 1868 ; S. 1875; S. 1878. - Bolard. Exp. F. 1888. - Bourbon (Alex.). S. 1851, La roche d'Ainecourt (sic) au Mont Ussy. - Bourne (J.-B.Clém.). S. 1848.- Bracony. S. 1863 ; S. 1865, Effet d'automne ; S. 1869, Étude de bouleaux, vue prise le matin. - Captier (Em.). Exp. F. 1888, Plateau, hêtres ; 1891, Hauteurs. - Cassagne (Armand). S. 1868, Les hauteurs du Mont Ussy; Exp. F. 1889, aquarelle ; 1893, Fontainebleau vu des hauteurs. - Charpentier (Alf.-.Sim.). S.1861 ; Vue de la ville de Fontainebleau prise du Mont Ussy. - Deibl. Exp. F. 1890, L'automne, - Dupuis (Mme M.-A.). Exp. F. 1895. - Durant (Jean-Alex.). S. 1880. - Gonnet (Nap.). Exp. F. 1890, 1893, 1894. - Guigné (A.-Eug.). Exp. F. 1893, dessin. - Joseph. Exp. F. 1890. - Lainé. Exp. F.1893. - Lambert (Mme), née Thinon. Exp. F.1888, (loin de rochers. - Lebrun (homo Marie). Exp. F. 1889. - Leclére ( Th. ). S. 1890 ; Exp. F. 1890, Dans le Mont Ussy. - Maloisel (Em.-Fd). S. 1876. - Ortmans (F.-Auguste). S. 1864; S. 1868. - Parmentier. Chêne roche, lithographie - Pellenc (Léon). S. 1878, Dans les pentes du Mont Ussy. - Pelletier (Joseph-Laurent). S. 1863 ; S. 1874, Les Herculéennes. - Perrié (Mme Clémence-M.-B.). S. 1872, Les hauteurs du Mont-Ussy. - Prieur (Romain). S. 1874. - Ranglet (Ch.).S. 1878. - Renié (Jean-Em.!. S.1885, Fin de novembre. - Rouard (Georg.). Exp. F. 1891. - Tanzi (Léon). Exp. F. 1888, Rochers.- Vasseur. Exp. F. 1889. - Vignolles (Jules). Exp. F. 1891, Hauteurs du Mont Ussy.

Mont Ussy (Carrefour du). - Inters. des r. du Mont Ussy, de la Vallée de la Chambre, de la Bulle aux Aires. - ROCHER DU MONT USSY. VII.
Art. - Gonnet (Nap.). Exp. F. 1893, Carrefour du Mont Ussy.

Mont Ussy (Route du). - De r. de la Tête à l'Ane à r. nat. n° 5 bis. - GROS FOUTEAU, ROCHER DU MONT USSY. VII.
Art. - Didiot. Exp. F. 1887, Route du Mont Ussy.

Montagne Pierreuse (Route de la). - De r. Adélaïde au carr. du Mont Pierreux. - MONT PIERREUX. VII.

Montagne sableuse. - Nom donné, dans le bail de Laurent Marchand, adjudicataire de l'entretien du pavé, en 1772, à la côte de la route de Nemours, avant la croix de Saint-Hérem.

Montceau. - Voir Butte du Montceau.

MONTCEAU (Le). - Hameau dépendant de la commune d'Avon ; autrefois fief important qui s'étendait sur une grande partie du terrain occupé par le château de Fontainebleau et ses jardins.
Aussi François Ier voulut-il s'en rendre propriétaire dès 1537: l'acquisition n'est fut réalisée que par Henri IV en 1609.
Le manoir seigneurial dit Montceau a été prêté pendant une dizaine d'années (1640-1650), à Antoine Clérissy pour y établir une verrerie royale.
Après son départ, le gouverneur du château en avait la jouissance.
Dans un acte du 16 novembre 1667, je trouve Etiennette Onvray, veuve de Pierre de Bray, fermier de la Verrerie royale, demeurant a Paris, rue des Canettes.
Bibl. - Damour. L'acquisition du Montceau par le roi, 1537 ou 1609. Annales du Gâtinais, 1884.

Montespan (Carrefour). - Inters. des r. Le Fontanges, Dancourt, dit Petit Mont Chauvet, de Montespan.- PLAINE DES PINS. IlI.
Françoise-Athénaïs de Rochechouart-Mortemart, marquise de Montespan, maîtresse de Louis XIV, 1641-1702.

Montespan (Route. - Du carr. de l'obélisque au carr. Lemonnier. - BOIS DE LA HARDIE, PLAINE DES PINS. III.

Montforts (Chemin des - à la forêt). - Ancien (Domet) .
Les Montforts, hameau de la paroisse de Thomery, avait droit d'usage (P. Dan).
Nicolas Finet, sergent à garde pour le roi en la forêt, y possédait une maison en 1648.

MONTIGNY SUR GRÈS ou SUR LOING.- Commune du canton de Moret, arrondissement de Fontainebleau.
Patron de la paroisse : saint Pierre, revenu de la cure : 900 H ; collateur: l'archevêque de Sens.
Population : au XVIIIe siècle, 180 feux, 316 communiants; en 1811, 704 habitants ; en 1825, 724 habitants; en 1901, 896 habitants.
Art. - Besnus (M.-Am.). S. 1869, Les scieurs de long dans les prés de Montigny-sur-Loing.- Bolard. Exp. F. 1888, 1890, 1891. - Brunet (Eug.). Exp. F. 1888. - Butté (Marcel). Exp. F. 1890, Route de Montigny. - De L'Hay (Michel-S.). S.1874, Le bornage de Montiguy, près Marlotte. - Liénard (Em.). Exp. F. 1889, Une cour de ferme. - Marsac (P.-Alph.). Exp. F. 1892. - Rigolot (Alf.). Exp. F., La fontaine des Secrets. - Schulz (Adr.). S. 1885, Soir de novembre, chemin de Montigny à Gretz; S. 1887, Soleil levant, après la neige, décembre ; Vers la fin du jour, juin ; Exp. F. 1888, Une matinée orageuse au printemps. - Tenré (Henri). Exp. F. 1888, Le Loing Montigny. - Van Coppennolle. Exp. F. 1894, Une rue.- Watelet (Ls.-Ét.). S. 1812, Vue du château de Montigny (appartenant à M. le général Baraguay d'Hilliers).

Montigny. - Voir Parquets de Montigny.

Montigny à Moret (Chemin de). - Du bornage au bornage. - GARENNE DE GROS BOIS. II.

Montigny à Fontainebleau (Chemin de). - Chemin cité comme ancien par M. Domet.
Il l'est, en effet, puisque c'est sur cette route qu'a eu lieu le duel Zamet-Vidossang, en 1608.
Mais à quelle route actuelle correspond-il?
Est-ce au chemin de Fontainebleau à Montigny par le Montoir?
Un arrêt du Conseil de 1697 ordonne l'élargissement de la route allant du grand chemin de Nemours à celui de Montigny avec la création d'un tournant.
Trop de chemins répondent à cette désignation, même sur le plan Defer de 1697, pour que nous puissions l'identifier à coup sûr.

Montmorin. - Voir Croix de Montmorin.

Montmorin (Route de). - De r. de la Malmontagne au carr. de la Petite Haie. - MALMONTAGNE, ROCHER BRULÉ, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU, FRAILLONS, PETITE HAIE. I, II.

Montoir. - Voir Fontainebleau à Montigny par le Montoir.

Montoir (Carrefour du). - Inters. du ch. de Jr. comm. no 63 (embranchement), des r. de Villiers, des Ypréaux. - PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV.
Plusieurs endroits de la forêt ont pris le nom de montoir: c'est l'endroit où la route monte, et comme Fontainebleau est au fond d'une vallée, les chemins qui l'unissent aux localités environnantes ont toutes leur montoir.

Montoir (Chemin du). - De r. de Valvins au Petit Barbeau, hors forêt, au ch. de gr. comm. n° 116. - BOIS DE COURBUISSON. IX.

MONTOIR D'ACHÈRES. - Ancien canton, entre les PETITS FEUILLARDS et la MARE AUX CORNEILLES.

MONTOIR DE RECLOSES. - Canton de 111 hectares 65 ares 36 centiares. - III.

MONTOIR DE VILLIERS. - Nom d'ancien canton, sur le plan Desquinnemare, entre le MONTOIR DE RECLOSES et la SOUILLE AUX POURCEAUX. III. 
Replanté en 1788 sur 66 hectares 39 centiares.

Montpensier (Route). - Du bornage au carr. Saint-Mégrin. - BOIS DES SEIGNEURS, CLOS HÉRON, NID AU CORBEAU, VENTES AUX PERCHES, VENTES DE NEMOURS, GRANDS FEUILLARDS, TRAPPE CHARETTE, ROCHER DE MILLY, VENTES CAILLOT. IV, V.
Antoine-Marie-Philippe-Louis d'Orléans, duc de Montpensier, né à Neuilly le 31 juillet 1824, fils de Louis-Philippe 1er.

MORET. - Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Fontainebleau.
Population : au XVIIIe siècle, 314 feux, 650 communiants ; en 1811, 1,628 habitants ; en 1887, 1,655 habitants ; en 1901, 2,108 habitants.
Patronne de la paroisse : Notre-Dame. Collateur : l'archevêque.
Un arrêt du Conseil de 1729 a débouté les habitants de Moret de leur demande en confirmation du droit de pâturage dans la forêt de Fontainebleau, quoiqu'ils aient été déclarés ramagers de ladite forêt par lettres patentes des rois François Ier et Louis XIII, le 9 novembre 1528 et le 22 février 1630.
Art. - Berton (P.-Em.). S. 1884, Moret-sur-Loing. - Bolard. Exp. F. 1887. - Burgraff (Gaston de). Exp. F. 1895, Les bords du Loing ; Le canal du Loing. - Butté (Marcel). Exp. F. 1891, 1893,1894, 1895. - Caron (Alb.). Exp.F. 1892, Dans la plaine. - Césaire (Clodius). S. 1834, Vue de Moret. - Chastillon. Maison plate battie à la moderne ; La petite ville et donjon de Moret, grav. - Chauvel. Avant l'orage, environs de Moret, eau-forte. - Cotelle-Hébert (Am.). S. 1870, Environs de Moret. - Damien. Exp. F. 1890, Un coin à Moret. - Dupan (Mme Marie). S. 1835, Vue prise à Moret. - Duviert (Joach.). Moret en 1611, dessin. - Faguet (Mlle Adr.). S. 1833, Vue prise à Moret. - Fleury {Fr.-Ant.-L.).S. 1839, Vue de Moret. - Garrez (J.-P.). S. 1843, trois dessins pour la restauration de l'église de Moret. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1879, Porte de Bourgogne, à Moret. - Heseltine (Arth.). Exp. F. 1895, eau-forte. - Hirschig (A.). Exp. F. 1893, Une vieille cour, faience. - Lapito (L.-Aug.). S. 1833, Environs de Moret. - Lauranel (Le chevalier de). S. 1824, Vue prise à Moret. - Ledieu (Alexis). S. 1840, Vue prise à Moret. - Martin (Alf.-Ls). S. 1884, Le Loing, à Moret. - Martin (Vict.). Exp. F. 1891, 1894, 1895, Bords du Loing, Un rûcher, Dans la fouille. - Paillard (H.-P.). S. 1875, Vue prise à Moret d'après M. Sauvageot, gr. pour l'illustration. - Pellenc (Léon). S. 1865, Porte de Bourgogne, à Moret ; S. 1880, Les bords du Loing ; S. 1882, Le vieux mur. - Pinon (Mme). Exp. F. 1887, Pont de l'Orvanne. - Rostan (Mlle). S. 1836, Vue générale de la ville de Moret. - Saint-Marcel. S. 1864, Vue prise à Moret, effet du soir ; S. 1870, Le Loing, à Moret, soleil couchant. - Sauvageot (Ch.-Th.). S. 1872, 1874, 1877, Le Loing, à Moret. - Tanzi (Léon). S. 1880, La fouille, Moret. - Thomas (Eug.). Exp. F. 1891, Cascades de l'étang. - Williot (L.-Aug.-Alph). S. 1865, La rivière de Moret au printemps. - Levis. 1852, aquarelle. - Brion (Louis). 1793, Site pittoresque ; Porte de la ville, aqua-tintes. - Huet (J.-B.). Vue des environs de Moret, d'après Gillet, terminé au burin par Noël. - Tirpenne, Champin, Deroy, Rivière, lithographies. 
Bibl. - L'abbé Pougeois. L'antique et royale cité de Moret-sur-Loing ; Paris,1875. - G. Lioret. La Compagnie de milice bourgeoise instituée sous le titre de Chevaliers de Moret ; 1892. - Sollier. Notice sur l'ancien couvent de Moret.

Moret au Pont de Chartrettes (Route de). - Chemin de grande communication n° 137.

Moret au Montceau (Chemin de). - Ancien chemin, d'après Domet.

Moret (Route de). - Indiquée sur le plan Boisseau.
Aujourd'hui route nationale n° 5 bis. Sur le plan Defer, le chemin de Moret est la route de Bourgogne.

Morille (Carrefour de la). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 137, des r. des Chevreuils, des Gardes, du Champignon, du Greffier. - LA BOISSIÈRE. IX.

Mort (Route de la). - De r. du Long Rocher au bornage, prolongée par le chemin de la Cave. - ROCHER DES ÉTROITURES, RESTANT DU LONG ROCHER. III.
Peut-être pour rappeler un accident survenu à des gens de Montigny qui se sont égarés dans ces parages pendant un hiver et y sont morts. (Voir Duels tragiques.)

Mortemer. - Lieu dit cité dans les Olim. I. 144 (1261).
Les habitants de Chailly y ont droit de pâturage.

Moulins. - Voir Butte, Fort des Moulins.

Moulin de l'Abreuvoir. - Cité par M. Fleureau dans les Enseignes d'Avon, comme dépendant de la seigneurie du Monceau, et englobé dans le parc par Henri IV.

Moulin à vent de Barbizon. - Le plan de 1778 l'indique comme moulin ruiné ; à côté se trouvait la justice de Chailly.
Par sa construction, ce moulin remonte au XIVe siècle; il a donné son nom à un lieu dit qui est cité dans un aveu rendu le 26 juin 1416 par Denis de Chailly (Maurice Lecomte).
Le 13 juillet 1589, messire Pierre Pescher, prêtre à Chailly, vend à J. Thevenon, meunier du moulin à vent, une maison sise à Chailly, rue Baulchelayne. Le curé de Chailly, Martin Bréty, est témoin (Claire Tissier, notaire à Perthes).
Le 6 mars 1653, Jean Chartier, meunier au moulin à vent de Chailly, vend le moulin avec les droits pour la chasse et moule au lieu du dit Chailly et pouvoir de chasser icelle au hameau de Barbison, à Pierre Bailly.
Par le droit de chasse, il faut entendre le droit de chasser le grain vers le moulin.
Le propriétaire du moulin, messire Antoine Delacroix, écuyer, seigneur de Chailly, intervient à l'acte pour remettre au sieur Bailly, pendant l'espace de deux années, la somme de 60 h sur ses fermages, en considération des troubles et ruine des gens de guerre en ce pays. La plupart des habitants avaient fui ; quelques-uns s'étaient réfugiés à Fontainebleau.
Enfin, le même jour, 6 mars 1653, Pierre Bailly se marie (P. Trouvé, notaire à Fleury).
Fut-il heureux ? On peut en douter, car c'est de cette époque que date la ruine du moulin.
Art. - Gassies (Georges). Le moulin, gouache. - Millet (J.-B.). Vieux moulin de la plaine de Chailly, aquarelle. - Dans le Semeur, de J.-F. Millet, on aperçoit le moulin à l'horizon (1850).

Moulin du Bréau. - Au finage de Samois, dépendant du fief du Préau.
Au commencement du XVIIe siècle, il appartient à Jean Moreau, prévôt de Samois, seigneur du fief du Bréau, et son meunier s'appelle Jean Mareschal.
Le 5 mars 1613, la veuve et les héritiers de Jean Moreau font dresser un état de lieux à l'occasion d'un nouveau bail fait au gendre de feu Jean Maréchal, François Rimbault. Le 25 juin 1625, expertise du moulin du Bréau par François Chevallier ; charpentier, et Philippes Quin, meunier à Changy, à la requête de François Moreau, sr du fief de Bréau, et d'Achilles Crespeau, meunier à Fromont, qui en prend possession.
En 1627, c'est Guillaume Cocheret qui est meunier et qui traite avec un charpentier pour des réparations à la roue. En 1629, Anne Langloix, veuve de François Moreau, sr du Bréau, est obligée d'expulser Nicolas Bourguin, son meunier, qui ne paie pas ses fermages.
En 1658, le meunier du moulin du Bréau, Charles Lecocq, se marie.
Un acte du 1er juillet 1664 nous donne à la fois les noms du nouveau propriétaire du fief et du moulin du Bréau, Pierre de Monceaux, chevalier, seigneur du Bréau et du Bois au Roux, conseiller du roi en ses conseils et grand audiencier de France, demeurant à Paris rue Vivien, paroisse St-Eustache, et de deux de ses fermiers successifs, Charles Lecoq et Pierre Millessan, précédemment au moulin de la Grande Roue d'Héricy.

Moulin de Brolles. - Réparé en 1626 par Jehan Dagron, maître charpentier. Pierre Delacroix, le meunier, est marguillier de la paroisse en 1656.

Moulin à vent. - Près de la Cave Coinart, démoli au commencement du siècle dernier (Fleureau).

Moulin de Changy. - Mu par le ru de Changy, au coin des rues du Moulin et Saint-Jean. Propriété du couvent des Basses-Loges, appelée aussi Moulin Saint-Jean. Aujourd'hui scierie hydraulique.
Les eaux nécessaires à l'alimentation du grand canal construit par Henri IV ayant été détournées du ru qui faisait marcher le moulin, les religieux obtinrent en 1612 une indemnité, puis cédèrent le moulin, par bail à rente, à Jacques Dupré, écuyer, maréchal des logis de Monseigneur, frère unique du roi, le 27 avril 1624, lorsque celui-ci eut reçu en don de Sa Majesté l'eau provenant de la décharge du canal.
En 1687, les religieux reprennent possession du moulin.
Pierre Charon, leur meunier en octobre 1666, a des démêlés avec eux. (Maisons religieuses d'Avon, par l'abbé O. Estournet. Bourges, 1903.)
Dans un acte de 1548 Mathurin Thouzé est qualifié de meunier demeurant à Changi.
A la même époque, le moulin des Chollets est tenu par un Claude Thouzé.
Étienne Simon, meunier à Changy, marie son fils Jacque le 8 septembre 1613 ; il prend possession du moulin des Serpes, paroisse de Vernou, le 14 mars 1614.

Moulin de la Chaudière ou de Valvins. - Moulin fort ancien, puisqu'il en est question dans le Polyptique de l'abbé Irminon, en 1176.
En 1613, le meunier s'appelle Robert Chauldet ; en 1615, Pierre Chauldet, qui passe ensuite au moulin des Chollets.
Dès le 22 septembre 1621, Gilles Narjot, valet de garde-robe de Monseigneur le prince de Condé, le possède en qualité d'adjudicataire par bail judiciaire ; il le donne à bail à Michel Ollivier, joueur d'instrument, demeurant à Melun, moyennant un fermage de 445 L, plus les redevances dues au prieur des Basses-Loges, consistant en 22 setiers de grain et un setier de farine de froment pour faire le pain bénit de la messe de minuit.
Mais le joueur d'instrument avait trop présumé de son talent ; il est obligé de résilier le bail, et le 1er octobre 1622 une expertise est faite au moment de l'entrée du nouveau fermier, Guillaume Leclerc, déjà meunier à Thomery. L'un des experts est Philippe Quin, menuisier et meunier à Changy.
Mais Guillaume Leclerc ne fit pas non plus ses affaires ; le 27 mars 1624, Gilles Narjot, valet de garde-robe de M. le prince de Condé, et Jehan Narjot, sergent royal en la prévosté et chatellenie de Samois et Fontainebleau, propriétaires du moulin avec leur soeur Madeleine Narjot, le donnent à bail à François Rimbault, qualifié de meunier, demeurant à Changy, qui, en 1613, prenait possession du moulin du Bréau. Le loyer est de 400 L, les redevances au prieuré des Basses-Loges en sus.
Cependant, le 9 octobre 1624, c'est Pierre Chaudet qui est revenu au moulin de Valvins ; il était le beau-frère de François Rimbault et tenait le moulin de l'Érable.
Je trouve que le 19 juillet 1662 le meunier du moulin de Valvins est Jean Martin. A cette date, Louise de Calvy, veuve de Jean Narjot, garde des plaisirs du roi, vend une rente de quatre setiers de grain, qu'elle possédait encore sur le moulin.
Art. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). Exp. F. 1888, Le moulin de Valvins.

Moulin de la Chaudière (Route du). - Du ch. de gr. com. n° 138 à son inters. avec r. Bélébat, au moulin de la Chaudière, près le pont de Valvins. - BOIS GAUTIER. I.Anciennement allée forestière.

Moulin de l'Érable ou des Chollets. - Mû par le ru des Chollets, au quartier de Bellebat.
Claude-Jean Thouzé est en 1548 au moulin des Chollets (procuration du 9 octobre, Sermance). En septembre 1613, le meunier s'appelle Charles Billette ; il avait des droits dans le moulin des Serpes, paroisse de Vernou (canton de Moret). Le 6 novembre 1615, le moulin est loué par les propriétaires, Léonard Paully, maître maçon, voyer du roi au bailliage de Melun, et Massé Hugier, marchand laboureur à Changy, à Guillaume Leclerc.
En 1624, c'est Pierre Chauldet, mari d'Élisabeth Rimbault, qui est le meunier. Puis Léonard Paully et la veuve de Massé Hugier prennent un nouveau fermier en la personne de Claude Hugier (14 janvier 1625) ; le fermage est en diminution, trois muids huit setiers de blé au lieu de quatre muids en 1615.
Dans les deux baux, Léonard Paully se réserve le droit de faire couler l'eau qui sort de la fontaine de la Cormière dans la terre qui lui appartient, appelée la Cormière, mais à charge de la rendre au ru au-dessus du moulin.
En 1629, je trouve comme meunier au moulin de l'Érable, dit des Chollets, Pierre Diacre ; en 1653, son fils Nicolas Diacre. Il habite avec sa mère, veuve en secondes noces de Claude Forget.
Le 20 octobre 1666 (Boucher, notaire), les religieux du couvent des Basses-Loges afferment le moulin à Jean Martin, demeurant au moulin de Valvins, moyennant 34 setiers par an.

Moulins de l'étang de Moret. - Claude Solongne est meunier le 8 septembre 1613, avec Regné Desvaulx pour compagnon.
Bonay, meunier, meurt avant le 11 mai 1663.

Moulins du Fort des Moulins. - Le nom de Fort des Moulins, appliqué à un canton de la forêt, fait supposer que des moulins à vent avaient été élevés en ce lieu ; mais nous n'avons pas trouvé d'actes s'y rapportant.
Il ne peut être question de ceux qui furent construits Bai Guillaurne Courant, sieur de La Fontaine, après enquête ordonnée par arrêt du Conseil du 27 mars 1669. (L'abbé Estournel, Maisons religieuses d'Avon, p. 92.)
L'enquête dit : sur le rocher d'Avon, ès lieux des environs appelez les triages du Mont Ussy et la Béourdiere, ce qui pourrait justifier celte hypothèse.
Mais déjà, en 1609, le Rocher du Fort des Moulins porte cette dénomination.

Moulins Fosse. - Cité par M. Fleureau comme dépendant de la seigneurie du Monceau.
Il y avait à Fontainebleau une rue du Moulin de Fosse, parallèle aux murailles du parc (1621).
On trouve aussi à Saint-Sauveur le moulin de la Fosse, sur la rivière d'Écolle, appartenant, ainsi que le moulin de Montgermont, entre Montgermont et Orgenoy, à Esther de Bouchefort, veuve de Jacques de Bernard, seigneur de Montgermont, Saintry, etc. (mars 1588).
Un autre moulin de la Fosse, à Bourron, avait pour meunier, en 1621-1624, Philippe Cornay.

Moulin appelé Gastinais. - Sur le ru de Rebais, paroisse de Cély-en-Bière. Acte du 4 août 1592 (H. Tissier, notaire à Perthes).

Moulin de l'Hôpital ou d'Avon. - Moulin très ancien, car il est cité dans un diplôme de 1131 comme chargé d'une rente en grains, et un autre acte de 1146 confirme cette obligation.
Sous Louis XIII, il appartient à Claude Grasseteau, chevalier et lieutenant au régiment des gardes du roi.
Les enfants et héritiers de Claude Grasseteau le vendent, par acte du 2 janvier 1662, au roi Louis XIV, qui le donne aux Frères de Saint-Jean de Dieu pour qu'ils y établissent l'hôpital Sainte-Anne-la-Royale.
Le moulin est loué pendant quelques années ; mais les travaux d'adduction des eaux et la création d'un réservoir, ordonnés par Louis XIV en 1685, ont pour conséquence l'inutilisation du moulin.
Il est détruit, et les religieux obtiennent une indemnité par arrêt du Conseil de 1705. (L'abbé Estournet, p. 89.) 

Moulin Claude Martin. - Du 4 août 1609. Arrêt du Conseil d'État renvoyant aux Trésoriers de France à Paris une requête de Claude Martin, architecte et juré de Sa Majesté en l'office de maçonnerie, qui avait fait construire à grands frais sur un terrain, mouvant de la terre du Monceau, un moulin à eau dont il ne peut plus tirer aucun profit depuis que le roi a fait enclaver dans le parc de Fontainebleau une des sources qui l'alimentaient et 3 arpents de pré qui en dépendaient.
Cependant, malgré les plaintes de Claude Martin, ce moulin a continué à fonctionner.
Saisi sur la succession Claude Martin, il est cédé le 18 novembre 1624 à Fiacre Bourdillon.

Moulins du pont de Samois. - Le moulin du pont de Samois est mentionné dans une charte du cartulaire de Barbeau, 1214 (Stein).
Après la destruction du pont, des moulins ont pu subsister sur les arches non détruites.
Ainsi en 1681, des déclarations passées au terrier du domaine royal, il résulte que Me René Delaplace, notaire à Héricy, possédait trois arches du pont de Samois, du côté d'Héricy, sur l'une desquelles est bâti un moulin à farine; que sur deux autres arches tenant l'une à l'autre étaient construits deux moulins détruits au temps des guerres, en 1590 .
Meunier : Nicolas Carlu, 1681-1699. Sa veuve est accusée d'avoir commis des détournements au préjudice de la succession, avec la complicité du curé d'Héricy, messire Gobert (Dorvet).

Moulin de Recloses. Il y avait à Recloses un moulin, sans doute un moulin a vent, puisqu'on y trouve un meunier, Jehan Thoynet, en 1624.

Moulin de Valvins. - Voir Moulin de la Chaudière.

Mue (Route de la). - Du carr. du Berceau à ancienne r. de Bourgogne. - MONT GAUTHIER, VENTES BOUCHARD. VIII.

Musseau (Bois). - Bols la foret ; partie du Bois de Comblant.

Mystère (Carrefour du). Inters. des r. du Mystère, du Levraut, du Repaire, du Champ de manoeuvre. CANCHE GUILLEMETTE. IV.

Mystère (Route du). - De r. Ronde au carr. du Bonheur. - CANCHE GUILLEMETTE, PLAINE DES GRANDS GENIEVRES, ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

 

 

N

Nadon. - Voir Fontaine, Porte, Ventes Gall.on, Veneux-Nadon.

Nains (Route aux). - Citée par le P. Dan. N1. Domet n'a pu l'identifier.
Il est possible qu'il y ait là une faute d'impression, pour route aux Nymphes : celle-ci est indiquée sur le plan Defer; probablement les routes actuelles du Bâcher Boulin et du Rapport.

Napoléon (Carrefour). - Inters. des r. d'Achille, Napoléon, du Législateur, du Chasseur, du Garde Général, de l'Épagneul. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Napoléon (Route). - Du carr. Napoléon au bornage. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Nappe (Route de la). - De r. du Mont Saint-Germain à r. nat. n° 5 bis. - MONT SAINT-GERMAIN. VII.
En vénerie, on appelle nappe la peau du cerf qu'on "
lève " avant de servir la curée aux chiens.

Nationale (Route) n° 5 bis, Brie à Fossard.
Première partie:
du bornage dit Bois Coulant à Fontainebleau, dite route de Melun.
Traverse ou longe le BOIS COULANT, la TABLE DU ROI, le MONT GAUTHIER, le BUISSON CHEDEAU, les VENTES BOUCHARD, les VIEUX RAYONS, la PLAINE SAINT-LOUIS, la BUTTE SAINT-LOUIS (VIII), le ROCHER PIERRE-MARGOT, le MONT SAINT-GERMAIN, ROCHER ET BAS SAINT-GERMAIN, la VALLEE DE LA SOULE, le MONT USSY, le ROCHER DU MONT USSY, la VALLEE DE LA CHAMBRE (VII), le ROCHER CASSEPOT, la BÉHOURDIÈRE, la PLAINE DU FORT DES MOULINS (IX), passe à la Table du Roi (poste forestier), à la Croix de Vitry (poste forestiers, à la Croix d'Augas, à Notre-Dame de Bon Secours.
Route très ancienne, comme l'établissent les documents suivants :
Du 20 juillet 1548. Vente d'une place vague sur la rue qui conduit à la forêt et sur la Grand'Rue et chemin de Fontainebleau à Melun.
Du 16 août 1548. Vente d'une pièce de terre sur le chemin qui va de la maison du cardinal de Ferrare à Melun.
Le sr d'Augas, gouverneur et capitaine de Fontainebleau vers 1563, y fait élever la croix qui porte son nom. Vers 1598, le sr de Vitry, ancêtre des ducs de Vitry, y fait élever une autre croix : la croix de Vitry. Le P. Dan la cite en la grande route de Paris qui sépare le chemin de Fontainebleau et de Foret; ce que le P. Dan appelle le chemin de Moret est l'ancienne route de Bourgogne.
On y rencontrait encore d'autres croix, dont l'érection devait être ancienne : la Croix Saint-Louis, au bas de l'ermitage, et la Croix de Vaucervelle.
Cette grande route de Paris, appelée aussi au xv siècle le vieux chemin de Paris, c'est la route de Melun. Elle a été le théatre d'une étrange et effroyable histoire, arrivée après un plantureux souper, le 15 août 1625, à un seigneur de qualité, que nous allons reproduire d'après une plaquette fort rare conservée à la B. N. :
" Un seigneur de qualité, venu de son chasteau, près Senlis, pour aller recommander son bon droit au dit Fontainebleau, son procez jugé à son contentement, partir de la Cour pour s'en retourner à sa maison. Après avoir pris congé de ses amis, il part de Fontainebleau, le 14 août 1625, sur les huit heures du soir, accompagné seulement de son homme de chambre, tous deux bien montez, ayant chascun le pistolet à l'arçon de la selle, et deux anciens laquais, qui avoient pris le devant, le tout en intention d'aller a la fraischeur coucher à Essaulne, d'autant que ce seigneur avoit quelques affaires à Paris qu'il désiroit faire en passant."
"Il arrive qu'estant advancé d'une grande lieue et demye dans la forest de Fontainebleau, que le soleil commence à retirer ses rayons de de dessus la terre, et l'air à se couvrir de ténèbres, toutesfois son train désirait passer la dite forest le plus tost qu'il lais serait possible."
" Ils ne furent pas à un quart de lieue de la chapelle S. Loues qui est dans la élite forest, où de présent se retire un bon père hermite, qu'ils ou cent plusieurs cors de chasse tromper, et parmy ce bruit un jappement de meuttes de chiens comme s'ils poursuyvoient une Leste fauve: cela donna subject au dit seigneur d'arrester et ne passer outre quelque temps, crainte de faire rencontre de le Leste et de la faire destourner de son chemin, estimant élue ce fust quelque seigneur qui, avec la permission du roy, prit plaisir de courir le cerf."
"Par ce double, ils demeurèrent bien arresté l'espace d'une demy-heure, sans qu'ils descouvrissent aucuns cavaliers, toutestois ils ne laissaient d'entendre le dit jappement et Bonnement de cors et trompes fort proches d'eulx sans rien venir apparoistre, ce que voyant le dit seigneur, il ne doubla que c'estoit le grand chasseur duquel l'on parle il y a longtemps; sur ce double, il pique son cheval et commande à son homme de chambre de le suivre de près et aussi d'abattre le chien de sa carabine et pistolet pour leur en servir si besoin en estoit."
" Le dit seigneur n'eut advancé son chemin d'un quart de lieue que voilà leurs chevaux qui s'arrestèrent tout court, ne voulant passer outre pour tous les coups d'esperons que le dit seigneur et son homme leur donnèrent, ce qui les estonna, ne leur ayant jamais vu faire telle action. Pendant qu'ils estoient ainsi en peine, ils recommencèrent d'entendre le dit jappement et avec cela une chamaillade de coups de carabines et pistolets; ils commencèrent d'avoir quelque peur, et en se recommandant à Dieu, au même instant, ils virent passer au milieu du chemin deux hommes bien montez, l'un sur un cheval moitié blanc et moitié noir, vestu d'une oupelande grise avec un chapeau gris, sur lequel il y avait une grande plume blanche et noire, ayant un coustelas nu en la main et en l'autre une trompe, à l'entour de luy un grand nombre de chiens de toutes sortes de faucons et grandeurs qui, à les veoir, semblaient estre las et escnauffez. L'autre homme, monté sur un cheval tout noir, qui n'avouât aucune marque sur son, tout vestes de rouge, son chapeau gris, et sur iceluy une plume rouge et noire, ayant en la main un dard, lequel à seoir estoit tout couvert de sang; de cette façon, passèrent ces deux cavaliers, l'un fort proclame de l'autre, a la portée de deux pistolets; de telle sorte qu'aux rets tic la lune, ils pouvaient facilement veoir le tout."
"Ces cavaliers ou plustost spectres ou prodiges furent si tost passés, que les chevaux, sur lesquels ils estoient montés, entrèrent en fougère, et comme si quelque mauvais esprit eust voulu les porter en l'air, prirent leur course en sautant parfois et ruant avec un furieux ronflement. Mais tout cela ne leur dura guères, car, incontinent, les chasseurs commencèrent a reparoître comme s'ils fussent venus droit au dit seigneur. Mais le dit seigneur et son homme de chambre avant pris une grande résolution et s'estant recommandezà Dieu pour la seconde fois, ils prirent leurs pistolets en la main et, chiens abattus, avancèrent devers ces prodiges et, s'approchant d'eux, tirèrent-ils aussi leur coup de pistolet; ce qui ne fust si test fait, que les chasseurs, leurs chevaux et meuttes de chiens disparurent, et ne virent plus rien; ce faisant, ils entendirent dans la forest comme un grand esclat de tonnerre.
"
"
Cela fait, incontinent s'apparut à eux deux grands lévriers de poil blanchâtre, beaucoup plus puissants que le naturel, ayant chascun un collier dans le col, qui vinrent, jouant leurs queues, caresser les chevaux du dit seigneur et de son homme: sans faire aucun semblant de mal, et encore qu'ils semblaient fort eschauffez et las, ils cheminèrent à l'entour des ditz chevaux, pendant lequel chemin on eust dit que la terre se perdait sous leurs pieds, tant qu'ils allaient d'une grande raideur, et, de cette sorte, sortirent de la dite forest, au bout de laquelle ils disparurent."
"
Cela effroi de telle sorte le dit seigneur et son homme qu'au lieu de prendre le chemin pour aller à Essaulne, ils prirent une route qui les mena droit a Melun, où, arrivés, ils employèrent toute la journée qui en suivit à rendre grâce à Dieu de les avoir préservez et garantis de ces estranges et effroyables prodiges. "
Le plus ancien plan de la forêt (Picart, 1624), indique, en effet, la route de Melun, qui se trouve bien entendu figurée sur les plans subséquents.
C'est encore sur cette route que vers la fin du mois de novembre 1661, le sieur Dauberon, gentilhomme ordinaire de Monsieur le Prince et capitaine dans son régiment, revenant joindre la Cour à Fontainebleau, fut renversé par son chenal et traîné par lui jusqu'au point où s'élève aujourd'hui la chapelle de Notre-Dame du Bon-Secours.
Nous croyons donc que Jamin a eu tort de donner la date de 1664 pour celle de l'ouverture de la route de Melun, et que les dates de 1757 à 1758, indiquées par M. Hugues, ne peuvent être que celles de la réparation de la route, mais non de sa création.
Il existe, en effet, un arrêt du 6 décembre 1757, ordonnant la construction d'un grand chemin de Fontainebleau à Melun, sur les plans, devis et détail estimatif dressés par le sieur Perronet, inspecteur général des Ponts et Chaussées, montant à 179,304 livres.
Une mention, à l'année 1758, montre bien qu'il ne s'agissait que de l'alignement du nouveau chemin de Fontainebleau à Melun. (Archives du ministère des Finances citées par Lemaire. Relevé des documents intéressant Seine-et-Marne.)
Art. - Saint-Aubin. S. 1808, Vue de la grande route de Melun dans la forêt. - Sainte-Marie (Mme), née de Mielle. S. 1849, Entrée de la forêt.
Deuxième partie :
de Fontainebleau, carrefour de l'obélisque, au carrefour de la Porte Nadon, dite route de Moret.
Traverse ou longe le Bois DE LA HARDIE, la PLAINE DES PINS (III), le ROCHER D 'AVON, les SENTIERS D AVON (II), le QUINCONCE, la PLAINE D AVON, la PETITE HAIE, les FRAILLONS, la POINTE D'IRAI (1), la PLAINE DU CHÊNE FEUILLU, la PLAINE RAYONNEE (II), passe à la Croix de Montmorin.
La route de Moret semble avoir été choisie par le Chasseur Noir pour être le lieu de ses apparitions aux rois de France.
Henri IV et Louis XIV l'ont rencontré là.
"
Le Roy, dit le P. Matthieu en parlant de Henri IV, chassant en la grande Forest de Fontainebleau, entendit comme à une demie lieue loing de l'endroit où il estoit des jappemens de chiens, le cry et le cor des chasseurs et en un moment tout ce bruit qui semblait estre bien esloigné, se présenta à vingt pas près de son oreille : il commanda a Monsieur le comte de Soissons de brousser et pousser avant pour voir ce que c'estoit, n'estimant qu'il y eust personne qui se voulust si hardiment mesler parmy la chasse et luy en troubler le passetemps. Le comte de Soissons s'advançant entendit le bruit sans voir d'où il venait; un grand homme noir se présente dans l'espaisseur de ces broussailles, qui cria :
 M'entendez-vous ? et soudain disparut. A ceste parole, les plus asseurez estimèrent imprudence de s'arrester en ceste chasse, en laquelle ils ne prindrent que de la peur. Et bien que d'ordinaire elle noue la langue et glace la parole, ils ne laissèrent pourtant de faire le compte entier de ce rencontre que, plusieurs eussent renvoyé aux fables de Merlin ou d'Urgand l'incogneu, si la vérité affirmée par tant de bouches et esclairée par tant d'yeux, n'est osté tout subject de douter. Les pastres des environs disent que c'est un esprit qu'ils appellent le Grand Veneur qui chasse par ceste forest, les autres tiennent que c'est la chasse Sainct Hubert qui s'entend en d'autres lieux.
"
Le P. Matthieu a fait imprimer son livre en 1606.
L'apparition aurait eu lieu en 1598 ou 1599 ; on voit qu'il tient cette histoire de la bouche même de ceux qui en furent les témoins. Mais il parait que le roi aurait été simplement victime d'une scène de ventriloquie.
C'est l'explication que je trouve dans l'ouvrage de Hurtaut et Magny, t. IV, p. 350:
"
Il y demeuroit (dans l'hôpital de la rue des Francs Bourgeois, quartier St Antoine, à Paris), en 1596, deux gueux qui, dans leur oisiveté, s'étoient si bien exercés à contrefaire le son des cors de chasse et la voix des chiens qu'à trente pas on croyait entendre une meute et des piqueurs. On devoit y être encore plus trompé dans des lieux où des rochers renvoient et multiplient les moindres cris. Il y a toute apparence qu'on s'étoit servi de ces deux hommes pour une aventure qui fut regardée comme l'apparition véritable d'un fantôme. Si Henri IV avoit eu la curiosité d'avancer, on lui aurait sans doute lancé un dard et l'on aurait dit ensuite que n'étant pas dans le coeur bon catholique, c'était le diable qui l'avait tué."
Quant à Louis XIV, c'est l'abbé Guilbert qui nous apprend qu'il eut, en cette forêt, en 1698, une vision du Chasseur noir, dont il ne parla à personne : ce qui n'empêcha pas tout le monde d'en parler.
Concluons comme le P. Dan : pour ce qui est de ce grand veneur, il n'y a rien de certain.
Comme il n'y a plus de rois de France, le Chasseur Noir apparaît maintenant aux jeunes Anglaises à bicyclette. (Abeille du 16 septembre 1898.)
C'est par cette route que le 28 juillet 1664, le comte d'Harcourt va au devant du cardinal légat Chigi, que MONSIEUR attend au pavé de Fontainebleau. Route ancienne, citée par le P. Dan, indiquée et nommée par les plans Picart et Boisseau. Le plan Defer appelle la route de Bourgogne Chemin de Morêt. Une inscription sur une dalle fournit la date de 1770 pour l'époque du pavage de la route.
Les grands chemins pavés étaient du ressort des Ponts et Chaussées; les grands chemins non pavés étaient du ressort des Eaux et Forets; les routes forestières étaient du ressort des Bâtiments. (Archives Nationales, O1 1445).
Art. - Van der Meulen. Vue du château de Fontainebleau du côté du jardin, grande estampe en deux morceaux. - Israël Silvestre. Vue du château de Fontainebleau du côté du jardin, grande estampe en deux morceaux. - Boissieu (J.-J. de). Entrée de la forêt de Fontainebleau, sur la route de Lyon, 1764, eau-forte.

