Frêne commun Fraxinus excelsior

Le Frêne commun atteint 40 m, son port est en large colonne. Ses feuilles sont composées pennées, dentées avec un nombre impair de folioles entre 7 et 13. L'écorce grise, claire, se fissure avec le temps.

Les rameaux portent des bourgeons noirs très reconnaissables. Il fleurit en Avril - Mai, ses fleurs minuscules sont pourpres.

Les fruits forment des grappes denses de samares de 4 cm.

Le Frêne commun habite les forêts et les bords d'eaux, il est originaire d'Europe.

Les frênes ont un enracinement puissant et ils servirent avec d'autres espèces à la consolidation des berges, mais on doit éviter de les planter trop près des constructions dont ils peuvent endommager les fondations.

La loi autorisait l'usage du Frêne en boissellerie pour les matières sèches et certains liquides que son bois ne teintait pas.

Le bois blanc du frêne, bon au polissage et au toucher onctueux, s’utilisait surtout en charronnage (brancards et timons) et en batellerie (rames et avirons).

On en fit des raquettes de sports et des âmes de skis.

C'est le plus flexible de nos bois indigènes et le meilleur bois d'estoc, on en faisait les hampes des lances de guerre et des hallebardes depuis l’antiquité jusqu’à récemment.

Ovide dans les Métamorphoses (ch : X v 62/96) le nomme “Arbre aux javelots”.

Le frêne émondé forme quelquefois des broussins, au bois très ronceux, prisés de l'ébéniste pour ses placages.

Hibernatus, montagnard néolithique européen d'il y a 5.000 ans, avait un couteau de silex à manche de Frêne.

La feuille de frêne est après celle de l'orme l'une de celles qui produisent les meilleurs fourrages.

La frênette ou "cidre de Frêne" est une boisson de sucre aromatisée et fermentée. Plusieurs ouvrages du début du XX° Siècle la recommandent aux rhumatisants.


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