réguliers comme les écailles de la carapace des tortues? - On le croirait volontiers, car pour lui éléphant, mastodonte, Léviathan ou tortue géante sont des termes descriptifs à peu près équivalents. Le Sylvain, par un premier lieu de mots, nous signale entre deux roches l'antre "N'y entrez pas" (à cause de son étroitesse), puis il nous invite à franchir le "tunnel des Mastodontes" qu'il a fait pratiquer lui -même sous le banc de grès, et il déclare "ces roches formidables prêtes à nous ensevelir". Aussi, nous dit-il:
"Traversons vite(!) le tunnel pour passer tout aussitôt contre d'énormes rochers, puis, tout à l'heure, après avoir un peu descendu, nous allons nous trouver sous la bière du fameux Biéra (indiquée par la lettre R), ce guerrier danois qui a laissé son nom à nos beaux déserts.

On peut mettre cette énorme masse en mouvement, qui ne tient que par un miracle d'équilibre, en la touchant avec la main". En effet, ce tombeau symbolique de Biéra est un rocher situé au -dessus d'un autre, et, comme le sable qui les réunissait s'est effondré latéralement, le premier se trouve en équilibre sur le second ; cette roche n'est cependant pas appelée "la Roche-qui-bouge", ce nom ayant été réservé à un autre rocher analogue, mais qui refuse obstinément de bouger. Donc, au Xe siècle, les futaies non exploitées de la forêt de Bière renfermaient presque exclusivement des chênes ou des hêtres, et devaient ressembler aux magnifiques futaies actuelles du Bas-Bréau près de Barbizon, de la Tillaie et du Gros-Fouteau près de Fontainebleau.

Une route