Nationale (Route) n° 7, de Paris à Antibes.
Première partie :
du bornage à Fontainebleau, carrefour de la Fourche, dite route de Paris et aussi chemin de Chailly. Elle traverse ou longe le BAS BRÉAU, la PLAINE DU CLAIRBOIS, les GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT, la TILLAIE, la TÊTE A L'ANE (VI), les MONTS SAINTS-PÈRES, la BELLE CROIX, le GROS FOUTEAU, le MONT PIERREUX (VII),
passe au poste forestier du Bas Bréau, à la Croix du Grand Veneur (poste forestier), au Carrefour de Paris (image de la Vierge), au Carrefour de la Fourche (poste forestier).
Route créée par Louis XIV, mais composée d'éléments anciens :
"
Ce splendide monarque, dit Masingi (1716), fit l'an 1713 commencer une route très magnifique tirée depuis proche le village de Prainci St Loup (Pringy) à 4 lieues parisiennes du château de Fontainebleau et vers Ponthierri pour de là passant par Chailli conduire à Fontainebleau en venant de Paris et de Versailles. Cette route a 12 toises de large y compris les fossez et les arbres qui la bordent. Il y a 3 ponts de pierre qui la traversent à distance éloignée entre lesdits Princi et Chailli, pour servir à l'écoulement des eaux. Ensuite elle recourbe au dit Chailli, puis vient droit à la forêt, où après plus d'une demie lieue, elle recourbe encore pour monter une montagne et de là arrive en droite ligne à Fontainebleau. Elle est pavée au milieu dans toute sa longueur, à l'exception de quelques endroits qui s'achèvent actuellement. C'est peut-être la plus belle route qui soit en Europe. "
Quel que soit l'enthousiasme de Masingi à son endroit, cette route eut besoin d'être améliorée :
en 1755, on travaille à la butte de Chailly ;
en 1758, on adoucit la pente du Mont Pierreux ;
en 1769, on tourne la butte de Ponthierry ;
en 1774, on travaille à nouveau à la butte de Chailly, c'est-à- dire aux Monts Saints-Pères ;
en 1780, on lui donne une largeur égale à 28 mètres depuis l'entrée du Bas Bréau jusqu'à Fontainebleau. Les bornes placées à cette époque subsistent encore. Le dallage porte la date de 1786.
Le 21 août 1725, le roi, tout en voyageant, prend un sanglier au chemin de Chailly ;
le 10 septembre de la même année, l'équipage de M. le duc y force un cerf.
D'après la légende propagée par Denecourt, c'était sur cette route que les brigands, placés en observatoire à leur caverne, exerçaient leur industrie, sous le commandement du nommé Tissier.
Nous n'avons rien trouvé qu'un petit fait, raconté par Corancey dans le Journal de Paris, an VI, et reproduit par M. Cabanès dans le Cabinet secret de l'Histoire, 3e série; il pourrait prouver qu'on avait peur des voleurs en abordant la forêt de Fontainebleau, mais non qu'on avait raison d'avoir peur.
C'est l'histoire d'un cousin germain de J.-J. Rousseau, qui, après un long séjour en Perse, reste quelque temps à Paris, puis repart pour la Perse, chargé d'une mission du Gouvernement.
"
Il étoit, avec sa femme, dans une voiture à quatre roues, traînée par six chevaux de poste. Parvenu à la forêt de Fontainebleau en plein jour, il se met à la portière et crie au postillon d'arrêter.
Le postillon, étourdi probablement par le bruit des roues sur le parc et des pieds de ses six chevaux, n'entend point et continue sa route.
Alors Rousseau s'adresse aux passants, qui font arrêter le postillon. Il pousse de grands cris et accuse le postillon de s'entendre avec des brigands pour le faire égorger dans la forêt. Les passans qui n'y voyoient aucune apparence, puisque le postillon suivait le pavé de la grande route, restoient froids :
" Vous ne voyez donc pas, leur disoit-il, qu'il m'a déjà détourné du grand chemin, et qu'il veut me faire égorger. Il ne fut pas possible de lui faire entendre raison. Il fut ramené à Paris et repartit ensuite, mais sans la mission qui lui avoit été donnée.
"

Cette route de Paris à Fontainebleau est, par ordre de dates, le quatrième moyen de communication entre les deux villes.
Le premier fut, sans doute, la vieille route de Bourgogne, antérieure à la création de Fontainebleau, dont un chemin se détachait aux Basses-Loges pour conduire au nouveau château.
Le second passait par Belle-Croix, dont le P. Dan dit qu'elle est posée dans le vieil et ancien chemin de Paris à Fontainebleau.
Voil à le seul point certain et l'ancienneté de la croix, qui remonte à 1304, fixe l'ancienneté du chemin.
Le reste du parcours est hypothétique. La route se détachait certainement de la vieille route de Bourgogne, sans doute à la Table du Roi, et formait ainsi la première partie de la route Ronde.
A partir de Belle-Croix, on suppose que la route de Paris suivait la route des Ligueurs jusqu'au carrefour de Paris, traversait la Tête à l'Ane et la Tranchée par des chemins qui ont complètement disparu, puis le Grand Parquet, où existeraient les vestiges d'une voie appelée romaine par les ouvriers, et viendrait aboutir, sans doute par la route de Moret, à l'allée de la Chaussée, principale entrée du château. Cette hypothèse repose surtout sur une allégation de Jamin, que la route à Dimps devait s'appeler route des Ligueurs et que les conjurés qui enlevèrent le roi Charles IX en 1562 passèrent par là, parce qu'ils n'avaient pas d'autre chemin pour se rendre à Melun.
Or, nous avons vu que la route de Melun est ancienne, qu'elle existait en 1548 et qu'elle était alors le prolongement de la Grande-Rue, ce qui l'identifie complètement. Jamin a donc commis une erreur, et nous devons écarter la conséquence qu'il en tirait. Le vieux chemin de Paris pouvait, de Belle-Croix au carrefour de Paris, suivre la route Ronde et la route de Chailly. Puis, du carrefour de Paris, quel besoin y a-t-il de supposer que la route traversait la forêt par des chemins, dont il n'y a plus la moindre trace ?
Elle pouvait descendre jusqu'au carrefour de la Fourche et tourner autour de Fontainebleau pour arriver à l'allée de la Chaussée. Ceci, bien entendu, sans préjudice des rectifications et des améliorations que les chemins ont reçues au cours du temps. Quant aux vestiges de routes pavées, signalés par M. Domet, ils peuvent provenir de l'exploitation des carrières du Mont Aigu. On trouve de ces routes pavées en plusieurs endroits de la forêt.
Le troisième moyen de communication entre Fontainebleau et Paris est la route nationale 5 bis :
elle se détache de la vieille route de Bourgogne à la croix de Vitry ; c'est elle que le P. Dan appelle le grand chemin de Paris à Fontainebleau. Pourquoi a-t-on abandonné l'ancien pour se servir de la route de Melun ?
Cette dernière est incontestablement plus courte et aboutissait au centre de la ville.
Le quatrième est donc le chemin créé par Louis XIV, qui s'écarte, pour la première fois, de la vieille route de Bourgogne. La partie qui traverse la forêt n'est que la mise en état d'un vieux chemin, le Chemin de Chailly, qui était déjà employé partiellement dans l'ancien et vieux chemin dont parle le P. Dan ; la partie entre Ponthierry et Chailly n'est pas non plus complètement neuve.
Dans le Guide des Chemins de France, publié par Ch. Estienne en 1552, trois chemins sont indiqués pour aller de Paris à Fontainebleau :
Le 1er : "
A Fontainebleau, par Corbueil, pour éviter la foret, le plus long. Pontierry, la forêt de Bière, les Hautes Loges, Fontaine Belleau. " C'est l'ancienne route de Bourgogne.
Le 2e : "
Par le boys, le plus court. Melun, laisse les Haultes Loges à main gauche, Fontaine Belleau. " C'est la route nationale 5 bis.
Le 3e, variante du premier : "
Aucuns prennent du dict Pontierry à Chailly où l'on compte trois lieues et deux jusques à Fontainebleau, qui me semble le plus court et le moins ennuyeux.ch. de gr. comm
C'est bien la route nationale n° 7 décrite cent soixante ans avant la création de Louis XIV.
On remarquera que sur le plan Defer, qui est de 1697, par conséquent antérieur aux travaux exécutés sous Louis XIV, la croix du Grand Veneur n'est pas sur le chemin de Chailly ; elle figure à peu près à la place du carrefour des Cépées. C'est probablement une erreur du dessinateur. De même, la croix de Souvré ne se trouve pas, dans cette carte, sur la route Ronde. On ne peut guère supposer pourtant que ces croix ont été changées de place, une faute de dessin est plus présumable.
Enfin, en dehors des routes de terre, les Parisiens avaient, pour se rendre à Fontainebleau, la possibilité de recourir aux coches d'eau qui, par la Seine, les déposaient à Valvins. Aujourd'hui, le chemin de fer est le mode de transport le plus employé pour aller d'une ville à l'autre.
Mais, là encore, il y a eu des variations. A l'origine, en 1842, on prenait à la gare d'Orléans son billet pour Corbeil et, de là, par terre, on gagnait Fontainebleau. Ce n'est que depuis 1849 que le chemin de fer de Lyon est établi.
J'espère qu'il ne n'obligera pas à faire une addition à cet article, en s'ouvrant une voie nouvelle à travers la forêt, sans profit pour la ville de Fontainebleau qui verra les grands express brûler sa station, mais au grand dommage de nos sites dévastés et déshonorés.
Art. - Dagnan (Isidore). S. 1857 ; S. 1864, Le chemin de Paris. - Daubigny (Karl-Pierre). S. 1874. - Desportes (F.). S. 1890, La famille du garde forestier, Bas-Bréau, pastel. - Flandrin (Paul). Exp. posthume 1902, Le pavé de Paris. - Gassies (J.-B.-Georges). S. 1870 ; S. 1875. - Richet (Léon). S. 1888, La grande route. - Rousseau (Th.). 1829, le pavé de Chailly ; Vente posthume, Le pavé de Chailly ; 1855, Vieux chênes sur la route de Paris ; 1861, Grande route de Fontainebleau, peinture, héliograv.
Deuxième partie :
de Fontainebleau, carrefour de l'obélisque, au bornage de Bourron, dite route de Nemours. Elle traverse ou côtoie le BOIS DE LA HARDIE, le ROCHER BOULIGNY, le MONT MERLE, le ROCHER FOURCEAU, le MONTOIR DE RECLOSES, les VENTES BOURBON, la VALLÉE AUX CERFS, les ÉRABLES ET DÉLUGE, les VENTES A LA REINE, les VENTES RIGAUD, LES VENTES EMBLARD, les VENTES NICOLAS, la VALLÉE JAUBERTON (III), LE CHAMP MINETTE, le ROCHER DU M0NT MORILLON, le MONT MORILLON, le ROCHER DES DEMOISELLES (IV), passe à la Croix de Saint-Hérem (poste forestier). 
Le Pavé de Bourron, relai pour la chasse à courre quand l'assemblée est à la Vente au Diable, au Puits de Moret, à la Croix de Souvray ou à l'Ermitage de Franchard ; lieu d'assemblée pour courre du côté de Bourron ; on y place même un relai quand on chasse au bois d'Arvaux en Brie (de Salnove).
En 1725, le roi y chasse à deux reprises : le 14 septembre avec M. le prince de Dombes, et le 30 octobre avec M. le prince de Conty.
 En 1744, sa largeur est portée à 72 pieds de la Croix de Saint-Hérem à Bourron.
Art. - Boissieu (J.-J. de). 1764, Vue du grand chemin de Fontainebleau à Bourron, eau-for te. - Castellan. Rocher percé sur la route de Nemours, eau-forte. - Fort (J.-Ant.-Sim.). S. 1833, Route de Bourron, aquarelle.

Nationale (Route) n° 51, de Mézières à Orléans. - Du carrefour de l'Obélisque au bornage d'Ury. La route longe ou traverse le GRAND PARQUET, le CHAMP MINETTE, le ROCHER DU MONT MORILLON (IV), le ROCHER DE LA SALAMANDRE (V), le MONT ENFLAMMÉ, la PLAINE DU MONT MORILLON, le ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE, le ROCHER DE LA COMBE, la MARE AUX CORNEILLES, le MONT AUX BIQUES, la CANCHE AUX LIÈVRES, la CROIX DE SOUVRAY, le NID AU CORBEAU, les PETITES MARES et VENTES COQUILLARD, le CLOS HÉRON, le BOIS DES SEIGNEURS (IV).
Elle traverse le Polygone et passe à la Croix de Souvray.
Route ancienne citée par le P. Dan, qui l'appelle route d'Ury ; elle a subi une réfection en 1751. L'arrêt du Conseil du 27 juillet ordonne la vente des bois qui se trouveront dans l'alignement de l'ouverture d'une route à construire dans la forêt depuis la Croix Saint-Jacques, passant par la côte d'Uri, etc.
Malgré les termes de l'arrêt, nous ne pouvons la considérer comme nouvelle.
Où serait alors le chemin d'Ury ?
Puisque cette route est ancienne, qu'elle vient d'Orléans, et que Charles-Quint, en 1539, est allé d'Orléans à Fontainebleau, nous avons le droit de supposer qu'il a passé par là.
A son entrée dans la forêt, il fut accueilli par une troupe de personnes déguisées en forme de dieux et de déesses bocagères qui, au son des hautbois, s'étant assemblés et accourus, composèrent une danse rustique, qui ne fut pas moins agréable en la bigearre façon dont ils étaient revêtus qu'en l'ordre et aux passages qu'ils tenaient, lesquels ayant ainsi dansé quelque temps s'écartèrent promptement de part et d'autre dans la forêt, et l 'Empereur poursuivant son Chemin arriva à Fontainebleau.
C'est en ces termes que le P. Dan raconte l'entrée de Charles-Quint.
Puis il le suit dans la grande allée de la Chaussée, où de nouveaux concerts se font entendre.
Mais nous l'abandonnons ici, car il a dû quitter la route d'Ury pour gagner l'avenue dite aujourd'hui de Maintenon.
Par cette même route dut arriver l'ambassadeur d'Espagne, Don Pedro de Tolède, le 19 juillet 1608, venant d'Orléans, où il avait été visité par M. de Boneuil, entremetteur des ambassadeurs, et par M. d'Alincourt, fils de Villeroy. A l'entrée de la forêt, il fut reçu par le maréchal de Brissac, qui l'attendait avec bon nombre de carrosses du roi.
  Enfin, c'est encore par cette route que Louis XIV rentra à Fontainebleau, accompagné par la jeune reine Marie-Thérèse, qu'il venait d'épouser, et précédé par le cardinal Mazarin.
"
Son Éminence voyant que la Cour ne séjourneroit pas à Orléans, partit de grand matin et sçachant qu'elle coucheroit à Pithiviers, il y disna seulement et fut concher à Fontainebleau, pour donner tous les ordres nécessaires pour l'arrivée de cette auguste trouppe, qui y arriva le treiziesme de ce mois (juillet 1660), sur les six heures du soir. Elle ne fut pas plutôt descendue de carosse qu'elle rendit action de grâces au Tout Puissant dans la chapelle de la cour de l'Ovale."
Dernière relation contenant le retour de leurs Majestez jusqu'à Fontainebleau. Paris. J.-B. Loyson. 1660.

Néant (Route du) ou des Récolets. - Du bornage à r. du Languedoc. - RESTANT DU LONG ROCHER. III.

Néfliers. - Voir Gorge aux Néfliers.

Nemorosa. - Médaillon scellé en 1848 au rocher du Fort des Moulins, œuvre d'Adam Salomon.
Alexis Durand a imaginé sur Nemorosa une légende en prose, publiée par Denecourt dans sa promenade au Débarcadère en 1849, alors que les deux auteurs étaient amis, puis publiée à nouveau par Alexis Durand en 1851, dans son livre :
Quatre promenades historiques et pittoresques.
Mais alors la guerre est déclarée, et Alexis Durand est dur pour ceux "
dont l'industrie s'empare du poétique labeur et de la sainte exaltation du sol natal pour les ériger en spéculation ".
A quoi Deneccurt répond par une note vigoureuse contre le prétendu ange de la poésie, médiocre rimeur du cru.
Toute cette polémique à propos d'une prétendue légende du XIVe siècle, qui ne mérite pas la lecture !

NEMOURS. - Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Fontainebleau.
Population : au XVIIIe siècle, 660 feux, 1,250 communiants ; en 1811, 3,639 habitants ; en 1837, 3,635 habitants ; en 1901, 4,602 habitants. Prieuré-cure Le Saint-Jean-Baptiste à la collation de l'archevêque.
Art. - Baugean. Vue du château, gr. d'après de Vèze. - Berthelon (Eug.). S 1882, Vue prise près de Nemours. - Bléry (Eug.), eau-forte. - Bourgeois (C.). 1819, Vue du château, lithographie. - Chastillon. La ville et antien château de Nemours, gr. - Chaussé (Ch.-Edm.). S. 1897, Le château de Nemours. - Chibourg (P.-J.-L.). S. 1866, Les bords du Loing à Nemours. - Cholé-Montet (Mme Céleste), S. 1870, Vue de Nemours, d'après M. Bléry. - Christophe (Anat.). Exp. F. 1892, Rue de la Héronnerie. - Damien. Exp. F. 1889, Les bords du Loing. - Dauvin (V.-M.-F.). S. 1842, Vue prise à Nemours. - Desfriches. Vue d'une porte de la ville de Nemours, gr. par Lempereur. - Devé (Eug.). S. 1866, Paysage près Nemours. - Dupan (Mme Marie). S. 1839, Site pris a Nemours. - Dupin (L.-V.). Environs de Nemours (au musée de Chartres). - Duviert (J.). La ville de Nemours en 1611, dessin. - Faure-Beaulieu (Em.). S. 1872, Le Loing, à Nemours. - Garneray. L'église de Nemours, lithographie par A. Bouchet. - Giroux (André). S. 1843, Vue du Laris, à Nemours, près du Grand Pont. - Marché (Em.). Exp. F. 1891, 1894, Le vieux château ; Environs ; Un coin de rivière. - Mulot-Durivage. Exp. F. 1887, 1888, Bords du Loing ; Château ; Saint-Pierre-les-Nemours. - Porcabœuf. 1885, Château, eau-forte. - Chez Fournier, lithographie. - Postelle (Germ.). S. 1845, Vue prise aux environs de Nemours. - Suan (Ch.). S. 1840, Vue prise aux environs de Nemours. - Tirpenne. Lithographie.
Bibl. - Nemours, par E. Doigneau. Paris, 1883. - Notice par P.-L. Torchet, Fontainebleau, E. Bourges, 1882. - Souvenirs de l'invasion à Nemours, 1870-71, par A. Roux. 1877. - Eug. Thoison. Un pape à Nemours , id. Les rues de Nemours.

Nemours (Ancien chemin de). - De la ligne du chemin de fer au ch. de gr. comm. n° 138. - GARENNE D'AVON, BOIS DES BÉLÉBATS, BOIS GAUTHIER. I.
C'est déjà, en 1668, le viel chemin de Nemours, servant de tenant à une maison sise au lieu de Belesbat.
Il existe donc une route qui mettait en communication Nemours avec la route de Bourgogne, à travers la forêt; la trace s'en est perdue au delà d'Avon.

Neptune (Le). - Le Neptune était un chêne au triple tronc, dont la lithographie par Walter illustre la seizième édition des Guides Denecourt ; mais le texte n'en fait pas mention.
Le nom est aujourd'hui porté par un chêne, du canton de la Fosse à Rateau, près du Chêne Charmé.

Neuf (Carrefour). - Inters. des r. d'Achères, du Soir, ch. de Recloses à Arbonne, r. d'Ury à Franchard, du Prince Royal. - CHÊNE AUX CHAPONS. IV.

Nid de l'Aigle. - Voir Vallée du Nid de l'Aigle.

Nid de l'Aigle (Carrefour du). - Inters. des r. du Nid de l'Aigle et de la Fontaine. - BUTTE AUX AIRES. VII.

Nid de l'Aigle (Route du). - Du carr. Louis-Philippe à r. Amélie, Champ de courses. - BUTTE AUX PRES, ROCHERS DU MONT USSY, VALLÉE DE LA COLLE. VII.
Art. - Cassagne (Arm.). Exp. F. 1887, 1888, Route du Nid de l'Aigle.

Nid d'amour. - Site dans le BAS BRÉAU. VI.
Art. - Jacomin (M.-Fd). S. 1890. - Trouville (Henri). S. 1881, dessin.

NID AU CORBEAU. - Canton de 84 hectares 43 ares 73 centiares. - IV.
Replanté sur 3 hectares 25 ares en 1773-74;
sur 25 hectares 51 ares en 1776;
sur 7 hectares 66 ares en 1778;
sur 16 hectares 51 ares en 1812.

Nid au Corbeau (Route du). - De r. de la Princesse Marie à r. du Parc prix Boeufs. - NID AU CORBEAU, PETITES MARES et VENTES COQUILLARD. IV.

Ninon (Route de). - De r. du Petit Mont Chauvet à r. Pomparlour. - PLAINE DES PINS. III.
(?) Ninon de l'Enclos, célèbre courtisane.

Niveau (Route du). - De r. allant du Calvaire à la Roche Éponge au ch. vicinal de la Bonne-Dame à la Gare. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.

NOË MARGUERITE. - Ancien canton, dans celui de la MARE AUX EVÉES. VIII.
Noüe Margueritte. Incendié les 8 et 9 avril 1714 (mss. Menin).

NOISETTIERS (Les). - Ancien canton, compris aujourd'hui dans les FRAILLONS. I.

Nord (Roule du). - Du ch. de Chailly à Bois-le-Roi au ch. de gr. comm. n°142. - VENTES A BAUGE, MARE AUX EVÉES, VENTES DU LYS. VIII.

Norvège (Route de). - De r. de Fontainebleau à Montigny par le Montoir à r. de la Plaine Verte. VENTES HÉRON, RESTANT DU LONG ROCHER. II, III.
S'appelle actuellement route du Laricio.

Notre-Dame de Bon-Secours. - Route de Melun. L'abbé Guilbert raconte que vers la fin de novembre 1661, le sieur Dauberon, gentilhomme ordinaire du prince de Condé, renversé par son cheval et trainé par lui sur les cailloux de la route, dut son salut à une prière fervente qu'il adressa à la Sainte Vierge et qui arrêta net son cheval.
Le 3 mai 1662, le nouveau curé de Fontainebleau, Antoine Durand, porta, à l'endroit même où le cheval s'était arrêté, suivant le cérémonial ordinaire, une image de la Sainte Vierge avec une attestation en latin sur parchemin de la présente histoire.
L'abbé Guilbert ajoute que, l'arbre qui soutenait l'image étant tombe, Genet, prêtre de Fontainebleau, fit construire un oratoire à ses frais.
En quoi il se trompe: on ne connait pas de curé de ce nom et un acte notarié du 28 août 169O, retrouvé par M. E. Bourges (Abeille du 6 janvier 1888), fait connaitre les noms des personnes pieuses qui se cotisèrent Jour relever cet oratoire. Le curé s'appelait Maurice Faure.
Détruit en 1793, l'oratoire fut réédifié en 1821 sur les plans de M. Hurtault, architecte du palais, puis restauré en 1864. Il est orné d'un plafond du peintre Blondel, représentant l'événement.
Bibl. - Chapelle de Notre-Dame de Bon-Secours Paris, février 1823, in-12. Réimpr. Pouyé, Fontainebleau, 1896.

Notre-Dame. - Voir Bois Notre-Dame.

Notre-Dame de Bon-Secours (Route de). - De r. de la Reine à r. nat. n° 5 bis. - GROS FOUTEAU, BUTTE AUX AIRES, VALLÉE DE LA CHAMBRE. VII.

Notre-Dame de Délivrance. - Au Carrefour de Paris, sur un hêtre, est attachée, en ex-voto, une niche qui abrite une petite statue de la Vierge.
On ignore à quelle occasion et à quelle époque ce monument a été placé là. Il ne doit pas être antérieur à la Révolution.
Castellan est le premier auteur qui en ait parlé.

Notre-Dame de Paris (Route de). - Du carr. de Paris à r. dép. n° 38. - TÊTE A L'ANE. VI.

Nymphes. - Voir Rocher aux Nymphes.

Nymphes (Route aux). - Indiquée sur le plan Defer. Peut-être la route aux Nains du P. Dan : le Rocher aux Nymphes n'était pas loin.
Un arrêt du Conseil du 2 novembre 1731 cite encore la route aux Nymphes.
Elle parait répondre à la route du Rocher Boulin et à la route du Rapport.

 

 

O

Obélisque (L'). - L'Obélisque appartient plutôt à l'histoire de la ville qu'à l'histoire de la forêt.
Il a remplacé, en 1786, la Croix Saint-Jacques.
Les inscriptions, plusieurs fois détruites et restituées, portaient les noms de Marie-Antoinette et de ses enfants.
Voir E. Bourges. Recherches sur Fontainebleau. 1896.

Obélisque (Carrefour de l'). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 137 (embranchement), des r. nat. n° 5 bis, nat. n° 51, nat. n° 7, de la Croix Saint-Jacques, de La Vallière, de Montespan, boulevard Magenta (dans Fontainebleau), du ch. de gr. comm. n° 58, de deux r. de la Petite Tranchée. - PETITE TRANCHÉE, GRAND PARQUET, CHAMP MINETTE, BOIS DE LA HARDIE. III, IV, V.

Obélisque de la Reine. - Monument élevé sur la hauteur de Trépanton ou de Froide fontaine, entre Moret et Montereau, en l'honneur de la rencontre du roi Louis XV avec Marie leczinska, le 4 septembre 1725, veille de leur mariage.
La boule qui termine l'obélisque était ornée de fleurs de lys et d'une couronne, en bronze ou en plomb doré, qui ont disparu. Déjà en 1787, le monument était en assez mauvais état.
Voici la lettre qui était écrite le 21 mars 1787 au directeur des Bâtiments :
"
J'ai été visiter la colonne érigée à Moret. Il y avoit deux inscriptions sur des tables de raport dans le piédestal ; elles ont été enlevées et on ignore ce qu'elles contenaient, mais il ni a aucun doute que ce monument ait été érigé à l'occasion du mariage du feu roy.
Les trois gradins qui portent le piédestal sont en grais ; tout le piédestal est de marbre du Languedoc de même que la colonne qui est d'un seul bloc entre la buse et la chapiteau.
La base, le chapiteau et la boulle sont de marbre blanc. Je crois la couronne et les fleurs de lys de bronze ou de plomb doré ; il manque quatre fleurs de lys. Ce monument ne périt que par le piédestal qui écrase, cette pièce étant pleine de fils.
" Arch. Nat. O1 1439.
Ce monument est connu sous le nom de "
La Colonne ".

Occident (Carrefour de l' ). - Inters. des r. Ronde, d'Occident, de l'Intendant. - ROCHER DE LA SALAMANDRE. V .

Occident (Route de l'). - De r. des Basses Plaines au ch. de gr. comm. n° 58. - ROCHER DES HAUTES PLAINES, LES HAUTES PLAINES, ROCHER DE MILLY, VENTES CAILLOT, ROCHER DE LA SALAMANDRE, PLAINE DU PUITS DU CORMIER, ROCHER DU MONT MORILLON, CHAMP MINETTE, ROCHER DE BOULIGNY, PETIT MONT CHAUVET. V, IV, III.

Octogone (Carrefour de l'). - Inters. des r. du Rocher d'Aron, N., du Château, de l'ancien ch. de Sorques, de r. de Condé. - ROCHER D'AVON. II. Œil (Route de l'). - De r. du Prince Royal à r. de la Princesse Marie. - PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS, TOUCHE AUX MULETS. V.

Œuf (Route de l'). - De r. du Gerfaut à r. Léonard le Vinci. - MONT FESSAS, ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Oiseaux de Proie (Carrefour des). - Inters. des r. des Oiseaux de Proie, cavalière du Houx, cav. des Oiseaux de Proie. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Oiseaux de Proie (Route cavalière des). - Du carr. des Oiseaux de Proie à r. du Mont Aigu. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Oiseaux de Proie (Route des). - De r. Ronde à r. du Faucon. - ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. V.

Oran (Route d'). - De la Table du Roi au bornage. - BOIS COULANT. VIII.
S'appelle maintenant route de la Table.

ORGENOY. - Hameau dépendant de la commune de Boissise-le-Roi. Orgenoy, Originiacum.
L'abbé de Saint-Victor, de Paris, en était le seigneur, Ch. 309 des actes de Louis VII,
an. 1153 ;
Biberum, terre, bois et pré près d'Orgenoy. Orgenoy, in Byeria. Olim, 1300.

Orgenoy (Route d'). - Du carr. de l'Épine Foreuse au carr. du Berceau. - MARE AUX EVÉES. VIII. 
Cette route s'appelle maintenant chemin de Fays-Bois-le-Roi et va du carrefour de l'Épine Foreuse au carrefour de la Croix de Vitry.
Le nom de route d'Orgenoy a été donné à la route de la Mare aux Evées ; elle va maintenant du bornage au carrefour de l'Épine Foreuse. - QUEUE DE FAYS.VIII.

Orient (Route d'). - Du ch. de gr. comm. n° 58 au carr. de la Fosse aux Boulins. - PLACEREAUX, SENTIERS D'AVON, PETITE HAIE, FOSSE AUX BOULINS. II, I.

Orsonville ou Essonville. - Ferme entre Villiers-en-Bière et la Pommeraye, qui vient d'acquérir une grande notoriété par son dernier propriétaire, M. Fréderic Humbert.

Ortolan (Roule de l'). - De r. du Tarin au ch. de gr. comm. n° 138. -BUTTE DU MONTCEAU. I.

Oublis (Carrefour des). - Inters. des r. des Grands Genièvres, des Oublis, du Satyre, N... - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES, MONT AUX BIQUES. IV.

Oublis (Route des). - De r. des Adieux au carr. du Bonheur. - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES, MONT AUX BIQUES. IV.

 

 

P

Paisson (Route de la). - De r. du Long Rocher à r. des Parquets de Montigny. - VENTES HÉRON, LA TRANCHÉE. II.
Action, pour les porcs, de paître le gland et la faine.

Palestro (Route). - De r. du Rocher Canon à r. du Marchais Artois. - VENTES A BAUGE. VIII.

Palette (Route de la). - Du carr. de Marlotte à r. d'Occident. - VENTES BOURBON, ROCHER FOURCEAU. III.
Nom que porte en vénerie la tête du Daim.

Palis (Carrefour des). - Inters. des r. Adélaïde, des Palis, Léopold - MONT PIERREUX. VII.
Les palis sont de petits pieux pointus, formant clôture, qu'on établissait après chaque coupe, pour protéger les jeunes plants.
Un canton a porté ce nom (Plan de Desquinnemare).
Dans les comptes rendus des chasses, il est question de palis dans divers endroits de la forêt :
Palis de Samois. Chasses du 14 octobre 1743 et du 27 octobre 1749.
Boulinières du grand palis. Chasse du 7 octobre 1745. Grand palis de la Croix de Toulouse. Chasse du 31 octobre 1746.
Boulinières du grand palis de la Malmontagne. Chasse du 10 novembre 1746.
Palis à gauche de la Croix de Toulouse. Chasse du 7 octobre 1748.
Les Palis. Chasse du 2 novembre 1748.
Palis de la plaine du Genièvre. Chasse du 8 octobre 1749.
Palis de la Plaine de Samois. Chasse du 10 novembre 1751.
Palis du rocher Caspot (sic). Chasses de 1750.
Palis près la Croix de Montmorin. Chasses de 1750.

Palis (Route des). - De r. dép. n° 38 à r. de la Sous-Préfecture. - TÊTE A L'ANE, MONT PIERREUX. VI.

Pallis (Route tournante des). - Aujourd'hui route tournante des Longues Vallées.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Panage (Route du). - De r. de la Palette à r. des Parquets de Montigny. - LA TRANCHÉE. II.
Ouverte par arrêt du 2 novembre 1731.
Panage : droit de mettre des porcs en forêt.

1. Panneau (Route du). - Du carr. du Chêne aux Chiens au carr. de l'Épine Foreuse. - CHÊNE AUX CHIENS, QUEUE DE FAYS. VIII.
Filet pour prendre les lièvres et les lapins.

2. Panneau (Route du). - De r. du Lapin au bornage. - PLAINE DE LA HAUTE BORNE. V.
Continuée par le chemin de la Passée Ribot, hors la forêt.

Pape (Route du). - De r. de la Colombe au carr. de la Croix de Saint-Hérem. - MONTOIR DE RECLOSES, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Parc de La Madeleine (Route du). - Du ch. de gr. comm. 137 à vieille r. de Bourgogne. - BOIS DE LA MADELEINE. IX.
Longe le bornage derrière les propriétés de l'Ermitage de La Madeleine et autres, sur la hauteur dominant la Seine, passe derrière le restaurant des Plâtreries et aboutit sur le chemin de gr. comm. 137.

PARC AUX BŒUFS. - Canton de 41 hectares 52 ares 15 centiares. - IV.
Lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Croix de Souvray (de Salnove).
Replanté en 1771 sur 12 hectares 66 ares.
Art. - Diaz. Vente posthume 1877. Le Parc aux Bœufs, effet d'orage, gravé par G. Greux et par Milius.

Parc aux Bœufs (Carrefour du), ancienne étoile. - Inters. des r. Joinville, du Roitelet, du Parc aux Bœufs, du Carrosse, du Chardonnet, du Lévrier. - PARC AUX BŒUFS. IV. 

Parc aux Bœufs (Route du). - De r. des Barnolets à r. des Érables. - CLOS HÉRON, PETITES MARES et VENTES COQUILLARD, VENTES A GALÈNE et MARES AUX FOURMIS, PARC AUX BŒUFS, ÉRABLES ET DÉLUGE. VI et III.

Parc aux Boeufs (Routin du). - De r. de Joinville au carr. de Recloses. - PARC AUX BŒUFS. IV. 

Paris (Carrefour de). - Inters. des r. nat. n° 7, des Ligueurs, de la Tête à l'Ane, Louis-Philippe, Notre-Dame de Paris, de la Fosse à Rateau, du Bouquet du Roi. - GROS FOUTEAU, TILLAIE. VI, VII.
Autrefois carrefour du Gros Fouteau, appelé carrefour du Présent du Roi dans le bail à Laurent Marchand en 1772.
Sur un hêtre de ce carrefour, on a placé une petite statue de la Vierge, dans une niche, entourée d'ex-votos.
On l'appelle Notre-Dame de la Délivrance ou Notre-Dame de Paris.
Art. - Lemit (Mlle Alph.). Exp. F. 1892.

Paroir (Route du). - De r. Ronde (suite à la route du Clocher) à l'inters.·des r. de la Harde et de la Garde. - MONTS DE TRUIES, MONT SAINT GERMAIN. VII.
Le paroir est un outil de corroyeur; cette dénomination s'explique par le voisinage de la route de la Nappe, car la nappe est la peau du cerf.
A moins que l'appellation primitive ait été Parois, en vénerie peau, enveloppe du coffre du sanglier.

Parquets. - C'est Louis XIV qui eut la pensée d'établir dans la forêt de petits enclos, entourés de palissades ou de murs, où il allait chasser à tir.
Le terrain en était cultivé, pour y retenir le gibier à plumes.
Voici la liste de ces parquets :
Champ Minette ;
Plaine des Pins ;
Attelier Grand-Jean, deux parquets englobés plus tard dans le Grand Parquet ;
Les Placereaux, deux ;
Ventes Héron, deux, appelés les Parquets de Montigny; dans l'un d'eux se trouvait un puits, qui existe encore ;
La Petite Haie ;
Le Puits du Cormier, où fut construite une faisanderie qui servit jusqu'en 1700.

Sous Louis XV, un arrêt du Conseil du 15 février 1753 ordonna la création du Grand Parquet, qui forma dès lors un canton de 150 hectares.
On l'agrandit encore sous le deuxième Empire, en y comprenant le Mont Aigu.
Sous Louis XV encore, fut établi le
Parquet d'Avon.
C'est sur le mur du Parquet d'Avon que s'était posté l'ex-garde général Lecomte pour tirer sur le roi Louis-Philippe le 16 avril 1846, au moment où il traversait le Parc et suivait l'allée de la Porte Rouge.
Art. - Adam. Le roi à Fontainebleau (attentat du 16 avril 1846), lithographie. L'épreuve de la Bibl. Nat. porte : " Le ministre a refusé l'autorisation ".

Parquet d'Avon (Route du). - Du carr. des Grandes Écuries à r. de Villars (caserne Lariboisière) ; longe le mur du Parquet d'Avon. - PLAINE D'AVON. I.

PARQUETS DE MONTIGNY. - Ancien canton encore inscrit sur le plan de 1809, partie de LA TRANCHÉE. II.
Replanté sur 21 hectares 25 ares en 1780.

Parquets de Montigny (Carrefour des). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 58, des r. de Valmy. des Parquets de Montigny. - LA TRANCHÉE. II.
On appelait Parquets de Montigny deux parquets créés sous Louis XIV dans ce canton.
En 1725, ce carrefour sert deux fois d'assemblée pour la chasse à courre ; le 18 septembre, le roi y prend un sanglier, et le 3 novembre, jour de la Saint-Hubert, trois cerfs après seize heures de chasse.

Parquets de Montigny (Route des). - Du carr. des Parquets de Montigny à r. des Ventes Héron. - TRANCHÉE, VENTES HERON. II.

PARQUETS DE THOMERY. - Ancien nom de canton près de la Croix de Guise. - I.

Passage. - Voir Mauvais Passage.

Passée (Route de la). - De r. de la Touche aux Mulets à ancienne r. de Milly. - TOUCHE AUX MULETS. V.
On va à la passée des bécasses quand on les attend le soir à l'endroit où elles passent pour aller boire aux mares environnantes.
On appelle aussi passée, par synonymie au mot coulée, le passage fréquenté par le lapin et le lièvre.

Passereau (Route du). - De r. du Pinson à r. nat. n° 7. - MONTOIR DE RECLOSES. III.

Paul (Route). - Du carr. de la Butte aux Aires au carr. Louis-Philippe. - BUTTE AUX AIRES. VII.

Paulet (Carrefour). - Inters. des r. Paulet, du Griffon. - ROCHER DE LA COMBE. IV.
Paulet (Jean-Jacques), né à Anduze (Gard) le 26 avril 1740, mort à Fontainebleau le 4 août 1826.
Docteur des Facultés de médecine de Montpellier et de Paris, membre de l'Académie de Médecine, correspondant de l'Institut, Paulet a fini sa carrière à Fontainebleau, où il remplissait les fonctions de médecin de l'hospice et du château.
Dès le 27 germinal an IV, il est chargé d'installer l'École Centrale.
Il est l'auteur de nombreuses publications scientifiques sur le Mesmérisme, sur la Petite Vérole. sur la Vipère de Fontainebleau sur les Champignons.
C'est lui qui a eu l'idée de donner des primes pour la destruction des vipères.
Quelques jours avant sa mort, il écrivait qu'il en avait fait périr 2.103.
Il avait créé un jardin botanique dans le Parc du château.
Il est aussi l'auteur d'un Mémoire sur l'origine de la famille royale, offert à Charles X, dans lequel il établit que les deux premières races descendent du même personnage, Fernand Ferréol, et que le berceau de cette famille était précisément... Anduze, le lieu de sa naissance.
Bibl. - Mémoire sur l'origine de la famille royale et sur le lieu qui lui a servi de berceau, par Paulet, précédé d'une Etude sur la vie et les œuvres de l'auteur, par Albin de Montvaillant, maire d'Anduze. Paris, Dentu. 1870, av. portrait. 

Paulet (Route). - De r. nat. n°51 à ancienne r. de Milly. - ROCHER DE LA COMBE, MONT ENFLAMME, PETITS FEUILLARDS. IV, V.

Pauline (Route). - De r. d'Estrées à r. de la Percée. - ROCHER D'AVON. II.
Pauline, sœur de Napoléon for, princesse Borghèse.

Pavé de la Cave (Route du). - De r. Ronde à r. nat. no 5 bis. - MONT SAINT-GERMAIN, ROCHER PIERRE-MARGOT. VII.
Route pavée par les carriers pour conduire leurs pavés de grès au port de la Carre.

Pavillon (Route du). - De r. de Valmy à r. de Jemmapes. - ROCHER FOURCEAU. III.

Pavillon de l'Ermitaqe de Franchard. - Ce pavillon fut construit en 1667:
c'est la date que porte une pierre découverte par Denecourt, avec les lettres P. C. P. F., et démoli en 1717 en même temps que les restes de l'abbaye.
Voici la description qu'en donne Masingi en 1716:
"
On découvre à 100 pas au delà un très petit pavillon quarré, couvert d'ardoises, que l'on Domine la Grotte de St Félix, qui au dessus de l'étage du rez de chaussée a un autre étage où l'on n'opte par des marches basses ruinées des injures du temps.
Cette grotte est construite sur le bord d'un précipice qui est de figure ovale; chacun des étages de la dite grotte a une fenêtre d'où l'on regarde dans le précipice et deux autres fenêtres, l'une a droite et l'autre à gauche qui voyent le long du précipice, outre la porte d'entrée qui est vis-à-vis la fenêtre du précipice,
"
Art. - Castellan. Ancien pavillon de Franchard, eauforte. - Silvestre (attr. à). Vene du pavillon de l'hermitage de Franchard, eau-forte.

Pavillon Chinois. - Ce pavillon fut construit pour Marie-Antoinette en exécution d'un arrêt du Conseil du 25 septembre 1784, portant approbation de la plantation en bois de 4 arpents 72 perches de terrain au triage de la plaine de Bois-le-Roi, de la clôture de ce terrain par un treillage, ainsi que de la construction d'un pavillon au milieu.
Il a été rasé de fond en comble en 1793.
Nous n'en connaissons pas d'image.

Pavillon Chinois (Route du). - De ancienne r. de Bourgogne au ch. de gr. comm. n°116. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.
C'est là que se dressait un pavillon.

Pecquet (Route). - De r. d'Occident à r. d'Orléans. - CHAMP MINETTE. IV.
Coupe le Polygone, aboutit à l'angle du mur du Parquet.

Peintre (Route du). - De r. des Petites Mares à la maison forestière de la Croix de Souvray. - NID AU CORBEAU. IV.

Peintres (Route des). - De r . de Barbizon à r. des Artistes. - BAS BRÉAU. VI.

