Le Sorbier des oiseleurs atteint
15 m, son port est en cône. Ses feuilles sont composées pennées, les folioles en nombre impair jusqu'à 15, acuminées, sont dentées sur toute leur longueur. Les fleurs blanches, s’ouvrant en Mai - Juin, forment des corymbes très denses.

Les fruits, en grappes serrées, sont des baies rouges, qui consommées crues sont un violent purgatif pour l’homme. Ils sont très riches en vitamines C.

Les passereaux et autres oiseaux s’en gavent à la veille du rude hiver. Comme ils sont prisés des oiseaux, ils sont aussi recherchés des maraudeurs et des oiseleurs pour appâter leurs pièges. Ils n'ont guère d'autre usage, signalons cependant que l'alcool qu'on en peut tirer est, pour le goût, proche du Kirsch.

La persistance et la coloration de ces fruits font, du sorbier un arbre d'ornement très répandu. L'écorce est grise et lisse. Il habite les bois et les landes ; il vient d'Asie et d'Europe.

Les alisiers et les sorbiers sont du même genre, les sorbiers proprement dit ont des feuilles composées pennées, les alisiers ont des feuilles simples.

Tous les bois de ce genre sont remarquables par la régularité de leur croissance, la minceur des couches nettement circulaires concentriques et les taches rougeâtres qui y sont disséminées.

Cependant le sorbier des oiseleurs est d'une qualité assez inférieure (moins dur, moins lourd, moins homogène et compacte) à celle du bois du sorbier domestique. Il a les mêmes usages que l'alisier blanc.

Tous les arbres de ce genre sont de bons bois de feu, mais leurs autres qualités les font réserver à d'autres usages.