enfin pour contempler à nouveau la lumière du jour. On se croirait dans les souterrains dolomitiques des Causses du Tarn ou près du gouffre de Bramabiau!
Allez chercher maintenant toutes ces excavations au Rocher de la Salamandre ou dans les divers points qu'indiquait alors Denecourt ; vous ne trouverez rien. C'est qu'à cette époque, dans son goût pour l'extraordinaire, le brave Robinson de la forêt avait pris pour des phénomènes naturels toutes les anciennes galeries de carrières abandonnées depuis longtemps par les faiseurs de pavés. Tous ces creux dans le banc de grès, agrandis par l'esprit du brave explorateur, ont été recouverts systématiquement depuis longtemps et il n'en reste plus aucune trace.
Denecourt, après avoir exploré la plupart des collines rocheuses, de la forêt, fit un premier choix et traça de petits sentiers qui tournent autour des roches les plus pittoresques,
cherchent les beaux arbres et les masses de grès, montent en pentes douces jusqu'à des belvédères d'où la vue s'étend au loin, ou encore passent à travers des « défilés » formés par les grandes cassures du banc de rocher, toujours unique, qui, par ses effondrements sur place, est l'origine de tous ces blocs amoncelés les uns à côté des autres.
Un sentier Denecourt sur un plateau boisé |