Pelage (Route du). - De r. du Sport à r. de la Garde. - MONT SAINT-GERMAIN. VII.

Penthièvre (Route de). Du bornage au ch. de gr. comm. n°137 (embranchement). FORTS DE THOMERY, FOSSE AUX BOULINS.I.
Le duc de Penthièvre, fils unique du comte de Toulouse, 1725-1798.

Pépinière. - A l'extrémité de la garde de la Croix d'Augas, sur le bord de la Seine (plan de 1809).

Pepinière (Route de la). - Du bornage à r. du Bineur. - BOIS LA DAME, QUEUE DE FONTAINE, BOIS DE FONTAINE. IX.

Perches. - Voir Ventes aux Perches.

Perchis (Route du). - De r. des Monts de Fays à r. Tournante des Monts de Fays. - MONTS DE FAYS. VII.
Perchis, bois de dix à quinze ans.

Percée (Carrefour de la). - Inters. des r. de Diane, de la Percée, des Platanes. - PLACEREAUX. II.

Percée (Route de la). - De r. de la Revue au ch. de gr. comm. n°148. - PLAINE D'AVON, ROCHER D'AVON, PLACEREAUX. I, II.
Vieille route, à mon avis, constituant une portion de la route de Fontainebleau à Montigny par le Remontoir.

Perdreau (Route du). - De r. de la Fontaine aux Biches à r. de l'Alouette. - BUTTE DU MONTCEAU, GRAND JARRIER, MONT ANDART, PETITE HAIE, ROCHER D'AVON. I, II.
Coupée par le chemin de fer.
Fait suite à la route du Bec-Figue, avec laquelle on la confond quelquefois.

Perspective (Route de la). - Du Point de Vue du Camp d Arbonne au bornage. - VENTES ALEXANDRE. VI.
La porte, aujourd'hui entée d'une propriété particulière, où elle aboutit, s'appelait la porte Rochefort et la route s'est appelée route de la Perspective Rochefort.
Partie de la route Tournante des Ventes Alexandre.

PERTHES. - Commune du canton sud de Melun. Population: au XVIIIe siècle, 220 communiants; en 1811, 846 hab.; en 1824, 860; en 1901, 756.
Patrons: Saint Germais et saint Protais. Collateur : l'archevêque de Sens.
Perthes in Byeria. Olim 1300.
Les gens de Perthes sont unis à ceux des autres villages, Orgenoy, Voves, Villers, Fleury, Chailly, dans leur procès contre le chevalier Adam Chacelièvre.
Le nom officiel est maintenant Perthes-en-Gâtinais.

PETITS BOURBON. - Ancien canton, confondu maintenant dans les ventes BOURBON. III.

Petit Clos d'Avon. - Lieu dit réuni au canton de la PLAINE D'AVON le 15 mars 1817. - I.

PETITS FEUILLARDS. - Canton de 70 hectares 49 ares 98 centiares. - V.
En 162l, vente par Toussaint Ledoyen le jeune et Geoffroy Aubry, marchands, à Louis et Clairiades Vausselle, laboureurs à Villiers-en-Bière, de "t
oute la ratine qui est provenue des arbres esbranchés dans le champaistre de la vente que les dits Aubry et Ledoyen couppent à présent en la forest de Bière au lieu appelle Les Petits Feuillards, le dit champaistre commençant des premières ventes couppeez par les dits Ledoyen et Aubry au lieu du long du chemin de Paris et resgnanlt le long du dit chemin jusques aux ventes de la Touche aux Mulets usées par le dit Aubry et Pierre David y a trois ans... "
Le chemin de Paris dont il est ici question doit être le chemin de Milly.

Petits Feuillards (Carrefour des). - Inters. des r. Trappe-Charette, Ronde, de l'Aspic. - PETITS FEUILARDS. V.

Petits Feuillards (Route des). - Du carr. des Petits Feuillards à l'ancienne r. de Milly. - PETITS FEUILLARDS. V.
Ouverte par arrêt du 20 janvier 1728.

Petit Franchard (Carrefour du). - Inters. des r. du Petit Franchard, du Cèdre, Notre-Dame de Paris. - TÊTE A L'ANE. VI.
Lieu dit, qui se trouve sur la route de Franchard.

Petit Franchard (Route du). - Du carr. du Petit Franchard au carr . de la Fourche. - TETE A L'ANE. VI.

PETITE HAIE. - Canton de 171 hectares 6 ares 55 centiares. - I.
Replanté soir 69 hectares 64 ares en 1767, d'après le manuscrit Deroy, et non en 1777, comme le dit la carte de G. de la Haie;
sur 15 hectares 94 ares en 1793;
sur 12 hectares en 1804.
Un parquet s'y trouvait.
Par décret du 25 février 1892, un terrain de 1 hectare 17 ares du canton de la Petite Haie a été affecté au département de la Guerre, pour le quai d'embarquement de Thomery.

Petite Haie (Carrefour de la), autrefois étoile. - Inters. des r. de la Porte Nadon, de la Petite Haie, d'Orient, de Montmorin, de la Butte du Montceau. - PETITE HAIE. I.

Petite Haie (Route de la). - De r. nat. n°5 bis au bornage. - PETITE HAIE, FOURNEAU, MARES DE BY. I.
Coupée par le chemin de fer. Ouverte en 1701.

PETIT JARRIER. - Canton de 35 hectares 06 ares 09 centiares. - I.

PETIT MONT CHAUVET. - Canton de 03 hectares 27 ares 80 centiares. - III.
Le mont s'est appelé aussi Montagne de Henri IV, puis Mail Henri IV.
Replanté sur 10 hectares 38 ares en 1786; sur 4 hectares 77 ares en l807.

Petit Mont Chauvet (Route du). - Du carr. de l'avenue de Maintenon au carr. du Mail Henri IV .- PLAINE DES PINS, PETIT M0NT CHAUVET. III.

Petit Mont Chauvet (Route Tournante du). - De et au carr. du Mail Henri IV. - PETIT MONT CHAUVET. III.

Petit Paris. - Lien dit cité dans les comptes rendus des chasses du 12 octobre 1748 et du 17 octobre 1749.

PETIT PAVÉ. - Nom d'ancien canton, sur le plan de Desquinnemare. - VALLEE AUX CERFS. III.

PETIT ROCHER CASSEPOT. - Partie du rocher Cassepot formant un canton indépendant sur le plan Desquinnemare. IX.

PETITE TRANCHÉE. - Canton de 26 hectares 45 ares 53 centiares. - V.
Replanté sur 14 hectares 33 ares en 1802.
La plus grande partie de ce canton, autrefois plus important, a été comprise dans le Grand Parquet, créé par arrêt du Conseil du 15 février 1753.

PETITES MAISONS. - Ancien canton, supprimé lors de la réformation de la forêt, aujourd'hui MARE AUX CORNEILLES. IV.

Petites Maisons (Carrefour des), autrefois Etoile de la Plaine des Grands Genièvres. - Inters. des r. des Petites maisons, du Champ de manœuvres, Girardin. - CANCHE GUILLEMETTE, PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV. 

Petites Maisons (Etoile des). - Aujourd'hui carrefour de la Mare aux corneilles.
L'ancienne dénomination était bien préférable.
Le carrefour des Petites Maisons n'est pas situé dans l'ancien canton de ce nom.

Petites Maisons (Route des). - Du carr. de la Mare aux Corneilles à r. du Mystère. - MARE AUX CORNEILLES, CANCHE AUX LIEVRES, CANCHE GUILLEMETTE. IV.

PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD. - Cantons réunis, les Petites Mares et les Ventes Coquillard, d'ensemble 63 hectares 45 ares 69 centiares. - IV.

Petites Mares (Route des). - De r. Ronde au bornage. - VENTES DE NEMOURS, NID AU CORBEAU, CROIX DE SOUVRAY, PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD. IV.
Ancienne route de Recloses à Melun par la route Ronde, que cette route rejoint à la Mare aux Corneilles.

Pet au Diable. - Bois dépendant de La Rochette.
Plan de 1809. L'origine de ce nom est évidemment l'enseigne d'une auberge.
Le Conducteur Français de 1779 signale cette maison bâtie sur le bord de la Seine.

Pharamond - Vieux chêne dans LA TILLAIE. VI.
Art. - Dagnan (Isidore). S. 1857, Le vieux chêne.

Pie (Route de la). - De r. dép. n° 38 a r. nat. ne 7. - FOSSE A RATEAU, TÊTE A L'ANE. VI.

Pieds Pourris (Carrefour des). - Inters. des r. nat. n°51, ch. de Recloses à Arbonne, N... - NID AU CORBEAU. IV.
"
Un jour de chasse, raconte M. Colinet, Louis XV traversant ce carrefour, vit, rassemblés, toute une bande de Limousins qui, pour mieux se reposer, avaient ôté leurs souliers et livraient aux: caresses de la brise des extrémités qui n'étaient pas précisément parfumées au benjoin.
Se retournant vers Mme de Pompadour qui l'accompagnait, il lui dit : Mais c'est le carrefour des Pieds Pourris où nous nous trouvons, marquise. De là le nom donné à ce carrefour.
"
Voilà une étymologie autrement intéressante que celle qui consiste à voir dans les pieds pourris des plants pourris et à lui donner pour parrain un forestier déçu dans son espoir.
Seulement, il faut savoir que le Chemin des Pieds Pourris est cité dans un arrêt de 1724, rendu alors que la belle marquise était encore en nourrice.
On nous permettra donc de douter de l'authenticité de l'anecdote.
De même le livret des Chasses du Roi indique à trois reprises les Pieds Pourris comme lieu d'assemblée pour la chasse à courre pendant l'année 1725.
Le 31 août, le roi y prend un cerf; une note dit que ce jour-là M. de Chancenay a couru grand risque.
Il s'agit sans doute de Louis Quentin, sr de Champcenay, premier valet de chambre ordinaire du roi.

Pieds Pourris (Route des). - De r. de la Louve à r. de la Rabouillère. - ROCHER DE MILLY, QUEUE DE VACHE, PLATIERE DE LA TOUCHE AUX MULETS, GORGE AUX ARCHERS. V.
Cette route se continuait jusqu'au carrefour des Pieds Pourris par la route du Vacher, la route du Soir, le chemin de Recloses à Arbonne.
Sur le plan de 1778, le chemin des Pieds Pourris va de Recloses à Arbonne.

Piège (Carrefour du). - Inters. des r. Decamps, du Piège, de la Haie, de la Gorge aux Archers. - VALLEE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

Piège (Route du). - De r. du Collet au carr. du Piège. - VALLEE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

Piégeur (Carrefour du). - Inters. des r. Saint-Mégrin, du Piègeur, Tavannes, du Veneur. - VENTES CAILLOT. V.

Piégeur (Route du). - Du carr. de Caylus au carr. des Gorges de Franchard. - VENTES CAILLOT. V.

Pierreux. - Voir Mont Pierreux

Pierrot (Route du). - Du bornage au carr. de la Butte du Montceau. - BUTTE DU MONTCEAU. I.

Pin Sylvestre (Carrefour du). - Inters. des r. des Gorges de Franchard, de la Fouine, du Pin Sylvestre. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.

Pin Sylvestre (Route du). - Du carr. du Pin Sylvestre à r. du Renard. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.

Pinceau (Route du). - De r. Ronde à r. nat. n°51. - NID AU CORBEAU. IV.
Ouverte par arrêt du 20 janvier 1728.

Pins (Route des). - De r. nat. n°7 à r. de Clermont. - VENTES BOURBON. III.

Pinson (Route du). - Du deuxième carr. des Ipréaux à r. du Frévoir. - MONTOIR DE RECLOSES. III.

Piston (Route du). - De r. nat. n°7 au bornage. - VENTES NICOLAS, FORTS DE MARLOTTE. III.

Pivert ou Pic Vert (Carrefour du). - Inters. des r. du Nid de l'Aigle, Notre-Dame de Bon-Secours, Adélaïde, N... - BUTTE AUX AIRES. VII.
Art.. - Cassagne (Armand). S. 1878, Vallon du Pivert, aquarelle. - Gonnet (NAp.). Exp. F. 1892.

Pivert (Route du). - De r. du Château à r. dép. n°38, où aboutit la r. du Gerfaut. - FOSSE A RATEAU. VI.
La route ne passe pas au carrefour.
Place verte, lieu dit dans le Rocher Besnard, à l'est de l'intersection des routes Lefouin et des Sablons.

PLACEREAUX (Les). - Canton de 182 hectares 30 ares 64 centiares. - II.
Deux parquets y étaient établis.
On y replante 17 hectares 52 ares en 1775; 145 hectares 73 ares en 1787.

Placereaux (Carrefour des). - Inters. des r. des placereaux, Augier, de l'Alouette, du Rocher d'Avo. - PLACEREAUX. II.
Autrefois carrefour de la Mare des Pressoirs.

Placereaux (Route des). - Du carr. du Rocher aux Nymphes à r. du Prince. - ROCHER BOULIGNY, PLACEREAUX, PETITE HAIE, MONT ANDART. III, II, I.
Coupée par le chemin de fer.

PLAINE D'AVON. - Canton de 57 hectares 22 ares 71 centiares. - I.
Replanté sur 15 hectares 85 ares en 1816.

PLAINE DE BOIS-LE-ROI. - Canton de 202 heclares 81 ares 70 centiares. -- IX.
En 1785-86, pour exécuter l'arrêt que nous avons cité à l'occasion du Pavillon Chinois, on y fait des plantations sur 3 hectares 43 ares.
Philippe-Auguste étant à Fontainebleau, donna à Robert d'Ivri la garde de son bois de
Bosco campi (1191).
M. Léopold Delille n'a pas identifié cette localité qui peut être la Plaine de Bois-le-Roi.
Pendant la Révolution, Plaine de Bois-la-Nation.

Plaine de Bois-le-Roi (Carrefour de la). - Inters. du ch. de Chailly à Samois, des r. Marrier, Barillon. - PLAINE DE BOIS LE ROI. IX.

Plaine de Bois-le-Roi (Route de la). - De r. du luxembourg au cuir. Carre. - PLAINE DES ÉCOUETTES, PLAINE DE BOIS-LE-ROI. IX.

PLAINE DES BUTTES. - Ancien canton compris aujourd'hui dans celui de la Garenne de Gros Bois. - GARENNE DE GROS B0IS. II.

Plaine de Chartres (sic). - Chasse du 6 novembre 1747.

PLAINE DU CHÊNE AU CHIEN. - Ancien canton, cité par le P. Dan, aujourd'hui simplement le CHÊNE AUX CHIENS. VIII.
Replanté sur 5 hectares 31 ares en 1778.

PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. - Canton de 102 hectares 28 ares 18 centiares. - II.
Il est mentionné sur le plan Defer.
Pierre Narjot est adjudicataire en 1721 des arbres épars du canton.
Replanté sur 18 hectares 12 ares en 1773-74;
sur 17 hectares 98 ares en 1780.

PLAINE DU CLAIRBOIS. - Canton double de 72 hectares 64 ares 47 centiares sur la Croix du Grand-Veneur (VI),
et de 10 hectares 84 ares 76 centiares sur Belle-Croix (VII).
Ceci prouve que la route de Paris actuelle, qui sert de limites aux deux gardes, est postérieure, en cette partie, à la division par cantons; le canton de la Plaine du Clairbois s'étend au nord jusqu'à la vieille route du Luxembourg.
En 1774, on replante 42 hectares 61 ares sur la Garde de la Croix du Grand-Veneur, et 17 hectares 64 ares sur la Garde de Belle-croix.
Ces chiffres, empruntés au mss. Deroy, ne s'accordent pas avec les contenances indiquées ci-dessus d'après le plan de 1809.

PLAINE DES ÉCOUETTES. - Canton de 239 hectares 94 ares 64 centiares. - IX.
Replanté sur 4 hectares 94 ares en 1776;
sur 31 hectares 92 ares en 1784.
Art. - Riou (Édouard). S. 1868, Les Ecouettes. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Bouleau aux Ecouettes (effet d'hiver).

PLAINE DE LA FEUILLADE DU LYS. - Ce lieu dit, hors la forêt, est situé dans l'angle formé par la route de Melun et l'ancienne route de Bourgogne.
Les plans récents; y compris celui de 1778, la nomment Plaine du Lis.
Il a été incendié les 8 et 9 avril 1714 (Mss Menin).

PLAINE DU FORT DES MOULINS. - Canton de 199 hectares 98 ares 77 centiares. - IX.
Plaine citée par le P. Dan.

PLAINE DE LA GLANDÉE. - Canton de 104 hectares 17 ares 15 centiares. - VIII.
Replanté en 1774, en totalité.
Le mss. Deroy donne, ici encore, un chiffre supérieur à la contenance totale.

PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. - Canton de 61 hectares 85 ares 33 centiares. - IV.
eplanté sur 19 hectares 17 ares en 1776.
Art. - Saint-Marcel. S. 1852, Décembre, lisière de forêt voisine de la plaine aux Grands Genièvres.

Plaine des Grands Genièvres (Étoile de la). - Aujourd'hui carrefour des Petites Maisons. - PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV.

Plaine de la Hardie (Route de la). - De r. de Nemours à r. Lemonnier. - BOIS DE LA HARDIE. III.
Traverse le Polygone.

Plaines du haut foix d'Arbonne (sic). - C'est le nom qu'on trouve dans l'arrêt du 19 décembre 1724.
Il y a de ce côté le
Champfois, devenu sur les cartes modernes la Plaine du Champ Froid.

PLAINE DE LA HAUTE BORNE. - Canton de 166 hectares 91 ares 34 centiares. - V.

Plaine de la Haute Borne (Route de la). - Du bornage à r. Ronde. - VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS, PLATIÈRES DES BÉORLOTS, BÉORLOTS, GROS BUISSON, CHÊNE AUX CHAPONS, GRANDS FEUILLARDS, VENTES DE NEMOURS. V, IV.

Plaine du Lis. - S'appelait autrefois Plaine de la Feuillade du Lis.

PLAINE DE MACHERIN. - Canton de 142 hectares 40 ares 41 centiares. - V.
175 arpents replantés en 1774.
Art. - Bellel. Dessin. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Plaine de Macherin et rochers près d'Arbonne.

Plaine de Macherin (Carrefour de la). - Inters. des r. du Loup, du Cul de Chaudron, de Belair, de l'Isatis. - PLAINE DE MACHERIN. V.

Plaine de Macherin (Route de la). - De r. du Cul de Chaudron au carr. de la Tillaie. - PLAINE DE MACHERIN, FOURNEAU DAVID, MONTS GIRARD, PUITS AU GÉANT, GORGE AUX NÉFLIERS, TILLAIE. V, VI.
Ne passe pas au carrefour du même nom.

PLAINE DU MONT AIGU. - Canton de 39 hectares 81 ares 13 centiares. - V.
Art. - Fontainebleau et le Mont Aigu, lith. Denecourt.

Plaine du Mont Aigu (Étoile de la). - Aujourd'hui carrefour du Mont Fessas.

PLAINE DU MONT CHAUVET. - Citée par le P. Dan ; sans aucun doute la Vallée de la Solle.

PLAINE DU MONT ENFLAMMÉ. - Citée par le P. Dan.

PLAINE DU MONT MORILLON. - Canton de 31 hectares 04 ares 67 centiares. - IV.

Plaine du Mont Morillon (Carrefour de la). - Inters. des r. du Champ de Manœuvre, de Valmy, Vannier, de la Flamme. - PLAINE DU MONT MORILLON. IV. 

PLAINE DES PINS. - Canton de 47 hectares 10 ares 87 centiares. - III.
Un parquet s'y trouvait.
Le mss. Deroy y indique, pour 1785-86, 50 hectares 23 ares plantés en pins, et 49 hectares 24 ares plantés en feuillus ;
pour 1790,
encore 51 hectares 07 ares en feuillus.
Ce qui prouve une fois de plus qu'il ne suit pas les divisions de Duvaucel.

Plaine des Pins (Route de la). - Appelée aujourd'hui route du Polygone.

PLAINE DU PUITS DU CORMIER. - Canton de 71 hectares 29 ares 65 centiares. - V.
Replanté sur 31 hectares en 1813;
sur 35 hectares 13 ares en 1814.

Plaine du Puits du Cormier (Etoile de la). - Comprise dans le champ de tir.

Plaine du Puits du Cormier (Route de la). - De r. d'Occident à r. du Primatice. PLAINE DU PUITS DU CORMIER. IV.

PLAINE RAYONNÉE. - Canton de 106 hectares 12 ares 25 centiares. - II.
Replanté sur 29 hectares 21 ares en 1776;
sur 31 hectares 95 ares en 1778;
sur 40 hectares 65 ares en 1779;
sur 111 hectares 42 ares en 1780.
Chiffres du mss. Deroy supérieurs à la contenance totale.

Plaine Rayonnée (Carrefour de la). - Inters. des r. de Marion des Roches, Médicis, du Bois Prieur. - PLAINE RAYONNÉE. I1.

Plaine du Roi (Route de la). - De r. de Médicis au ch. de go. comm. n° 148. - ROCHER BRULE, MALMONTAGNE. II.

PLAINE DU ROSOIR. - Canton de 876 hectares 81 ares 42 centiares. - II.
Plaine de Rosoy, citée par le P. Dan; encore plaine du Rosoy sur le plan Defer.
454 arpents sont replantés en 1774;
25 hectares en 1804; 28 hectares 34 ares en 1807.
Le roi chasse le 13 octobre 1750 dans les Boulinières de la Plaine du Rosoir.

Plaine du Rosoir (Route de la). - Du ch. de gr. comte. n° 148 au bornage. - PLAINE DU ROSOIR, ROCHER BESNARD. II.

Plaine du Rut. - Lieu de queste quand l'assemblée pont la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au Puits de Moret (de Salnove).
Citée par le P. Dan; posée sur le plan Defer et sur le plan 1778 (Rhut).
Elle correspond à la plaine voisine de la MALMONTAGNE.

PLAINE DES SABLONS. - Ancien canton, près du village des Sablons, partie de la PLAINE RAYONNÉE. II.
On y plante 78 hectares 91 ares en 1781.

PLAINE SAINT-LOUIS. - Canton de 91 hectares 70 ares 27 centiares. - VIII.
Plaine citée par le P. Dan.
Art. - Berton (P.-E.). S. 1891; Exp. F. 1892, Octobre, dans la plaine Saint-Louis.

Plaine Saint-Louis (Carrefour de la). - Inters. des r. des Ecouettes, Victor, des Ventes Bouchard, du Daguet. - PLAINE SAINT-LOUIS. VIII.

Plaine Saint-Louis (Route de la). - Cette route figure sur l'état des routes réparées en 1827; aucune ne porte aujourd'hui ce nom.

PLAINE DE SAMOIS. - Canton de 263 hectares 75 ares 10 centiares. IX.
Replanté sur 18 hectares 06 ares en 1776.
Le 1er août 1664, le roi y passe une grande revue en l'honneur du cardinal légal Chigi.
Un manuscrit, B. N. 14188, donne le détail des manoeuvres exécutées en présence de S. M. par son régiment d'infanterie, commandé par le duc de Praslin, au camp près Fontainebleau, en 1770; Ie lieu, qui n'est pas indiqué d'une façon plus précise, était sans doute la plaine de Samois.
Le canton prend le nom de
Plaine de la Reveue sur un plan dressé par David Vivier. Arch. Nat. N. 1 S.-et-M.
D'un arpentage levé en décembre 1718 de l'ordre de Monsieur de la Faluère, grand maître des eaux et forêts du département de Paris et de l'Ile de France, par André Desquinnemare, arpenteur général, il résulte qu'à cette époque les ministres et religieux Mathurins possédaient la plaine de Samois, tenant d'un coté au grand chemin de Bourgogne, d'autre aux taillis de la Boissière et aux bruyères de Monsieur de Maraut, séparé d'un ancien et vieux vestige de mur ruiné, d'un bout sur les terres de Bois le roy, d'autre bout au bois de la Magdeleine.
La contenance est de 678 arpents 19 perches, notablement supérieure à la contenance du canton actuel.

Plaine de Samois (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Fausse Oronge, de l'Agaric, du Champignon, d'Aumale. - PLAINE DE SAMOIS. IX.
Autrefois étoile des repeuplements de Samois.

PLAINE DE SERMAISE. - Canton de 196 hectares 49 ares 94 centiares. - IX.
En partie acquis sous Louis XV;
replanté sur 20 hectares 43 ares en 1788;
sur 201 hectares 98 ares en 1802. Chiffres du mss. Deroy.
En 1776, c'est là qu'ont eu lieu les premières courses de chevaux en France.
Le Conducteur français, Denis, décrivant la route des coches de Seine en 1779, remarque "
la course tracée à dr. au milieu de la plaine stérile de Sermaise; elle est spacieuse ".
On y crée un tiré en 1817.
Art. - Perret (Aimé). Exp. F. 1888, La plaine de Sermaize. - Schwartzenberger (Mlle). S. 1893, Forêt de Sermaise, gr. s. bois.

Plaine Verte, lieu dit dans le canton du Rocher des Étroitures. - II.

Plaine Verte (Route de la). - De r. du Languedoc à r. N... - RESTANT DU LONG ROCHER. III.

Plaisir du Roi (Le). - Lieu dit entre les Ventes Chapelier, les Ventes à Bauge et les Billebauts. - VIII.

Plaisirs (Route des). - Du carr. de la Croix du Grand Veneur à r. Gustave. - BELLE CROIX. VII.

Plantation (Carrefour de la). - Inters. des a. de la Plantation, de la Glandée, de Dammarie. - PLAINE DE LA GLANDÉE. VIII.

Plantation (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n°64 au carr. de la Plantation. - PLAINE DE LA GLANDÉE. VIII.

Plante à Biau (La). - Lieu dit, terroir de Barbizon.
Art. - Chaigneau (Fd). Vente 1891, aquarelle. - Rousseau (Th.). 1865, Petit bois de la Plante à Biau. dessin héliogr.

Planteur (Carrefour du). - Inters. des r. du Planteur, du Chêne Tortu, de Barbeau. - BOIS LA DAME. IX.

Planteur (Route du). - Du bornage au bornage. - BOIS LA DAME, BOIS DE FONTAINE. IX.
Ouverte en 1707; continuation de la route de Fontaine, elle-même continuation de la route de la Coimelle.

Platanes (Route des). - De r. de Diane à r. Ronde. - PLACEREAUX, SENTIERS D'AVON. II.

Platières (d'Apremont) (Route des). - De r. de Clairbois .à r. nat. n°7. - GORGES ET PLATIÈRES D APREMONT. VI.

PLATIÈRES DES BEORLOTS. - Canton de 116 hectares 98 ares 55 centiares. - V. Appelé dans l'arrêt du 16 mars 1721 : Rochers et Plaquières des Bois du Roi ou Béorlauts.

Platières (des Béorlots) (Carrefour des). - Inters. des r. du Chêne aux Chapons, des Béorlots, des Platières. - PLATIÈRES DES BÉORLOTS. V.

Platières (des Béorlots) (Route des). - Du bornage à r. des Barnolets. PLAINE DE LA HAUTE BORNE, PLATIERES DES BÉORLOTS, BARNOLETS. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1794.

Platières de la Justice de Bourron. - Hors forêt; on y chasse le 2 novembre 1743.

PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS. Canton de 69 hectares 21 ares 86 centiares. - V.

Plâtreries (Les). - Hameau sur le bord de la Seine, dépendant de la commune de Samois.
Du temps de Michelin (1810), on disait Les Plâtrières.

Pleurs (Route des). - De r. du Champ de Manoeuvre à l'inters. des r. des Adieux, de la Beauté et du Mystère. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Pleux (Chemin des). - De r. de Sainte-Barbe au ch. de gr. comm. n°137; en partie hors la foret. - FORTS DE THOMERY, FOURNEAU. I.

Les Pleux. Ancien hameau, forment aujourtd'hui un quartier de Fontainebleau.
Le Pelu, derrière le parc (plais Defer).
Le Plus, (Plan Coutan, plan 1778, plan 1809).
Les Pelleux, dans des actes.

Poche (Route de la). - De r. du Prince de la Moskowa à r. Montpensier. - TRAPPE CHARETTE. V. Poche signifie ici filet pour prendre les lapins.

Poinsinet (Carrefour). - Inters. des r. du Mont Aigu, du Tiercelet, du Plessis-Mornay, Poinsinet, de la Faisanderie. - GRAND PARQUET. V.

Poinsinet (Antoine-Alexandre-Henri), auteur dramatique, né à Fontainebleau en 1731, mort en 1769.

Poinsinet (Route). - Du carr. Poinsinet au carr. du Coq. - GRAND PARQUET. V.

Point de vue de Bellevue. - Au carrefour de Bellevue. - MONTS DE FAYS. VII.

Point de vue des Buttes de Franchard. - Route de Sainte - Fare. - BUTTES DE FRANCHARD. V.

Point de vue du Camp d'Arbonne ou des Ventes Alexandre. - Sur la route Tournante du Point de Vue des Ventes Alexandre. - VENTES ALEXANDRE. VI.
Au mois d'août 1839, un camp composé de 11,000 hommes (et non 15,000), fut établi sur le territoire de la commune d'Arbonne, sous le commandement du duc de Nemours.
Le duc d'Aumale y commandait une compagnie au 4e léger.
Comme la presse officielle s'occupait fort de ses faits et gestes, l'opposition ne manqua pas de trouver matière à critique, témoin cette parodie du Tartuffe:

M. MONTALIVET UN OFFICIER:
MONTALIVET.
Bonjour, mon officier ! Mon officier, bonjour!
L'OFFICIER (à part).
Hum ! c'est Montalivet! (Haut) Vous venez de la cour ?
MONTALIVET.
Mais-z-oui : pour voir du camp la physionomie :
Savoir si la cuisine est un peu bien garnie ;
Or çà, voulez-vous bien, pour m'ôter de souci
Me donner, en deux mots, des nouvelles d'ici ?
Tout s'est-il, ces huit jours, passé de bonne sorte ?
Que fait-on, et comment est-ce qu'on se comporte ?
L'OFFICIER.
Ce terrain sablonneux aux soldats est fatal;
Chaque jour par centaine ils vont a l'hôpital.
MONTALIVET.
Et d'Aumale ?
L'OFFICIER.
D'Aumale ? Il se porte à merveille,
Toujours le teint très frais et la bouche vermeille.
MONTALIVET.
Pauvre prince !
L'OFFICIER.
Ils n'ont eu pour apaiser leur faim
En arrivant ici que de l'ail et du pain,
Car les provisions manquaient pour leur service.
Quand ils rentraient le soir, brisés par l'exercice,
Pour étouffer la voix d'un plaintif estomac
Ils se serraient le ventre aux cordons de leur sac.
MONTALIVET.
Et d'Aumale ?
L'OFFICIER.
Qu'il arrosait d'Aï, de Bordeaux, de Muscat,
Lui formait un souper, ce semble, assez passable
Qui jusques à minuit le retenait à table.
MONTALIVET.
Pauvre prince!
L'OFFICIER.
Ils étaient encore plus mal couchés ;
Tous leurs membres saignaient, mutilés, écorchés
Par des cailloux. Les nuits se passaient tout entières
Sans qu'ils pussent fermer un moment leurs paupières.
La fraîcheur empêchait de pouvoir sommeiller :
On dort mal quand on a des rocs pour oreiller.
MONTALIVET.
Et d'Aumale ?
L'OFFICIER.
Pressé d'un sommeil agréable
Il passait dans sa tente au sortir de la table,
Et dans un lit bien chaud il se mettait soudain
Où, sans trouble, il dormait jusques au lendemain.
MONTALIVET.
Pauvre prince !
L'OFFICIER
D'abord la chaleur dévorante
Devint bien plus cruelle et bien plus étouffante
Par l'effet d'un monceau de sable épais, brûlant,
Qui fouettait nos soldats, balayé par le vent.
Notez qu'ils n'avaient tous, pour leur journée entière,
Qu'une bouteille d'eau, de pluie ou de rivière.
MONTALIVET.
Et d'Aumale ?
L'OFFICIER.
Il était abondamment fourni
De glaces et sorbets du café Tortoni.
MONTALIVET.
Pauvre prince !
L'OFFICIER.
Aux chaleurs succèdent les orages.
Le soleil fut hier voilé par des nuages ;
L'un d'eux creva ; la pluie, enfin, tombant à flots
Sur nos pauvres soldats, les perça jusqu'aux os.
Il leur fallut alors patauger dans la boue.
MONTALIVET.
Et d'Aumale ?
L'OFFICIER.
Il agit sagement, je l'avoue :
Dès la première goutte, au pied d'un arbre vert
Et touffu, bravement il se mit a couvert :
Puis, de retour au camp, par crainte d'engelure
Il enroula ses pieds dans une couverture.
MONTALIVET
Pauvre prince !
L'OFFICIER.
En un mot, si la troupe est fort mal,
Il est fort bien et doit, ce soir, aller au bal.
En attendant je vais annoncer à l'armée
Combien pour sa santé la Cour est alarmée.
C'est justice, après tout, car pour votre bonheur
Nous faisons tous des vœux, avec la même ardeur.

(Le Charivari, 5 septembre 1839.)
Ce point de vue fut disposé pour assister aux évolutions des troupes dans la plaine.

Art. - Jung (Théodore). S. 1840, Vue générale du camp de Fontainebleau, sous le commandement supérieur de S. A. R. le duc de Nemours, lieutenant général ; attaque de la ville de Courances exécutée par les troupes du camp de Fontainebleau, 25 septembre 1839, aquarelles. - Lefebvre. Camp de Fontainebleau, 1839, lith- Rousseau (Th.). Vente posthume, Hauteurs du camp d'Arbonne.
Bibl. - Camp de Fontainebleau, sa position topographique, etc., par C.-F. Denecourt, septembre 1839, in-8e, 40 p. - Guide du voyageur au camp d'Arbonne ; lith. Michelin, à Melun, un plan.

Point de vue du Camp de Chailly. - R. du Boutoir, Tournante du Cuvier Châtillon. - BAS BRÉAU. VII.
Le camp établi en 1840 fut levé au bout de peu de jours ; le carrefour fut disposé à cette époque.
Art. - Delambre (Léon). S. 1890, Au point de vue du camp. - Guyon (Georges). S. 1841. La garde du camp (camp de Fontainebleau). - Paillard, dess., Moutet, gr. S. 1887, Chemin du camp de Chailly. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Sentier allant au point de vue du camp de Chailly.

Point de vue du Cassepot. - Route Tournante des Points de vue du Cassepot. - ROCHER CASSEPOT. IX.

Point de vue de la Fontaine Désirée. - R. tournante du Fort des Moulins. - PLAINE DU FORT DES MOULINS. IX.

Point de vue des Gâtines. - R. du Cordon. - FORTS DE MARLOTTE. III.

Point de vue des Gorges d'Apremont. - Inters. des r. de la Base, des Acacias, Tournante des Monts Girard, de la Gorge aux Néfliers. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. VI.
Art. - Barye (Ant.-Ls). Exp. 1875, Intérieur de la forêt de Fontainebleau. Point de vue des Gorges d'Apremont.

Point de vue des Hautes Plaines. - Sur la r. de Saint-Mégrin. - HAUTES PLAINES. V.

Point de vue des Monts Saints-Pères. - Sur la r. Tournante des Monts Saints-Pères. - MONTS SAINT-PÈRES. VII.

Point de vue de la Reine Amélie. - Sur la r. de la Reine Amélie. - PLAINE DU FORT DES MOULINS.IX.
Art. - Nyon jeune. S. 1843, grav.

Point de vue de la Redoute de Bourron. - R. des Canons. - VALLÉE JAUBERTON.III.

Point de vue des Ventes Bourbon. - R. de l'Inspecteur Général. - VENTES BOURBON. III.
Sur le parcours des sentiers Denecourt-Colinet il existe en outre de nombreux Belvédères et Points de vue.

BELVÉDÈRES :
Apremont (d'), dans les Gorges d'Apremont.
Balzac (de), sur le plateau de Belle-Croix.
Carnot (de), au rocher Cassepot.
Cicéri (de), au Long Rocher.
Clairbois (de), à Clairbois.
Corot (de), dans la Gorge aux Loups.
Detaille (de), au Long Rocher.
Druides (des), dans les Gorges de Franchard.
Étroitures (des), au Long Rocher.
Flaubert (de), sur le plateau de Belle-Croix.
François (de), au Long Rocher.
Graziella (de), dans le rocher d'Avon.
Gros (de), près de la Caverne d'Augas.
Grotte du Parjure (de la), dans la Gorge du Houx.
Ingres (d'), sur les hauteurs de la Solle.
Jeanne d'Arc (de), dans le rocher Saint-Germain.
La Vallière (de), au Mont Ussy.
Lavoisier (de), sur les hauteurs de la Solle.
Louis VII (de), au rocher d'Avon.
Marie Stuart (de), au rocher des Demoiselles.
Marie-Thérèse (de), dans les Gorges de Franchard.
Marlotte (de), dans la Gorge aux: Loups.
Millet et Rousseau (de), dans les Gorges d'Apremont.
Mont Chauret (du), sur les hauteurs de la Solle.
Montespan (de), au Mont Ussy.
Mont Pierreux (du), au Mont Pierreux.
Nemorosa (de), sur la Butte des Moulins.
Poussin (du), Sur les hauteurs de la Solle.
Ravine (de la), au Calvaire.
Roche Éponge (de la), à la Butte des Moulins.
Sport (du), au rocher Cassepot.
Surprise (de la), au rocher Cuvier Châtillon.
Titien (du), aux Gorges d'Apremont.
Trois Frères (des), au rocher Cassepot.

POINTS DE VUE :
Allongé (d'), au Long Rocher.
Arsène Houssaye (d'), au Petit Mont Chauvet.
Bombarde (de la), au Long Boyau.
Bouleau (du), sur le plateau de Belle-Croix.
Brigands (des), aux Gorges d'Apremont.
Calcaire (du), au Calvaire.
Cascades (des), au rocher d'Avon.
Charles Durier (de), aux Gorges d'Apremont.
Corbigny (de), aux Gorges d'Apremont.
Corniche du Cassepot (de la), au rocher Cassepot.
Cuvier Châtillon (du), au rocher Cuvier Châtillon.
Demoiselles (des), au rocher des Demoiselles.
Diaz (de), au rocher Saint-Germain.
Félix Faure (de), au Long Boyau.
Fontanges (de), au Mont Ussy.
Francs Tireurs (des), sur le plateau de Belle-Croix.
Gorges de Franchard (des), dans les Gorges de Franchard.
Grotte de Maléna (de la), au Mont Ussy.
Hippodrome (de 1'), au rocher Cassepot.
Horace Vernet (d'), sur les l'auteurs de la Solle.
Lac Vert (du), au rocher Bouliguy.
Mail Henri IV (du), au Mail Henri IV.
Mont Aigu (du), au Mont Aigu.
Mont Fessas (du), au Mont Fessas.
Mont Louis-Philippe (du), au rocher L'Aron.
Nicolas II (de), au Long Boyau.
Nord (du), au Long Rocher.
Pétrarque (de), aux Gorges d'Apremont.
Pic des Sept Collines (du), au Long Rocher.
Pompadour (de), au rocher Bouligny.
Rochers de Noisy (des), aux Gros Sablons.
Rochers du Vaudoué (des), aux Gros Sablons.
Sablière (de la), dans la Butte aux Aires.
Saint-Hilaire (de), dans la Gorge aux Loups.
Salle de danse (de la), au rocher d'Avon.
Samois (de), dans les rochers de Samois.
Sanguinède (de), près de la Fontaine Sanguinède.
Sorcières (des), dans le rocher Cuvier Châtillon.
Sud (du), au Long Rocher.
Sud (Observatoire du), sur le plateau de Belle-Croix.
Table des Pins (de la), au rocher d'Avon.
Thorée (de), aux Gorges d'Apremont.
Xavier Blanc (de), aux Gorges d'Apremont.

Point de vue des Ventes Alexandre (Route Tournante du). - De r. de l'Émouchet à r. Tournante des Ventes Alexandre. - VENTES ALEXANDRE VI.

Points de vue du Cassepot (Route Tournante des). - De r. nat. n° 5 bis au carr. de la Croix d'Augas. - BÉHOURDIÈRE, ROCHER CASSEPOT.IX.
Ouverte sous Louis-Philippe.

POINTE D'IRAI. - Canton de 63 hectares 30 ares 37 centiares. - I.
La Poincte d'Iroy, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est à la Vente au Diable ou au Puits de Foret (de Salnove).
Plan Defer: Pointe diret. Replanté en 1770, d'auprès la carte de Guill. de La Haye; en 1769, d'après le mss. Deroy.

Pointe d'Irai (Carrefour de la). - Inters. des r. de la Porte Nadon, de la Pointe d'Irai, des Châtaigniers. - POINTE D'IRAI. I.

Pointe d'Irai (Ancienne étoile de la). - Hors la forêt; à l'intersection de la route du Poteau et du prolongement de la route des Mares de By.

Pointe d'Irai (Route de la). - De r. nat. n° 5 bis au bornage. - POINTE D'IRAI. I.

Poitiers (Route de). - Du carr. de Diane à r. nat. n°5 bis. - ROCHER D'AVON. II.
Ainsi nommée en l'honneur de Diane de Poitiers.

Pologne (Route de). - De r. du Râle à r. de la Gravine. - HAUT MONT, LONG ROCIIER. II.

1. Polygone (Route du). - De l'avenue de Maintenon au carr. de La Vallière. - PLAINE DES PINS. III.
Appelée autrefois route de la Plaine des Pins.
Art. - Brunet-Houard. S. 1876, École de tir au Polygone.

2. Polygone (Route du). - De r. Froidoure au coin du Parquet du Puits du Cormier. - ROCHER DU LONG BOYAU, PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.
Conduisant au champs de tir.

POMMERAIES. - Canton nouveaux de 67 hectares 13 ares 05 centiares. - VIII.
Il appartenait à l'abbaye du Lys; confisqué à la Révolution, il fait maintenant, au point de vue administratif, partie de la forêt de Fontainebleau, dont il est séparé matériellement: commune de Chailly.
On l'appelle aussi Bois des Pommeraies et Basse Pommeraie.

Pompadour (Route de). - De r. de Jemmapes à r. état. n°5 bis. - BOIS DE LA HARDIE, ROCHER BOULIGNY, MONT MERLE, ROCHER FOURCEAU. III.
La marquise de Pompadour, maîtresse de Louis XV, s'était fait construire un hôtel à Fontainebleau, qui, racheté par le roi, devint l'hôtel du Gouvernement, c'est-à dire du Gouverneur.

Ponts. - Tous les ponts des environs de Fontainebleau (sauf bien entendu les ponts de Melun et de Moret) sont modernes;
le pont de Chartrettes date de 1859,
le pont de Fontaine-le-Port de 1862,
le pont de Valvins de 1824,
le pont de Saint-Mammès de 1859.
Le pont de Champagne a été décrété d'utilité publique en 1863.
C'est dans les archives administratives qu'on peut trouver les éléments de leur courte histoire: destruction pendant la guerre 1870-71, reconstruction, rachat des droits de péage.
Quant à l'antique pont de Samois, aujourd'hui détruit, nous en parlerons au mot Samois.

Poquets (Route des). - De r. de la Plantation au ch. de gr. comm. n° 142. - PLAINE DE LA GLANDÉE. VIII.
En cherchant l'origine de ce nom dans le dictionnaire, nous avons trouvé poque, jeu de cartes, depuis longtemps hors d'usage;
poquer, engager une mise au jeu de poque.
N'est-ce pas ce mot qui nous est revenu d'Amérique sous le nom de Poker?

Porte Arquebuse (Carrefour du). - Inters. des r. de l'Inspecteur, du Chêne Tortu, du Buisson, de l'Hermine, du Bornage. - QUEUE DE FONTAINE. IX.

Porte Cumier (Carrefour de la). - Aujourd'hui carr. des Ventes Cumier. III.

Porte Nadon (Carrefour de la). - Inters. des r. nat. n°5 bis, du Chêne Feuillu, du Bois Prieur, Zamet, de Veneux à Grosbois, du Bornage. - POINTE D'IRAI. I.

Porte Nadon (Route de la). - De r. du Prince au carr. des Ventes Nadon. - PETITE HAIE, FRAIERONS, POINTE D'IRAI. I.
Ne passe pas au carrefour de la Porte Nadon.

Porte aux Vaches, lieu dit qu'on trouve seulement sur les cartes les plus récentes, et où est construite une maison forestière. Près de la gare de Fontainebleau, entre le Fort des Moulins, la route de la Tour Denecourt, la route départementale n° 10 et le Calvaire.
Art. - Prieur (Romain-.-G.). S. 1839, Vue prise à la Porte aux Vaches.

Portées (Route des). - Du premier carr. des Ipréaux au carr. des Érables. - ÉRABLES ET DELUGE. III.
En vénerie, on appelle portées les traces que les bois du cerf laissent sur les taillis.

Poste (Route du). - Du carr. de la Table du Roi au bornage. - BOIS COULANT. VIII.
En face du poste forestier.

Postillons (Route des). - De r. nat. n°7 à la même. - PLAINE DU CLAIRBOIS. VI.
Ancienne route suivie par les postillons pendant la réfection de la grande route.

Poulaillers (Route des). - Aux pieds du ROCHER CASSEPOT. IX.
Le Chemin des Poulaillers, déjà cité dans un acte de 1706, sert de lieu d'assemblée pour la chasse à courre quatre fois en 1725.
Le 1er octobre, le roi y prend deux cerfs, mais M. le duc d'Orléans est blessé à la chasse.
Très probablement la route actuelle du Rocher Cassepot.

Poule (Roule de la). - Du carr. de l'Émerillon à r. du Mont Aigu. - GRAND PARQUET. V.
Pourris (Les). - Bois entre Brolles et Bois-le-Roi. Plan 1809.

Pourris (Route des). - De r. du Lieutenant au bornage, et au delà jusqu'à la station de Bois-le-Roi. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Pourtour (Route du). - R. circulaire coupée par les r. de Cupidon, du Mont Morillon, N.... - MONT MORILLON. IV. PRE ARCHER. - Ancien canton au ROCHER CASSEPOT. IX.
Plantation de 91 hectares 98 ares en 1783.
Coupe de bois appartenant à des particuliers près les Basses Loges au Pré Archer, vendue en novembre 1614.
Coupe en 1742 au chemin de Valvins.
Denis Rémond est adjudicataire en 1721 d'une vente, restant du Pré Archer.
Art. - Dutilleux (H.). S. 1866, Chemin au Pré l'Archer, lith. par A. Robart.

Pré Archer (Route neuve du). - Ce nom porté sur un état des routes réparées en 1827, ne semble pas figurer dans la nornenelature de 1885.

Présent du Roi (Carrefour du). - Aujourd'hui carrefour de Paris.
Il est ainsi désigné dans le bail de Laurent Marchand, adjudicataire de l'entretien du pavé de la route de Paris le 18 juin 1772. - VI, VII.

Pressoirs du Roi. - Sur la rive droite de la Seine, commune de Samoreau.
C'est bien François Ier qui a ordonné la construction de la maison des Pressoirs du Roi; on trouve dans les Comptes des Bâtiments, à l'année 1537, cette mention:
"
Autres parties de deniers payés par Nicolas Picart tant pour les mesnagemens des pressouers du Roy que le fait de ses vignes au terrouer de Sangmoreau. A Claude Regnault, tonnelier, la somme de 264 £ pour douze cuves, baisgnoires et jastes pour le Roy. "
Henri II y fait travailler.
Le 19 août 1548, Macé Lesage, couvreur de tuiles à Bourron, reçoit de Pierre Le Bries, tapissier, six écus pour couvrir de tuiles les Greniers du Roy devant Effondray. (Sermance, notaire).
Les comptes de l'année 1585, dont on ne possède que la table, contenaient au chapitre de la maison des Pressouers du Roy des articles de maçonnerie, charpenterie, menuiserie, serrurerie, vitrerie.
Henri IV a donc augmenté considérablement les constructions, et il y a installé comme concierge Julien de Fontenay, son graveur et son valet de chambre.
Julien de Fontenay s'est empressé de se démettre de cette charge de concierge au profit de Nicolas Jacquinot, moyennant 450 écus. 10 mai 1595. Arch. Nat. O1 1446.
Le 30 décembre 1597, le domaine des Pressoirs du Roi est engagé à ce même Jacquinot pour 4400 écus.
Le domaine consistait alors en un grand bâtiment dans lequel il y avait deux pressoirs, dont l'un était en ruine; il y avait cinq grandes cuves de 9 à 10 muids, et cinq petites de 2 à 3 muids; six, tant petites chambres que garderobes, faits de cloisonnage, des greniers, un enclos d'environ 300 arpents dont 42 en valeur depuis deux ans, le surplus ne consistant qu'en bruyères, buissons et rochers. On sait que le Roi conservait la faculté de rentrer dans la jouissance des domaines engagés en payant le prix de l'engagement.
En 1613, le roi accorde aud. Jacquinot trois cents livres de gages et lui remet en outre deux cens livres pour les réparations nécessaires, dont il n'était pas tenu par son contrat d'engagement.
Après Jacquinot, sa veuve jouit des Pressoirs jusqu'à sa mort, arrivée en 1655, et son fils en est investi par brevet de février 1655. C'est alors que le fermier des taxes établies sur les domaines lui réclame une somme de manille livres. Jacquinot proteste en invoquant les privilèges de la venaison royale de Fontainebleau et lieux circonvoisins.
Par arrêt du Conseil d'État du 7 août 1655, la taxe est réduite à 200 £.
Par succession, les Pressoirs du Roi passent entre les mains de Marie-Anne Jacquinot, veuve de Charles de Barville, puis de Claude-Anne de Breuillard de Coursan, qui les vend moyennant une rente viagère de 2000 £ à Philippe Le Reboullet, écuyer, trésorier de S. A. M. le comte de Toulouse par contrat du 25 juin 1732.
Seul, le voisinage du château de la Rivière, où habitait alors M. le comte de Toulouse, avait décidé Le Reboullet à cette acquisition, car le domaine était en assez triste état.
Les bâtiments étaient en ruine; il y avait nécessité de refaire toutes les couvertures; les poutres étaient pourries ou cassées et soutenues par des étais; les murs des terrasses et de clôture étaient détruits jusque dans les fondations; la fontaine qui donne de l'eau à la maison, les pierres qui conduisent l'eau, les tuyaux et conduits de plomb qui la distribuent étaient entièrement en ruine; les vignes étaient en friche depuis très longtemps; les prés étaient en mauvais état: bref, d'après un rapport d'experts, il fallait y dépenser 41538 £.
Cependant la vente fut attaquée par les héritiers du sieur de Coursan, mort, trois mois après le contrat, d'une maladie dont il était atteint lorsqu'il stipulait cette rente viagère.
Ils gagnèrent leur procès au Chatelet et au Parlement. Le château des Pressoirs, qui appartient maintenant à la famille de Clermont, a été complètement reconstruit.
Par arrêt du 20 décembre 1740, la dame de Barville qui prétendait un droit de péage sur la Seine, à la hauteur des Pressoirs du Roi, est privée de ce prétendu droit.

Pressoirs. - Voir Mare des Pressoirs.

Prieur. - Voir Bois Prieur.

Primatice (Route du). - De r. du Puits du Cormier (carr. de l'Émerillon) à r. d'Orléans; longe le mur du Parquet du Cormier. - GRAND PARQUET. V.
Francesco Primadizzi, né à Florence en 1504-1505, mort en 1570.
Bibl. - L. Dimier. Le Primatice, peintre, sculpteur et architecte Les rois de France. Paris, Ern. Leroux, 1900, in-8°, 595 p.

PRIMEVÈRES. - Canton de 75 hectares 44 ares 86 centiares. - III.
Replanté en 1802 sur 2 hectares 91 ares.

Primevères (Carrefour des), anciennement étoile. - Inters. des r. des Primevères, du Frévoir, des Barnolets, de la Justice, de l'Épine, Marthe. - PRIMEVÈRES. III.

Primevères (Route des). - Du bornage à anc. r. de Recloses. - PRIMEVÈRES, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.
Ouverte par arrêt du 20 janvier 1728.

Prince (Route du). - Du cimetière d'Avon au bornage. - PLAINE D'AVON, MONT ANDART, FOSSE AUX BOULINS, PETIT JARRIER, FORTS DE THOMERY. I.
Ouverte, vers 1726, par le comte de Toulouse, alors grand veneur et propriétaire du château de la Rivière, à Effondré; elle s'appelait alors route de la Rivière. (Plan mss.)

Prince impérial (Route Tournante du). - Dans LA VENTE DES CHARMES, LA TILLAIE, LE GROS FOUTEAU, VI, VII.
Aujourd'hui sans nom; créée sous Napoléon III.

Prince de la Moskowa (Route du). - De r. des Pieds Pourris à r. Ronde. - ROCHER DE MILLY. V.
Le prince de la Moskowa a été nommé grand veneur en 1865.

Prince Royal (Route du). - Du carr. de la Touche aux Mulets au bornage. - PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS, AIGUISOIRS, GROS BUISSON, BEORLOTS, CHÊNE AUX CHAPONS, VENTES AUX PERCHES, BOLS DES SEIGNEURS. V, IV.
Le fils ainé de Louis-Philippe, duc d'Orléans, a donné son nom à la route.
La partie extrême a été ouverte en vertu d'un arrêt du 16 mars 1721.

Princes. - Voir Rocher des Princes.

Princesse Marie (Route de la). - De ancienne r. de Milly à r. de la Génisse. - TOUCHE AUX MULETS, GRANDS FEUILLARDS, VENTES DE NEMOURS, NID AU CORBEAU à PETITES MARES ET VENTES COQUILLARD, CLOS HÉRON. V, IV.
La partie qui traverse les Petites Mares a été ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.
Son nom lui vient de la princesse Marie d'Orléans, fille de Louis Philippe.

Prise (Route de la). - De r. du Chêne Feuillu à r. de la Meute. - ROCHER BRULÉ. II.

Puits Bardin. - Il existe à Samois, en 1621, le sentier du Puits Bardin.
Sur le plan de 1778, le puits Bardin est marqué près du Rocher de Samois.

Puits de Bréon ou Brion. - Mentionné dans un acte de 1256 (Stein, Annales du Gâtinais, IX); il existe encore dans la section de Bessonville, de la commune de La Chapelle-la-Reine.

Puits de Busseau. - Cité dans un acte de 1523 (E. Thoison, Petites notes d'histoire gâtinaise, II, p. 14).
Busseau est un hameau dépendant de Villiers-sous-Grez.

Puits de Buteaux. - Cité dans un acte de 1523 (E. Thoison).
Butleau est un hameau dépendant de La Chapelle-la-Reine.

Puits de La Chapelle-la-Reine. - Au centre du bourg, sur la route de Nemours a Milly, profond autrefois de 32 toises, aujourd'hui de 35 (E. Thoison).

Puits du Chéne Corbin. - Creusé en 1535, d'après les Comptes des Bâtiments.

PUITS DU CORMIER. - Canton de 61 hectares 83 ares 80 centiares. - V.

Puits du Cormier. - Le puits du Cormier était situé enlise le chemin d'Achères et l'Attelier Grandjean; il était autrefois accompagné d'un grand corps de bâtiment, couvert de pierre en terrasse et qui naguères a été démoli.
C'est en ces termes que le P. Dan en parle, en 1642.
Les ruines en subsistaient encore du temps de Castellan, qui en a laissé une eau-forte. 
Castellan dit avoir trouvé, en marge d'un exemplaire du P. Dan, une note d'une ancienne écriture qui racontait la légende du Puits du Cormier.
Castellan est bien capable de l'avoir inventée; cependant elle a un caractère de sincérité qui Manque à ses autres narrations, celle de la Chaise-à-Marie et celle du Rocher de la Salamandre par exemple.
Nous la rapporterons donc, par exception:
Les jeunes gens des villages voisins se fiançaient irrévocablement en jurant par le Cormier et en buvant, dans la même tasse, de l'eau du puits. Si les nouveaux époux n'avaient pas d'enfant au tout d'un an et d'un jour, ils devaient faire une visite au Puits du Cormier, visite dont la procédure compliquée est indiquée par Castellan: la marche, les bras entrelacés, le repos sur un rocher déterminé, l'eau puisée par le mari dans la cruche spécialement apportée par la femme et versée par elle dans une auge voisine, tout cela dans l'obscurité avant que les premiers rayons du soleil n'aient frappé une roche blanche, point culminant du Mont Aigu.
Le bon Castellan ajoute: que se passait-il encore dans cette nuit de frayeur, de fatigue et de mystère?
On sait qu'il doute du succès du pèlerinage, ou du moins qu'il désire y joindre une petite formalité.
Art. - Castellan, eau-forte. - Tanzi (Léon). S. 1880, Le Puits du Cormier, légende de la foret.

Puits du Cormier (Carrefour du). - Inters. des r. du Puits du Cormier, Dralet, Bosc. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER (Champ de tir ). V.

Puits du Cormier (Route du) - Du carr. André au Parquet du Puits du Cormier. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.

1. Puits Fondu. - Le P. Dan cite le Puits Fondu au chemin de Montigny. C'est bien sur le chemin de Montiguy qu'il figure au plan Defer, mais pas au carrefour actuel. Celui-ci était sur la route Ronde, avant son redressement.
Le Puits Fondu, dans le plan Defer, est plus près de Fontainebleau. Il se trouve compris dans les Ventes au Diable et c'est vraisemblablement ce puits qui est creusé en 1535 par Pierre Dubois, d'après les Comptes des Bâtiments.
Lieu d'assemblée pour la chasse à courre.
En 1725, le roi y chasse trois fois.

Puits Fondu (Carrefour du), anciens; aujourd'hui sans nom. Inters. des r. du Périls Fondu, de Vidossang, du Bien-Aller. - TRANCHÉE : II.

Puits Fondu (Route du). - Du ch. de gr. comm. no 148 au ch. de Montigny. - TRANCHÉE, MALMONTAGNE, HAUT MONT, RESTANT DU LONG ROCHER. II, III.

2. Puits Fondu (Le). - C'est aussi le nom d'un climat de Jacqueville, commune du canton de La Chapelle-la-Reine, que traverse le chemin de Jacqueville à Larchant (Partage du 1er mai 1618).

Puits, autrement dit la Fosse aux Loups (P. Dan). - La Fosse aux Loups est marquée sur le plan Defer, comme une très vaste excavation carrée, ; à peu près à l'endroit où se trouve aujourd'hui la Mare à Bauge. - VIII.

Puits de Franchard. - A la différence des autres puits de la forêt, celui-ci est d'origine moderne: il a été creusé en 1813, à 66 mètres de profondeur, pour les besoins du garde logé là, et fournit très peu d'eau.

PUITS AU GEANT. - Canton de 76 beclares 41 ares 89 centimes. - VI.

Puits au Géant. - Le P. Dan connait le Petits au Gien au Triège dit l'Atilla.
C'est évidemment le Puits au Géant au triage dit la Tillaie.
D. Borin. Puits au grez à la fillace: c'est le puits au Gien à la Tillaie.
Plan Defer: Puits au Guien.
Plan Matis, 1709,
Puits Augien.
Plan Chaufourier, 1725, Puy au Gien.
Sur le plan Defer, ce puits parait avoir une grande importance: il n'en reste rien.

Puits au Géant (Route du). - De r. Marie-Thérèse au carr. du Caille. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT, MONTS GIRARD, PUITS AU GEANT, TRIAGE DE FRANCHARD. VI, V.

Puits du Grand Parquet - On a creusé dans le Grand Parquet plusieurs puits qui existent encore, les uns à ras de terre, les autres avec de petites constructions qui garantissent les promeneurs et les animaux contre les accidents.

Puits ou Grès, dans la Tillaie. - Cité par Domet d'après D. Morin; le même, vraisemblablement, que le Puits au Geant; la Tillaie, avant la réformation de Barillon, pouvait s'étendre jusque-là.

Puits de la Lieue, autrefois Puits de Moret. I. - Vers l'intersection de la route Ronde et de la route de Moret; aujourd'hui carrefour de la Croix de Montmorin.
Il figure sur le plan Defer. Pierre Narjot y est adjudicataire d'une coupe en 1721.
Pendant quelque temps, on a appelé le canton voisin PUITS DE LA LIEUE (plan de Desquinnemare, 1727).
Lieu d'assemblée pour la chausse à courre du côté deThomery, et lieu de relai quand l'assemblée est à la Vente au Diable ou au pavé de Bourron (de Salnove).
On y place aussi un relai quand on chasse au bois d'Arvaux, en Bière.

Puits de Moret, autrement dit de la Lieue. I. - D. Morin et de Salnove ne connaissent que le puits de Moret.
Le P. Dan donne les deux noms.
Defer, qui leur est postérieur, l'appelle seulement puits de la Lieue.

Puits de Recloses. - Plan 1778. Ce puits, situé dans la vallée, à un quart de lieue du village, est le seul moyen, pour les habitants, de se procurer de l'eau.
Il est profond de 22 mètres; une rnachine installée depuis peu de temps élève l'eau de 70 mètres pour l'amener dans les maisons.

Puits Saint-Loup, à Samois. - Cité dans l'acte de vente d'une maison de Samois, le 22 août 1613.

Puits de La Tranchée. - Dans LA TRANCHÉE. II.
Le P. Dan cite le Puits de la Tranchée en la route de Vidosan; il est distinct du Puits Fondu, qui se trouve en effet sur la route de Vidossang actuelle, et que le P. Dan place au chemin de Montigny.
D. Morin nomme le puitsde la Tranchée proche la Vente au Diable. Il existe encore, des l'angle formé par la route du Rapport et la route de Fontainebleau à Montigny, un puits qui doit être l'ancien puits de la Tranchée.
L'identifications sera encore plus facile si l'on admet que la route de Vidosan du P. Dan est la route de Fontainebleau à Montigny.

Puits d'Ury. - Cité par D. Morin et par le P. Dan.

Puits de Vaucervelle. - D'après le P. Dan ce puits était situé en la grande route de Paris, c'est-à-dire sur la route de Melun actuelle, sans doute près de la croix du même nom.
Au Puys de Vauzeruelle, relai quand la chasse est du côté de Chailly ou du côté de la Boëssière (de Salnove).
Des vestiges de constructions y subsistaient encore en 1731 (abbé Guilbert).

Puits de Vaucervelle (Route du). - Citée par le P. Dan.

Puits de la Vente au Diable. - Façon de puis pour le Roy en la forest de Bière au lieu dit la Vente au Diable lèz le dit Fontainebleau, à Pierre Dubois, faiseur de puis, 64 £ 16 s. 6 d. (Comptes de 1535).
Probablement le Puits Fondu, plutôt que le Puits de la Tranchée.

Puits de Villiez sous Grez. - Plusieurs puits y existaient en 1523 (E. Thoison).

Putois (Route du). - Du carr. Barbeau au carr. du Bois la Dame. - BOIS LA DAME. IX.

 

 

Q

Quartenier (Route du). - Du carr. du Ragot au carr. de la Table du Grand-Maitre. - MONTS DE FAYS. VII.
Sanglier de quatre ans. On dit : quartanier.

Quatre Fils Aymon. - Chêne sur le plateau de la Mare aux Fées.
Il n'en reste rien que des images et cette description d'un ancien Guide Denecourt:
"
J'allais oublier, ingrat que je suis, le chêne des Quatre Fils, chêne profondément sillonné par la foudre et situé au bord du plateau vers le levant." On l'appelait aussi chêne des Quatre Amis.
Art. - Lapito (LS-Aug.). S. 1846, Vue prise dans la foret, lieu dit des Quatre fils Aymon. - Assiette de Sèvres: Le chêne dit des Quatre fils Aymon.

Quête (Route de la). - De r. des Erables à r. des Ventes Rigaud. - ERABLES ET DÉLUGE, CAVE AUX BRIGANDS, VENTESRIGAUID. III.

QUEUE DE FAYS. - Canton de 54 hectares 43 ares 26 centiares. - VIII.
Replanté sur 2 hectares en 1786.
Le compte rendu des chasses de 1753 l'appelle Quête du Fay.

QUEUE DE FONTAINE. - Canton de 170 hectares 32 ares. - IX.
369 hectares sont replantés en l802 et 1803 dans les cantons de Plaine de Sermaise Queue de Fontaine et Bois la Dame.
26 juillet 1659. Bail de la garenne de la Queue de Fontaine à François Héron, moyennant 600 £ et six douzaines de lapins par an, le tout au profit de M. de Saint- Hérem.
27 novembre 1664. Estimation contradictoire avec Pierre Morel, le nouveau garennier, du nombre des lapins existant.
Lieu de queste pour courre du côté de La Boissière.
On y met aussi un relai quand on chasse aux Buissons le la Brie (de Salnove).

Queue de Perthes. - En juin 1248, le roi donne à l'abbaye du Lys deux cents arpents au lieu dit Queue de Perthes.

QUEUE DE VACHE. - Canton de 60 hectares 01 are 98 centiares. - V.
Replanté sur 20 hectares 28 ares en 1777,
sur 25 hectares 07 ares en 1781,
sur 10 hectares 25 ares en 1782.

Queue de Vache (Route de la). - Du carr. de la Touche aux Mulets à r. de la Princesse Marie. - QUEUE DE VACHE, TOUCHE AUX MULETS. V.

QUINCONCE. - Canton qu'on distingue quelquefois de la PLAINE D'AVON, dont il est une partie. - I.
Il est replanté sur 8 hectares et demi en 1809.

 

 

R

Rabouillère (Route de la). - De r. Decamps au carr. de la Touche aux Mulets. - AIGUISOIRS, PLATIÈRES DE LA TOUCHE AUX MULETS. V
Terrier des lapins.

Raffe (Route). - De r. du Long Rocher au carr. des Buttes. - PLAINE DU ROSOIR. II.

Rageur (Le). - Chêne mort, mais toujours debout, route Marie-Thérèse. -GORGES ET PLATIÈRES D APREMONT. VI.
Art. - Anastasi, dessin gravé, dans l'Illustration. - Barye (Ant.-Ls). Exp. 1875, Le Rageur. - Bodmer A.). Vente 1886, Le Rageur en 1860. - Protche (A.), eauforte. - Rousseau (Th.). Le Rageur, vieux chêne sur les bruyères des Gorges d'Apremont, aquarelle; Vente Tillot. Clair de lune au Rageur, ébauche, héliogr. - Taiée. Le vieux chêne, janvier 1867, eau-forte.

Ragot (Carrefour du). - Inters Les r. du Ragot. du Quartenier, du Clopiner, de la Défense. - MONTS DE FAYS. VII.
Ragot, sanglier qui a quitté les compagnies mais qui n'a pas encore trois ans.

Ragot (Route du). - De r. Tournante du Cuvier Châtillon à r. de la Table du Grand Maître. - MONTS DE FAYS. VII.

Râle (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 118 an même, carr de Vienne. - MALMONTAGNE, HAUT MONT. II.

Ramier (Route du). - De anc. r. de Bourgogne au carr. des Forts de Thomery. - FOSSE AUX BOULINS. I.

Rapin (Route du). - Autrefois de la r. nat. n° 7 au carr. de la Gorge aux Néfliers. - TILLAIE, GORGE AUX NÉFLIERS. VI.
Sur quelques cartes elle s'arrêtait a la route du Hobereau.
Aujourd'hui, d'après les plaques de 1900, de r. nat. n° 7 au carr. du Désert.

Rapport (Carrefour du). - Inters. des r. de la Croix dit Grand Maitre, des Ifs, du Chêne Feuillu, du Déjeuner, du Rapport. - VENTES AU DIABLE. II.

Rapport (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 58 au carr du Rapport Ventes Au DIABLE, TRANCHEE II.

Raymond (Carrefour). - Inters. des r. des Semis, Raymond, du Long Boyau, de l'Étranger, du Saut. - HAUTES PLAINES. V.

Raymond (Route). - Du carr. de Trévise ou plus loin au carr. du Coursier. - HAUTES PLAINES, ROCHER DE MiLLY.V.
ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

1. Recherche (Route de la). - De la ligne du chemin de fer au ch. de gr. comm. n° 104. - GARENNE DE GROS BOIS. II.

2. Recherche (Route de la). - De r. Lebel à r. du Luxembourg. - VALLÉE DE LA SOLLE. VII.

RECLOSES. - Commune du canton de La Chapelle-la-Reine. Population: au XVIIIe siècle, 137 feux, 380 communiants; en 1811, 766 habitants; en 1824, 764; en 1901, 556. Patron: saint Martin. Collateur: l'archevêque de Sens.
Dans les Olim, 1270-1271, Reclousis, Reclosis.
Sur le plan Picard: Roqueloze.
Ses habitants avaient droit d'usage dans la forêt.
En 1631, le seigneur de Bourron assigne les habitants de Recloses devant les grands maîtres enquêteurs et réformateurs généraux des eaux et forêts de France, au siège de la Table de marbre à Paris.
Les habitants protestent qu'ils n'ont jamais directement ni indirectement gêné le sr de Bourron dans la jouissance de ses bois et de son droit de rivière.
Art.-Antiq (Ch.-Cl.). S. 1864, Coteaux de Recloses. - Herson (Em.-A.-F.). S. 1870. Vue prise prés Recloses, aquarelle. - Jobard (H.H-.), dit Job. S. 1883, Le sentier du bois, à Recloses.
Bibl.- Iconographie de saint Loup, empruntée principalement aux monuments de l'art local, et la Vendange divine, retable du XVIé siècle, sculpté par Jacques Segogne dans l'église de Recloses, par Eug. Grésy. Meaux. 1867.- L'abbé Marraux. Sculptures de Recloses. Lille, 1890.-Mais voir: Eug. Cloison. Le pseudo retable de Recloses. Annales du Gatinais, 1900.

Recloses (Carrefour de). - Inters. des r. Ronde, du Parc aux Bœufs, du Carrosse, du Chardonnet, du Lévrier, de la Justice. - PARC Aux BŒUFS. IV.
Autrefois le Cormier Panchu.
Le 1er septembre 1725, l'assemblée étant au Cormier Panchu, le roi prend un sanglier après dix lieues de chasse.

Recloses (Ancienne route de).- Du bornage au carr. de Jemmapes. -VENTES LOPINOT et Clos du Roi, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.
Plan Boisseau: route de Recloses.
La route de Recloses, lieu pour placer un relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est au pavé de Bourron (de Salnove).
Le P. Dan cite la route de Recloses. M. Domet nomme en outre la route de Recloses à Melun: c'est la route des Petites Mares se prolongeant par la route Ronde: elle est figurée sur le plan Boisseau.

Recloses à Arbonne (Chemin de).- Du bornage au carr. Neuf. - CLOS HÉRON, NID AU CORBEAU, VENTES DE NEMOURS, VENTES AU PERCHES, CHÉNE AUX CHAPONS. IV.

Recloses à Bourron (Route de).- Du bornage, carr. de l'Aigrette, au bornage. - VENTES CUMIER, VALLEE JAUBERTON. III.

Recloses à Bourron (Ancien chemin de). - Du chemin actuel au bornage. - VALLÉE JAUBERTON. III.

Récolets (Route des). - De r. du Languedoc au bornage. - RESTANT DU LONG ROCHER. III.
Appelée aussi route du Néant.

Redoute (Route de la).- De r. des Ventes Rigaud. à r des Canons. - VENTES EMBLARD, VALLÉE JAUBERTON. III.
Nom qui rappelle qu'en février 1814 on y plaça douze canons.
En partie ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721.

Regard (Route du). - De r. Ronde à r. du Luxembourg. - BELLE CROIX, HAUTEURS DE LA SOLLE, VALLÉE DE LA SOLLE. VII.

Regrets (Route des). - De r. du Mystère au carr. des Oublis. -- PLAINE DES GRANDS GENIEVRES. IV.

Reine. - Voir Ventes à là Reine.

Reine (Route de la). - Du carr. de la Croix du Grand Veneur au carr. de la Croix d'Augas. - BELLE CROIX, HAUTEURS DE LA SOLLE, GRAND MONT CHAUVET, MONT USSY. VII.
Ouverte en 1788.

Reine Amélie (Route de la). - Du ch. de gr. comm. n° 116 au ch. vic. de la Bonne Dame à la gare. - PLAINE DU FORT DES MOULINS, MONT USSY. IX VII.
La Reine Amélie est la femme du roi Louis-Philippe, régnant au moment où les Forestiers ont nommé les routes de la forêt.
Art. - Gairint (Jean). S. 1847, Vue prise à la route Amélie. - Gueyrard, S. 1846, Vue prise près du point de vue de la Reine Amélie. - Guillemer (Ern.). S. 1880. - Huber (Ls-Ed.) S.1846, Carrefour de la Reine Amélie.

Reine Blanche (La). - Nom donné successivement à plusieurs arbres du Bas Bréau, tantôt à un hêtre, tantôt à un chêne, quand le titulaire venait à disparaitre.
Le dernier qui portait ce nom est un bouquet de chênes, près de la route de Paris, qui a été renversé par le vent en 1893.
Art. - Appian pinx., lith. par C. Nanteuil, La Reine Blanche. - Asselbergs. Clairière à la Reine Blanche. - Barye (Ant. Ls). Exp. 1875, La Reine Blanche. Bodmer (K.). 1866, Une famille de braconniers (des renards) à la Reine Blanche. - Dagnan (Isidore). S. 1868, Le vieux hêtre de la Reine Blanche. - Diaz. Vente posthume, 1877, L'ancienne Reine Blanche (au Louvre). - Georget (Ch.-Jean). S. 1877, Les roches de la Reine Blanche. - Le Camus (L8). S. 1876, Clairière dans la Reine Blanche. - Luniot (Edmd). S. 1870, Vue prise à la Reine Blanche. - Masson (Eug.). S. 1873, La Reine Blanche. - Rousseau (Théod.). 1861, Rochers de la Reine Blanche; Chemin du carrefour de la Reine Blanche, dessin héliogr.; Carrefour de la Reine Blanche, gr. par Brunet-Debaisne. - Teinturier (Ls-Fd-Victor). S. 1867, La Reine Blanche, vieux Bas Bréau. - Thopaut (Jules). S. 1870, Au carrefour de la Reine Blanche. - Vuillefroy (Félix-Dom. de). S. 1873, Les grands chênes de la Reine Blanche.

Remard (Route). - De anc. r. de Bourgogne au carr. du Bois de La Madeleine. - ROCHER CASSEPOT, BOIS DE LA MADELEINE. IX.

Remard (Charles), né à Château-Thierry le 9 janvier 1766, mort à Fontainebleau le 20 septembre 1828, homme de lettres, bibliothécaire du chateau, auteur d'un Guide de Fontainebleau publié en 1820, et aussi d'ouvrages scatologiques.

Rembûche (Route de). - De r. Ronde à r. des Délinquants. - MARCHAIS OLIVIER ET COULEVRAI. III.
Rembùche: rentrée du cerf dans son fort.

Renard (Carrefour du). - Inters. des r. du Cèdre, du Renard, Clémencet. - TRIAGE DE FRANCHARD. V.

Renard (Route du). - Du Champ de tir au carr. du Grand Duc. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER, ROCHER DU LONG BOYAU, ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGÉ DU HOUX, TRIAGE DE FRANCHARD. V.
Route ouverte par arrét du 19 décembre 1724,

Renardeau (Carrefour du). - Inters. des r. de l'Ermitage, du Renardeau, Les Buttes de Franchard. - GORGES DE FRANCHARD. V.

Renardeau (Route du). - De r. des Gorges de Franchard au carr . du Renardeau . - GORGES DE FRANCHARD. V.

RENARDIÈRE. - Ancien nom de canton, porté sur le plan de 1809, mais omis au tableau, où on trouve à sa place, triage d'Ury; puis ce canton a pris le nom de la garde: CROIX DE SOUVRAY. IV.
D'après un plan manuscrit du XVIII° siècle, le canton du Parc aux Boeufs aurait été formé en partie avec la Renardière.

Renardière (Étoile de la). - Aujourd'hui carrefour des Ventes à Galène.

Rencontre (Route de la). - De r. de Médicis à r. du Mont Merle. - MONT MERLE. III.

Rendez-Vous (Carrefour du). - Inters. des r. du Rendez-Vous, de la Colombe, du Sophora. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Rendez-Vous (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 63 à r. nat. n° 7. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Rendez-vous de La Boissière. - Aujourd'hui carrefour Carré.

Repaire (Route du). - Du carr. du Lièvre à r. des Primevères. - CANCHE GUILLEMETTE, ERABLES ET DÉLUGE. IV.
Repaire: fiente des animaux sauvages, et aussi lieu où le lièvre se cache.

Repaire (Route cavalière du). - De r. des Primevères à ancienne r. de Recloses. - ERABLES ET DÉLUGE. IV.

REPEUPLEMENTS DE LA BOISSIÈRE; - REPEUPLEMENTS DE SAMOIS. - Noms figurant sur les plans de 1778 et de 1809 comme étant ceux de vastes cantons qui ont repris, au tableau, leurs anciens noms: PLAINE DE BOIS-LE-ROI, PLAINE DE SAMOIS.

Repeuplements de La Boissière (Carrefour des). - Aujourd'hui carr. Barillon.

Repeuplements de Samois (Étoile des). - Aujourd'hui carrefour de la Plaine de Samois.

Reposée (Route de la) - De r. Ronde à r. du Sud. - Marchais Olivier et Coulevrai, Cave aux Brigands, Ventes Rigaud. III

Reposée: lieu où le cerf se repose.

Réserve (Route de la). - De r. nat. n° 7 à r. de Clermont. VENTES BOURBON. III.

RESTANT DU LONG ROCHER. - Canton de 81 hectares 61 ares 61 centiares. - III.
Le Long Rocher, pour l60 hectares, dépend de la Croix du Grand Maitre.

Restaurant de Franchard. - Il serait excessif de classer parmi les monuments de la forêt la construction banale que l'administration a permis d'élever à côte des ruines du monastère de Franchard.
Telle qu'elle est, elle n'en rend pas moins les services qu'on attendait d'elle, en offrant au touriste altéré ou affamé d'agréables réconfortants.

Retraite (Route de la) - Du carr. des Sentiers d'Avon à r. nat. n° 5 bis. - SENTIERS D'AVON, PLAINE DU CHENE FEUILLU. Il.

Revoir (Route du). - De la Porte Cumier à r. des Ipréaux. - MARCHAIS OLIVIER ET COULEVRAI, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Revue (Route de la). - De r. des Grandes Écuries au ch. vic. d'Avon à Moret. - PLAINE D'AVON. I.

Ribiches (Chemin des). - Du ch. de gr. comm. n° 137 au bornage. - FOURNEAU. I.

Rieussec (Route). - Du carr. du Clairbois à r. des Postillons. -PLAINE DU CLAIRBOIS. VI.
M. Rieussec, fondateur du Jockey-Club, créateur du haras de Viroflay qui porte encore aujourd'hui son nom, propriétaire d'une écurie de courses, lieutenant-colonel de la 8° légion, a été frappé à mort lors de l'attentat de Fieschi en 1835.
Sa jument Tigresse est restée célèbre pour avoir gagné le Prix du Dauphin en 1825.

Rigaud. - Voir Ventes Rigaud.

Rivière (Chàteau de la). - Commune de Thomery. Bâti en 1592 par Roch le Baillif, sieur de la Rivière, ce château devint au XVIIIe siècle la propriété du comte de Toulouse, qui fit ouvrir dans la forêt des routes nouvelles pour lui faciliter l'accès de Fontainebleau.
En 1829, il appartient au général comte de Ségur; aujourd'hui, à Mme la comtesse Greffulhe douairière.

Rivière (Route de la). - Ancien nom de la route du Prince indiqué par un plan du XVIIIe siècle; elle conduit au château de la Rivière.

Roche. - Il convient de conserver le mot rocher pour un ensemble rocheux et d'employer roche pour un rocher isolé.
Cette terminologie, qui n'est pas celle des géologues, est généralement suivie à Fontainebleau.

Roche des Artistes ou Roche Cabat. - On appelle ainsi une roche, située près du carrefour de l'Epine, sur laquelle les artistes se sont amusés à peindre leurs noms en rébus.
Ainsi Rabat - un cabas;
Lelièvre - un lièvre;
Rousseau - une roue et un sceau pendant, etc.

La disposition inclinée de la roche a protégé ces inscriptions très visibles encore après plus de 60 ans.
Art. Jacque (Ch.). La roche des Artistes, dessin. - Rousseau (Théod.) La roche Cabat.

Roche au Beurre (La), dans la Gorge du Houx. V.
- Plan de 1809. Roche qui ressemble en effet à une motte de beurre, à l'intersection de la route des Gorges de Franchard et de la route Froidoure.

Roche Cassée (La). - Lieu dit, hors la forêt, commune de Villiers-en-Bière, où se trouve aujourd'hui le tombeau de Chateauvillard.
6 août 1621; échange de bois à la Roche Cassée.

Roche Colinet. - Ainsi appellerons-nous une roche située près de la Roche Eponge sur laquelle on a placé deux bronzes:
le médaillon M Colinet, le continuateur de Denecourt, le Sylvain II, œuvre de Léo Gausson, et un sonnet d'Adolphe Retté:

PASSANT, ARRÊTE-TOI ! CONTEMPLE LE SYLVAIN
QUI T'OFFRE LA FORÊT DE SONGE ET DE MYSTÈRE.
UNIS TA VOIX AU CHŒUR DES AINÉS DE LA TERRE,
LE HÊTRE, LE BOULEAU, LE GRAND CHÊNE ET LE PIN.

CES SENTIERS SINUEUX OU FLEURIT LA BRUYÈRE,
IL LES TRACE, IL LES OUVRE A TON PAS INCERTAIN.
LES GENÊTS D'OR LUI FONT UN NIMBE DE LUMIERE
ET LES ROCS ASSOUPLIS TRESSAILLENT SOUS SA MAIN

PAR LUI LA SOURCE CHANTE ET LA GROTTE PROFONDE
TANDIS QU'AU SEUIL LES FAUNES ROUX MENENT LEUR RONDE
ATTIRE LE RÊVEUR EN SON OBSCURITÉ


OR, VOICI LES AMANTS DE LA FORÊT SAUVAGE
EN L'HONNEUR DU SYLVAIN RÉVÈLANT SA BEAUTE
SUR CE ROC SOURCILLEUX ONT PLACÉ CETTE IMAGE

Une grotte s'ouvre au bas du rocher.
Bibl. - Hommage à C. Colinet, Sylvain de la foret. " Fontainebleau a, Souvenir Colinet, par Mme Séverine, Louis Barron, Henri Dagron, Jean Destrem, Paul Fort, Louis Lètang, Jacques Madeleine, Paul Margueritte, Victor Margueritte, Stuart Merril, Adolphe Retté (mai 1900). Roche Courtault (Route de la). - De anc. r. de Bourgogne au bornage. - FRAILLONS. I. Roche Courteau (sic), sur le bord de la Seine (plan 1778). Nom d'un ancien canton."

Roche Denecourt. - Cette roche, au GRAND MONT CHAUVET, sur le sentier des Artistes, porte le sonnet suivant de M. Bethmont en l'honneur du Sylvain:

FORÊT, J'AI PARCOURU TES SITES ADMIRABLES;
DE TES ANTIQUES BOIS, J'AI VU LES PROFONDEURS;
J'AI VU TOUS TES CHAOS DE ROCHERS ET DE SABLES,
LES CIMES, TES VALLONS ET TOUTES TES SPLENDEURS.

MAIS QUI NOUS DEVOILA TANT DE MAGNIFICENCE ?
QUI TRAÇA CES SENTIERS QUE L'ARTISTE PARCOURT
DANS LE CALME ENIVRANT DE TON CHASTE SILENCE
C'EST TON FIDÈLE AMANT, LE SYLVAIN DENECOURT.

SON NOM SERA TOUJOURS ÉCRIT DANS TON HISTOIRE
DE CET HOMME MODESTE, HONORONS LA MÉMOIRE;
IL CONSACRA SES JOURS A PARER TON AUTEL:

QUE SON ŒUVRE, APRÈS LUI, DEVIENNE SÉCULAIRE
ET QUE NOS SOUVENIRS, SUR CE ROC SOLITAIRE,
LUI SOIENT UN HOMMAGE ÉTERNEL.

Roche Éponge, près la fontaine Isabelle.
- Cette roche, découverte le 5 mai 1866, que Denecourt appelle la merveille des merveilles, est en effet assez curieuse; mais pour les amants de la forêt de songe et de mystère, elle est entourée de trop de guinguettes.
Art. - Séréville (Phil. de). Exp. F. 1891, 1893, Les pentes de la Roche Eponge; Sur le plateau.

Roche Henri Chapu. - Ce nom est gravé sur une énorme roche, située aux Brolés d'Apremont, un peu avant d'arriver au sommet de la colline, que les artistes de Barbizon appellent la Roche Brisée.
Henri Chapu, illustre sculpteur, né au Mée, près Melun, le 29 septembre 1833, mort le 22 avril 1891.

Roche qui Frotte (La). - Lieu dit sur la route de Sorques, près du carrefour de Vienne, ainsi nommé parce qu'à cet endroit se dressait autrefois une large roche qui génait la circulation.
Contre elle se heurtaient parfois les paysannes se rendant au marché de Fontainebleau, non pas comme aujourd'hui en charrettes, mais sur leurs ânes chargés en outre de deux grands paniers, appelés "
flins" dans le patois du pays.

Roche et grotte de Paul et Victorine. - Près de la fontaine du Mont-Chauvet. Art - Lithographie chez Calais, a Fontainebleau.

Roche qui Pleure (Route de la). – Du carr. du Courrier à r. de la Plaine de Macherin. – GORGES DE FRANCHARD, CHÊNE BRULE, FOURNEAU DAVID, PUITS AU GÉANT. V, VI.
Nom d'une roche des Gorges de Franchard qui, fort longtemps, a laissé filtrer de l'eau goutte à goutte.
Il s'est trouvé un docteur, M. Guérin, de Melun, pour recommander cette eau dans les maladies d'yeux.
Dorvet a imaginé une aventure dramatique qu'il place sous le règne de Louis XI pour expliquer comment la Roche Grise, à l'aspect des crimes dont elle était témoin, s'était mise à verser des larmes et était devenue la Roche qui pleure (Abeille du 7 juillet 1871).
Maintenant qu'elle est consolée, nous ne dirons rien de cette histoire qui fait tort à son auteur, ordinairement plus sérieux.
Art. Castellan, eau-forte. – Descamps. La Roche qui pleure, lithographie par Mouillerons – Diaz. Vcutc 1885, Chemin conduisant .a la Roche qui pleure. – Lithographies Denecourt.

Roche Ronflot. – Près du monument Millet-Rousseau.
Ronflot était un chien du père Ganne, qui accompagnait les artistes en foret et conduisait les jeunes aux motifs des anciens.
Pour se payer de sa peine, il se trouvait présent au déjeuner de ses hôtes et il avait résolu le problème d'assister au repas, pris cependant à la même heure, de ceux qui travaillaient à Belle-Croix, aux Monts Girard, aux Gorges d'Apremont, aux lieux les plus éloignés les uns des autres. Quand il mourut, on l'enterra devant cette roche, avec l'inscription suivante, dont quelques traits subsistent:

CI GIT
RONFLOT.
EST-IL MORT ?
NON !
C'EST QU'IL RONFLE!
OH !
I  I  I

PINTAGANNE FECIT
Cette roche s'est aussi appelée la roche des trois côtelettes pour les profanes qui ne reconnaissaient pas trois larmes.

Roche Troispieds (Le chemin qui va de la Chaussée à la). – Voici le texte d'un partage du 1er mai 1618 qui fournit ce nom:
"
Premièrement trois arpents ung quartier de terre sable assis au terrouer de Fontainebleau, derrière le chenil, tenant d'une part aux fossés faisant séparation des peinte (pins), d'autre au chemin, d'un bout sur J. Delignac et d'autre sur le chemin qui va de la Chaussée à la roche Troispieds. – Item quatre arpents trois quartiers de terre assis au dess. de Bréau et au dessus du logis de Mr de Victry, tenant d'une part au d. chemin de la Roche Troispieds, d'apôtre à J. Robert, d'un bout sur le chemin allant à Nemours, et d'autre sur les fossés des peinte. Prisé l'arpent, neuf livres."
La chaussée, c'est l'avenue de Maintenon; la- logis de M. de Victry, c'est la capitainerie; les pins, c'est le Jardin Anglais actuel, dans la partie en retour. Le Bréau a conservé son nom; le chenil, c'est le Carrousel.
Mais tout cela ne rend pas plus facile l'identification de la route de la Roche Troispieds; peut-être est-ce la route de Cheyssac.

Rochefort. – Lieu dit, dans les Gorges d'Apremont, à l'extrémité touchant les Ventes Alexandre.
Art. – Babcock (William). S. 1874; S. 1878, Dans les Gorges de Rochefort. – Barye (Ant.-L8). Vente 1875, Rochefort.

ROCHER D'AVON. - Canton de 100 hectares 41 ares 77 centiares. - II.
On y exploitait, en 1609, des carrières de grès.
D'après un état des plantations de 1767 a 1826, dressé par M. Deroy fils, entrepreneur ordinaire des routes de la forêt, on fait des semis de pins au rocher d'Avon, en 1785 et 1786, sur 135 hectares 93 ares.
Le canton ne contient que 100 hectares; la plantation s'est donc étendue sur des cantons voisins, par exemple la Plaine d'Avon ou les Sentiers d'Avon.
C'est à l'influence de Lemonnier, médecin de la reine, que l'on doit cette introduction des èspèces résineuses, disparues de la forêt depuis 1709.
Le même état porte, à l'année 1790 une plantation de 48 hectares 12 ares au Rocher d'Avon.
Art. - Bourbon (Alex.). S. 1851, Rocher d'Avon. - Cassagne (Armand). S. 1876, aquarelle. - Castellan, La pierre branlante au Rocher d'Avon, eau-forte. - Flandrin (Paul). exp. posthume 1900, Vue de Fontainebleau prise du Rocher d'Avon. - Moutet (Em.). S. 1890, Plateau d'Avon, gr. s. bois. - Thirion (Eur.-R). Exp. F. 1889, La Thébaïde.

Rocher d'Avon (Avenue du). - De r. nat. n° 5 bis à avenue des Cascades. - Quinconce. I.

Rocher d'Avon (Route du). - De r. de Chantoiseau à avenue de Maintenon. - FRAILLON SENTIER D'AVON, PLACEREAUX, ROCHER D'AVON. II, I.

ROCHER DU BAS BREAU. - Nom ancien d'un canton particulier, compris maintenant dans le BAS BRÉAU. VII.

Rocher Bébé ,à la GORGE AUX LOUP. III.
- Nom grave vers 1790, en l'honneur d'une demoiselle Colbert, dans une fete offerte par M. de Cheyssac.
Art. - Castellan, eau-forte.

ROCHER DE LA BEHOURDIÈRE. - Partie du canton de la BEHOURDIÈRE. IX.
Plantation de 38 hectares 72 ares en 1791.

ROCHER BERNARD. - Canton de 156 hectares 69 ares 39 centiares. - II.
Art. - Berthelon (Eug.). S. 1874, Un soir au Rocher Besnard. - Caron (Alb.). Exp. F. 1889, Fin novembre, aquarelle; S. 1892, Rocher Besnard, aquarelle. - Lavieille (Eug). S. 1879, Bouleaux au Rocher Besnard. - Lavieille (Mme), née Ferville-Suan. S. 1877, Au Rocher Besnard. - Peyrol (R.). S. 1889, Brouillard d'octobre au Rocher Besnard.

Rocher Besnard (Route du). - De r. de Veneux à Gros Bois à r. de la Tranchée. - ROCHER BESNARD, MALMONTAGNE. II.
Se confond en partie avec le chemin de grande communication n° 148.

ROCHER BOULIGNY. - Canton de 81 hectares 75 ares 61 centiares. - III.
Replanté, partie en pins, sur 22 hectares 73 ares en 1807.
Art. - Castellan, eau-forte - Flandrin (Paul). Exp. posth. 1902, Rochers Bouligny.

Rocher Bouligny (Route du). - De r. nat. n° 7 au ch. de gr. comm. n° 58. - ROCHER BOULIGNY. III.

ROCHER BOULIN. - Canton de 69 hectares 68 ares 57 centiares. - III.
Le Rocher Boulin et ses abords sont replantés en 1783 sur 94 hectares 71 ares.

Rocher Boulin (carrefour du). - Inters. des r. des Ventes Héron, du Rocher Boulin, des Écuries de la Reine. - ROCHER BOULIN. III.

Rocher Boulin (Route du). - Du carr. du Rocher Boulin à la de la Palette. - ROCHER BOULIN, VENTES BOURBON. - III.

1. ROCHER BRULÉ. Canton de 83 hectares 63 ares 75 centiares. - II.
Plantation de 3 hectares 88 ares en 1774.
Art. - Caron (Alb.). Exp. F. 1891, Aux Rochers Brulés.

Rocher Brulé (Route du). - lieu clé. de gr. comm. n° 148 à r. nat. n° 5 bis. - MALMONTAGNE, ROCHER BRULÉ, PLAINE DU CHÊNE FEUILLU. II.

2. ROCHER BRULÉ (d'Apremont). - Nom donné par les artistes à une partie des Gorges d'Apremont.
Art. - Delambre (L.-J.) 1880, Le rocher brulé à Barbizon. - K. Bodmer. 1874, Cerf aux aguets.

ROCHER CANON. - Cantons de 124 hectares 51 ares 36 centiares. - VIII.
Replanté sur 51 hectares 33 ares en 1781; sur 12 hectares en 1817; sur 10 hectares 30 ares en 1819.
Art. - Caruelle l'Aligny. S. 1859, Le soleil couchant, vue prise au Rocher Canon. - Danis, Exp F. 1887. - Degallaix (Ls). S. 1877, Le Rocher canon, dit le Rocher Brulé. - Finart (Noël. P.). S. 1842, Une promenade de Louis XIV au Rocher Canon. - Mourlot (Alph.). S. l850, Vue prise sur la route conduisant au Rocher Canon. Rousseau (Théod.). Vente posthume, Arbres et rochers au Rocher Canon

Rocher Canon (Route du). - Du ch. de Chailly à Samois à r. de l'Epine Foreuse. - VENTES A BAUGE, ROCHER CANON. VIII.

ROCHER CASSEPOT. - Canton de 263 hectares 49 ares 05 centiares. - IX.
Casse-pot, nom vulgaire de la bétoine.
Lieu de queste et de relai pour courre du côte de la Boissière. On doit mettre aussi un relui à Cassepot pour courre aux Buissons de la Brie (de Salnove).
Replanté en 1774 sur 25 arpents, d'après le plan de Guill. de la Haye, sur le double. d'après le mss. Deroy.
En 1804, 50 hectares sont encore replantés, moitié en pins.
Mme de Sévigné raconte qu'on avait surnommé Cassepot le chevalier de Béthune qui, après avoir enlevé et épousé malgré ses parents Melle Desmarest, cachait ses amours dans la forêt de Fontainebleau et dirigeait ses promenades de préférence du côté du Rocher Cassepot.
En 1652, le pâtre du troupeau commun des habitants de Changy est assassiné, au Rocher Cassepot, par Pierre Poissard, de Villiers-sous-Grès. I'assassin est exécuté le 29 mai de la même année, sur la place du marché de Fontainebleau.
En 1659, moins grave affaire. Le taureau du troupeau de Bois-le-Roy conduit par Etienne Guoquelard, au rocher Cassepot, creva une "
cavale" appartenant à un habitant du village. Quoique le pâtre ait prétendu, pour sa défense, que la "cavale était vagabonde", il lui en coûta 15 livres de dommages-intérêts (7 novembre 1659, Boucher, notaire).
Art. - Noël (Alph.-Léon). S. 1855, Chasse impériale, hallali au Rocher Cassepot, 1853, lith. d'après M. Schopin.

Rocher Cassepot (Route du). - De anc. r. de Bourgogne à r. du Luxembourg. - ROCHER CASSEPOT. IX.
Ancienne route des Poulaillers, qui servait assez souvent de lieu d'assemblée pour la chasse à courre.

ROCHER CERISE. - Nom d'ancien canton, près la PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES. IV, qui manque à la nomenclature de 1809.
On y chasse le 30 octobre 1750 et le 29 septembre 1752.

ROCHER DE LA COMBE. - Canton de 89 hectares 02 ares 87 centiares. - IV.

Rocher de la Combe (Route du). - De r. Montpensier à r. nat. n° 51. - GRANDS FEUILLARDS, ROCHER DE LA COMBE. IV.

ROCHER DU CUVIER CHATILLON. - Canton de 105 hectares 81 ares 15 centiares. - VII.
Art. - Lepère (Ls-Aug.). S. 1887, Effet de givre au Rocher Cuvier Chatillon. - Pascal (Antoine). S. 1853, Chemin sur les Monts Cuvier Châtillon. - Pelette (Ch.). S. 1859, Route longeant les rochers Cuvier Châtillon. - Rousseau (Th.). Vente posthum. Chemin des Carriers de l'Epine au Rocher Cuvier Châtillon; Bouquet d'arbres dans le Cuvier Châtillon; le grand genévrier du Cuvier Châtillon; Sentier menant au Cuvier Châtillon. - Wery (Ch.). S. 1839, Plateau du Mont Cuvier Chatillon.

ROCHER DES DEMOISELLES. - Canton de 63 hectares 97 ares 27 centiares. - IV.
10 hectares 94 ares sont plantés en pins et 6 hectares 13 ares en feuillus en 1807.
En 1820, en même temps qu'on y plante en feuillus le lieu dit Dieudonné, en l'honneur du comte de Chambord, on sème des pins sur 20 hectares 36 ares.
Nom moderne (1835).

Rocher des Deux-Soeurs. - Inscription gravée sur une roche avec la date de 1829, à l'occasion d'une fête en forêt, pour le mariage de l'une des filles de M. de Larminat avec M. de Saint-Venant. - GRAND MONT CHAUN[ET. - VlI.
Art. - Assiette de Sèvres, Le rocher dit des Deux-Soeurs. - Castellan, eau-forte. - Ciceri, aquarelle. - Leroy (Ls-J.). S. 1847, Dessous de bois aux environs du Rocher des Deux-Soeurs; lithographie, 1855. - Lithographies Denecourt, et chez Calais, à Fontainebleau.

ROCHER DES ÉTROITURES. - Canton de 79 hectares 81 ares 08 centiares. - III.
8 février 1621, coupe aux Etroitures.

ROCHER AUX FEES. - Nom d'ancien canton près de la GORGE AUX LOUPS, qui ne figure pas à la nomenclature de 1809. - III.

ROCHER DU FORT DES MOULINS. - Partie rocheuse du canton appelée officiellement PLAINE DU FORT DES MOULINS. - IX.
10 hectares y sont plantés en pins, près le Calvaire, en 1804.

ROCHER FOURCEAU. - Canton de 101 hectares 40 ares 86 centiares. - III.
Replanté sur 71 hect. 1/2 en 1784.
Art. - Zink (René). S. 1864, Une promenade à âne au Rocher Fourceau.

ROCHER DE LA GLANDÉE. - Ancien canton, près la PLAINE DES ECOUETTES, qui manque à la nomenclature du plan de 1809. - lX.

ROCHERS ET PLATIÈRES DE LA GORGE DU HOUX. - Canton de 155 hectares 97 ares 89 centiares. - V.
On y fait un semis d'arbres résineux sur 8 hectares en 1804.
En 1812 et 1813, près de 77 hectares y sont replantés.

ROCHER DES HAUTES PLAINES. - Canton de 120 hectares 40 ares 73 centiares. - V.

Rocher de l'Homme Mort. - On y chasse le 29 octobre 1743.
Sans doute le même lieu-dit que la Vallée de l'Homme Mort.

ROCHER DU LONG BOYAU. - Canton de 108 hectares 45 ares 13 centiares. - V.
En 1817, 25 hectares; en 1818, 25 hectares; en 1819, 27 hectares; en 1822, 31 hectares 97 ares y sont plantés, tous, en pins.

ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE. - Canton de 44 hectares 11 ares 60 centiares. - IV.
Incendié en 1716.

ROCHER DE MILLY. - Canton de 175 hectares 91 ares 23 centiares. - V.
15 hectares sont replantés en 1801.
Appelé Rochers de Trappe Charette sur les plans de 1778 et de 1809, mais Rocher de Milly au tableau.
Art. - Lapierre (Louis-Em.). S;. 1861, Rocher de Milly. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Coup de soleil sur les Rochers de Milly.

Rocher de Milly, (Carrefour du). - Inters. des r. du Rocher Le Milly, N. . ., d'Occident, de la Couronne, de la Cabane à Guinet. - ROCHER DE MILLY. V

Rocher de Milly (Route du). - Du carr. du Rocher de Milly à r. des Gorges de Franchard. - ROCHER DE MILLY, HAUTES PLAINES. V.

ROCHERS DU MONT AIGU. - Ancien canton, qui est fort éloigné du Mont Aigu et qui correspond au Rocher des Princes actuel.
Il est marqué sur les plans de 1778 et de 1809, mais ne figure pas à la nomenclature: il semble étre compris dans le canton de la Malmontagne.

ROCHER DU MONT MORILLON. - Canton de 43 hectares 94 ares 23 centiares. - IV.
En 1807, semis de pins sur 11 hectares 72 ares.

ROCHER DU MONT USSY. - Canton de 87 hectares 88 ares 47 centiares. - VII.
Sur le plan de 1778, R. du Mont Tussi.
Replanté sur 65 hectares en 1804.
Semis de pins sur 1 hectare 42 ares en 1810.
Des ateliers de carriers y fonctionnent en 1624.
Art. - Delahaye (T.). Rochers du Mont Ussy, fusain.

Rocher du Mont Ussy (Route du). - Ce nom figure sur un état des routes réparées en 1827, mais il n'a pas été retenu par le nomenclateur de 1835; sans doute, la route du Mont Ussy. - VII.

ROCHER AUX NYMPHES. - Ancien canton; suite du ROCHER BOULIGNY. III.
Art. - Gérard (Édouard). S. 1846, Vue prise au Rocher aux Nymphes.

Rocher aux Nymphes (Carrefour du). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 58, des r. de Médicis, du Daim, des Placereaux, du Parquet de Montigny. - ROCHER BOULIGNY. III.

ROCHER DE PIERRE MARGOT. - Canton de 49 hectares 02 ares 91 centiares. - VII.
Replanté, en 1775, sur 1 hectare 79 ares;
en 1819, sur 6 hect. 1/2

Rocher des Princes (Carrefour du). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 148, des r. de Montmorin, du Rocher Besnard, du Rocher des Princes. - MALMONTAGNE. II.
Le Rocher des Princes s'appelait autrefois Rocher du Mont Aigu.
Art. - Gérard (Henri). S. 1886, Le Fourchu, Rocher des Princes.Rocher des Princes (Route du). - De r. Médicis à r. de la Malmontagne. - VENTES AU DIABLE, MALMONTAGNE. II.Ouverte par arrêt du 2 novembre 1731.

ROCHER AUX PUTAINS. - Aujourd'hui ROCHER DES DEMOISELLES. - IV
Le Putain est le nom vulgaire du cornouiller sanguin.
Mais les forestiers de 1835 ont pris le mot dans un autre sens; ils ont débaptisé le rocher et l'ont appelé, par équivalence, Rocher des Demoiselles, ce qui n'était guère poli pour les demoiselles.
Puis sont venues les explications: la présence de la Cour à Fontainebleau y amenait de nombreux essaims de filles légères, qui faisaient leur métier dans les corridors du palais et les allées du parc.
Le roi Louis XV, pourtant peu prude, leur interdit l'entrée du château et c'est alors qu'elles se réfugièrent au rocher qui prit leur nom. Singulière retraite à une lieue de la ville il n'était pas besoin d'aller si loin.
Sans doute, il est vrai que la Cour n'a jamais passé pour l'asile de la vertu: plusieurs plaquettes ont été imprimées sur ce thème.
Ainsi le Pasquil du rencontre des cocus a Fontainebleau, 1623.
Le Ballet nouvellement dansé a Fontainebleau par les dames d'amour à Paris, 1625. Mais il n'y est pas questions d'un édit du roi mettant obstacle à la libre circulation des dames. D'ailleurs, ce n'est pas Louis XIII qu'on incrimine; c'est son successeur Louis XV.
Cependant, on serait fort embarrassé de produire l'ordre qu'il aurait donné.
La vérité, M. Colinet l'a dite dans un article de l'Abeille du 11 février 1898, où il a restitué au cornouiller sanguin l'honneur d'avoir donné son nom au rocher. Pour compléter sa démonstration, il aurait voulu trouver ce nom sur un plan antérieur à Louis XV.
Ce plan existe.
Sur la carte générale de Fontainebleau et de ses environs levée par Bourgault et Matis, arpenteurs ordinaires du roi en 1708 et dessinée par Matis en 1709, on trouve le Rocher aux Putains.
(Arch. Nat. N. S. et M. 61.)
Bibl. - Une promenade philosophique et sentimentale au sentier Bournet, dans la forêt de Fontainebleau, par Charon. Brochot;, éditeur, 1849.

Rocher de Recloses. - Hors la forêt; entre Recloses et le canton des Tapisseries.

Rochers de la Reine.
Art. - Rousseau (Théod.). 1837, Sables des Rochers de la Reine, dessin héliogravé.

Rocher des Sablons ou des Gros Sablons. - Hors la forêt au delà d'Arbonne.
Appelé aussi les Sables d'Arbonne et autrefois Butte Blanche.
Art. - Anastasi. 1858, Les Sables d'Arbonne, dessin gr. - Daubigny (Karl-Pierre). S. 1885, Les Sables d'Arbonne. - Degallaix (L.). S. 1882, Les Sables d'Arbonne.

ROCHER ET BAS SAINT-GERMAIN. - Canton de 92 hectares 12 ares 37 centiares. - VII.
20 hectares 43 ares sont replantés en 1773-74.
Art. - Cassagne (Armand). S. 1883, Carrières au Rocher Saint-Germain, aquarelle. - Drevet (Mlle Marie). S. 1885. - Pascal (Antoine). S. 1848. - Ragot. S. 1902, Calme du soir. - Rousseau (Théodore). Vente posthume, Etude dans le Rocher Saint-Germain. Chêne. Rocher.

ROCHER DE LA SALAMANDRE. - Canton de 94 hectares 51 ares 89 centiares. - V.
En 1789, on y fait un essai de plantation d'arbres verts sur 26 ares.
En 1803, semis de pins sur 27 hectares 70 ares.
On y chasse le 25 octobre 1752; le rédacteur du compte rendu l'appelle rocher de la Salmandre.
Sous le seul arbre du plateau, une croix noire porte cette inscription:
LE 21 JUIN 1892 EN MEMOIRE DU MARECHAL DES LOGIS GABEN DU 13e D'ARTILLERIE MORT ACCIDENTELLEMENT ECOLES A FEU. SES AMIS.
Art. - Assiette de Sèvres. Les rochers dits de la Salamandre. - Castellan, eau-forte et dessin inédit.

Rocher de Samois. - Hors la forêt, entre Samois et le bornage.
Un observatoire y a été élevé par un particulier, à l'image de la Tour Denecourt.

ROCHER DE LA SOLLE. - Ancien canton, partie de la VALLÉE DE LA SOLLE. - VII.

ROCHER DE SUREAU. - Ancien canton, à l'extrémité du Rocher Brûlé, qui figure déjà sur le plan Defer (1697). - II.

ROCHER TROCHECUL. - Ancien canton, entre les Rochers et Platières de la Gorge du Houx et la Gorge aux Merisiers. - V.

Rocher aux Vaches. - Lieu dit, cité dans l'arrêt du 19 décembre 1724. Aujourd'hui peut-être QUEUE DE VACHE. - V.

Roches Moreau. - Hors la forêt; terroir de Barbizon.
Art. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Chênes et roches au bois des Roches Moreau.

Roches Morsaude. - Lieu dit, entre le bois de Chailly et la forêt.

ROCHETTE (LA). - Commune du canton sud de Melun.
A la fin du XVIII siècle, un sieur Moreau y établit une pépinière qui fit sa fortune.
"
Ce domaine, aujourd'hui si beau, si vivant, n'étoit en 1760 qu'une bruyère sablonneuse sur laquelle étoit établie une petite ferme dont la récolte payoit à peine les frais de culture.
A cette époque, M. Moreau de la Rochette commença à y défricher. Par son intelligence, ce sol ingrat est aujourd'hui couvert des plus beaux bois. De magnifiques moissons y croissent. Une belle et grande maison y a été construite sur les plans du célèbre Louis. Elle a de vastes granges, des écuries commodes, de grandes bergeries, etc.
" (Journal de Paris, du 24 Floréal an XII.)
Les fils de M. Moreau de La Rochette développèrent encore son établissement avec une entente habile de la reclame, alors à ses débuts.
Art. - Noël (Hipp.). S. 1884, Vue prise à La Rochette près Melun, effet de neige.

Roger (Route de). - Route citée par le P. Dan, qui nous apprend qu'elle est maintenant dite de Vidossan à cause d'un duel qui là fut fait, où le dit sieur de Vidossan fut tué par le sieur Zamet l'an 1608.
Mais cela ne prouve pas que la route de Vidossang actuelle soit celle que le P. Dan nommait ainsi.
Nous pensons que l'ancienne route Roger est actuellement la route de Fontainebleau à Montigny par le Montoir, car, d'après les lettres de rémission accordées au jeune meurtrier, c'est sur cette route que le duel a eu lieu.

Roitelet (Route du). - De r. Les Petites Mares à r. du Parc aux Bœufs. - VENTES A GALÈNE ET MARES AUX Fourmes. IV.

Romulus (Avenue du). - De l'avenue du Bréau à r. nat. n° 5 bis. - QUINCONCE. I.
La statue couchée du Tibre, après avoir été placée par Francini sou le règne de Henri IV, au milieu du parterre, a été transportée au Bréau, à l'extrémité de ce même parterre.
Comme Romulus et Remus étaient figurés sur le bronze, on prit l'habitude d'appeler le bassin où la statue était placée à fleur d'eau, bassin du Romulus.
D'où le nom de l'avenue qui y conduit.

Romulus (Route du). - Du carr. de l'octogone à r. nat. n° 5 bis. - ROCHER D'AVON. II.
Sur quelques cartes cette route est appelée, à tort, route du Château.

Ronde (Route). - De la Table du Roi au carr. Duchâtel, sur la route de Bourgogne; traverse ou longe les cantons suivants: TABLE DU ROI; MONT GAUTHIER; VIEUX RAYONS; ROCHER CANON; LONGUES VALLEES; ROCHER PIERRE MARGOT; MONTS DE FAYS; MONTS DE TRUIES; ROCHER CUVIER CHATILLON; MONT SAINT-GERMAIN; MONTS SAINTS-PÈRES; ROCHER ET BAS SAINT-GERMAIN; BELLE CROIX; PLAINE DU CLAIRBOIS; GORGE AUX NÉFLIERS; TILLAIE; PUITS AU GÉANT; VENTES DES CHARMES; CHÈNE BRULÉ; TRIAGE DE FRANCHARD; GORGES DE FRANCHARD; ROCHERS ET PLATIERES DE LA GORGE DU HOUX; VENTES CAILLOT ; GORGE AUX MERISIERS; ROCHER DE MILLY; ROCHER DE LA SALAMANDRE; TRAPPE CHARETTE; PETITS FEUILLARDS; GRANDS FEUILLARDS; ROCHER DE LA COMBE; VENTES DE NEMOURS; MARE AUX CORNEILLES; CROIX DE SOUVRAY; CANCHE AUX LIÈVRES; PARC AUX BŒUFS; CANCHE GUILLEMETTE; VENTES LOPINOT ET CLOS DU ROI; ERABLES ET DÉLUGE; MARCHAIS OLIVIER ET COULLEVRAI; VALLEE AUX CERFS; CAVE AUX BRIGANDS; VENTES BOURBON; GRANDES BRUYERES; TRANCHEE; VENTES A LA REINE; VENTES AU DIABLE; GORGE AUX LOUPS; SENTIERS D'AVON; CHÊNE FEUILLU; PETITE HAIE; FRAILLONS ; MARES DE BY.
Passe sous le Chemin de fer. Citée par le P. Dan comme ayant été ouverte par Henri IV qui y faisait placer des relais.
Il est entendu que la route Ronde a été créée par Henri IV. Le P. Dan le dit, et il n'y a pas à le contester.
Mais cela ne veut pas dire qu'elle a été créée de toutes pièces et qu'aucune de ses parties n'est plus ancienne.
Puisque la Belle Croix a été posée en 1300 sur le chemin de Paris à Fontainebleau, c'est qu'à cette date la partie de la route Ronde qui va de la Table du Roi à Belle-Croix et probablement au delà existait, avec cette fonction de relier la capitale au château royal. Nous croyons même que la route se continuait jusqu'au carrefour, innommé, situé près de la Mare aux Corneilles pour mettre en communication, par la route actuelle des Petites Mares, Melun avec Recloses et Franchard avec Melun et Orléans dont il dépendait depuis que les moines de Franchard sortaient de l'abbaye Saint-Euverte d'Orléans.
La croix de Franchard suppose l'antiquité de la route.
De même il est à remarquer que la partie occidentale de la route Ronde, du carrefour du Grand Maître au carrefour Duchâtel, n'est que la continuation d'une route ancienne citée par le P. Dan, la route de la Tranchée, qui mettait en communication Thomery et Marlotte.
Au contraire, la partie médiane de la route Ronde me paraît beaucoup plus moderne: c'est cette partie que Henri IV a fait ouvrir.
On remarquera que les croix qui s'y rencontrent, Souvray, Saint-Hérem, Grand Maitre, ne peuvent pas être comparées pour l'antiquité à Belle-Croix, à la Croix de Franchard. Il y a même des sections de cette route qui ont été ouvertes tout récemment.
Ainsi, sur le plan de 1809 encore, le carrefour formé par l'intersection de la route Ronde et de la route de Montigny et le carrefour de la Croix du Grand Maître ne sont pas reliés. En cet endroit, la route Ronde fait un coude et va rejoindre le carrefour du Puits Fondu par la route du Bien Aller.
Si elle a eu besoin de ces rectifications c'est-qu'elle n'a pas été conçue d'un seul jet et qu'on s'est servi, pour la constituer, des routes anciennes

Rosoir. - Voir Plaine du Rosoir.

Rossignol (Route du). - De r. de la Mésange au carr. de la Beauté. - MONTOIR DE RECLOSES, ROCHER DES DEMOISELLES,. III, IV.

Rossini (Route). - De r. du Fusil à r. de Marlotte. - FORTS DE MARLOTTE. III.
Célèbre compositeur italien.
Nous ignorons en quoi il se rattache a la forêt, mais les musiciens et les navigateurs ont été particulièrement bien traités par le nomenclateur de 1835.

Rouget (Route du). - Du carr. Barbeau au bornage. - Bois LA DAME. IX.
Rouget : nom vulgaire d'un petit insecte.

Rousseau (Route). - Du Champ du Tir au carr. Dralet. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER. V.
Le voisinage de la route du Primatice peut faire supposer que celle-ci était destinée à honorer son rival, Rosso; car il ne faut songer ici ni à Jean-Baptiste Rousseau, ni à Jean - Jacques Rousseau, ni à Théodore Rousseau qui, en 1835, commençait sa carrière.
Puis il se sera trouvé un garde instruit pour corriger l'évidente faute d'orthographe de son chef et changer Rosso en Rousseau.

Roussigny (Bois de), sur le bornage de la forêt, en face du poste de Grosbois, entre Moret et Montigny.
Ce territoire, qui n'est boisé que depuis une soixantaine d'années, a été occupé par un vaste atelier de potiers, de l'époque néolithique jusqu'à l'époque gallo-romaine.
Il a été fouillé avec succès par M. Eug. Toulouze, qui a publié dans la Revue archéologique, 1898, I, p. 426, le résultat de ses savantes investigations.

Ru de Bourron - Alimenté par les eaux du château de Bourron.

Ru de Brolles. - Alimenté par la fontaine des Sesçois, dans le hameau.

Ru et vieux ru de Changy. - Alimentés tous deux par le déversoir du grand canal, ils se réunissent un peu au delà du moulin du Changy, après que le vieux ru s'est augmenté du ru des Chollets et se jettent dans la Seine à Valvins.
Sur le plan Defer, le ru s'appelle ru de Changy et de Valvins.
Une sentence du prévôt de Fontainebleau, en date du 16 novembre 1750, reconnait la propriété du ru aux religieux Carmes des Basses-Loges. Interdiction aux riverains de pratiquer des rigoles pour détourner l'eau, mais permission de prendre de l'eau à l'arrosoir.
Cependant, en 1788, quelques habitants avaient le droit d'user de l'eau du ru en la payant treize sous trois deniers par perche du terrain irrigué.
Ces habitants s'appelaient P.-S. Plisson, Claude Pierson, Nicolas Censules, Jacques Pauly, Pierre Pauly, Jean Vierzon, Nicolas Duran, Et. Guay, Dominique Goga, Nicolas Goga et Nicolas Guay. Ils formaient une sorte de syndicat qui a longtemps plaidé contre les religieux (Maisons religieuses d'Avon, par l'abbé O. Estournet. Bourges, 1903 et mss.).

Ru des Chollets. - Alimenté par la fontaine des Chollets, il se jette après un court parcours dans le vieux ru de Changy.

Ru de Dammarie-lès-Lys. - Alimenté par une source abondante, il se jette dans la Seine sans sortir de la commune.

Ru de la Fontaine d'Arbonne. - Il prend le nom de canal du Marais et se jette dans le ru de Rebais.

Ru de la Mare d'Arbonne. - Il se jette aussi dans le ru de Rabais.

Ru de la Mare aux Evées. - Il sort de la mare aux Evées, contourne le carrefour de l'Épine Foreuse, sort de la forêt après le carrefour du Marchais Artois et se jette dans la Seine après un assez long parcours.
Aujourd'hui le plus souvent à sec, il a causé autrefois des dégâts dont la liste civile de Louis-Philippe a été responsable.

Ru de Nauchon. - Du 20 juillet 1624 (Morlon).
Amodiation par les religieux de la Sainte-Trinité du droit de pêche dans la rivière de Seine depuis l'église du village de la Scelle (La Celle-sous-Moret) jusqu'au ru de Nauchon.

Ru de Rebais. - Alimenté par la fontaine noire et par la fontaine blanche, il reçoit le ru de la Mare d'Arbonne, le ru du Buet, la fontaine du Gland, le ru du parc de Ville, le canal du Marais, le ru du Bignon, qui a fourni les eaux du canal de Fleury et va se jeter dans la rivière d'École au moulin de Frécul.
C'est le plus considérable de tous ces cours d'eau.

Ru des Trémorts. - Sur la rive gauche du Loing, dans lequel il se jette un peu avant Moret.
En bordure du ru des Tréraorts ont été découverts des squelettes que M.Toulouze considère comme étant des soldats de Clotaire, fuyards de la bataille de Dormelles (Républicain de Seine-et-Marne, 17 septembre 1902 et n° suivants).

RUELLE (La).- Hameau dépendant de la commune de Bois-le-Roi. Ancien moulin.

Ruisseau du Bois Gautier. - Un cerf y est pris le 9 novembre 1743. - BOIS GAUTIER. I.

Russie (Route de). - De r. N.. . à r. de la Garenne de Grosbois. - HAUT MONT. I

 

 

S

Sables d'Arbonne. - Voir Rocher des Sablons. Sableux (Carrefour). - Inters. des r. d'Achille, Le la Cave, du Capitaine. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Sablons. - Voir Croix, Plaine, Rocher des Sablons.

SABLONS (Les). - Hameau dépendant de la commune de Veneux-Nadon, plus important que le chef-lieu.
Art. - Guignebault (Paul-Arm.). Exp. F. 1893, Le chemin des Tertres .aux Sablons, soleil du matin. - Hirschig (Ant.). Exp. F. 1893, Route de Fontainebleau aux Sablons, faience. - Martin (Vict.), Exp. F. 1890, 1893, 1895. - Pinon (Mme). Exp. F. 1887, Le vieux chemin. - Saladini. Exp. F. 1890.

SABLONS. - Ancien canton nommé encore sur le plan de 1809, entre la Plaine Rayonnée et le village des Sablons. - II.

Sablons (Route des).-De r. dal Bois Prieur au bornage. - ROCHER BESHARD, PLAINE RAYONNÉE. II.
Art. - Lavieille (Mme). S. 1878, Le chemin des Buttes.

Saint-Alexis. - Nom de l'ermitage de Franchard, d'après D. Morin.

SAIINT-AUBIN. - Hameau autrefois habité par de nombreux chaufourniers, sur le bord de la Seine, dépendant de la commune d'Avon.

Saint-Aubin (Chemin de). - Du pont du chemin de fer à la Seine. - GARENNE D'AVON, GRAND JARRIER, Bois GAUTIER. I.
Voir aussi : Fontainebleau à Saint-Aubin (chemin de).

Saint-Félix. - Voir Croix Saint-Félix.

Saint-Fouillet (Carrefour). - Inters. des r. du Chêne Brûle, Saint-Feuillet. - CHAISE BRULÉ. V.

Saint-Feuillet (Route). - De r. dép. ne 38 au carr. de l'Ermitage. - CHÊNE BRULÉ. V.

Saint-Germain. - Ancien monastère construit par le roi Robert, flans la forêt de Bière, d'après une interprétation d'un passage d'Helgaud.
Les traces en ont disparu ; cependant un rocher a retenu ce nom.

Saint-Germain. - Voir Mont Saint-Germain.

Saint-Hérem. - Voir Croix de Saint-Hérem.

Saint-Hubert (Carrefour de). - Inters. des r. Ronde, Caylus, du Cul Blanc, Saint-Hubert. - GORGE AUX MERISIERS. V.

Saint-Hubert (Route de). - Du carr. de la Couronne au Champ de Tir. - VENTES CAILLOT, GORGE AU MERISIERS. V.

Saint-Jacques. - Voir Croix Saint-Jacques.

Saint-Louis. - Voir Butte, Ermitage, Mont, Plaine Saint-Louis.

Saint-Loup. - Voir Puits Saint-Loup.

SAINT-MAMMES. - Commune du canton de Moret.
Population: au XVIIIe siècle, 190 feux, 400 communiants; en 1829, 942 habitants; en 1901, 1052. - Patron: Saint-Mammès.
Art.- Saint-Marcel (Ch.-Edme).Vente posthume 1890. Port de Saint-Mammés, dessin.

SAINT-MARTIN-EN-BIÈRE. - Commune du canton sud de Melun. Population: au XVIIIe siècle, 250 communiants en 1824, 326 habitants; en 1901, 384. Patron: saint Martin. Collateur: l'archevêque.
L'église, qui contenait autrefois, dit-on, à la voûte détruite, des peintures d'Ambroise Dubois, est encore ornée de divers tableaux anciens, entre autres une copie de la Conversion de saint Paul par Laurent de la Hyre.
Ses habitants avaient droit d'usage (P. Dan).

Saint-Mégrain (Carrefour). - Inters. des r. Saint-Mégrain, de l'Etranger, Les Ventes Caillot, de Montpensier, du Cul Blanc, du Saut. - VENTES CAILLOT. V.
Paul de Stuer de Caussade, comte de Saint-Mesgrin, mignon de Henri III, assassiné par les Guise en 1578.

Saint-Mégrain (Route). - De r. de la Tente à r. Ronde. - ROCHER DES HAUTES PLAINES, HAUTES PLAINES, VENTES CAILLOT. V.

Saint-Michel. - Dans la vie du roi Robert, Helgaud note qu'il fit construire l'église de Saint-Michel dans la forêt de Bière.
On ignore son emplacement.

Saint-Nicolas, aux Basses-I,oges. - Prieuré fondé en 1310, qui a duré jusqu'à la Révolution avec des alternatives de prospérité et de misère.
Bibl. - Les Maisons religieuses d'Avon, par l'abbé O. Estournet. Fontainebleau, M. Bourges, 1903.

Saint Pére (Route du). - De r. du Rocher Cassepot à ancienne r. de Bourgogne. - ROCHER CASSEPOT. IX.

Saint-Pierre. - Voir Bois Saint- Pierre.

Saint-Sébastien. - Nom porté sur le plan Defer (1697), près la croix des Sablons.
Il n'a pas été relevépar Michelin qui a noté tous les hameaux et les moindres écarts.

Saint-Victor. - Voir Bois Saint-Victor.

Sainte-Barbe (Route de). - De r. nat. n° 5 bis au ch. des Ribiches. - FRAILLONS, MARES DE BY ET LA FOSSELLE. I.
Nom tiré d'un ancien lieu dit: la chénière SainteBarbe. Voir Chénière.

Sainte-Fare (Route de). - De r. de Boisdhyver au point de vue des Buttes. - BUTTES DE FRANCHARD. V.
Patronne de la paroisse d'Achères et nom d'un inspecteur Iles Eaux et Forêts.

Sainte-Hélène (Route de). - Du Champ de Tir à r. du Long Boyau. - GORGE AUX MERISIERS. V.

Saints-Péres. - Voir Monts Saints-Pères, Point de vue.

Salamandre. - Voir Cavernes, mares, rocher de la Salamandre.

Salamandre (Route de la). - De r. d'Occident a r. nat. n° 51 - ROCHER DE LA SALAMANDRE, PETITS FEUILLARDS, MONT ENFLAMME. V, 1V.
Ouverte en vertu de l'arrêt du 20 janvier 1728.

Salnove (Route de). - Du carr. de la Béhourdière au ch. de gr. comm. n° 116. - BEHOURDIERE. lX.
Le sieur de Salnove est l'auteur de la Vénerie Royale. Paris, Antoine de Sommaville, 1655.
Nous lui allons fait de nombreux emprunts.
Dans le chapitre intitulé
" Denombrement des forests et grands buissons de France et des vrayes situations qui s'y trouvent propres aux questes, relais et logements pour y chasser ", il fournit des renseignements topographiques qui sont imprimés là pour la première fois.

Samois. - Voir Plaine, Rocher de Samois, Fontainebleau à Samois (chemin de).

SAMOIS. - Commune du canton de Fontainebleau, sur la rive gauche de la Seine, autrefois ville assez importante; elle comprenait comme écarts:
le Petit Barbeau, Courbuisson, les châteaux de Belle-Fontaine et de La Madeleine, les Plâtreries, le Port de Valvins, autrefois le Port à l'Anguille, et Tarouanne.
La seigneurie appartenait au roi; dans son territoire se trouvaient aussi compris les
fiefs de la Voulte et de Bréau, ce dernier à M. François Moreau en 1627, et au prieur les Basses-Loges pour une petite partie.
Population: au XVIIIe siècle, 122 feux, 250 communiants; en 1811 , 927 habitants; en 1824, 974; en 1901, 1036.
Patron: saint Hilaire. Prieuré-cure de l'ordre de Saint-Augustin, à la collation de l'abbé du Jard.
Noms de quelques curés: en 1612 f.Jehan Papillon. prieur de l'abbaye Saint-Pierre du Jard, y résidant, qui s'intitule prieur cure de Samois et fait administrer la paroisse par un vicaire, Charles Godard; en 1624, R. P. Louis Galland, qui se fait suppléer par Jean Herault, vicaire d'Héricy; en 1684-1640, Denis de Blois; avant 1617, Pierre Baignault, qui cède son bénéfice à fr. Louis d'aveu; celui-ci, ruiné par les guerres, ne peut tenir ses engagements envers son prédécesseur, il rétrocède son prieures à Pierre Baignault qui finit par le recueillir à la cure (acte du 13 janvier 1653); en 1660, Jacques Nicolle; en 1679, Theuzard; en 1682-1695, Alexis de Fontanges; avant mars 1782, François Claude-Gillet; en 1732-1753, Charles-Vincent ; en 1754, Jean-Louis Boutillier; en 1773, Pierre-Noël Fanin; en 1784, M. de Saint-Macaire; en 1786, Jean-François Bormiel.

En 1270, les gens de Samesio se plaignent d'être troublés dans leur droit d'envoyer leurs porcs dans la forêt. Olim. I. p. 359.
En 1301, les gens villarum de Samosiis veulent à leur tour empêcher les religieux de la Sainte-Trinite d'user du même droit. Olim. I. p. 88.
En 1271, procès sur le droit de ramasser la bruyère, la fougère et les feuilles tombées. Olim. I. 875. En 1255, procès sur un droit de péage à Melun. Olim. I. 5.

Voici des noms de rues relevés sur des actes du XVIIIe siècle:
ruelle des Costerets, de la Granche Rebours, rue et carrière du haut au bas Samois, appelée Brasai nue de la Carrière; sentier des Fontaines; ruelle de la Prison; carrefour des Halles (construites avant 1285 et remplaçant les anciennes); ruelle de l'encolle, autrement la buscherie; la Grande-Rue; ruelle de Feullarde; rue de Beleshat; rue des Bergeries ou des Bergers; la voye aux Vaches; la rue des Potiers au carrefour, le chemin des Rousseaux, la ruelle de Breze (?); la ruelle de la mare Magnet; le sentier des Sablons; la ruelle de l'hostel Dieu (fondé avant 1269), le sentier du Clos-Regnaud, la rue du Grenier à sel, le sentier du puits Bardin, la ruelle des Bordes, la rue des Pécheurs, au Bas-Samois; la ruelle allant du carrefour des Halles en la rue de Belesbat. Le territoire était aussi traversé par le chemin de Samois à Melun, la route de Samois à Courbuisson, deux chemins de Samois aux Hautes-Loges, le chemin du Haut-Samois au port de la rivière de Seine devant Barbeau, le chemin de Samois à Fontainebleau passant par le Fort des Moulins, le chemin Les Pieux, le sentier allant a la Queue de Fontaine, le chemin de Change-, le chemin qui longe la Seine appelé le chemin de la Marchandise.

Samois était relié à Héricy par un pont dont on voit encore les ruines. A quelle époque a-t-il été construit?
Il en est fait mention dans une charte de Louis VII en 1176: Mile de Vernou cède aux religieux de Saint-Germain-des-Prés ses possessions de Samoreau, qui ont pour limites la villa dite Champagne, le pont de Samois, le bois d'Étienne de Champigni, la route de Samois à Moret (Luchaire).
A quelle époque a-t-il été détruit?
Sur ce point, les renseignements sont contradictoires. Dans la Chronique de Jean de Roye, connue sous le nom de Chronique Scandaleuse, il est dit que le roy ordonna de rompre et abattre les ponts de Chamois, de Beaumont-sur - Oise et autres, en 1465. D'autre part, Claude Haton raconte qu'en 1563 les troupes du duc de Guise firent sauter la principale arche du pont. Et en 1587 une commission royale délibère encore star le projet de rompre le pont de Samois comme de trop difficile fortification et garde.
Ces textes peuvent se concilier si l'on suppose que le pont a été rompu puis réparé à plusieurs reprises. Tant que le tablier du pont seul était détruit, on y suppléait en jetant des poutres sur lesquelles s'établissait un plancher. Sur le plan Boisseau (milieu du xv siècle), le pont est figuré: il est vrai que Boisseau n'a fait que copier le plan Picart de 1624. Mais, à cette époque, le pont était rompu; les actes suivants peuvent nous fournir quelques indications sur son état en 1612 et 1613 :

Du 21 mars 1612 (Morlon, notaire). "Fut présent en sa personne Jehan Barbier, mettre du Pont de Samois, demeurant, confesse avoir baillé et délaissé à titre de loyer d'argent par an du 15 janvier dernier passé jusques à trois ans.. à Jehan Blanchard pescheur, demeurant au dit Samois. C'est assavoir la pesche d'une arche du pont du d. Samois appelée l'Esguillon attenant d'une part à l'arche des religieux de Barbeau et d'autre part à une autre arche appartenant au d. bailleur, d'un bout et d'autre sur la rivière de Seine.. Ce bail faict moyennant la somme de quarante-deux livres par chascun an...
Sera tenu le d. bailleur entre tenir pendant le d. temps le plancher de poultres et d'aiz en sorte que le d. preneur puisse aisément marcher dessus pour lever les sac et cordes, ensemble la maçonnerie d'icelle arche, et le d. preneur sera tenu en fin des trois années rendre la d. arche montée de quatre courbes et les montants de cordaiges en l'estat qu'ils seront lors; et ce au lieu de pareilles courbes et montants qui luy ont esté baillez par le d. bailleur, comme aussi sera tenu icelluy preneur entretenir et bien lyer les deux pieutz qui sont aux deux costés de la dite arche en sorte qu'ils ne puissent aller à vol l'eau, et où ilz s'en yroient à vol, en ce cas le d. preneur sera tenu en mettre d'autres. Sera tenu le d. preneur paier l'escripture et grosse des présentes. . .
"

Dans un acte du 25 avril 1613 (Morlon), nous trouvons à côté de Jean Barbier, Hilaire Loyer, chasbleur du Pont de Samois, qui a acheté au receveur du domaine de Melun le droit de passage de Samois à Héricy, c'est-à-dire le droit de tenir le bac.
Il est dès lors certain que le pont est devenu impraticable.

On a longtemps conservé l'illusion que ce pont serait réparé. Ainsi, dans un contrat du 26 août 1668 où la veuve d'un maître pêcheur cède à d'autres pêcheurs la jouissance de trois arches du pont de Samois, elle stipule que " en cas qu'il convient travailler pendant les trois ans du bail aux dites trois arches, les preneurs seront tenus de fournir de leur peine pour passer et repasser les maçons et les matériaux ". (Boucher, notaire. )
Dans le Mémoire de la Généralité de Paris (publié par M. de Boilisle), on écrit vers 1700: "
Il y a un pont de pierre à Samois, qui est tombé il y a quarante ans et n'a pas été rétabli depuis ce temps ".
Nous venons de voir que la rupture du pont est bien antérieure à 1660.
Les religieux de Barbeau prétendaient posséder des droits de péage sur la Seine, à Samois et à Fontaine-le-Port.
Ces droits sont supprimés par arrêt du Conseil du 20 décembre 1740.
Art.- Belly (Léon). E. U. 1878, Bords de la Seine à Samois. - Chauvel (Théoph.). S. 1875, eau-forte. - Cuisinier. Exp. Basses-Loges, Bords de la Seine Exp. F. l 887.1894, La Vanter a Remois. - Desvignes (Mlle Gab.). S. 1880, Le vieux pont au Bas-Samois. - Dinet (Alph.l~t.). fi. 1883, Vue prise clu Rocher de Samois. - Flers (Camille). S. 1838, Ile de Samois. - Groiseilliez (Marc de). S. 1879. - Guillemer (Ern.), S. 1868, Bords de la Seine; S. 1869, Vue générale; S. 1872, La plaine du Rocher de Sannois; Le Bas-Samois; S. 1873, Coin de bois; S. 1876, Bords de la Seine. - Lopisgisch. S. 1893, La Seine à Samois, gravé. - Orry (Abel). S. 1882, Les IJords de la Seine. - Pottin (Louis A.-II.). S. 1861, Vente après décès à Samois. - Rasetti (Georges). S. 1878, La Rigaude à Samois. - Hem (Edm.-J.). S.1870, Une rue à Samois; S. 1881, Souvenir de Samois. - Riou (Éd.). S. 1863. Le rocher de Samois. - Saint-Marcel (Ch.Edme), Vente posthume 1890, Le Bas-Samois, dessin. - Saint-Marcel (Normand). S. 1874, Gare des bateaux au Bas-Samois, effet du soir. - Thierrée (Eug.-Ét ). S.1846, Bords de la Seine. - Veyrassat (J.-J.). S. 1869, Abreuvoir à Samois; S. 1876, Le petit pont à Samois; Exp. Basses-Loges, La Seine à Samois; Cour de ferme à Samois; Le passe-cheval au bac de Samois; Un relai. Bibl. - Le pont de Samois. H. Stein. Annales du Gâtinais, 1898. - La Défense de Fontainebleau: Polémique entre M. Moisson et M. Rabourdin sur- l'origine du pont de Samois. - La Naïade du pont de Samois-Héricy. 20 juin 1896. Fontainebleau, Pouyé. - G. Lapierre. Le pont d'Héricy-Samois. Bulletin de la conférence d'histoire... de Meaux 1897. - G. Leroy. Héricy et Samois. Républicain de Seine-et-Marne, 24 octobre 1900. Samois. - Voir Plaine de Samois.

Samois à Sermaise (Chemin de). - Du bornage, maison forestière de Courbuisson, au bornage. - BOIS DE COURBUISSON, PLAINE DE SERMAISE. IX.

Samois à Fontainebleau (Chemin de). - Ancienne route; aujourd'hui chemin de grande communication n°137.

Samois au bornage (Chemin de). - BOIS LA DAME. IX.

Sampité (Route). - Du carr. des Monts de Fays à r. des Monts de Fays. - MONTS DE FAYS. VII.
Rosaire Sampité, garde assassiné près de cette route le 11 septembre 1887. (Voir route du Sanglier.)
Pendant quelque temps, les plaques indiquaient la route Sampité du carrefour des Monts de Fays à la route Tournante du Cuvier Châtillon.
Puis il y a eu interversion avec la route du Vautrait.

Sanglier (route du). - De r. de Chaillot à Samois au carr. de l'Epine. - MONTS DE FAYS, BAS BRÉAU. VI.
A l'angle de cette route et de la route du Clocher se trouve le monument élevé à Sampité, garde, assassiné en cet endroit.
Ce monument porte l'inscription suivante :

A CÉSAIRE SAMPITÉ GARDE FORESTIER DE L'ETAT
ASSASSINE EN CET ENDROIT
VICTIME DE SON DEVOIR
LE 11 SEPTEMBRE 1887.
TÉMOIGNAGE D'ESTIME ET DE REGRETS
DE SES CHEFS
ET DE SES CAMARADES.

L'assassin n'a pas été découvert.
Ce n'est qu'après la mort d'un habitant de Barbizon que des témoins du crime ont fait connaître, dit-on, sa culpabilité.
Art. - Jacquemin. S. 1893, Route du Sanglier. - Rousseau (Th.). Vente posthume, Route du Sanglier, dessin au lavis héliogravé.

Sanguinède. - Voir Fontaine Sanguinède.

Sapin Blanc (Carrefour du). - Inters. des r. du Sapin Blanc, d'Édouard, Trappe Charelte, du Blaireau. - GRANDS FEUILLARDS. V.

Sapin Blanc (Route du). - Du carr. des Béorlots à r. de la Princesse Marie. - AIGUISOIRS, GRANDS FEUILLARDS. V.

Satyre (Route du). - Du carr. des Oublis à r. de Valmy. - ROCHER DU MAUVAIS PASSAGE. IV.

Saut (Carrefour du). - Inters. des r. de Saint-Mégrin, du Rocher de Milly du Saut. - HAUTES PLAINES. V.
Mot courant, probablement employé par erreur pour le nom propre: Saulx.
Le carrefour Tavannes est près de là.

1. Saut (Route du). - De r. des Gorges de Franchard au carr. Raymond. - HAUTES PLAINES. V.

2. Saut (Route du). - Du carr. Saint-Mégrin au carr. du Venelle. - VENTES CAILLOT. V.
Il est probable que ce même nom donné à deux routes voisines et parallèles provient d'une erreur.
Entre la minute dressée par l'inspecteur et l'apposition des plaques par le soin des gardes, il y a place pour une coquille.
A moins que ce soit la même route qui fait un... saut.

Saxe (Route de). - De r. de Cheyssac au carr. des Grandes Écuries. - ROCHER D'AVON, Quinconce. I, II.
Le comte Maurice de Saxe, maréchal de France, mort en 1750.

Secrétaire (Route du). - De r. de Monaldeschi à r. de Suède. - MONTS SAINTS-PÈRES. VII.
On a considéré Monaldeschi comme le secrétaire de la reine Christine; voilà sans doute pourquoi on a donné une route au Secrétaire dans ces parages.
Route créée en 1755, comme chemin provisionnel, pendant que les Ponts et (chaussées adoucissaient la montagne entre Chailly et Fontainebleau. (Arch. Nat. O1 1440.)
Plus tard, en 1771, la route a encore été améliorée, et le chemin provisoire qu'on a dû créer est la route des Postillons.

Séduction (Route de la). - De r. de Valmy à r. de Recloses. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Segogne. - Voir Caverne Segogne.

Seigneurs. - Voir Bois des Seigneurs.

Seine (La). - Si les fleuves sont des chemins qui marchent, la Seine a droit de figurer dans la nomenclature des routes de la forêt, d'autant mieux qu'autrefois elle servait plus que la voie de terre à transporter les voyageurs. Les coches d'eau avaient un service régulier, une fois par semaine, entre Paris et Montereau.
De plus, tous les jours, pendant le séjour de la Cour, le coche royal faisait, dans les deux sens, le voyage de Paris à Fontainebleau
Le 5 septembre 1675, Samuel du Curé, bourgeois de Paris, s'était rendu adjudicataire des coche et voiture par eau, sur Seine, de Paris à Valvin, moyennant la somme de 675 £ de principal.
Le 22 janvier 1678, Me Boulard, avocat au Conseil, offrit une surenchère, par forme de doublement c'est-à-dire offrit le double. Mais l'adjudicataire l'écarta en s'accommodant avec son client.
Le fermier général des Domaines prit prétexte de cette circonstance pour prétendre qu'il y avait eu lésion dans le contrat primitif et demanda à être réintégré dans ce droit domanial, offrant de rembourser audit Curé le prix de son adjudication, frais, loyaux coûts, ensemble les bateaux et équipages à lui appartenans: ce qui lui fut accordé par arrêt du Conseil du 30 juin 1682.
Prenons donc le coche et ne voyageons pas sans le guide... Denis. C'est lui qui va nous décrire les bords de la Seine, à l'approche de la forêt de Fontainebleau (1778) :
"
Quittant Fontaine-le-Port, on se dirige de l'est au sud-est et au sud, en formant le demi-cercle ; côtoyant la forêt de Fontainebleau, on remarque à gauche une côte remplie de vignes et couronnée des bois de Barbeau ; un peu après avoir passé devant une île, on se trouve vis-à-vis l'abbaye de Barbeau. Cette abbaye porte le titre de N.-D. de Barbeau ; elle est située à 3 l. 1/2 (lieues) au sud-est de Melun, sur la rive droite de la Seine, entre deux coteaux très rapides, couronnés de bois, au confluent d'un petit ruisseau qui prend sa source dans une prairie qui se trouve au bas et au midi de la ferme de Pontgerville ; il fait tourner le moulin de Fontaineroux, de la Grande-Roue, le moulin Chiquart et le moulin Chenoy.
"
Regardant à droite, on aperçoit le Petit-Barbeau qui est composé de deux maisons.
"
Quittant l'abbaye, on se dirige vers le sud-ouest, en admirant deux jolis coteaux remplis de vignes. Un quart de lieue plus loin, on arrive à une isle, et vis-à-vis le parc et le château d'Hérissy.
"
Vis-à-vis et au couchant d'Hérissy, sur la rive gauche de la Seine, se trouve le village de Samois qui forme respectivement une perspective des plus agréables pour les deux endroits.
"
Remontant la Seine, on passe devant une isle assez considérable, placée en face du château de Hérissy, après laquelle on trouve le pont rompu ou de Samois, qui est ruiné ; il facilitoit la communication des deux villages qu'on prétend avoir été villes : il y a une petite auberge à droite appelées la Couronne.
Regardant en face du pont, on voit une rue qui traverse le village d'Hérissy du levant au couchant ; il y a un vallon plus loin qui descend de la Brosse ; à la droite du village, il y a une belle avenue le long de la rivière.

"
Quittant la Couronne, on côtoie un mur, une côte remplie de roches et des vignes, après lesquelles on passe le long d'un bois qui couvre la côte, c'est la forêt de Fontainebleau.
"
Un peu après, on trouve le Port à l'Anguille. Ce petit endroit est composé de plusieurs maisons parmi lesquelles il y a une auberge. Regardant à gauche, on est vis-à-vis le village de Vulaine.
"
Un peu plus loin, on se trouve vis-à-vis la Magdelaine, hermitage sur la côte, parmi les bois et les rochers ; il y a une maison bourgeoise, un jardin et des avenues avec une fontaine. Après la Magdelaine, on trouve une auberge à gauche et plus loin on aperçoit un pavillon du château de Vulaine.
"
Arrivez au port de Valvins. Il y a plusieurs maisons parmi lesquelles on remarque une forte auberge et les bâtiments du Coche Royal. Cet endroit dépend de la paroisse de Samois. C'est à Valvin qu'arrive et part le coche Royal dans le temps que la Cour est à Fontainebleau, qui n'en est que d'une lieue. Il y a un bac vis-à-vis qui appartient au village de Samoreau que l'on voit à gauche au bas de la côte.
"
Le port passé, on remarque une belle avenue de noyers à gauche, qui va aboutir au clos de Samoreau ; à droite, on aperçoit les Loges sur la route de Fontainebleau, dans la gorge, par où se déchargent les eaux du château.
"
Côtoyant le bois Gautier, qui couronne une côte à droite, on se dirige du sud au levant, en arrivant vis-à-vis le château de S.-Aubin, que l'on voit a droite, où réside Madame de Cretot, qui a cette maison à vie ; il y a un petit parc. Regardant à gauche, l'on voit des vignes et au dessus une côte de rochers.
"
Remarquant trois isles, on voit à droite une belle avenue et le hameau de S.-Aubin, au haut de la côte couverte des bois du Jarrier qui fait partie de la forêt de Fontainebleau.
"
Un peu plus loin, on trouve au bout de l'avenue à droite et vis-à-vis la Rivière. C'est un château à M. le marquis de Châteaubrun ; il est décoré d'une terrasse plantée de marronniers qui forment un berceau à droite et d'une belle ferme à la gauche ; le parc est au dessus, avec les bois de Thomery.
"
Regardant à gauche, on apperçoit un clos bordé de bayes, avec la maison de Montméliant ; au bout du parc de la Rivière suit le long hameau d'Effondré qui règne sur la rive gauche de la Seine ; vis-à-vis à gauche, on voit le Pressoir du Roi, jolie maison à M. de Castellane.
"
Quittant Effondré, on trouve Thomery, paroisse très considérable, entourée de vignes remplies d'arbres fruitiers, dont les fruits qu'ils produisent descendent à Paris ; au-dessus du village, on apperçoit la maison de Chantoiseau au bord de la forêt de Fontainebleau et au commencement de la route Ronde ; il y a des noyers à gauche au bas de la côte couverte des bois de Champagne. Un peu plus loin, on voit les Fours, après lesquels on se dirige du levant au midi. Arrivez vis-à-vis Champagne."
Bibl. - Le Conducteur français, par Denis 1780, 8e volume. - Promenade historique et pittoresque sur la Haute-Seine. Paris, 1840, in-12. - La Seine et ses bords, par Charles Nodier. Paris, 1836, in-8.

Semis (Carrefour des). - Inters. des r. d'Occident, de Cévise, des Semis. - ROCHER DE MILLY. V.

Semis (Route des). - Du carr. des Semis au carr. Raymond. - ROCHER DE MILLY, HAUTES PLAINES. V.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724..

Senancourt (Route). - De r. des Points de Vue du Cassepot à r. de Salnove. - - BÉHOURDIÈRE. IX.
Senancourt, homme de lettres, 1770-1846, l'auteur d'Obermann, qui contient de si belles pages sur la forêt de Fontainebleau.
Voir Les Mémoires d'une forêt et Un Précurseur, par Jules Levallois.
La fille de Senancourt touchait un secours du ministère de l'Instruction publique sous Napoléon III.

SENTIERS D'AVON. - Canton de 139 hectares 70 ares 24 centiares. - II.
Replanté sur 75 hectares 18 ares en 1788 et 1789 ; sur 46 hectares 37 ares en 1807.
On y fait encore des plantations en 1811.
En 1725, le roi y chasse deux fois, le 26 septembre et le 17 octobre : chaque fois, il prend deux cerfs.
Le 25 octobre 1748, un sanglier lancé à la Croix de Saint-Hérem est tué par le roi aux sentiers d'Avon.
Une fanfare particulière, rapportée dans Les Dons des enfants de Latone, Paris, 1734, a pour titre Les Sentiers d'Avon.
Voici les paroles que l'auteur a mises sur cette fanfare :

Dans nos bois,
On n'entend plus le doux son des musettes,
Dans nos bois,
Du tendre Amour on méprise les loix.
Le vainqueur
Sans la constante ardeur
Des rossignols, des tendres fauvettes,
Ne règneroit plus que dans mon coeur.

Sentiers d'Avon (carrefour des). - Inters. des r. du Rocher d'Avon, d'Orient, de l'Impératrice, de Cheyssac, de la Retraite. - SENTIERS D'AVON. II. Appelé sur un plan de 1846 carrefour des Acacias, mais plus anciennement étoile des Sentiers d'Avon.

Sentiers Denecourt et Colinet. - Il n'est pas plus possible, dans un dictionnaire des routes de la forêt, d'oublier les sentiers créés par Denecourt et par son continuateur, M. Colinet, parmi les cantons les plus pittoresques, que d'en donner le détail.
A titre historique seulement, nous présenterons un essai bibliographique des Guides publiés ; il permettra de rectifier les dates que les biographes de Denecourt ont indiquées pour ses travaux ; exécutés dans une période beaucoup plus courte qu'on ne l'a dit, ils n'en sont que plus remarquables.
Aussi est-ce seulement dans son numéro du 20 juin 1847 que l'Abeille a signalé pour la première fois
"
plusieurs charmants sentiers qui serpentent coquettement dans la forêt de Fontainebleau tantôt sous de verts et frais ombrages, appelant les promeneurs solitaires à la méditation et les poètes à la rêverie, tantôt en s'élançant à travers les rochers les plus escarpés, défiant en quelque sorte le voyageur de le suivre dans ces ascensions autrefois périlleuses, au bout desquelles les plus beaux points de vue viennent se dérouler à sa vue comme fine récompense de son courage ".
L'article félicite ensuite M. Denecourt du présent qu'il a reçu à cette occasion d'augustes personnes, Madame la duchesse d'Orléans et Monseigneur le comte de Paris.

Bibliographie des Guides Denecourt.

I. - Guide du voyageur dans le Palais et la Forêt de Fontainebleau, par C.-F. Denecourt, orné de deux cartes topographiques. 1839, in-8e, 113 pp.

II. - Guide du voyageur dans le Palais, par C.-F. Denecourt, orné d'une carte du château du même auteur. 1839, in-8e.

III. - Guide du voyageur dans la Forêt... 1839, avec carte des sites les plus pittoresques, in-8e. Tirages à part de chacune des parties du n° I. Les cartes topographiques annoncées sont :
Carte topographique du Palais royal de Fontainebleau, 1839, signée Eug. Lenoir. C.-F. Denecourt, éditeur subrogé, 1839 ;
Carte indiquant les sites et points de vue de la forêt... avec le tracé des promenades les plus pittoresques, 1839.

IV. - Camp de Fontainebleau. Sa position topographique et l'itinéraire des routes et promenades qui y conduisent par les points de vue d'où l'on pourra observer les grandes manoeuvres, avec une carte des sites les plus remarquables de la vaste forêt qui l'avoisine.
Cet opuscule fait suite au Guide du voyageur dans la forêt de Fontainebleau, par C.-F. Denecourt. Prix 1 fr.. A Fontainebleau, chez S. Petit et chez l'auteur.
Septembre 1839. Imp. E. Jacquin. 40 p. in-8°. La carte indiquée est celle de l'édition I

V. - Guide du voyageur dans le Palais et la Forêt, etc. 1840, in-8°.
Même édition que le n° I avec changement de millésime.

VI. - Guide du voyageur dans le Château.

VII. - Guide du voyageur dans la Forêt. Tirages à part de chacune des parties du n° V.

VIII. - Nouvel Indicateur de Fontainebleau, 1843, in-12. Composé de l'indicateur de Fontainebleau, description du château (63 p.) et de la description physique et topographique de la forêt, par Jamin, publiée en 1837.
- Denecourt, avant acheté le solde de cette édition, la publiait sous un nouveau titre.

IX. - Description générale du Château de Fontainebleau, avec la notice des tableaux qui ornent et décorent cette résidence royale, suivie du Guide dans la Forêt, par F. Denecourt. Nouvelle édition ornée de cartes et de vues. M. Cudot, 1843, in-8°, 112 p.
Les cartes sont celles de 1839.
Les vues sont des lithographies de Parmentier, éditées par Denecourt en 1840, qu'il écoulait en les insérant par quatre dans chaque exemplaire.
Nous avons ainsi rencontré : Rocher aux Fées, Gorge aux Loups. - Roche détachée et renversée près l'Antre des Druides. - Chêne-Roche, situé au Mont Ussy (c'est le chêne des Fées). - Vue prise dans les Gorges de la Solle. - vue prise aux Gorges de Franchard. - Antre des Druides. - Carrière abandonnée au nord du Calvaire. - Mare du Rocher aux Fées. - Franchard (ancien hermitage). - La Roche qui pleure. - Rendez-vous de Saint-Hérem.

X. - Le Palais et la Forêt de Fontainebleau, ou itinéraire historique et descriptif de ces lieux remarquables et pittoresques, par Denecourt. Troisième édition. Fontainebleau, chez l'auteur et chez Mme Cudot ; in-8°. Brochure composée de deux parties :
la Description du château, 124 pp., et Promenades dans la forêt de Fontainebleau, avec pagination particulière, 48 pp. Fontainebleau, chez l'auteur, 1844, 1845, 1846.
La couverture ne porte pas d'indication d'édition. A la brosse, la date de
1845.
Plusieurs tirages de cette édition contiennent des variantes : Ainsi, la première partie ne contient plus que 122 p., on a coupé deux pages sur le retour de la reine Christine en Espagne; "
O malheureuse Espagne! ; malheureux peuples! ne saurez-vous donc que vous entre-déchirer, rompre et ressouder vos chaînes ?" On a ajouté à la deuxième partie 4 pages pour les itinéraires succincts de deux promenades.
Les exemplaires de cette édition contiennent, on outre de quatre lithographies de Parmentier, un plan de Fontainebleau dressé et dessiné par F. Hardy, géomètre. 1845, publié par Denecourt, à Fontainebleau ; - Une carte itinéraire de Paris à Fontainebleau publiée par Denecourt, 1842, qui rappelle le temps où l'on prenait le chemin fer d'Orléans pour Corbeil, afin de se rendre de Corbeil à Fontainebleau par voiture ; - La Carte du voyageur à Fontainebleau, par Denecourt et F. Hardy, géomète. Nouvelle édition rectifiée et augmentée. 1846. - Cette carte avait, en effet, été précédée de : Carte topographique de la forêt et des environs de Fontainebleau, dressée à l'aide des meilleurs plans et rectifiée sur le terrain par C. F. Denecourt, revue et corrigée par F. Hardy. 1844.
La carte de 1846 ; correspond exactement au deuxième tirage de l'édition X, dont elle répète les divers itinéraires.

XI. - Le Palais et la forêt de Fontainebleau ou Itinéraire historique et descriptif de ces lieux remarquables et pittoresques, suivi d'une notice sur les curieux alentours de cette résidence royale, tels que les châteaux de Praslins et de Milly, les ruines de Larchant, Moret, Nemours, etc., etc., par Denecourt. Quatrième édition. Fontainebleau, chez l'auteur et chez les libraires.
Cette édition, comme les précédentes, est composée de deux parties : l'Itinéraire descriptif du Palais, en 89 pp. ; la dernière est consacrée à la narration de l'attentat du 16 avril 1846, et Les Délices de la Forêt royale, par Denecourt.
Troisième édition. Paginée à part, 126 pp., comprenant à partir de la p.74, la Description des Environs de Fontainebleau, annoncée sur la couverture, mais non sur le titre : ce qui donne à supposer qu'il y a eu un tirage antérieur, sans les environs.
Les exemplaires contiennent, outre les deux plans de l'édition précédente, des lithographies de Ch. Rivière au nombre de quatre. Elles ont été découpées dans une feuille intitulée : Environs de Fontainebleau et varient suivant les exemplaires.
Nous connaissons Moret, Tour de Larchant, château de Milly, château de Praslin, Nemours, Montereau, Melun.
Il en existe des réductions.
Cette édition, qui ne porte pas de date, est concomitante à la construction du chemin de fer de Lyon,
antérieure à l'ouverture de la gare, en 1849 : cela résulte d'un article sur la traversée du chemin de fer dans la forêt.

XII. - Itinéraire de Fontainebleau aux Gorges de Franchard par les chemins les plus pittoresques. Fontainebleau, E. Jacquin, imprimeur, 32 pp. in-8°, qu'on trouve à la suite de quelques exemplaires de l'édition précédente.
C'est ici qu'apparaissent pour la première fois les sentiers Denecourt ; le premier mot de l'auteur est un chant de triomphe : " Voici donc la promenade de Franchard telle que depuis longtemps nous l'avons désirée..." et la fin est pleine de promesses : " Nous allons faire suivre nos promenades de Franchard par celles-ci :
1° de Fontainebleau aux Gorges de la Solle et aux points de vue du Mont-Chauvet ;
2° de Fontainebleau aux rochers et points de vue du Mont-Ussy ;
3° de Fontainebleau aux points de vue du Roi et de la Reine ;
4° de Fontainebleau aux Gorges d'Apremont ;
5° de Fontainebleau à la Gorge aux Loups ;
6° de Fontainebleau aux points de vue des Monts de Fays et à la Mare aux Évées ;
7° de Fontainebleau à Thomery.
"
La brochure, comme la plupart des Guides de Denecourt, ne porte pas de date ; mais comme elle est postérieure à l'édition qui raconte l'attentat du 16 avril 1846,
elle ne peut pas être antérieure à 1847. Ce n'est donc que vers 1847, au plus tôt, que Denecourt a commencé ce réseau de merveilleux sentiers qu'il va développer avec énergie, sans défaillances.
Ailleurs il raconte lui-même comment il a été présenté à la duchesse en mai 1847 et il se loue de l'accueil qu'il en a reçu, quoique à ce moment il n'eut accompli, dit-il, que la plus minime partie de ses travaux ; il les commençait.

XIII. - Le Fontainebleau du voyageur... Nouvelle édition ornée de la carte des promenades dans la forêt, par Denecourt. Fontainebleau, chez l'auteur, 1847, in-8°, 40 pp.
exclusivement réservées au Palais et au parc. Jacquin, imprimeur.
La carte est celle de Denecourt et Hardy, 1846.

XIV. - Guide du voyageur et de l'artiste à Fontainebleau, itinéraire du palais et de la forêt avec les promenades les plus pittoresques, par C.-F. Denecourt.
Cinquième édition ornée de Planches. Paris, aux libraires du Palais National.
1850. VIII-80-XVI p.
Les planches sont des vues lithographiées du château par Ch. Rivière et Walter.
Les sentiers décrits dans cette édition sont ceux des Gorges de Franchard, des Gorges d'Apremont, des Gordres de la Solle, du Mont-Ussy, du Rocher-Cassepot, du Débarcadère, du Rocher d'Avon, du Rocher des Demoiselles, du Mont-Aigu
Toutes ces promenades ont, en outre, été publiées a part, sous le titre général : Délices de Fontainebleau, avec plus de développements.
En voici les titres : Promenades à la Vallée de la Solle et au rocher des Cristaux.
Dans la préface, Denecourt rappelle ses premières créations : 1° Le sentier des Deux-Sœurs ; 2° le sentier des Fées ; 3° celui des Gorges de Franchard; 4° celui des Gorges d'Apremont ; - Promenade aux Gorges d'Apremont ; la Gorge du Houx et au Mont-Aigu ; - Promenade aux Gorges de Franchard ; - Promenade à la Gorge aux Loups ; - Promenade au Rocher d'Avon ; au Mont-Ussy et Chêne des Fées ; - Promenade au Fort de l'Empereur suivie de la promenade au Rocher Bouligny ; - Itinéraire de toutes les promenades parcourables à l'aide de la voiture. 20 pp. - Promenade au débarcadère du chemin de fer par les points de vue du Calvaire et de la Reine des Bois. Celle-ci contient une histoire du chevalier René et de Nemerosa, reine des bois, légende du XIV siècle, traduite (lisez : inventée) par A. Durand.
Le poète et le Sylvain étaient alors amis.
Denecourt ne manque pas de rendre justice a Bournet, qui non seulement a créé seul le sentier du Rocher des Demoiselles, mais a collaboré à quelques autres.

D'ailleurs, dans une brochure de M. Pecheux-Herbenville, intitulée Fontainebleau et les charmantes promenades aux sites et rochers qui l'environnent, édition ornée de cartes et de vues et contenant l'aperçu historique et artistique du palais et de ses dépendances. Fontainebleau, 1850, in-8°, Denecourt, qui en est l'éditeur, prend la parole pour son compte et énumère ses travaux :
"
Ces sentiers, si agrestement, si capricieusement tourmentés, sillonnent principalement les Gorges de Franchard, Gorges d'Apremont, la Gorge du Houx, les Rochers du Long-Boa, du Mont-Ussy, du Mont-Chauvet, ainsi que la Tillaie. Mais citons aussi le sentier ouvert par M. Bournet, au Rocher des Demoiselles et ceux qu'il a contribué à établir avec nous au Rocher d'Avon, au Rocher du Fort-des-Moulins, et ailleurs encore. "

XV. - Guide du voyageur et de l'artiste... Sixième édition ornée de planches. Paris, 1850, VIII-88-XVI, p.
C'est l'édition précédente augmentée d'une Flore choisie et de conseils pour ce qui reste à faire dans l'intérêt de la ville de Fontainebleau.
Les planches sont de grandes lithographies pliées de Walter et de Jacottet.

XVI. - Guide du promeneur et de l'artiste à Fontainebleau, septième édition ornée d'une carte par C.-F. Denecourt, créateur des pittoresques sentiers de la forêt. Fontainebleau, chez l'auteur ; in-8° (1851).
Mon exemplaire est ainsi composé : XII p. pour le château ; 40 p. pour les promenades au Rocher d'Avon, au Mont-Aigu, à la Vallée de la Solle, aux (forges de Franchard, avec une carte, aux Gorges d'Apremont, au Calvaire. 20 p., pagination séparée, Promenade à la Gorge aux Loups ; 48 pp., pagination séparées, Promenades à la Vallée de la Solle et au Rocher des Cristaux ; avec le compte rendu de la souscription ; 12 p. non paginées, Renseignements utiles.

XVII. - Carte-Guide du voyageur à Fontainebleau. Visite du palais et de la forêt. 8e édition des Guides Denecourt comprenant plus de vingt promenades. VI, 72. 8.
Une grande lithographie, la carte de Hardy. Titre courant : Le Fontainebleau des trains de plaisir.

XVIII. - 9e édition, publiée en 1852.

XIX. - L'Indicateur de Fontainebleau, visite du palais et de la forêt. 10e édition dés Guides Denecourt, comprenant plus de trente promenades. III-160 p.
Titre courant : Le Fontainebleau des trains de plaisir.

XX. - L'Indicateur historique et descriptif de Fontainebleau. 11e. édition des Guides Denecourt, comprenant quarante promenades. III-168 p. Mai 1855.
En dehors du texte de l'édition, chacun des exemplaires était grossi de fascicules invendus des Délices de Fontainebleau. Denecourt le faisait naïvement remarquer par une note ainsi rédigée :
Les quelques itinéraires ci-après ayant été, ainsi qu'on l'a vu plus haut, remplacés par des indications tout à fait conformes à l'état actuel du Palais et de la Forêt, je les ai néanmoins ajoutés à cette brochure, comme simple cadeau destiné à allumer le cigare.

XXI. - Carte guide du voyageur à Fontainebleau. 12e édition (l855).

XXII. - Visite du Palais et de la Forêt. 13e édition.

XXIII. - Guide et précautions indispensables. 14e édition. Lacodre (1855).

XXIV. - Guide of the english traveller, translated by mass Colbrant. 15e édition (1856).

XXV. - Le palais et la forêt de Fontainebleau, guide historique et descriptif, etc. 16e édition. 374 p.
Les planches, variables suivant les exemplaires, sont de grandes lithographies pliées, de Walter, de Jacottet.
Dans un tirage postérieur, on a ajouté 4 p. pour grottes et cavernes situées en dehors des promenades.

XXVI. - L'Indicateur de Fontainebleau. 17e édition. 220 p.
A la suite : Excursion à la Fosse-à-Rateau, 20 p., 1867, à l'occasion de l'assassinat de la femme Frigard.

XXVII. - L'Indicateur de Fontainebleau, 18e édition.

En dehors des éditions, paraissent :
en
1863, Complément des Guides de Fontainebleau, itinéraires de nouvelles promenades ;
en
1864, Travaux Denecourt, dédiés aux amis de la forêt. Encore une promenade, la plus belle parmi les plus belles (le Mt-Ussy) ;
en
1865, Itinéraire des nouvelles promenades au Rocher Saint-Germain, au Rocher Bouligny et à la Gorge-aux-Loups ;
en
1866, La merveille des rochers de Fontainebleau ou la Roche du 5 mai ;
en
1867, Un nouvel Itinéraire de Franchard, et Excursion à la Fosse-à-Rateau,
etc., etc.

Nous indiquerons, pour terminer, quelques-unes des nombreuses brochures publiées par Denecourt pour sa défense et celle de son œuvre :

Ah ! si l'Empereur le savait, 20 mai 1860
Grâce, grâce pour les sites pittoresques de la forêt de Fontainebleau, 28 décembre
1860
P. S à mes suppliques en faveur de la forêt,
27 février 1861
Calomniez, calomniez, a dit Basile, il en restera toujours quelque chose,
22 avril 1861
Pièces justificatives à l'appui des veux du Sylvain de Fontainebleau,
25 mai 1861
Conclusion,
2 juillet 1861
Pétition à l'Empereur pour la conservation du côté artistique et pittoresque de la forêt,
15 juin 1862

Guides Colinet

A partir de la 19e édition, c'est M. Colinet qui est l'éditeur des Guides.
Il y apporte quelques modifications heureuses : dans le format, d'abord, qui passe de l'in-8° à l'in-12, ensuite de l'in-12 à l'in-16, puis dans le texte qu'il réduit.
En même temps qu'il établit une excellente carte de la forêt et des environs, au 1/50000e, il publie un plan de la ville De Fontainebleau au 1/10000e.
Les éditions se succèdent ; nous en sommes aujourd'hui à la 30e ; toutes sont motivées par les nouvelles promenades dessinées par l'auteur.
L'énumération des travaux de M. Colinet peut donc ici remplacer les indications bibliographiques.

1878. Reconstruction de la Tour Denecourt.
1879. Promenade au Rocher des Demoiselles.
1881. Sentier des Alpinistes, aux Gorges d'Apremont. Agrandissement de la caverne d'Augas.
1882. Vallon du Nid-de-l'Aigle, au Mont-Ussy ; la Vallée Verte, à la Gorge-aux-Loups ; sentier Blancheteau, à la Vallée de la Solle.
1884. Restauration de la fontaine Sanguinède et création de la mare aux Bouleaux.
1886-87. Promenade au Plateau Le Belle-Croix, au Rocher Cuvier-Châtillon, au Rocher du Bas-Bréau ; création de deux mares ; sentier des crêtes nord d'Apremont, du Puits - au- Géant, des Rapins, du Calvaire, des Fosses-Rouges, etc.
1889. Promenade au Rocher Cassepot. Mares. Restauration de la Fontaine du Mont-Chauvet.
1890. Sentier des Mares aux Couleuvreux.
1891. Grotte aux Cristaux. Sentier des Etroitures. Variante au Rocher Cassepot.
1892. Sentier des Ruines, du Belvédère, du Mont-Pierreux. Mare du Gros-Fouteau.
1893. Promenade au rempart du Cuvier-Châtillon. Mare du Mont-Ussy.
1895. Restauration de la fontaine Isabelle.
1896. Sentier du Mont Fessas ; - Le Nemorosa.
1897. Promenade au Long-Boyau ; - à Notre-Dame de Paris.
1900. Grotte Colinet.
1901. Fontaine du Touring-Club
1902. Nouveau sentier dans la promenade Le la Tour Denecourt.

Outre les éditions de ses Guides, M. Colinet a publié :
Monuments, Croix et Fontaines de la Forêt, 1895.
Les Voies de communication en Seine-et-Marne, 1896.

Sentier du Chasseur ?
Art. - Delteil (Loys). 1891, gr. d'après Edme Saint-Marcel.

Sept Pins (Carrefour des). - Inters. des r. des Sept Pins, du Parc aux Boeufs, du Lièvre, des Ventes à Galène. - VENTES A GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS. IV.

Sept Pins (Route des). - Du carr. des Sept Pins au ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement). - VENTES A GALENE ET MARES AUX FOURMIS. IV.

Séquoia (Route du). - Du carr. du Chêne Rouge à r. Michaux. - GORGE AUX MERISIERS. V.
Arbre géant de l'Amérique du Nord.

SERMAISE. - Hameau dépendant de la commune de Bois-le-Roi, autrefois plus important. Les habitants avaient droit d'usage dans la forêt (P. Dan).
Charles VI y chasse le sanglier en décembre 1390 et décembre 1392 (E. Thoison).
Bibl. - G. Leroy. L'effroyable assassinat commis à Sermaise le 16 germinal an IV. Melun 1866.

Sermaise (Plaine de). - Voir Plaine de Sermaise.

Sermaise (Carrefour de). - Inters. des r. du Lieutenant, du Capitaine, du Chasseur, Magenta ou de Sermaise. - PLAINE DE SERMAISE. IX.

Sermaise (Route de). - Voir route Magenta.

Sermaise à Samois (Chemin de). - Voir Samois à Sermaise (Chemin de).

Serment. - Voir Grotte du Serment.

Seron. - Voir Mont Seron.

Serpolet (Route du). - De r. de la Femme à r. des Monts de Fays. - ROCHER CANON. VIII.
Ouverte par arrêt du 20 janvier 1728.

Soir (Route du). - De r. du Vacher au carr. Neuf. - BÉORLOTS. V.

Solférino (Route). - Du carr. des Longues Vallées au carr. de la Croix de Vitry. - VIEUX RAYONS, MONT GAUTHIER. VIII.

Solitaire (Route du). - De r. nat. n° 7 à r. de la Solitude. - BAS BRÉAU. VII.
Solitaire : vieux sanglier.

Solitude (Route de la). - De r. Tournante des Monts Girard a r. Tournante du Cuvier Châtillon.-GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT, BAS BRÉAU. VI, VII.

Solle. - Voir Gorges, Hauteurs, Vallée de la Solle.

Sommet (Route du) . de r. du Long Boyau à r. de Froidoure. -- ROCHER DU LONG BOYAU --V

Sophora (Route du). - Du ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement) à anc. ch. de Recloses. - MONTOIR DE RECLOSES. III. Sophora : genre de légumineuses.

Sorciers (Route des). - Du ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement) au carr. des Tapisseries. - VENTES LOPINOT ET CLOS DU Roi, PRIMEVERES, VENTES CUMIER.III.

SORQUES. - Hameau dépendant de la commune de Montigny-sur-Loing. Les habitants avaient droit d'usage.
- Ancien château démoli.
Art. - Boucher (Alf.-J.). Exp. F. 1888, Un coin de Sorques. - Brunet (Eug.). Exp. F. 1888. Entrée de  Sorques ; 1890, Le Loing débordé à Sorques. - Saint-Marcel (Em.-Normand). Exp. F. 1893, Le Loing à Sorques, soirée de septembre.

Sorques (Ancien chemin de). - De r. du Petit Mont Chauvet au carr. de l'Octogone. - ROCHER D'AVON. II.
Il n'aboutit pas à Sorques, loin de là.

Souillard (Chemin de). - Ancien chemin cité par Domet.
C'est le nom d'un chien: Les dits du bon chien Souillard, publiés par le baron Pichon. Paris, Aubry, 1858.

Souille aux Pourceaux. - Lieu dit, qu'on n'a pas élevé à la dignité de canton, dans les ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Soupirs (Carrefour des). - Inters. des r. des Dryades, des Soupirs, des Faux Pas. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Soupirs (Route des). - De r. du Lièvre à l'inters. des r. des Attraits et de l'Embrassade. - CANCHE AUX LIÈVRES, PLAINE DES GRANDS GENIÈVRES, ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

sous-préfecture (Route de la). - De r. Léopold au boulevard Circulaire. - MONT PIERREUX. VII.

Souvray. - Voir Croix de Souvray. Sport (Route du). - De r. de la Garde à r. du Luxembourg. - MONT SAINT-GERMAIN, ROCHERS ET BAS SAINT GERMAIN. VII.

Sud (Route du). - De r. du Pape au bornage de Bourron. - ERABLES ET DÉLUGE, GRANDES BRUYERES, VENTES RIGAUD, VENTES EMIBLARD, VALLEE JAUBERTON. III.
En partie ouverte en vertu de l'arrêt du 16 mars 1721; le reste par arrêt du 19 décembre 1724.

Suède (Route de). - De r. nat. n° 7 à r. Ronde. - MONTS SAINTS-PÈRES. VII.
Les routes de ce canton ont des noms empruntés à l'histoire de Christine, reine de Suède, qui fit assassiner, en 1657, Monaldeschi, pendant son séjour à Fontainebleau.

Sully (Le). - Vieux chêne, sur le bord de la route, qui a pris de lui le nom de Sully. - GORGES ET PLATIÈRES D APREMONT. Vl.
Art. - Allongé, Le Sully, lith. - Lafenestre (G.-E.). Musée de Melun, Le chêne de Sully, dessin. - Voruz (Mlle Élisa). Exp. F. 1895, Chênes de la route de Sully, eau-forte 

Sully (Route de). - De r. Marie-Thérèse à r. de la Gorge aux Néfliers. - GORGES ET PLATIÈRES D'APREMONT. Vl.
Route ouverte sous Louis-Philippe, mais élargie plus tard sur le désir de l'Impératrice.
C'est alors que le Sully fut amputé de sa plus belle branche.

Sureau. - Voir Rocher de Sureau.

Sylvain (Route du). - Du carr. du Grand Duc-au carr : du Mont Fessas. - MONT FESSAS. V.
Nom supprimé : partie de la route du Grand Duc.
C'est le surnom que s'était donné Denecourt et qu'a repris M. Colinet.

 

 

T

Table (Route de la). - Du carr. de la Table du Roi au ch. de gr. comm. n°115. - TABLE DU Roi. VIII.
Va maintenant jusqu'à la route du Bois Coulant ; la route d'Oran a été débaptisée à son profit.

Table du Grand Maître. -Au carrefour du même nom. - MONTS DE TRUIES. VII.
Lettres patentes du 22 octobre 1721 :
"
Ordonnons qu'il sera défriché quarante perches de bois et le terrain régalé pour former une esplanade à la naissance de la descente de la route Ronde, dans les anciens palis de la d. forest, comme aussi qu'il sera défriché, ouvert et dressé trois routes pour former avec trois autres anciennes un carrefour régulier à la d. esplanade."
Après l'exécution des travaux de défrichement et de terrassement ordonnés ci-dessus, M. de La Faluère, alors grand maître des eaux et forêts de l'Ile de France, fit construire la table qui existe encore et qui porte la date de 1723.
Dans le tome IV des Inscriptions de l'ancien Diocése de Sens, page 225, MM. Quesvers et Stein donnent ainsi l'inscription gravée
sur cette Table, la plus belle et la plus curieuse de la forêt :

Au sud : TABLE ;
à l'est : DU ;
au nord : GRAND ;
à l'ouest : MAITRE.

Sur chacun des quatre pieds élégamment sculptés dans le style de l'époque : 1723.
Cette inscription, ajoutent-ils, est sculptée en relief sur les rebords de cette table formée d'un seul morceau de grès qui mesure 2 m. 30 de longueur, 1 m. 83 de largeur et 0 m. 24 d'épaisseur.
Des quatre côtes, quatre bancs de grès (il n'en existe plus que deux), deux grands et deux petits, posés également sur des pieds sculptés ; enfin, à chacun des coins, subsistent encore quatre jolies bornes octogonales en grès.
Art. - Assiette de Sèvres. 1836, La Table du Grand-Maître.

Table du Grand Maître (Carrefour de la). - Inters. des r Ronde, de la Table du Grand Maître, du Quartenier, Tournante des Monts de Truies. - MONTS DE TRUIES. VII.
Le carrefour de la Table du Grand-Maître aurait été, le 21 avril 1814, le théâtre d'une scène émouvante qu'Alexis Durand raconte en ces termes :
"
Ce point avait été occupé par un régiment reduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine décoré.
Ce vieux soldat voyait avec rage son bataillon se décimer par les congés de contrebande : prières, larmes, supplications, il avait tout employé inutilement pour retenir ses enfants ; c'est ainsi qu'il les appelait. Informé de ce qui se passait, il avait fait recueillir et garder les armes abandonnées et attendait qu'on le dirigeât, lui et les siens, vers une garnison quelconque, lorsqu'il reçut l'ordre de se démettre de son commandement et de se présenter, le 21 avril, à l'état-major, au Palais de Fontainebleau."
"Edifié déjà sur le machiavélisme du nouveau pouvoir et se méfiant à bon droit de la missive et du messager, cet officier répondit qu'avant la fin du jour il aurait obéi. Faisant aussitôt former le cercle à ses soldats, il leur fait entrevoir de quoi il s'agissait, leur tint un discours qui leur fit à tous répandre des larmes. Après quoi, s'emparant du drapeau, il le fait flotter une dernière fois sur le front de ses braves, puis il le détache de sa hampe, le pose sur la table de pierre, le couvre de poudre à canon et, au roulement des tambours, lance un tison enflammé qui le réduit en cendres."
" Chaque assistant prend un peu de ces cendres, les mêle avec du vin et bientôt il ne reste plus trace de l'étendard sacré que l'étranger ne pourra profaner... "
" Telle fut la communion militaire qui eut lieu dans la forêt de Fontainebleau le 21 avril 1814, scène que nous avons essayé de peindre dans l'un de nos poèmes et qu'après nous d'autre historiens ont également racontée avec plus ou moins de développement."

Ce qui frappe dans ce récit, c'est qu'il fourmille d'invraisemblances et d'inexactitudes.
La petite armée que Napoléon avait conservée autour de lui n'était pas désorganisée au point qu'un régiment pût être réduit à une centaine d'hommes commandés par un capitaine.
Les congés plus ou moins réguliers n'ont été délivrés qu'après le départ de l'empereur. Jusqu'aux dernier moment on a cru qu'on allait marcher sur Paris ; une partie du corps de Marmont s'était même avancée, sans ordres, jusqu'à Essonnes.
Passons sur l'incorrection de la manoeuvre qui froissera tous les militaires : le drapeau présenté à une troupe formée en cercle. Mais que penser de ce brave capitaine, édifié dès le 21 avril 1814 sur le machiavélisme du nouveau gouvernement ?
Pourquoi s'inquiète-t-il de l'ordre qu'il reçoit ?
Rien ne peut lui faire croire que les drapeaux tricolores vont être livrés à l'ennemi, et les drapeaux blancs ne sont pas encore prêts à les remplacer.
Pour faire accepter tout cela, il aurait fallu qu'Alexis Durand nous donnât le numéro du régiment en question.
A défaut de ce renseignement qui aurait permis le contrôle, son récit ne peut être considéré que comme une fable, un sujet de discours bon à mettre en vers... français. C'est aussi la conclusion de M. le commandant Bellanger, qui, à ma demande, a bien voulu faire une enquête auprès des officiers les plus compétents."

Table du Grand Maître (Route de la). - De r. Tournante du Cuvier Châtillon à r. des Vieux Rayons. - MONTS DE FAYS, MONTS DE TRUIES, ROCHER PIERRE MARGOT. VII.
Ouverte en vertu d'arrêts de 1721 et 1724.

TABLE DU ROI. - Canton de 77 hectares 18 ares 51 centiares. - VIII.
En partie incendié les 8 et 9 avril 1714. Jean de Beaune y est adjudicataire d'une vente en 1721.

Table du Roi. - Au carrefour du méme nom. VIII.
Tous les ans, au 1er mai, les officiers des eaux et forêts, sous la présidence du maître particulier ou de son lieutenant, s'assemblaient à une table de pierre, dite Table du Roi, pour recevoir les droits et hommages de quelques usagers.
Le P. Dan les énumère : c'est l'abbesse du Lys (ou quelqu'un de sa part), avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le meunier du moulin de Poignet, à Melun, de même avec un jambon et deux bouteilles de vin ; le boulanger du four à ban du roi, à Melun, avec un grand gâteau ; les habitants du faubourg des Carmes et du Petit-Clos, paroisse Saint-Ambroise de Melun, avec cinq deniers par feu ; les nouveaux mariés et les nouveaux habitants doivent, outre les cinq deniers, chacun un gâteau.
En résumé, sauf les deniers encaissés par le receveur du domaine du roi, les redevances consistaient dans les éléments d'un déjeuner pour les officiers des eaux et forêts, et c'est pour cela que la table avait été dressée.
Telle qu'elle est aujourd'hui, elle a éte construite en 1723 et réparée en 1854.
MM. Quesvers et Stein donnent de la Table du Roi la description suivante :
A l'est : TABLE DU ROI ;
à l'ouest : RESTAURÉE EN 1854 ;
sur les quatre bornes placées aux coins : 1723.

Cette inscription est sculptée en relief sur le rebord de cette table formée d'un seul morceau de grès qui mesure deux mètres sur toutes ses faces ; la date de son érection est gravée en creux sur quatre bornes carrées et presque brutes qui entourent cette table.
Les pieds, brisés pendant la Révolution, ont été refaits en 1854, ainsi que le rappelle l'inscription gravée en creux sur le rebord ouest.
Art. - Assiette de Sèvres, 1842. Les restes de la Table du Roi.

Table du Roi (Carrefour de la). - Inters. de r. nat. n° 5 bis, du ch. de gr. comm. n° 142, des r. de la Glandée, Marignan, de la Table, Ronde, du Poste, de la Ruelle. - TABLE DU ROI, BoOI COULANT. VIIl.
Sous la Révolution, carrefour de la Buvette.

Table du Roi (Route de la). - Du ch. de Chailly à Samois au ch. de gr. comm. n° 142. - LONGUES VALLÉES, ROCHER CANON, MARE AUX EVÉES, TABLE DU ROI. VII, VIII.
Ne passe pas à la Table du Roi.
La route de la Table est une route différente, qui, elle, traverse le carrefour de la Table du Roi.

Taillis Carré. - Lieu dit, hors la forêt, où devait s'élever la montagne de Kosciusko.

Taillis de la Chambre. - Lieu dit cité à l'occasion d'une chasse du 21 octobre 1745, dans la VALLÉE DE LA CHAMBRE. VII.

TAILLIS DE MONBAUT. - Ancien canton, près des VENTES BOUCHARD. VII.

Tanneguy (Route de). - Du carr. Duchâtel à la ligne du chemin de fer. - MARES DE BY ET LA FOSSELLE I.
Tanneguy est le prénom du ministre Duchâtel ; son père l'avait appelé ainsi sur le conseil de Napoléon, pour faire supposer qu'il descendait de Tanneguy du Châtel, prévôt de Paris, en 1513.

TAPISSERIES. - Ancien canton, prés du bornage de Recloses. - VENTES CUMIER. III.

Tapisseries (Carrefour des), autrefois étoile. - Inters. des r. des Primevères, des Sorciers, des Tapisseries, de la Génisse, de l'Assassinat. - VENTES CUMIER. III.

Tapisseries (Route des). - Du ch. de gr. comm. n°63 (embranchement) au bornage. - VENTES LOPINOT ET CLOS DU ROI, PRIMEVERES, VENTEs CUMIER. III.

Tarin (Roule du). - De l'allée forestière à r. du Grand Jarrier. - BUTTE DU MONTCEAU, GARENNE D AVON, GRAND JARRIER. I.
Route ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
Tarin: Espèce de chardonneret.

Tarouanne ou Terrouanne. - Lieu dit, paroisse de Samois, vers l'endroit aujourd'hui occupé par les Plâtreries.
Pierre Boyer, commissaire de l'artillerie de France, y avait constitué, au commencement du XVIIe siècle, une belle propriété englobant les bois de Bréau.

Taureau (Route du). - De r. du Chêne aux Chapons au bornage, r. du Fourneau. - BARNOLETS. IV.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.

Tavannes (Carrefour). - Inters. des r. des Gorges de Franchard, du Coursier, Les Ventes Caillot, Tavannes. - GORGES DE FRANCHARD.V.
Gaspard de Saulx, seigneur de Tavannes, chevalier d'honneur de la reine, maréchal de France, 1509-1573 ; illustre famille qui avait son hôtel à Fontainebleau, aujourd'hui imprimerie Bourges.

Tavannes (Route). - Du carr. de l'Ermitage au carr. de l'Ermitage du Piégeur. - GORGES DE FRANCHARD, VENTES CAILLOT. V.

Temps Perdu. - Écart de la commune d'Ury, près la forêt.

Tendresse (Route de la). - Du carr. du Bonheur au carr. de Jemmapes. - ROCHER DES DEMOISELLES. IV.

Tente (Route de la). - Du bornage à r. des Basses Plaines. - ROCHER DES HAUTES PLAINES. V.
Tente : sorte de filet pour prendre les oiseaux de passage.

TERREAUX. - Ancien canton, près les GORGES DE FRANCHARD. V.

Terrier (Route du). - Du bornage à r. de la Hase. - Bois ROND, VALLEE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

Tertre Blanc. - Lieu dit, hors la forêt, commune de Montigny.

TÊTE A L'ANE. - Canton de 40 hectares 06 ares 60 centiares. - VI.
En 1803, plantation de 18 hectares aux cantons Fosse à Râteau et Tête à l'Ane.

Tête à l'Ane (Route de la). - De r. Tournante des Hauteurs de la Solle à r. dép. n° 38. - MONT USSY, GROS FOUTEAU, BUTTE AUX AIRES, FOSSE A RATEAU, TÊTE A L'ANE. VII, VI.

THOMERY. - Commune du canton de Moret. Population : au XVIIIe siècle, 186 feux ; en 1811, 876 habitants ; en 1824, 894 ; en 1901, 1,184. Patron : saint Amand. Collateur : l'archevêque.
L'orthographe du nom a varié. Le P. Dan, Boisseau, Defer écrivent Taumery.
En octobre 1548, Jehan Symon, Guillaume Chenard, qui ont pris à rente de Barthélémy Vallet, huissier de salle du roi, des terres en la seigneurie de Taulmery, s'engagent envers lui à en défricher un arpent, chacun, à le planter en vigne et à le rendre propre à porter vin (Sermance, notaire).
A l'occasion de ces plants, nous citerons un autre acte du 24 novembre 1622 (Morlon), par lequel le Prieur des Basses-Loges fait marché avec un vigneron de Changy pour planter un clos en "
Samoyreau, Bourguignon blanc et noir et noir, mellier, chasselas, muscat blanc et noir et noir d'Espagne ".
Art. - Arosa (Marg.). Exp. F. 1895, Matin d'octobre. - Bodin (Ern.). Exp. F. 1888, Bords de la Seine. - Dubois (Denise). S. 1879, 1880, 1881. - Loisel (Al.). S. 1835, Vue de Thomery par un temps nébuleux. - Richet (Léon). S. 1891, Les Bruyères, bornage de Thomery.
Bibl. - A.-F. Huet. Étude géologique, historique et statistique sur Thomery ancien et moderne. 1892.

Thomery. - Voir Forts de Thomery.

Thomery aux Basses-Loges (Route de). - Aujourd'hui chemin de grande communication n° 138.

Thomery à Fontainebleau (Route de). - Chemin cité comme ancien par M. Domet.

Thouin (Carrefour). - Inters. des r. du long Boyau, Thouin, Froidoure, Varenne. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.
Thouin (André), 1747-1824, illustre botaniste, membre de l'Institut.

Thouin (Route). - Du Champ de tir au carr. Thouin. - PLAINE DU PUITS DU CORMIER, ROCHER DU LONG BOYAU. V.

Tiercelet (Route du).-De r. de l'Œuf à r. Duplessis-Mornay. -MONT FESSAS. V.
Tiercelet: le mâle des oiseaux de proie.

TILLAIE.- Canton de 82 hectares 49 ares 62 centiares.-VI.
Sur le plan Matis de 1709, on distingue le grand Attilas, la petite Tillas.
Art. Cassagne (Armand). S. 1870; S. 1874; E. U. 1878, Route; Le dormoir sous la Tillaie.

1. Tillaie (Carrefour de la).-Inters. des r. nat. n° 7, de la Tillaie, Amélie, du Clairbois.- TILLAIE. VI.

2. Tillaie (Ancien carrefour de la).-C'est aujourd'hui le carrefour du Bouquet du Roi.

Tillaie (Route de la). -De r. nat. n° 7 au carr. de la Tillaie, à r. dép. n°38, au carr. du Grand Duc.- TILLAIE, VENTE DES CHARMES, FOSSE A RATEAU. VI.

Tombeau de Chateauvillard.-Sur la route départementale n° 64, au lieu dit la Roche Cassée, partie sur la commune de Chailly-en-Bière, partie sur la commune de Villiers-en-Bière, on a élevé en 1870 une chapelle.
C'est là qu'est enterré le comte de Châteauvillard avec ses chiens et ses chevaux, "
ses vieux amis".
Son testament contenait cette clause: "
Je laisse mes marbres, mes albâtres, mes colonnes et mes portraits de femmes pour l'ornement dudit tombeau et aussi mes statues marbre, bronze et bois."
Le fils et la fille du comte de Châteauvillard demandèrent, au nom du respect dû aux sépultures, que les volontés de leur père ne fussent pas exécutées. "
Ces portraits, disait leur avocat, je les ai vus. Il y en a beaucoup, et indépendamment des grands cadres, on voit un semainier dans les crans duquel, à chaque jour de la semaine, se trouve un portrait différent, et toutes ces images sont celles de grandes et honnestes dames, comme dit Brantôme, jeunes et charmantes. Quoi ! ces portraits autour d'une tombe! C'est le catalogue de Don Juan chanté sur un cercueil!"
L'avocat de la comtesse, belle-mère des demandeurs, répondait: "
C'est la veuve qui est chargée par le testament de l'exécution du tombeau. Elle choisira une statue de la Vierge, des colonnes de marbre et des vases antiques: voilà ce qui y prendra place. Vous pouvez prendre acte de notre déclaration."
Par jugement du 3 février 1870, le tribunal de la Seine donna raison à la veuve.

Tonnelier (Maison du).- Voir Maison de François Ier.

Tonnerre (Route du).-De r. de Pompadour à r. de Valmy.-MONT MERLE. III.

TOUCHE AUX MULETS.-Canton de 55 hectares 04 ares 02 centiares. - V.
Cité dans un acte de 1621.
Incendié en 1652. Nommé sur le plan Defer (1697).
Lieu de queste et de relai quand l'assemblée pour la chasse à courre est à l'ermitage de Franchard (de Salnove).

Touche aux Mulets (La).-Voir Platières de la Touche aux Mulets.

Touche aux Mulets (Carrefour de la).-Inters. des r. de Cévise, ch. d'Arbonne à Ury, r. de la Mare Goulotte, de la Queue de Vache.-TOUCHE AUX MUI.ETS. V.

Touche aux Mulets (Route de la).-De anc. r. de Milly à r. de l'Œil. -TOUCHE AUX MULETS. V. 

Toulouse.-Voir Croix de Toulouse.

Tour (Carrefour du). — Inters. des r. du Tour, Marie, Varenne, Henriquez.-ROCHER DU LONG BOYAU. V.

Tour (Route du).-De r. du Renard au carr. du Tour. - ROCHER DU LONG BOYAU. V.

Tour Denecourt.-ROCHER CASSEPOT. IX.
La tour Denecourt a été construite non en 1851, mais en 1853, par Denecourt, sur le sommet ouest de la chaîne du Rocher Cassepot.
Elle s'appelait alors Fort l'Empereur.
Ce fut en effet l'empereur qui l'inaugura le 22 novembre 1853.
Bâtie seulement à pierres sèches, elle s'écroula le 28 janvier 1878; M. Colinet la reconstruisit au moyen d'une souscription publique qui lui permit de la surélever et de la faire plus solide.
C'est un merveilleux observatoire.

Tour Denecourt (Carrefour de la).-Inters. des r. de la Tour Denecourt, de la Vallée de la Solle, de Valvins, de la Butte à Guay. -ROCHER CASSEPOT. IX.

Tour Denecourt (Route de la). - Du pont du chemin de fer (Porte aux Vaches) à la Tour Denecourt. - PLAINE DU FORT DES MOULINS, Bois DE LA MADELEINE, ROCHER CASSEPOT. IX.

Tour de Samois. -Au rocher de Samois, hors la forêt, un particulier a construit sur son terrain un observatoire à l'instar de celui de Denecourt Il est beaucoup moins visité.

Touring Club (Carrefour du). Inters. des r. Ronde, dep. n° 38. -PUITS AU GEANT. \[I.
Ainsi dénommé en 1900 à l'occasion d'un don fait par la Société à l'administration.

Tournantes (Routes).-Voir Béhourdière (La), Butte à Guay, Cuvier Châtillon, Hauteurs de la Solle, Layon du Roi, Longues Vallées, Mare aux Evées, Monts de Fays, Monts Girard, Monts Saints Pères, Monts de. Truies, Petit Mont Chauvet, Point de vue du Camp, Points de vue du Cassepot, Pont de vue des Ventes Alexandre, Prince Impérial, Ventes Alexandre.

Tournezy (Carrefour de). - Inters. des r. du Bineur, du Capitaine, de Francheville, bornage. - BUISSON MAYARD. IX.
Tourney (L.) est l'auteur de :
Nouvelle méthode de semis, de plantations et d'aménagement des bois, Paris, 1828;
Nouvelle méthode d'aménagement et d'exploitation des forêts, Paris, 1832.
Je crois que son nom défiguré a été donné au carrefour.

Tourterelle (Carrefour de la). - Inters. de anc. r. de Recloses, r. de la Tourterelle, Ronde. - VENTES LOPINOT ET CLOS DU ROI, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Tourterelle (Route de la). - De r. du Mystère au carr. de la Tourterelle. - - CANCHE GUILLEMETTE, ÉRABLES ET DÉLUGE. III.

Tourville (Route de). - De r. des Ecouettes au carr. de la Croix de Toulouse. - PLAINE DES ÉCOUETTES. IX.
Tourville, marin français, 1642-1701.
Plusieurs routes de ce canton ont reçu des noms de marins : peut-être parce que le comte de Toulouse était amiral.

Tourzelle (Route de). - De r. du Râle à r. du Doute. - PLAINE DU Rosoir. II.
M. de Tourzelle, mestre de camp et colonel du régiment de Royal-Cravate, y fit, en 1788, une chute de cheval, dont il mourut.

TRANCHEE. - Canton de 84 hectares 66 ares 20 centiares. - II.
Replanté sur 18 hectares en 1773-74, en même temps que les Parquets de Montigny.
Nouvelle plantation de 4 hectares 09 ares en 1784, de 3 hectares 58 ares en 1786.

Tranchée (Boulevard de la), - Du carr. de l'Obélisque au carr. de la Fourche. - PETITE TRANCHÉE. V.

Tranchée (Route de la). - Du ch. de gr. comm. no 58 au carr. de la Croix du Grand Maître. - VENTES HÉRON, TRANCHÉE. II.
Route ancienne citée par le P. Dan; elle mettait en communication Thomery et Marlotte.
La route Ronde, du carrefour Duchatel au carrefour de la Croix du Grand Maître, était vraisemblablement une partie de la route de la Tranchée.

TRAPPE CHARETTE. - Canton de 133 hectares 66 ares 56 centiares. - V.
Incendié en 1652.

Trappe Charette (Route). - De r. de Joinville à anc. r. de Milly. - GRANDS FEUILLARDS, TRAPPE CHARETTE, PETITS FEUILLARDS. V.
Ouverte en partie en vertu de l'arrêt du 19 décembre 1724.
Sur le plan Defer, le chemin de Trappe Charette est l'ancienne route de Milly.

Trembleaux (Les). - Lieu dit, hors la foret, entre Montigny et le bornage. Lieu planté de trembles.
Art. - Antiq. (Ch.-Cl.). S. 1861, Chemin des Trembleaux. - Benoist (Philippe). S. 1868, Vue prise aux Trembleaux. - Chauvel (Th.), Aux Trembleaux, près Marlotte, eau forte. - Farjon (J.-Fr.). S. 1870, Chemin creux dans les Trembleaux. - Guignery. Exp. F. 1894, Givre dans les Trembleaux. - Noirot (Emile). S. 1881, Les Trembleaux à Marlotte.

Trépanton. - Lieu dit où s'élève l'obélisque de la Reine, vulgairement La Colonne.

Trévise (Carrefour). - Inters. des r. de la Couronne, Raymond, Trévise, des Ventes Caillot.-ROCHER DE MILLY. V.
Édouard-Adolphe-Casirnir Mortier, duc de Trévise, maréchal de France, 1768-1830, ministre de la guerre en 1831, tué lors de l'attentat de Fieschi, précisément au moment où les forestiers cherchaient des noms pour les routes.

Trévise (Route). - Du carr. des Hautes Plaines au carr. du Blaireau. - HAUTES PLAINES, ROCHER DE MILLY. V.

TRIN. - Hameau de Villecerf, près Moret. Charles VI chasse le cerf en août 1391 dans les bois de Trin, en Bière (E. Thoison).
Montagne de Trin (ou Train) : grande exploitation de pavés.

TROIS DEVALLOIRS. - Ancien canton, près du MONT SAINT GERMAIN. VII.
Carrières de grès en exploitation, en 1667.

Trois Devalloirs (Route des). - Ce nom figure sur un état des routes réparées en 1827, mais ne semble pas avoir été compris dans la nomenclature de 1835.

Trois Frères (Carrefour des). - Inters. des r. du Châtelain, des Buttes de Fontainebleau, de Marie-Thérèse, du Cul de Chaudron, des Trois Frères, du Carnage. - BUTTES DE FRANCHARD. V.

Trois Frères (Route des). - Du carr. des Trois Frères à r. dép. n° 38. - BUTTES DE FRANCHARD. V.

Trompe (Route de la). - De r. de Médicis à r. de Valmy. - MONT MERLE. III.

Tronchet (Route de). - De r. de Cheyssac à r. nat. n° 5 bis. - ROCHER D'AVON. II.

Tronchière (Route de la). - De r. nat. n° 5 bis au bornage. - VENTES BOUCHARD. VIII.
Le véritable nom doit être route de la Troncheure, quatrième andouiller du cerf.

TROU D'EAU. - Ancien canton qui, avec celui de la Vente Quarrée, est compris maintenant dans les GRANDES BRUYÈRES et les VENTES RIGAUD. III.

Truies. - Voir Monts de Truies.

Turbigo (Route). - De r. du Marcassin au ch. de Chailly à Samois. - ROCHER CANON. VIII.
Victoire française en 1859.

Turelles (Les). - Aux Turelles, lieu de queste cité par de Salnove, entre le Grand Feüillart et la Mare aux Corneilles, l'assemblée étant à l'ermitage de Franchard.
Dans le compte rendu des chasses de 1772, on lit qu'un cerf lancé aux Ventes Barbier a été pris aux Tourelles.
Un hameau près Graville, sur la rive droite de la Seine, est dénommé Les Thurelles; mais il est trop éloigné des lieux de chasse pour qu'il s'agisse de lui.

Tzar (Route du). - De r. de Russie à r. de Pologne. - HAUT MONT. II.

 

 

U

Union (Route de l'). - De r. de Luxembourg à r. Amélie. - HAUTEURS DE LA SOLLE. VII.

URI (Triage d'). - C'est le nom d'un canton au tableau du plan de 1809, qui lui donne 49 hectares 31 ares.
Sur la carte, on trouve le nom de la Renardière.
Le mieux est de l'appeler comme la garde dont il dépend, CROIX DE SOUVRAY. IV.

URY-EN-BIÈRE. - Commune du canton de La Chapelle-la-Reine. Population : au XVIIIe siècle, 130 feux, 230 communiants; en 1811, 518 habitants; en 1824, 491; en 1901, 546. Patron : saint Martin. Collateur : l'abbé de Saint-Victor de Paris.
Le puits d'Ury est cité par D. Morin et le P. Dan.
Le nom a été souvent défiguré : Uszy, sur le plan Picard; Usy sur le plan Tassin.
Ses habitants avaient droit d'usage dans la forêt.
En 1722, le curé Gabriel Bizet est condamné à 30 £ d'amende et 30 £ de restitulion par M. de La Faluère, pour avoir fait faire un cordon de souche dans la forêt, et à représenter la voiture.
Il obtient main levée de ses chevaux et de sa charrette et modération de l'amende et de la restitution à 20 £.
C'est lui-même qui raconte le fait comme s'il était victime du mauvais esprit du procureur du roi.
Les seigneurs successifs d'Uri ont été : les chanoines de Saint - Séverin, ceux de Chateau - Landon, le roi Philippe Ier, le roi Louis le Gros et l'abbaye Saint-Victor de Paris.
Bibl. - Annales du Gâtinais, II (1884), article d'A. Boulé.

Ury (Route d'). - Citée par le P. Dan. C'est l'embryon de la route nationale n° 51.

Ury (Route d' - à Franchard). - Du bornage à r. Ronde. - BARNOLETS, VENTES AUX PERCHES, CHÊNE AUX CHAPONS, GRANDS FEUILLARDS, TRAPPE CHARETTE. IV, V.
Autrefois chemin d'Ury à la Calotte.

Ussy. - Voir Mont Ussy, Rocher du Mont Ussy.

 

 

V

Vacher (Route du). - Du ch. d'Achères à Arbonne au carr. du Chêne aux Chapons. - AIGUISOIRS, GROS BUISSON, BEORLOTS, CHÊNE AUX CHAPONS V, IV.
Première partie : ancien chemin de Recloses à Arbonne.
Deuxième partie :
ouverte par arrêt du 19 décembre 1724. 

Vaches (Allée des). - Nom donné par les artistes à la partie de la r. de Barbizon comprise entre le Bornage et le carrefour du Bas-Bréau.-BAS-BRÉAU. VI.

Vaches d'Achères (Sentier des). -Cité dans un bail de garenne du 12 septembre 1669.
Le chemin d'Achères à Arbonne s'appelle encore aujourd'hui le chemin des Vaches, au delà du bornage.

Valentinois (Route de). - De l'avenue de Maintenon, en face le Carrousel, à r. de Villars. - QUINCONCE. I.
Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, a donné ses noms à trois routes: Diane, Poitiers et Valentinois.

Vallée (Chemin de la). - De r. Rossini au bornage. - GRANDE VALLÉE. III.

VALLÉE AUX CERFS.- Canton de 29 hectares 49 ares 40 centiares. -III.
On y fait une coupe en 1652.

Vallée aux Cerfs (Route de la). - De r. nat. n° 7 à I. de Clermont. - VENTES A LA REINE. VALLÉE AUX CERFS.III.
En partie ouverte en vertu de l'arrêt du 19 décembre 1721.

VALLÉE DE LA CHAMBRE. - Canton de 43 hectares 92 ares 19 centiares. - VII
Plantation de 5 hectares 40 ares en 1807.
Denis Rémond est adjudicataire des arbres épars en 1721.
On a proposé deux étymologies :
1° La Chambre est un rocher creux qui aurait donné ce nom à la vallée;
2° il lui viendrait de l'hospice de la Chambre créé sous Louis XIV.
Je crois que l'hospice a reçu son nom du canton, plutôt qu'il ne lui a donné le sien.
Art. - Berthelon (Eug.). S. 1872, Hêtre de la Vallée de la Chambre.-Bléry (Eug.), Lisière de haute futaie; Le gros tronc de hêtre, dans la Vallée de la Chambre, 1862, eaux-fortes. - Cassagne (luron.). S. 1876, Derniers rayons de soleil dans la. Vallée de la Chambre; Entrée de Fontainebleau, dessins lithographiés. - Castellan, dessin inédit. - Himely (Sigismond). S. 1867, La Vallée de la Chambre, aquarelle. - Titus (Alexandresco). Exp. F. 1889, dessin.

Vallée de la Chambre (Carrefour de la), autrefois étoile, appelé aussi carrefour des Huit Routes. - Inters. des r. de Notre-Dame de Bon Secours, de la Butte aux Aires, Leopold, de la Fontaine. - VALLÉE DE LA CHAMBRE. VII.
Maison forestière.

Vallée de la Chambre (Route de la). - De r. de la Reine au boulevard Circulaire. - ROCHER DU MONT USSY, VALLEE DE LA CHAMBRE. VII.
Ne passe pas au carrefour de ce nom.

Vallée Creuse (Route de la). - De r. du Sanglier à r. Ronde. - MONTS DE FAYS. VII.

VALLÉE DES ÉTROITURES. - Ancien nom du canton appelé aujourd'hui simplement GRANDE VALLÉE. III.

VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS. - Canton de 136 hectares 72 ares 99 centiares. - V.

Vallée de la Gorge aux Archers (Route de la).- Du carr. de la Haute Borne à r. Decamps. - VALLÉE DE LA GORGE AUX ARCHERS. V.

Vallée de l'Homme Mort. - Lieu dit, entre les deux rochers Cassepot, sur le plan Matis, 1709, auquel se rapporte la mention suivante:
"
Recépage de 15 à 16 arpents de bois en la forêt de Fontainebleau, au triage du rocher de la Pierre à l'Homme Mort, après l'incendie signalé par le sieur Saradin, boisselier audit Fontainebleau, qui a déclaré avoir vu au bas du rocher, à dix pas du chemin, deux hommes en façon de gueux, l'un vestu de brun avec un chapeau noir, l'autre gris de fer, ayant un bonnet gris blanc sur la teste, qui regardaient le feu près d'eux, qui brusloit des bruyères, et l'ayant apperçu s'en étoient enfuys du côté des Basses-Loges, par le chemin des Poullaillers." 1697-1699. Archives du ministère des Finances brûlées en 1871; extraits dans Relevé des Documents de Seine-et-Marne , par Lemaire, p. 207.

VALLÉE JAUBERTON. - Canton de 55 hectares 64 ares 80 centiares .-III.
La Vallée Jauberton, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est au Pavé de Bourron (de Salnove).
Jean Thierry est adjudicataire de la coupe en 1721.

Vallée Jauberton (Route de la).-De N. . .` r. nat. no 7. - Ventes Emmblard, Vallée Jauberton III Route ancienne, nommée, dans l'arrêt du 16 mars 1721, route tournante qui fait la séparation des Ventes Emblart et de la Vallée Jean Berlon.

VALLÉE DU NID DE L'AIGLE. - Ancien canton, partie de le Butte aux Aires. VII.
Art. -Béraud (Antony). S. 1845, dessin.-Bidauld, S. 1839. -Bléry (Eug.), Les roches du Nid de l'Aigle; Le chemin du Nid de l'Aigle, 1845, eaux-fortes sur nature.-Bourdon (Ch.). S. 1846, Vue prise sur les hauteurs; Le bouquet de chênes, dessins; S. 1847, dessin. - Bracony. S. 1848; S. 1861. - Cassagne (Armand). S. 1877, Dormoir; S. 1880, aquarelles; S. 1885, Novembre, dessin.-Chauvel (Théoph.-Narc.). S. 1881, eau-forte. Daubigny ( Ch.-Fr. ). S. 1844, eau - forte. - Delaroche (Hon.-Gasp.). S. 1836.-Delierre (Aug.). S. 1866, aquarelle.-Dumont (Louis-P.-P.). S. 1870, grav. sur bois d'après de Neuville.-Flandrins (Paul). Exp. posth. 1902. Le Nid de l'Aigle.-Gairint (Jean). S. 1845. -Giroux (André). S. 1839. -Langrand (Mme Adéle), née Michel. S. 1845.-Lanoue (Félix-Hippolyte). S. 1839.-Ledieu (Alexis). S. 1850.-Lefranc, lithographie.-Lejouteux. S. 1885.- Noël (Gust.-Jos.). S. 1865.-Pelletier (Jos.Laur.). S. 1866, Effet d'automne - Prieur (Rom.-Et.Gab.). S. 1855; S. 1873, vues. -Riou (Ed). S. 1866.- Robert (Alph.). S. 1839, Promenade du roi, figures de V. Adam; S. 1840, vue.-Rousseau (Th.). Le Nid de l'Aigle, gravé par Th. Chauvel.-Saint-Marcel (Ch.Edme). La bergère assise, vue prise sur les hauteurs du Nid de l'Aigle, eau-forte.-Sarazin de Belmont (Melle L.-J.). S. 1834, Vue des hauteurs.-Véron (Alex.-René). S. 1857, Le matin; S. 1863, Les carrières, au soleil couchant.-Walter. Vue prise aux carrières du Nid de l'Aigle, lithographie. - Jacottet, lithographies Denecourt.

VALLÉE DE LA SOLLE. - Canton de 131 hectares 88 ares 83 centiares.- VII.
Replanté en 1776 d'après la carte ce Guill. de la Haye; en 1775 d'après le manuscrit Deroy, sur 20 hectares 66 ares.
Nouvelles plantations en 1783, sur 20 hectares 43 ares; en 1792, sur 25 hectares 23 ares; en 1814, sur 11 hectares 08 ares; en 1815, sur 14 hectares 14 ares.
En 1742, coupe à la Vallée de la Solle entre les deux grands chemins de Paris.
Art. -Berton (P.-Em.). Exp. F. 1888, Bouleaux. - Bléry (Eug.). 1845, Le chemin dans les bouleaux; Le tronc de hêtre, eaux-fortes.-Bourdon (Ch.). S. 1847, Vue prise sur les hauteurs; Solitude dans la vallée dessins.-Bracony. S. 1847, Vue des hauteurs; S. 1868, L'Automne.-Buffiéres (Mme la comtesse de). S. 1880, Les hauteurs, aquarelle. - Cassagne (Armd). S. 1874, aquarelle. - Champin. 1832, Site de la forêt, soirée d'automne, dess. et lith.-Chanut (Ch.). S. 1866. - Christiani (de). S. 1881, Route tournante. - Dagnan (Isid.). S. 1869, Le chemin neuf.-Decamps (Al.-Gabr.). Soleil levant, fusain rehaussé. - Delaroche (Hon. - Gasp.). S. 1839. - Delsol (Théod.). S. 1839, Roches. - Diaz. Vente 1858. - Enfantin. Site de la forêt de Fontainebleau, lith. par Caminade. - Gairint (J.). S.1848.-Gassies (J.-B.- Georg.). S. 1870, Valet de limiers faisant le bois. - Girard (Firmin). 1893, Point de vue sur la Vallée. - Giroux (André). S. 1839.-Greux d'après Diaz, Mare a laVallée de la Solle, eau-forte.-Hubert (J.-B.-Louis). S. 1837.-Lanoue (Félix-Hippolyte). S. 1836; S. 1841. -Leroy (Ls-Jos.). S. 1848.-Loisel (Alex.-F.). S. 1838, Près du rocher des Deux; Soeurs.-Longueville (Marcel). S. 1866, Sous bois.-Mandrin (Marcel. S. 1876. - Nyon (Eug.-M.). S. 1866, eau-forte. - Ortmans (Fr.-Aug.). S. 1869. - Quinton, (Paul E.). S. 1881. - Saint Marcel (Ch.-Edme). Exp. posth. 1890, Etude de hêtres; Groupe de hêtres; Les hauteurs de la Solle; Hêtres à la Vallée de la Solle, dessins. Smith (Georg.). S. 1880, Plateau, en automne.-Teinturier (Ls-F.-V.). S. 1864. - Vigneulle (Jules). Exp. F. 1892, Vieux chêne des hauteurs de la Solle. - Wéry (Victor). S. 1845, Intéricur de forêt. - Wilson (James). S. 1835. -Parmentier, lithographies Denecourt.

Vallée de la Solle (Carrefour de la), ou carrefour de la Solle; autrefois étoile de la Vallée de la Solle. - Inters. des r. de l'Amitié, des Deux Soeurs, de la Belle Croix, Lebel, de la Vallée de la Solle. -

VALLÉE DE LA SOLLE (Champ de courses). VII.

Vallée de la Solle (Route de la).-Du Champ de courses (carr. de la Solle), au chemin de fer. Vallée de la Solle, Rocher Cassepot, Plaine du Fort des moulins VII, IX.
Ouverte en 1844.

Vallon (Route du). - De r. du Perchis au carr. des Longues Vallées. - Longues Vallée. VII.

Valmy (Route de). - De r. nat. n° 51 au carr. de la Mare d'Episy. - Plaine Du Mont Morillon, Mont Morillon Rocher Des Demoiselles, Mont Merle, Rocher Fourceau, Vente au Diable IV,III,II.
Victoire française remportée le 20 septembre 1792.

VALVINS. - Hameau dépendant de la commune de Samois; port pour charger les pavés.
Il y avait autrefois un bac, remplacé maintenant par un pont.
C'est à Valvins que s'arrêtaient les coches d'eau qui conduisaient les voyageurs de Paris à Fontainebleau.
Le bac et le village de Valvins sont marqués sur le plan Boisseau.
Du 23 janvier 1662 (Tamboys, notaire). Bail, pour un an seulement et moyennant 500 £, par Élisabeth Thiennard, veuve de Laurent Durnaine, receveur de la terre et seigneurie de Samoreau, à Nicolas Baudri, marinier à Valvins, et à sa femme, du passage de la rivière de Seine au port de Valvins avec la jouissance de l'île, mais seulement pour la récolte de l' herbe.
Le passeur entretiendra le bac et passera gratuitement la bailleresse, sa famille, ses harnois et les officiers de la justice de Samoreau.
Art. - Arbaut (Ls). S. 1868, Vue prise à Valvins. -Delahaye (Fr.). S. 1876. Vue de la Seine à Valvins, fusain.-Dujarrie, août 1873, Pont de Valvins, eau - forte.- Joseph (Ern.). Exp. F. I891, Les bords de la Seine. - Lapierre (Ls-Em.). S. 1861, La Seine à Valvins. - Lopisgish (G.-A.). S. 1891, étude. -Saint Marcel (Ch.Edme). Vente posth. 1890, Les bords de la Seine à Valvins; Le port de Valvins; Cabane de bûcherons à Valvins.-Saint-Marcel (Normand). S. 1864, Le matin sur les bords de la Seine à Valvins.-Van Marcke (Mme). S. 1842. Vue prise à Valvins. - Embarquement de pavés au port de Valvins, bois.
Bibl.- H. Stein. Le pont de Valvins, dans Curiosités locales, I, p. 33.

Valvins (Route de). - Du carr. de la Tour Denecourt au ch. de gr. comm. n° 137. - La Béhourdière, Bois De La Madelaine Coupée par le chemin de fer.

Vanier (Route). - De r. nat. n° 51 à r. d'Occident (Champ de tir). - Rocher De La Salamandre. V
Vanier, propriétaire à Honfleur, membre de la Société centrale d'agriculture de Seine-Inférieure, est l'auteur de Mémoire sur le pacage des vaches, 1812;
Mémoire sur les avantages du partage et de l'aliénation des bois communaux, 1827, etc.

Varenne (Carrefour). - Inters. des r. du Puits du Cormier, Fenille, Varenne. - Plaine du Puit du Cormier. V.
Hommage aux Varenne de Fenille, agronomes et sylviculteurs français distingués, pendant trois générations.
On remarquera que la route Fenille aboutit à ce carrefour.
Le nomenclateur de 1835 a souvent usé de ce moyen pour tirer d'un seul personnage les noms de plusieurs routes. Exemples :

Marrier - Boisd'hyver,
Barillon - D'Amoncourt,
Gabrielle - D'Estrées,
Diane - Poitiers, etc.

Varenne (Route). - Du carr. du Tour au carr. Varenne et Champ de tir.-Plaine du Puits du Cormier . V.

Varsovie (Route de). - De r. du Croc Marin à r. de Pologne.-Long Rocher. II.
Capitale de la Pologne.
Le voisinage du monument de Kosciusko a fait donner ce nom et quelques autres aux routes de ces parages.

Vau Crenele. - Lieu dit, où les habitants de Bois-le-Roi, de Samois et de Fontainebleau, envoyaient leurs porcs dans la forêt de Bière. Olim. I. 359 (1270).

VAUDOUE (LE). - Commune du canton de La Chapelle-la-Reine. Population à la fin du XVIII siècle, 150 communiants; en 1811, 319 habitants; en 1824, 346; en 1901, 372. Patron: saint Loup.Collateur: l'archevêque de Sens.
Terra de Oe, dans le cartulaire de Guérard,Octum,
lieu identifié par MM. Quesvers et Stein.
Art. - Rousseau (Th.). Souvenir du Vaudoué en Gâtinais, dessin à la plume, héliogravé.

1. Vautrait (Ancien carrefour du).- Inters. des r. des Monts de Fays, du Beau Tilleul, du Ragot, de la Compagnie. - MONTS DE FAYS. VII.
Ancienne étoile des Monts de Fays qui doit prendre, parait-il, le nom de carrefour de la Compagnie.
Le vautrait est l'équipage du roi pour la chasse au sanglier.

2. Vautrait (Nouveau carrefour du).- Inters. des r. des Monts de Fays, de la Table du Grand Maître, de la Compagnie. - MONTS DE FAYS. VII.
C'est celui qui est désigné par les nouvelles plaques.
Quelques cartes le nommaient carrefour de la Compagnie. Il y a eu interversion.

1. Vautrait (Route du).- Du carr. des Monts de Fays à r. des Monts de Fays. - MONTS DE FAYS, LONGUES VALLEES. VII.
Cette route doit, paraît-il, être débaptisée; mais les nouvelles plaques ne sont pas encore posées.

2. Vautrait (Route du).- Du carr. des Monts de Fays à r. Tournante du Cuvier Cotillon. - MONTS DE FAYS. VII.
Les plaques retirées aujourd'hui et non remplacées appelaient cette route, route Sampité.
Ni celle-ci, ni la précédente, ne passent ni à l'un ni à l'autre carrefour du Vautrait.

Vaux-Praslin.- Le château de Vaux-Praslin ou Vaux-le-Vicomte, admirablement restauré par M. Sommier; est situé dans le canton nord de Melun.
Tout éloigné qu'il est de Fontainebleau, il n'en figure d'autant pas moins parmi les excursions recommandées par les Guides.
Nous avions donc le devoir de lui consacrer une simple mention.
Art. - Suites de gravures, par Silvestre, Pérelle, Aveline. - Fraipont, bois dans Autour de Paris. Deroy, Rivière, lithographies.
Bibl -Eugène Grésy. Le château de Vaux-le-Vicomte; documents sur les artistes annotés par M. de Montaiglon. Melun, Michelin, 1861. - Eugène Grésy. La fête de Vaux, Almanach de Seine-et-Marne, 1864. - Th. Lhuillier. Les anciens registres paroissiaux de Maincy. Meaux, 1870. - Ch. Normand. Le château de Vaux-Praslin, l'Ami des Monuments.

Veneur (Carrefour du). - Inters. des r. Ronde, du Saut, du Long Boyau, de la Couronne, du Veneur, du Belvédère de la Gorge aux Merisiers, Tavannes.- GORGE AUX MERISIERS. V.

Veneur (Route du). - Du carr. du Veneur au Champ de tir. - GORGE AUX MERISIERS. V.

VENEUX-NADON. - Commune du canton de Moret, autrefois hameaux dépendant de la paroisse de Moret (d'après le P. Dan). - De venciis, dans les Olim, en 1275.
Le village avait droit d'usage.
Population: au XVIII° siècle, 146 feux, 400 communiants; en 1811, 778 habitants; en 1837, 937; en 1901, 1,122.
A Veneux-Nadon, en bordure de l'ancienne route de Bourgogne, on a trouvé dix-sept squelettes que M. Toulouze, à l'inspection des objets places près d'eux, scramasaxe, boucles de ceinturon, boucles d'oreilles, a reconnu pour des guerriers mérovingiens.
Il suppose que ce sont des soldats de Clotaire, massacrés dans leur fuite, après la bataille de Dormelles, au moment où ils essayaient de gagner Melun. (Républicain de Seine-et- Marne, 17 septembre 1902 et numéos suivants.)
Art. - Caron (Alb.). S. 1892, Veneux-Nadon, aquarelle; Exp. F. 1891, 1892 Coin de jardin, sentiers et petits champs ; 1895, Fin d'hiver. -Guignebault (P.-Arm.) Exp. F. 1893, La Seine au bas de Veneux. - Lavieille (Mme). S. 1885, Soirée d'automne; Matinée d'août à Veneux-Nadon.

Veneux (Route de - à Grosbois).- Du carr. de la Porte Nadon au ch. de Montigny à Moret.- PLAINE RAYONNÉE, PLAINE DU ROSOIR, GARENNE DE GROSBOIS. II.
Coupée par le chemin de fer avec un passage.

Veneux à Montigny (Route de).- De r. de Veneux à Grosbois au ch. de Montigny à Moret.- PLAINE DU ROSOIR, GARENNE DE GROSBOIS. II.
Coupée par le chemin de fer.

Venin (Route du).- De r. de Trappe Charette à r. d'Occident. - PETITS FEUILARDS, ROCHER DE LA SALAMANDRE. V.

VENTES ALEXANDRE.- Canton de 192 hectares 81 ares 71 centiares.- VI.
Le nom d'Alexandre peut aussi bien être celui du marchand qui a acheté la coupe que celui du garde chargé de surveiller le canton.
Nicolas Alexandre, sergent en la forêt de Bière, est parrain avec Le Primatice le 7 août 1543 (Registre d'Avon); il marie sa fille Jehanne, le 27 avril 1550, au fils du vicomte de Beaucerf, demeurant à Héricy-en-Brie (Sermance, notaire).
Art.- Chaigneau (Fd). Vente 1891, Le chemin des Ventes Alexandre.- Rousseau (Th.). Vente posthume, un chemin des Ventes Alexandre.

Ventes Alexandre (Carrefour des).- Inters. des r. des Monts Girard, des Larrons, tournante des Ventes Alexandre. - VENTES ALEXANDRE. I.

Ventes Alexandre (Route des).- Du bornage à r. Marie-Thérèse.- PLAINE DE MACHERINS VENTES ALEXANDRE, GORGES ET PLATIERES D'APREMONT, BAS BRÉAU. VI.

Ventes Alexandre (Route Tournante des).- De r. Le Féron au bornage. - VENTES ALEXANDRE, FOURNEAU DAVID . V I .
La partie de cette route qui va du Point de vue au bornage s'appelle aussi route de la Perspective Rochefort.

VENTES BARBIER. - Ancien cantons, inscrit sur le plan de 1809, mais supprimé dans la nomenclature. - V.
Les Ventes Barbier, lieu de queste pour courre du côté d'Arbonne, l'assemblée se faisant à l'ermitage de Franchard (de Salnove).

Ventes Barbier (Route des).- De r. d'Occident au carr. du Cul de Chaudron. - CUL DE CHAUDRON, ROCHER DES HAUTES PLAINES, HAUTES PLAINES. V.

VENTES A BAUGE.- Canton de 52 hectares 49 ares 69 centiares.- VIII.
Replanté en 1772, d'après la carte de Guill. de La Haye; en 1770, d'après le manuscrit Deroy, sur 33 hectares 88 ares.

VENTE DE LA BELLE CROIX. - Nom donné quelquefois au canton de la Belle Croix. VII.

VENTE BOUCHARD. - Canton de 48 hectares 36 ares 52 centiares. - VIII.

Ventes Bouchard (Carrefour des), autrefois étoile. - Inters. des r. des Ventes Bouchard, de l'Andouiller, ch. de Chailly à Samois. - VENTES BOUCHARD, PLAINE SAINT-LOUIS. VIII.

VENTES BOURBON. - Canton de 199 hectares 53 ares 31 centiares. - III.
Lieu de queste, l'assemblée pour la chasse à courre étant à l'ermitage de Franchard (de Salnove).
Gilles Gourné est adjudicataire en 1721 du restant des Ventes Bourbon.
En 1742, on y fait une coupe du côté de Bourron.
Replanté en 1773 et 1774 sur 14 hectares 65 ares; en 1807 sur 22 hectares 81 ares; en 1826 sur 12 hectares 91 ares.
Sous le premier Empire, Ventes Napoléon.

Ventes Bourbon (Carrefour des). - Inters. des r. des Ventes Bourbon, Hippolyte, du Chevreuil. - VENTES BOURBON. III.
Autrefois petite étoile des Ventes Bourbon.

Ventes Bourbon (Route des). - De r. du Cordon à r. de Jemmapes. - VENTES NICOLAS, VENTES A LA REINE, VALLEE AUX CERFS, VENTES BOURBON. III.
Ventes de Bourron, dites aussi Ventes de Marlotte. - Usées en 1624-1625 (actes notariés).
Lieu dit qui ne figure pas sur les cartes.

VENTES CAILLOT. - Canton de 110 hectares 33 ares 08 centiares.- V.
Incendié en 1652.

Ventes Caillot (Carrefour des).- Inters. des r. des Ventes Caillot, du Long Boyau, Saint-Hubert. - VENTES CAILLOT. V.

Ventes Caillot (Route des).- Du carr. de Trevise au carr. Tavannes.- VENTES CAILLOT. V.

VENTES CHAPELIER. - Canton de 40 hectares 80 ares 15 centiares.- VII. Jean de Beaune est adjudicataire en 1721.
Art.- Postelle (L.-Em.). S. 1831, Vue prise au pied du mont Chappelier (sic).- Servin (Amédée-El.). S. 1853, Sous bois.

Ventes Chapelier (Carrefour des), autrefois étoile. - Inters. de la r. à Briquet, du ch. de Barbizon à Bois-le-Roi, des r. du Grippet, de Farcy.- VENTES CHAPELIER. VII.

Ventes Chapelier (Route des).- Du bornage à r. de Bellevue.- VENTES CHAPELIER, MONTS DE FAYS. VII.
Ne passe pas au carrefour de ce nom.
Ouverte par arrêt du 19 décembre 1724.
Art.- Gassies (J.-B.-Georges). Exp. F. 1895, Route des Ventes Chapelier, aquarelle.

VENTE DES CHARMES.- Canton de 75 hectares 19 ares 83 centiares.- VI
Replanté en 1775, d'après la calte de Guill. de La Haye;
en 177l, d'après le manuscrit Deroy, sur 21 hectares 27 ares.

VENTE COGNOT.- Ancien canton, compris dans le canton du PARC AUX BŒUFS. IV.
Sur le plan manuscrit du XVIII° siècle, qui nous fournit ce nom, une quinzaine de mares sont figurées.

VENTES COQUILLARD.- Canton réuni à celui des PETITES MARES. IV.
Plantation de 5 hectares et demi en 1817.

VENTES CUMIER. - Canton de 125 hectares 75 ares 45 centiares. - III.
A Cumiers, lieu de queste quand l'assemblée pour la chasse à courre est au Pavé de Bourron (de Salnove).
Art. - Saint- Marcel (Ch.- Edme). S. 1879, Soirée d'automne sur les hauteurs des Ventes Cumier.

1 . Ventes Cumier (Carrefour des). - Inters. des r. des Ventes Cumier, de Villiers, de l'Épine, de l'Assassinat. - VENTES CUMIER. III.
Autrefois Porte Cumier.

2. Ventes Cumier (Étoile des).
Aujourd'hui carrefour de l'Aigrette.

Ventes Cumier (Route des).- Du bornage au carr. de la Cave aux Brigands. - VENTES CUMIER, CAVE AUX BRIGANDS. III.

VENTES AU DIABLE. - Canton de 126 hectares 05 ares 08 centiares. - II.
Replanté sur 8 hectares 31 ares en 1773-74; sur 21 hectares 05 ares en 1792; sur 55 hectares en 1811.
Lieu d'assemblée et lieu de queste pour la chasse à courre (de Salnove).
Lieu dit cité dans les Comptes de 1535.

Ventes au Diable (Carrefour des).-Aujourd'hui carrefour du Rapport.

VENTES DU DÉLUGE.- Nom donné quelquefois au canton du Déluge, réuni plus tard au canton des Érables. III.

VENTES EMBLARD. - Canton de 48 hectares 16 ares 09 centimes.- III.
Petite plantation de 2 hectares 12 ares en 1780.
Nouvelle plantation sur 22 hectares 64 ares en 1791.

Ventes Emblard (Route des).- De r. des Ventes Rigaud à r. de la Vallée Jauberton. - VENTES EMBLARD. III.

VENTES DE L'ESGUISOIR. - Ancien nom, cité dans un bail de garenne du 12 septembre 1669, d'un canton qui s'appelle aujourd'hui LES AIGUISOIRS. V.

VENTES A GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS.- Réuion de deux cantons en un seul de 108 hectares 04 ares 79 centimes.-IV.
Plantation de 36 hectares 36 ares aux Ventes à Galène en 1778-79.

Ventes à Galène (Carrefour des). - Inters. des r. des Ventes à Galène, de Joinville, du Chêne aux Chapons. - VENTES A GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS. IV.
Autrefois étoile de la Renardière.

Ventes à Galène (Route des). - Du carr. de la Croix de Souvray au ch. de gr. comm. n° 63 (embranchement). - CROIX DE SOUVRAY, VENTES A GALÈNE ET MARES AUX FOURMIS. IV.

VENTE AUX GENIEVRES.- Ancien canton, entre la TOUCHE AUX MULETS et le GROS BUISSON. V.

VENTE A GILLON.- Ancien canton, près du Bas Bréau, sur la carte de Matis, 1709.

Ventes Gustin.- Dans la nomenclature des endroits de la forêt où l'on coupe cette année 1742, on trouve une coupe aux Ventes Gustin au bout de la Malmontagne. (Arch. Nat. O1 1443.)
C'est le seul document qui nous ait fourni ce nom.

VENTES HÉRON.- Canton de 124 hectares 51 ares 36 centiares.- II. Plantations de 71 hectares 60 ares en 1781, et de 111 hectares 67 ares en 1783, d'après le manuscrit Deroy.
La superficie de ces deux plantations excède celle du canton.
Il s'y trouvait deux parquets appelés les Parquets de Montigny.
On y fait une coupe en 1742.
Il y avait à Fontainebleau une famille Héron assez nombreuse : Julien Héron, manouvrier, se marie en 1548; Jean Héron est boulanger en 1609; Noël Héron, boulanger aussi en 1616; Jean Héron, hôtelier à la Fleur de Lys en 1658; François Héron, pâtissier, traite de la garenne de la Queue de Fontaine en 1659; Jean Héron, sergent à garde en la forêt, se marie en 1671.

Ventes Héron (Route des).- De r. nat. n°7 à r. du Long Rocher, près de la route de Montigny par le Montoir. - VENTES A LA REINE, GORGE AUX LOUPS, ROCHER BOULIN, VENTES HÉRON. III, II.

VENTES LOPINOT ET CLOS AU ROI. - Réunion de deux cantons, d'ensemble 55 hectares 47 ares 43 centiares.- III.
Plantation de 14 hectares 88 ares aux Ventes Lopinot, en 1775; de 6 hectares, en 1802.
Loppinot: nom d'une famille de Fontainebleau.
Le 9 juillet 1548, Jehan Guillerme, manouvrier à Dammarie-les-Lys, qui a un procès avec Pierre Arnoult, écuyer, archer de la garde du roi, constitue pour son mandataire honorable l'homme Michel Lobineau (Sermance, notaire).
En 1627, un Pierre Loppinot est garde des clefs du château et fait un marché pour l'élagage des arbres d'un canton voisin, aux Érables.

Ventes Lopinot (Carrefour des).- Inters. des anciennes r. de Recloses, de la Grive, des Sorciers.- VENTES LOPINOT ET CLOS AU ROI. III.

VENTES DU LYS. - Canton de 43 hectares 88 ares 61 centiares.-VIII. Buissons du Lys, lieu de queste pour courre du côté de la Table du Roi (de Salnove). De 1252 à 16~5, propriété de l'abbaye du Lys (Domet).

Ventes du Lys (Carrefour des).-Inters. des r. du Nord, du Chêne aux Chiens, Mascara. - VENTES DU LYS. VIII.

Ventes du Lys (Route des).-Du carr. du Chêne aux Chiens à r. du Nord - PLAINE DE LA GLANDÉE, VENTES DU LYS. VIII.
Ne passe pas au carrefour de ce nom.
Sur les nouvelles plaques, la route des Ventes du Lys se prolonge jusqu'ici la Table du Roi, se substituant ainsi à une portion de la route de la Glandée.

VENTES DE MACHERIN. - Ancien canton, près du FOURNEAU DAVID. V.

VENTE AUX MOINES. - Ancien canton, partie du MONT MERLE.III.
Cité dans l'arrêt du 20 janvier 1798.

VENTES NADON.- Ancien canton, non porté au tableau, formé de parties de la POINTE D'IRAI et de la PLAINE RAYONNÉE. I, II.

Ventes Nadon (Carrefour Les), ancienne étoile.- Inters. de la r. de la Porte Nadon, des ch. et sentier de Veneux, des r. de la Meute, Marion des Roches, bornage; et hors la forêt : r. des Grandes Pièces, du Poteau, de l'Esclavage. - POINTE D'IRAI. I.

VENTES DE NEMOURS.- Canton de 53 hectares 67 ares 16 centiares.-IV.
Plantations de 2 hectares 01 ares en 1779; de 9 hectares 19 ares en 1780; de 14 hectares 14 ares en 1783.

VENTES NICOLAS.- Canton de 53 hectares 36 ares 52 centiares.-III.

VENTES AUX PERCHES.- Canton de 81 hectares 51 ares 66 centiares.-IV.
Nom porté aussi par les Ventes Rigaud (1721).

Ventes aux Perches (Carrefour des).- Inters. du ch. de Recloses à Arbonne, des r. de Montpensier, Circulaire. - VENTES AUX PERCHES. IV.

Ventes à Petitjean. - Nom trouvé sur l'état des barrières et poteaux d'indication à refaire, 20 septembre 1759. Arch. Nat. O1 1444.

VENTES POIRIER.- Ancien canton, absorbé par son voisin les VENTES EMBLARD. III.

VENTE POMMIER. - Ancien canton, cité dans l'arrêt du 19 décembre 1724, communiquant avec les Grands Feuillards.

VENTE AUX POSTES. - Ancien canton, compris maintenant dans le GROS FOUTEAU. VII.

VENTE QUARRÉE ET CHEMIN DE NEMOURS. - Canton ainsi désigné dans l'arrêt du 16 mars 1791, porté aussi sur le plan Desquinemare; partie des VENTES A LA REINE ou des VENTES RIGAUD. III.

VENTES A LA REINE.- Canton de 53 hectares 88 ares 61 centiares.- III.
Sous le premier Empire, Ventes de l'impératrice; Plantation de 9 hectares 1/4 en 1791.
Art. - Boulangé (L.-J.-B.). S. 1852, Les Ventes à la Reine.- Dallemagne (Adolphe). S. 1865, La sortie des Ventes. - Delessard (A.-J.). S. 1875, Le déclin du jour en décembre dans les Ventes à la Reine. - Palizzi (Giuseppe). S. 1886 et vente posthume 1888, Bûcherons dans les Ventes à la Reine.- Perret (Henri-François). S. 1857, Entrée des Ventes.- Rousseau (Th.). Vente posthume, Futaie des Ventes à la Reine. - Saint-Marcel (Ch.-Edme). S. 1865, Les Ventes en hiver. - Veron (A1.-R.). S. 1863, Brouillard dans les Ventes.

Ventes à la Reine (Carrefour des).- Inters. des r. des Barnolets, de la Capsule, des Ventes Bourbon, des Braconniers. - VENTES A LA REINE. III.

VENTES RIGAUD.- Canton de 39 hectares 06 ares 61 centiares.- III.

Ventes Rigaud (Route des).- Du bornage (r. des Tapisseries), à r. nat. n° 7. - VENTES CUMIER, VENTES RIGAUD. III.
Autrefois le chemin de Villiers.

VENTES AU ROI.- Nom porté par le canton de la Croix de Souvray qui s'est appelé aussi la Renardière, triage d'Uri, etc.- IV.

Ventes aux Seigneurs (Étoile des).-Probablement le carrefour actuel du Bois des Seigneurs. IV.
Cependant cette étoile offre la particularité d'être inscrite, et sur le plan de 1778 et sur le plan de 1809 parmi les noms qui n'ont pu être écrits sur la carte, avec un numéro de renvoi, et pourtant ce numéro ne se trouve ni sur un plan ni sur l'autre.

Vénus (Carrefour de).- Inters. des r. de Vénus, de Cupidon, de Valmy, de l'Amour. - PLAINE DU MONT MORILLON. IV.

Vénus (Route de). - Du carr. de Vénus (r. de Valent), à r. nat. n°51. - ROCHER DES DEMOISELLES, PLAINE DU MONT MORILLON. IV.

Vérificateur (Route du). - De l'inters. des r. de Clairmont et du Chevrillard à r. de Jemmapes. - VENTES BOURBON. III.

1. Verte (Route).- De r. du Chêne Pinguet à r. du Long Rocher. - ROCHER DES ETROITURES. III.

2. Verte (Route).- De r. d'Aumale à r. Charreswelle. - PLAINE DE SAMOIS. IX.

Vert Galant (Carrefour du). - Inters. des r. du Vert Galant, de la Jeunesse, N..., N....- CHAISE A L'ABBÉ. III.
Autrefois carrefour de la Chaise à l'Abbé.

Vert Galant (Route du).- De r. nat. n° 7 au carr. du Rendez-vous. - ROCHER DES DEMOISELLES CHAISE A L'ABBÉ, MONT MORILLON, ROCHER DU MONT MORILLON. III, IV.

Victor (Carrefour). - Inters. des r. d'Achille, Victor, Marrier, de l'Inspecteur.- PLAINE DE SERMAISE. IX.

Victor (Route).-De r. nat. no 5 bis à la Seine.- BUTTE SAINT-LOUIS, PLAINE SAINT-LOUIS PLAINE DE BOIS-LE-ROI, LA BOISSIÈRE, PLAINE DE SERMAISE, QUEUE DE FONTAINE, BOIS DE FONTAINE. VIII, IX.
Art.- Berton (P.-E.). S. 1902, Fin novembre.

Vidossang (Route de).- Du ch. de gr. comm. no 58 à r. de Veneux à Grosbois. - VENTES AU DIABLE, LA TRANCHÉE ROCHER BRULÉ, MALMONTAGNE, PLAINE RAYONNÉE, ROCHER BESNARD. II.
La route de Vidausan, dans la Vente au Diable, est un lieu pour placer un relai quand l'assemblée pour la chasse est à la Vente au Diable ou au Puits de Moret (de Salnove). 
La route de Roger, maintenant dite de Vidossan, ainsi nommée à cause d'un duel qui là fut fait, où ledit sieur de Vidossan fut tué par le sieur Zamet l'an mille six cens huit (P. Dan).
Plus loin, le P. Dan signale le puits de la Tranchée en la route de Vidossan.
Sur le plan de 1778 est marquée la route de Vidossange, qui est la même que la route actuelle. Malgré cette ancienneté relative, nous ne croyons pas que la route actuelle soit la route de Vidossan du P. Dan et de Salnove.
Dans les lettres de rémission accordées par Henri IV à Jean Zamet, le meurtrier de Vidossan, il est dit que le duel a eu lieu sur la route de Fontainebleau à Montigny; de plus, le puits de la Tranchée, qui existe encore, n'est pas du tout sur la route de Vidossang.
Enfin, il suffit de considérer la carte pour voir que la route actuelle n'est pas très ancienne et fait partie du système des routes créées sous Louis XIV.
C'est au moment de son ouverture qu'on a pu lui donner ce nom, parce qu'elle coupait la route de Montigny près de l'endroit où le duel avait eu lieu.
Le sieur de Vidossang avait, au bal des filles de la Reine, contrefait Jean Zamet dansant la gaillarde: le lendemain il recevait un cartel, auquel il s'empressait de répondre; mais après avoir blessé son adversaire, il était frappé à mort.
Bibl.- F. Herbet. Duels tragiques dans la forêt de Fontainebleau. Bourges, 1899.

Vienne (Carrefour de). - Inters. du ch. de gr. comm. n° 148, des r. du Long Rocher, du Râle.- PLAINE DU ROSOIR. II.
Il ne s'agit, dans celle dénomination, ni de la celle ni de la rivière, mais bien de M. de Vienne, commandant de la vénerie du Roi, inhumé dans le cimetière de Fontainebleau.
L'épitaphe suivante est gravée sur sa tombe :

CI GIT
FRANCOIS-GENEVIEVE-CHARLEMAGNE-CAMILLE
COMTE DE VIENNE
OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR
Ct DE LA VENERIE DU ROI
OFFICIER DE LA MAISON DE S. M.
DECEDE A FONTAINEBL AU
A L'AGE DE 39 ANS
LE 10 NOVEMBRE 1828
IL FUT BON FILS, BON MARI, BON PERE
AMI SINCERE
________
M. le Dauphin a voulu concourir à l'érection
de ce monument, que vota la vénerie,
afin d'éterniser son attachement pour cet excellent chef.
________
PRIEZ DIEU POUR LUI
________
Hommage filial
FLAMINE DE VIENNE, VEUVE DEVAY.
1901

VIEUX RAYONS.- Canton de 118 hectares 29 ares 80 centiares.- VIII.
Art. - Serrier (Georges). S. 1876, Hêtre aux Vieux Rayons.

Vieux Rayons (Carrefour des), autrefois étoile. - Inters. des r. du Laisser-courre, Solférino, des Vieux Rayons, du Marchais Artois.- VIEUX RAYONS. VIII.

Vieux Rayons (Route des).- Du ch. de Chailly à Bois-le-Roi au Pavé de la Cave. - VIEUX RAYONS, ROCHER PIERRE MARGOT. VIII, VII.

VIGNETTE (LA).- Le hameau de la Vignette, dépendant de Recloses, a droit d'usage (P. Dan); il figure sur les plans Picard, Boisseau, Defer, etc.
Omis par Michelin.

Villars (Route de).- Du carr. de Maintenon au quartier Lariboisière.-PLAINE D'AVON. I.
Cette route, classée depuis quelques années dans la vicinalité, a perdu son nom pour devenir un des nombreux embranchements du chemin de grande communication n°137. Maréchal de Villars, 1653-1734.
Voir Revue d'histoire rédigée a l'état-major de l'armée, nos 22 et 23, sur son rôle négatif à la bataille de Denain.

Villate (Route de), et non Vilotte.- Du carr. du Gros Hêtre à r. de la Fontaine. - BUTTE AUX AIRES. VII.
Le comte Oscar de Villate, capitaine d'artillerie, officier d'ordonnance du ministre de la Guerre, est une des victimes de l'attentat Fieschi, en 1835.
Ceci prouve que le nom a été attribué à la route dès l'origine et que le nom de Doris, donné parfois à cette route (s'il ne s'applique pas à une autre), ne lui a été donné que par les artistes.

Villeroy (Route de).- Du ch. de gr. comm. n° 137 (embranchement) à r. de Cheyssac.- PLAINE D'AVON, ROCHER D'AVON. I, II.
Les de Neuville, seigneurs, puis ducs de Villeroy, avaient un hôtel à Fontainebleau; le nom est pris à cause du maréchal de France, 1597-1685.

1. Villiers (Route de).- De r. des Grands Genièvres au bornage. - MONTOIR DE RECLOSES, ÉRABLES ET DÉLUGE, MARCHAIS OLIVIER ET COULEVRAI, VENTES CUMIER. III.
Cette route répond exactement à la description de celle que l'arrêt du 16 mars 1721 a ordonné d'ouvrir.
Je ne doute pas que ce soit elle: le nom de Villiers, retiré à l'ancienne route, lui a été donné sans raison.

2. Villiers (Ancienne route de) - Cette ancienne route, citée par M. Domet, est différente de la précédente.
Dans un acte du 28 septembre 1614, il est question du chemin de Villiers, près la Vente aux Perches.
Le 19 septembre 1725, l'assemblée pour la classe à courre est au chemin et bois de Villiers; le cerf est pris après quatorze lieues de chasse.
Ce véritable Chemin de Villiers, qui passait près la Vente aux Perches, est la route actuelle des Ventes Rigaud.

VILLIERS-EN-BIERE. - Commune du canton sud de Melun. Population : au XVIIIe siècle, 140 communiants; en 1811, 77 habitants; en 1824, 77 habitants; en 1901, 95 habitants. Patron: saint Eloi. Collateur: l'archevêque de Sens.
Vilers in Byeria. Olim. III, I p. 56.
Villiers aux poires a droit d'usage en la forêt (P. Dan).
Villiers aux poires (plan Boisseau).
Le château de Fortoiseau dépend de cette commune: c'est pour cette raison que le tombeau de Néricault Destouches, qui est mort dans ce château, se trouve dans l'église du village.

VILLIERS-SOUS-GREZ. - Commune du canton de La Chapelle-la-Reine. Population: au XVIIIe siècle, 147 feux, 450 communiants; en 1811, 759 habitants; en 1824, 712; en 1901, 578. Patron : saint Étienne. Collateur: l'abbé de Molesme.
Village qui avait droit d'usage (P. Dan).

Villiers.-Voir Montoir de Villiers.

Violette (Route de la).- De r. de Diane à r. du Grand Jarrier. - GARENNE D AVON. I.

Vipère (Route de la). - De r. d'Achères à ancienne r. de Milly et au delà. - PETITS FEUILLARDS, ROCHER DE LA SALAMANDRE. V.
Dans la forêt de Fontainebleau il en est des vipères comme des brigands; on parle beaucoup des uns et des autres; on en rencontre peu ou pas.
Pour les vipères, c'est le docteur Paulet qui est cause de cette fâcheuse notoriété.
Dans ses Observations sur la vipère de Fontainebleau, parues en 1805, il rapporte quelques cas mortels de morsures par un reptile non décrit jusqu'alors, auquel il donne le nom de la forêt où il se rencontre.
Mais c'est aussi le docteur Paulet qui est la première cause de sa disparition, puisque c'est lui qui a eu l'idée de promettre une prime par chaque tête de vipère apportée à l'administration. Dans une lettre écrite le 25 juin 1826, quelques jours avant sa mort, Paulet prétend que 2,103 Vipères ont été ainsi détruites.
En 1865, le budget départemental supportait encore, à ce titre, une dépense de 144 fr 40. Le garde champêtre du Vaudoué, à lui tout seul, recevait 61 fr. 60; ce qui donne à penser que la plupart des reptiles n'avaient pas été trouvés dans la forêt de l'État.
La chasse est plus fructueuse quand elle consiste dans la capture des vipères vivantes.
M. Charles Vincent, le chansonnier, a raconté, dans le livre publié en 1855 en hommage à Denecourt, sous le titre: Le Chasseur de vipères, sa rencontre avec un petit homme, vêtu d'une blouse à la couleur douteuse, figure osseuse, oeil petit, brillant et rond, qui se mit à tirer d'une boîte deux vipères vivantes, à les manier, à jouer avec elles. C'était un Parisien du faubourg Saint-Marceau, qui passait l'été dans la forêt de Fontainebleau, vivant en plein air, cherchant des reptiles pour le Jardin des Plantes.
Curieuse coïncidence. Le chasseur de vipères existe toujours dans la forêt de Fontainebleau. Il traîne une petite voiture qui contient sa ménagerie, sous laquelle son lit est disposé.
La description de Charles Vincent, qui remonte à cinquante ans, pourrait encore s'appliquer à lui: petite taille, figure osseuse, oeil petit, brillant et rond; ajoutez à ces traits une grande barbe roussâtre, à peine grisonnante, un accent qui dénote son origine pyrénéenne, et vous aurez le personnage qui sait impunément prendre et manier les vipères, parce que, dit-il, elles connaissent la main.
Causez avec lui : il vous parlera du temps où l'on pouvait trouver au Point de vue du Camp quarante vipères en une heure, du temps où la Sorbonne et l'École d'Alfort les lui payaient jusqu'à cinq francs pièce.
Aujourd'hui, l'exhibition qu'il en fait lui rapporte quelques profits suffisants pour sa bizarre existence.
Signe particulier : il est d'une étonnante propreté.

Vitry. -Voir Croix de Vitry.

Vitry (Route de).- De r. du Rocher Canon au carr. de la Croix de Vitry. - VENTES A BAUGE, MONT GAUTHIER. VIII.

Vives Eaux (Château des).- Château, sur le coteau de la Seine, entre Farcy et Vosges, commune de Dammarie-lès-Lys, construit au temps de Louis XVI par l'architecte Gondouin.
Il a appartenu à M. de Châteauvillard, à M. de Chelaincourt, et en dernier lieu à Frédéric Humbert.

Vol (Route du).- Du ch. de gr. comm. n° 115 à r. du Lancer. - MONT GAUTHIER. VIII. Vol:
équipage d'oiseaux de proie pour prendre le gibier.

VOVES.- Hameau de la commune de Dammarie-lès-Lys. Voves in Byeria. Olim. 1300.

Vulcain (Route de). De r. de la Fête à la ligne du chemin de fer.- PLAINE D'AVON. I.

 

 

W-X-Y-Z

Yauville (Route d').- De r. du Faon au ch. de gr. comm. n°116. -ROCHER CASSEPOT. IX.
D'Yauville est l'auteur d'un Traité de Vénerie, Paris, Imp. Royale, 1788, in-4°.

Ypréaux.- Voir Ipréau. Littré fournit pour ce mot une triple explication :
1° Espèce d'orme;
2° nom vulgaire du saule marsault
3° un des noms donnés au peuplier blanc.
Je me tiens à la première parce qu'elle est seule conforme à l'étymologie.
Les arbres, communs à Ypres, en Flandre, sont des ormes d'une espèce particulière.
Louis XIV en fit planter à Marly, et c'est peut-être à lui que la forêt de Fontainebleau est redevable de cette plantation, si elle n'est pas plus ancienne; car déjà le P. Dan constatait que les arbres des allées du Parc, plantés sous Henri IV, étaient des ypréaux.

Zamet (Route). - Du carr. de la Porte Nadon au ch. de Larchant à Moret. - PLAINE RAYONNÉE, PLAINE DU ROSOIR, MARION DES ROCHES. II.
La famille Zamet est d'origine italienne.
Le premier qui vint en France, non, comme le disent les Dictionnaires, à la suite de Catherine de Médicis, mariée depuis plus de trente ans, mais avec l'espoir de se placer sous sa protection. Sébastien, né à Lucques vers 1549, était, dit-on, ouvrier cordonnier. Il abandonna son état pour prendre celui de financier.
Profitant des troubles du temps et des besoins d'argent occasionnés par la guerre, il acquit rapidement une fortune immense. Lui-même se qualifiait de seigneur de dix sept cent mille écus ; ce titre, qui semblait un mépris de la richesse foncière, ne lui suffit pas; il se mit à acheter des fiefs et devint ainsi baron de Murat et de Billy, seigneur de Beauvoir et de Casabelle; il possédait en outre les charges de capitaine et surintendant des Bâtiments de Fontainebleau et de superintendant de la maison de la Reine.
En épousant Madeleine Leclerc du Tremblay, il légitima les enfants qu'il avait eus d'elle, Jean et Sébastien.
Sébastien entra dans les ordres et devint évêque et duc de Langres:
ce fut lui qui éleva à son père et à son frère un somptueux tombeau dans l'église des Célestins de Paris.
Le fils aîné, Jean, suivit la carrière des armes. Le duel célèbre dans lequel il tua le sieur de Vidossang, qui s'était moqué de sa façon de danser la gaillarde, au bal des filles de la Reine, ne nuisit point à sa carrière.
Le roi lui accorda des lettres de rémission; il prit part, comme mestre de camp du régiment de Picardie, au combat des Ponts-de-Cé, où Bassompierre critiqua sa manœuvre, et il était maréchal de camp quand il fut tué au siège de Montpellier, en 1622.
De Jeanne de Gost Roilhac, il eut Sébastien II et Marie-Christine, qui fut mariée au marquis d'Antin.
Jean avait succédé à son père, en 1614, comme capitaine et surintendant du château de Fontainebleau. Après sa mort, sa veuve fut investie des mêmes charges jusqu'à ce que son fils eût l'âge compétent pour les tenir. Sébastien II est mort à Fontainebleau le 1er novembre 1632.
Pour lui donner le nom de Zamet, on a choisi, en 1835, une route qui coupe la route de Vidossang.
C'est le souvenir du duel qu'on a voulu rappeler: mais il faut bien remarquer que le premier et le plus célèbre des Zamet est le père du duelliste.


FIN